ITV N°34 de G.Plageman et M.Emerson

 

[ATTENTION : cette interview contient des informations et des images de la saison 4 ainsi que du tournage de la saison 5. A vos risques et périls.]

 

Person of Interest - Michael Emerson et Greg Plageman discutent de la saison 5, WGN, Netflix, Finch, la Machine et bien plus

 

Publié par Bradley Adams, le jeudi 3 septembre 2015

 

J’ai eu récemment la chance de discuter avec Michael Emerson (Harold Finch) de Person of Interest ainsi que le producteur exécutif sur la série, Greg Plageman. Ils ont discuté de beaucoup de choses, y compris de la rediffusion grâce à les droits de syndication avec WGN et Netflix, le développement du personnage de Finch, "If-Then-Else", la Machine en cours de reconstruction, l'utilisation par la série de la surveillance et plus encore. Découvrez ci-dessous ce qu'ils avaient à dire.

 

Quant à savoir si la saison cinq est la dernière serait satisfaisante

Greg : En tant que scénariste depuis le tout début avec Jonah (Nolan), une chose dont nous sommes devenus sûrs et catégoriques, était que nous serions en mesure de raconter une histoire complète sur la série. Cela a toujours été une série où, vous le savez, chaque épisode final est ressenti comme si c’est le cas. Et cette année ne sera pas différente.

Michael : Je le ressens que nous donnons une conclusion à chaque fin de saison. Et donc je pense que nous continuerons dans le même esprit, peut-être avec un petit soupçon de fin de série. Mais dans le même temps, je pense que probablement les scénaristes vont laisser un peu d'ambigüité, parce que nous ne savons pas si c'est la fin de POI, nous le saurons peut-être ou pas. Donc, nous faisons en sorte de jongler avec ça.

Sur la série diffusée sur WGN et Netflix

dans le cadre de la syndication

Greg : Je pense que c'est juste une chance pour WGN, vous savez qu'il y aura une promotion thématique. Ces séries (Blue Bloods et Elementary) sont de belles séries aussi. Je pense que notre série est peut-être un peu plus dans une catégorie, un peu plus adapté à cet égard. Mais nous sommes extrêmement reconnaissants à WGN pour nous en avoir donné l'occasion. Et nous sommes plus qu'heureux de promouvoir leur soirée « Prime Crime », comme ils l'appellent.

Il y a toujours eu des problèmes, vous le savez, et les chaînes ont leurs propres règles, règles qui sont fixées qui peuvent leur permettre de faire quelque chose dans le cadre de la syndication ou faire du streaming. Et je pense qu’avec ça (d'aller en streaming) se fera encore pour quelques années.

Et nous avons à vous dire que nous sommes très heureux que ces deux versions de la promotion de la série permet de donner aux gens l'occasion de se rattraper, car après un certain nombre d'épisodes, la série peut certainement devenir un obstacle en soi, que les personnes ne peuvent pas être en mesure de tout regarder avec tous les univers, les personnages et les intrigues. Et nous pensons que c’est une grande possibilité pour la série.

Michael : Je voudrais simplement qu'ils se divertissent. J’aime qu’ils trouvent du plaisir à regarder et d'avoir quelques rires, d’avoir de bonnes sensations pendant quelques temps, de s’installer dans le fauteuil du salon et de pouvoir avoir quelque chose à en parler ensuite.

Greg : Et vous savez, ce que j’aime pour les gens, si elle correspond pour des jeunes ou des personnes un peu plus âgés – je ne me fais pas vraiment de souci – de voir cette série et que si vous l'avez manquée la première fois, lorsque quelqu’un demande : «Ai-je besoin de regarder ça ?" Les gens disent : "Oui." Et ils ont maintenant l'occasion de la voir et dire : cette série est quelque peu ambivalente et vous l'avez manquée." Maintenant, vous pouvez la regarder.

Sur le développement de Finch 

Greg : Dès le début, Michael a réussi à collaborer avec nous dans le développement de l'histoire derrière son personnage et se plonger dans la même exploitation de tous les flashbacks que nous avons insérés à l’intérieur. Ce qui est bien sur la série c’est tout ce qui concerne sa blessure physique et sa relation avec Grace.

Michael : Il semblait toujours clair pour moi que M. Finch était comme ça. Je ne pense pas qu'il n’était pas nécessaire de faire des expérimentations. À ce sujet, je le ressentais quand nous avons tourné le pilote. Je devais penser à l'handicap physique attentivement, parce que je savais que si la série serait un succès, je le ferais pendant un long, long moment.

Mais le personnage semblait assez clair pour moi sur la page, et bien sûr c’est arrivé, vous le savez, il est plus riche et plus nuancé que nous en avons longuement réfléchi et ainsi j'ai vécu en lui, comme si je marchais avec lui. Donc, cela a été pour moi, une bonne expérience d’acteur.

Presque tout ce qui concerne la série a un effet sur moi. Vous savez pour nous - je sais que tout ce qui se trouve dans le script est en cours de tournage en ce moment - ne va pas beaucoup plus, plus loin.

Et c'est pour ça que d'une certaine façon j'aimer tourner. Je suis à l'aise pour réagir aux scripts comme ils viennent et être concentré sur ces épisodes et ne pas trop faire de liens avec les intrigues futures.

Sur un potentiel cross over avec Elementary 

 

Michael : Il serait difficile, cependant, de faire un mélange de notre série avec une autre, parce qu'ils semblent venir de mondes différents. Dans quel univers ce cross over pourrait avoir lieu ? Dans l'univers de Person of Interest ? Dans celui d'Elementary ? Et puis vous avez des personnages qui pourraient être importants et certains un peu moins. Ils pourraient simplement imploser lorsqu'ils arriveront l'un près de l'autre.

Je me sens un peu comme Sherlock Holmes, le Sherlock Holmes d'Elementary, et Harold Finch est le Sherlock Holmes de Person of Interest. Et je ne sais pas ce qu'ils vont faire ensemble. Je suppose qu'ils peuvent faire équipe en quelque sorte, ou peut-être qu'ils se confondent et ce serait en quelque sorte un personnage à double visage.

Greg : Vous savez, si nous sortons de la ville, Michael, peut-être pourrons-nous leur laisser le chien.

Sur ce qui intéresse Michael de jouer Finch 

Michael : Eh bien, je pense parce que le personnage a évolué au cours des quatre saisons, je suppose qu'il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas à propos de lui. Et je suis intéressé par ce voyage et ainsi aller de l'avant.

Je suis intéressé par les multiples résolutions de problèmes que le récit impose à M. Finch, vous savez, les problèmes personnels, philosophiques, pratiques. Il semble y avoir une liste assez inépuisable et c'est un plaisir de les aborder. Et je ne pense pas que nous sommes, en tous les cas, à cours de matériau.

Greg : Je pense que la chose intéressante pour nous en termes d'écriture sur le personnage de Michael, Harold Finch, est que qu'il y en avait tellement - alors, quand Michael est arrivé sur la série, les gens imprègnent tellement d'idées différentes sur lui, parce qu'il a joué un méchant dans une autre série et que vous pourriez en avoir entendu parler.

Mais ce personnage n'a jamais été celui-là sur la série. Il était en fait un personnage qui cherchait à faire quelque chose pour améliorer le monde, pour essayer de changer le monde. Et je pense qu'à son point de vue, c’est devenu un fardeau en quelque sorte. Je pense que c'est extrêmement lourd à porter, surtout lorsqu'il a perdu Ingram et tant de personnes proches de lui, y compris, dans sa vie personnelle. Sa fiancée, il n'a pas été en mesure de la voir plus. Et je pense que c'est devenu un poids énorme sur le personnage d'Harold Finch.

Et je pense que nous aimerions explorer, en particulier cette saison, vous savez, que se passe-t-il quand quelqu'un est en mesure de transférer une partie de ce fardeau sur les autres, mais aussi lorsque que quelque chose se passe de si dramatique qu'il peut y avoir un changement dans le personnage que nous n’avons pas vu auparavant.

Sur "If-Then-Else" et d'autres épisodes notables 

Michael : ("If-Then-Else") était certainement un épisode vraiment intéressant et bien conçu. J'ai aimé le lire. Il était dur à tourner, car il était répétitif, mais avec de subtiles différences dans chaque scène. Voilà une expérience unique dans ma carrière de télévision pour avoir tourner un épisode construit de cette façon.

Greg : Je pense que c'était un épisode qui tente de prouver que cette série peut, c'est-à-dire faire des choses différentes. Nous pouvons faire des sortes de rebondissements. Cela peut être un numéro, l'affaire de la semaine, qui peut se faire de manière linéaire. C'est aussi un thriller paranoïaque. Cette série, ce détail à propos de ce principe, est que cela nous autorise à faire beaucoup de choses.

Et, vous savez, j'ai beaucoup d'épisodes favoris, remontant au pilote. Vous savez, j'ai beaucoup aimé l’épisode 1X20 "Coups de trop". Ce fut, pour moi, l'un des premiers épisodes très émotionnels où nous comprenions plus quand Harold Finch a vu John Reese pour la première fois, ainsi que ce qui est arrivé à l'ancienne fiancée de John.

Donc, beaucoup de ces épisodes de la première saison se démarquent vraiment pour moi, parce qu'ils étaient précurseurs dans le sens de donner le ton pour liens entre eux. Et nous avons été en mesure de continuer à jouer, et nous en sommes toujours ravis.

Sur ce qui attire à Michael de jouer un personnage

Michael : Je fais en sorte d'aller voir si pour moi, il y a un intérêt dans l'écriture et le personnage peut être secondaire, parce que je ne cherche pas à jouer quelqu'un de particulier, d'un résultat ou d'une qualité particulière. Je veux juste savoir s'il y aura un bon langage et aussi une bonne atmosphère.

J'ai accepté le script du pilote de Person of Interest en raison de son cadre, son obscurité et de sa paranoïa. Et aussi que le personnage que je voulais demander de jouer était une personne avec une façon particulière de parler. J'aime ça.

Sur la sombre prédiction de Finch lors du pilote 

Michael : J'essaye de me rappeler qu'à chaque épisode leur mission est une mission suicide. Personne - finalement, personne sort vivant et que tout le temps de l'histoire, le temps est compté, vraiment. C'est une chose compliqué à continuer et aussi des niveaux d'enjeux difficiles à jouer à chaque fois. Mais, comme vous, j''espère revenir à cette ligne, ce qui je pense est vraiment une ligne philosophique mise en place pour la série.

Sur Finch créant la Machine

Michael : Je pense que les racines de son intérêt pour cette Machine retournent à l'état de santé de son père. Mais je pense alors qu'elle a pris une tournure après le 11-septembre, quand il a dû se concentrer sérieusement à certaines choses. D'autres questions le préoccupait.

J'apprécie la réflexion sur la chronologie d'Harold Finch, comment sa vie est passée de quelque chose de plus léger à quelque chose de plus sombre, et sur la façon dont il est capable de se tenir à ça - je ne sais pas si je veux utiliser le mot "idéaux", mais comment il essaie de tenir à certaines valeurs qu'il a eu tout ce temps. Mais c'est une affaire délicate dans sa ligne de travail et dans le monde dans lequel il vit, un monde plus sombre et plus violent que ce que la plupart des gens croient.

Sur l'utilisation de la série de la surveillance et d'un sujet sombre

Greg : Eh bien, je pense qu'il y a certainement une qualité sombre dans la série que nous nous efforçons d’intégrer. Je pense que c'est en dessous. Les mécaniques de la série sont qu'ils doivent susciter la réflexion. Mais je n'ai jamais pensé que nous nous sommes égarés sur un programme divertissant.

Et honnêtement, je pense que nous avons laissé perplexe beaucoup de personnes pendant la diffusion, parce que, vous le savez, souvent les gens vont et que cela vient d'une chaîne de télévision, pour eux, il faut un certain confort. Et ils sont attachés aux personnages et ils veulent la même chose chaque semaine.

Et puis quand nous faisons les choses comme tuer un personnage ou glisser vers un terrain plus sombre, elle surprend les gens d'une manière que je pense que vous en sortirez plus sur le câble. Nous sommes donc un peu comme une série qui est, en ce moment, dans une zone où nous ressentons comme si nous sommes passés vers des idées un peu subversives, ce que peu de gens peuvent voir dans une série procédurale.

Et le procédural n'est pas un grand mot pour moi. J'ai grandi en écrivant sur New York Police Blues et j'étais fier de l'appeler un procédurale. Mais il y avait une composante feuilletonnante à cette série ainsi que je pensais que cela pouvait susciter la réflexion. Et je pense que nous nous sommes efforcés de faire de même.

Une des raisons pour lesquelles nous sommes très enthousiasmés au fait que cela arrive sur WGN ou Netflix, c’est tout simplement parce que cela est une série qui peut avoir une certaine opacité si vous ne la regardez pas, si vous ne comprenez pas ce qui se passe. Et nous avons toujours été à l'aise avec cela. Nous préférons que ce soit une série qui reste à vos côtes que quelque chose qui soit trop dans le confort.

Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir, mais les gens qui trouvent que cela fût difficile à suivre, je pense que la disponibilité a certainement été un obstacle. Et maintenant, ce ne sera plus le cas.

Sur l'idée de re-construction de la Machine sans un code moral 

Greg : Vous savez, je pense qu'Harold Finch - l'une des raisons pour lesquelles nous pensons que la Machine est comme une entité plus morale, au moins plus que Samaritain, parce que nous savons qu'Harold Finch l'a codée. Et je pense qu'Harold a toujours eu une ambigüité au sujet de la création d'un dieu, il n'a jamais eu tout à fait confiance dans le sens que, si à cause de cela, il a déclenché quelque chose dans le monde, alors un lourd fardeau peut tomber sur lui.

Il a fait tout ce qui est dans son pouvoir pour créer quelque chose qui, d'abord ne pas nuire. Et je pense que ce qui se passe aujourd'hui, c'est un autre débat avec le personnage d'Amy Acker, « Root », Samantha Groves, qui lui disait que ça ne suffit plus, que la Machine qu'il a construit est dans une situation désespérée, sauf s’ils la changent en la reconstituant. Et cela devient un point central autour duquel nous avons fondé cette saison.

Et je suis effectivement très excité de faire treize épisodes cette année, parce que nous avons la capacité d'y aller en profondeur et d'explorer ce que tout cela signifie. Et je pense que nous allons voir aussi un autre côté d'Harold Finch qu'il a préféré cacher, en raison de son ambivalence sur la création d'un dieu.

Michael : Je pense que vous avez mis le doigt sur le grand débat des premiers épisodes de la saison 5. Si nous sommes pour là pour relancer la Machine - et, bien sûr, nous aimerions le faire - quel type de freins et de contrepoids doit-elle inclure, le cas échéant ? Doit-elle être complètement libre si elle doit être en tête-à-tête avec Samaritain ? Est-ce souhaitable ? Où cela peut nous mener finalement?

Et c'est amusant. Ce sera, une confrontation philosophique entre M. Finch et Root, qui a un point de vue différent. Et ça va être l'un des principaux plaisirs de la saison 5.

Pour avoir des informations concernant la fin de la série

Greg : Jonah et moi avons parlé à ce sujet. Et nous ne savons pas quand aura lieu la fin de la série.

À la télévision, vous n'êtes jamais assuré de pouvoir continuer. Donc, vous devez faire des choses en conséquence. Et je pense que le principe de cette série est assez grand pour que nous pourrions faire plus de saisons que celle-là.

Mais, vous le savez, étant donnée la situation, nous recherchons à l'heure actuelle et nous devons être prêts à faire preuve de souplesse et de condenser l'histoire si nous sentons qu'il faut la remonter. Et nous avons la fin que nous voulons raconter.

Sur l'élément "science-fiction" de la série

 

Greg : Eh bien, je pense que Michael et moi avons eu affaire avec ça, il y a quelques années maintenant où les questions initiales sur la série seraient que l'arrivée de la science-fiction est un peu tirée par les cheveux. Et puis la prochaine chose que vous saurez, nous étions sur CNN ou alors aller à l'Institution Smithsonian, où ils nous ont demandé, "Comment le savez-vous ?"

Nous avons pensé que tout le monde était au courant. Certes, les révélations de Snowden sont venues plus tard. Et peut-être la chose la plus troublante, je pense, est que le bâillement collectif du public, à savoir que le gouvernement peut regarder et enregistrer tout ce qu'ils écrivent et disent numériquement, mais renoncent volontairement à leur information.

Et, vous savez, donc après ce qui s'est produit, je pense, ce qui est devenu irrésistible pour nous, est de parler de l'intelligence artificielle. Et il y a beaucoup de gens vraiment intéressants avec qui nous avons parlé, nous ont fait prendre conscience que nous avons créé quelque chose d'un peu plus proche que ce que vous pensez.

Parce qu'avec la création de la bombe atomique, s’il y a quelque chose d'analogue dans l'histoire que je pourrais chercher, pour Harold Finch, ce serait probablement Oppenheimer. L'ambivalence qu'il avait sur la création de quelque chose qui peu être un risque existentiel monumental dans le monde, que ce fardeau est comme une compréhension que, si nous ne le faisons pas quelqu'un d'autre le fera. Et je pense que c'est la chose la plus convaincante pour moi sur la série et à propos d'Harold, sur ce qu'il a créée, et ce qu'il va en faire à l'avenir.

Sur de possibles projets en cours

Michael : Je dois dire que cela prend du temps. Lorsque nous travaillons sur Person of Interest, vous le savez, nous nous démenons pour trouver du temps pour avoir une vie privée ou une vie familiale, il y a beaucoup moins de temps pour faire autre chose. Donc, oui, c'est un peu tout ce que vous pouvez faire quand lorsqu'on travaille.

Sur l'idée de porter la série dans plusieurs téléfilms

Michael : Je pense qu'il serait intéressant de poursuivre cette histoire dans un format différent, peut-être une saison plus courte, ou comme vous le dites, moins nombreux mais des épisodes plus longs. Je veux dire, toutes ces plates-formes sont en train de changer tellement de choses et que tout est plus fragmenté. Cela peut être vivifiant de ne pas avoir les yeux rivés  vers les 23 épisodes en les regardant tous les ans.

Sur l'idée d'une bande dessinée de Person of Interest

Greg : C'est vraiment intrigant et très excitant. Il y a certainement un aspect de ce genre à la série que nous y avons toujours envisagé. On pourrait même dire qu'il y a une qualité de super-héros à John Reese. Et le principe de la série, vous le savez, a autrefois été considérée comme de la science-fiction, mais apparemment pas plus. Cela pourrait être vraiment génial.

Je pense que, cette série a évolué à partir d'un thriller paranoïaque à propos de l'état de la surveillance autour du procédural, est devenue plus qu'un commentaire sur la super intelligence artificielle qui se trouve être en plein essor et qui pourrait émerger dans le monde d'ici quelques années. Ainsi, il peut avoir beaucoup de choses différentes, et je pense que ce serait certainement une possibilité intéressante.

Michael : Je pense que ce serait amusant. Vous savez, je suis un grand fan de comics et romans graphiques, parce que j'ai l'habitude d'être un illustrateur. Donc, j'aimerais voir comment les gens dessinent les choses. Et je ressens que notre série serait vraiment prête à une sorte de graphisme, parce que je pense que nos personnages ont un regard particulier à leur propos pouvant se traduire sur le papier mais dans le bon sens.

Nous utilisons parfois des storyboards lorsque nous tournons des épisodes, et j'aime les regarder, parce que j'apprécie la façon dont ils dessinent nos personnages, comment ils les capturent en quelques traits. Et, oui je pense également que des choses sympas peuvent être faites de cette façon.

 

Person of Interest est maintenant diffusée sur WGN America (vérifiez votre programmation locale), tandis que Netflix dispose actuellement des trois premières saisons, ainsi que la saison quatre qui arrivera le 22 Septembre. La saison cinq sera diffusée sur CBS vers la mi-saison (vers le début janvier).