Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
SÉQUENCE – Couloir de vélo – Poste 188 – 00 heure 31 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Son téléphone se met à sonner.
Finch : (Au téléphone.) Arrêtez-vous.
Donnelly : Qui êtes-vous ?
Finch : (Au téléphone.) Je suis l’associé de l’homme assis à l’arrière. Je viens d’apprendre que vous courez un grand danger. La voiture se fait percuter par un camion et est projetée vers d’autres voitures, se retrouvant sur le toit.
SÉQUENCE – Kent – Poste 171 – 00 heure 38 minutes 41 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Les trois tentent de se remettre malgré qu’ils soient coincés. Une femme arrive et tire dans la tête de Donnelly. Il s’agit de Klara Stanton.
Klara Stanton : Salut tombeur. Je t’ai manqué. (Elle lui met une seringue contenant probablement du sédatif et John s’évanouit.)
SÉQUENCE – Périmètre Nord – Caméra 03 – 00 heure 55 minutes 17 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Un téléphone se met à sonner. Joss tente de se relever mais elle souffre, s’apercevant que du sang coule sur sa joue. Il y a trois appels manqués sur le téléphone. Il y a un message sur le téléphone disant que Joss doit répondre à l’appel. Elle tente de le prendre et y arrive.
Carter : Finch.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Oui, lieutenant. (Il y a trois autres livres posés sur le bureau.) Vous m’entendez ?
Carter : (Au téléphone.) On est tombé dans une embuscade.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Carter : Elle a tué Donnelly et enlevé John.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Est-ce que vous êtes blessée ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Carter : Non, mais je suis menottée à la voiture.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Essayez de garder votre calme, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Finch : (Au téléphone.) Trouvez les clés.
Carter : D’accord, oui, attendez. (Elle fouille dans la veste de Donnelly et trouve les clés mais elle est nerveuse.) On se calme. (Elle arrive à enlever les menottes et à s’extirper de la voiture.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Carter : Allô ?
Finch : (Au téléphone.) Lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Dites-moi si on vous a vue avec John et l’agent Donnelly.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Carter : Non, je crois que non.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Alors, allez-vous-en, vite.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Carter : Je suis sur une scène de crime, je n’ai pas le droit de partir.
Finch : (Au téléphone.) Je comprends Joss…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch :…mais les choses vont réellement se compliquer si vous restez. (Il pianote les chiffres du numéro de sécurité sociale.)
Carter : (Au téléphone.) Écoutez-moi…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Carter :…la femme qui a tendu l’embuscade, je crois que c’est son ancienne partenaire.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Carter : Du temps de la CIA, la femme que Snow croyait morte. (La photo de Klara apparaît sur l’écran d’ordinateur.) Finch ?
Finch : Je sais, je sais, je suis au courant.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Finch : (Au téléphone.) Maintenant, partez, vite. (Elle s’en va en courant.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Klara Stanton. Qu’est-ce que vous cherchez ?
SÉQUENCES – WeatherCamera 19 – 6 heures 32 minutes 27 secondes ; Columbus/W74 – X – Caméra 02 – 6 heures 33 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bus – Matinée
John se réveille dans un bus avec Stanton en face de lui et Snow à côté.
Klara Stanton : Bienvenu parmi nous.
Reese : Klara, je croyais que tu étais…
Klara Stanton : Morte ? Je n’ai jamais été douée pour ça. Enfin, toi non plus. En revanche, pour ce qui est de notre ami, qui nous a envoyés nous entretuer, je crois qu’il fera un excellent cadavre.
Mark Snow : John.
Reese : Mark. (Il regarde sous sa chemise et voit un gilet d’explosifs.)
Mark Snow : J’ai le même. Bienvenu à la fête.
Klara Stanton : Je connais ce regard, John. C’est celui que tu as juste avant de mettre la pagaille. (Elle enclenche le processus du téléphone pour mettre à feu le gilet.) Tu ne tiens peut-être pas à la vie, mais il y a assez de plastique attaché à ton gilet pour causer beaucoup de malheur autour de toi. Je sais que tu vas chercher un moyen de désamorcer le gilet, (elle arrête le processus) alors n’oublie pas, vous êtes tous les deux en numéro abrégé.
Reese : Si tu me disais ce qu’on fait là, Klara.
Klara Stanton : J’ai eu envie de nous réunir tous les trois pour une dernière petite mission de terrain, en souvenir du bon vieux temps.
Reese : Je ne t’ai jamais connue aussi sentimentale.
Klara Stanton : C’est vrai, je l’admets. (Elle lui donne une oreillette.) Toi et Mark vous allez faire quelques courses pour moi. (Arrachant une petite feuille de papier et le donne à Mark.) Faites ce que je vous demande quand je le demande, et vous resterez en un seul morceau. (Elle donne un sac à John avec des armes et des bombes lacrymogènes.)
Reese : C’est quoi la vraie histoire ?
Klara Stanton : (Elle appuie sur le bouton pour le prochain arrêt.) C’est l’histoire d’un monde nouveau qui voit revenir trois petits espions morts. C’est l’histoire de la vie après la mort. Et de comment nous allons négocier notre place dedans. (Elle quitte sa place et est prête à sortir.)
SÉQUENCE – Entrée – Caméra de sécurité – 6 heures 33 minutes 49 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Joss remet difficilement son chemisier car elle est blessée au bras. Son téléphone se met à sonner et répond à l’appel et répond difficilement.
Fusco : (Au téléphone.) Te voilà, enfin. Tu ne décroches plus ton portable ?
Carter : Je… Je ne sais pas où il est. Qu’est-ce qu’il y a ?
EXTÉRIEUR – Près des lieux de l’accident avec Donnelly – Matinée
Fusco : Un agent du FBI a été pris pour cible ce matin. Il se trouve que c’est Donnelly. Il est mort.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Carter : C’est arrivé comment ?
Fusco : (Au téléphone.) C’est ce que les fédéraux tentent de savoir.
EXTÉRIEUR – Près des lieux de l’accident avec Donnelly – Matinée
Fusco : Ils veulent te voir.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Carter : Tu sais pourquoi ?
EXTÉRIEUR – Près des lieux de l’accident avec Donnelly – Matinée
Fusco : Parce que vous bossiez sur une affaire ensemble.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Carter : Hum, c’est bon, j’arrive.
SÉQUENCES – Lafayette – Poste 102 – 6 heures 59 minutes 10 secondes ; Mercer – Poste 70 – 7 heures 00 minute 11 secondes ; Périmètre Nord – Caméra 07 – 7 heures 01 minute 19 secondes
EXTÉRIEUR – Près des lieux de l’accident avec Donnelly – Matinée
Fusco : Dis-moi, nos amis communs t’ont contactée ?
Carter : Pourquoi ?
Fusco : Le génie m’a demandé de vous chercher d’urgence hier soir. Je parle de Superman et de toi. (Voyant Joss tourner la tête, il ne voit pas la boucle d’oreille droite.) Eh, tu as perdu une boucle.
Carter : (Se touchant les oreilles.) Ah, oui, on dirait.
Agent Moss : Excusez-moi, lieutenant Carter ?
Carter : Oui.
Agent Moss : Agent Spécial Moss. Je peux vous parler ?
Carter : Bien sûr. (Elle s’éloigne avec Moss.)
Agent Moss : Quand avez-vous l’agent spécial Donnelly pour la dernière fois ?
Carter : Euh, hier, à la prison de Rikers.
Agent Moss : Est-ce que vous l’avez trouvé préoccupé, soucieux, perturbé ?
Carter : Hmm, non, pourquoi ?
Agent Moss : C’est cette affaire, l’homme au costume. Donnelly y a passé un bon bout de temps. Euh, il semblait persuadé que ce type avait des appuis au sein du gouvernement. Il y a fait allusion ?
Carter : Ça ne me dit rien, non.
Agent Moss : Ses supérieurs commençaient à se demander si ça ne virait pas à la paranoïa, (ils regardent vers Donnelly qui se trouve dans un sac mortuaire.) s’il n’était pas en train de s’égarer. Vous en pensez quoi ?
Carter : Je pense que Donnelly était un bon agent. (Pendant qu’un scientifique referme le sac mortuaire sur lui.)
Agent Moss : Merci de votre aide, lieutenant. Je vous recontacte bientôt. (Ils mettent Donnelly dans un véhicule, pendant que Joss essaie de retrouver sa boucle dans ce qu’il reste de la voiture.)
Fusco : Tout va bien ?
Carter : (Surprise, elle se relève.) Oui.
Fusco : (Montrant la boucle.) Tu es sûre ? (Elle lui prend des mains.) Tu veux bien m’expliquer ?
Carter : Euh, je ne suis pas sûre de pouvoir. Mais je sais à qui demander.
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle – Matinée
Finch : (Parlant à Joss et Lionel, il leur tend un dossier.) Le dossier professionnel de Klara Stanton, ses différentes identités, lieux de résidences, ses données bancaires et son acte de décès. Malheureusement, la partie la plus importante est celle sur laquelle nous en savons le moins.
Carter : Celle après sa mort officielle. Snow la connaissait lui aussi. Quand je l’ai rattrapé après le cambriolage de la société de technologie, il a parlé d’une femme et qu’il a dit qu’elle préparait un coup énorme.
Finch : Qu’est-ce qu’il pouvait bien chercher dans cette société ?
Carter : Il y a volé un disque dur.
Finch : Il faudra me dire tout ce qui est noté sur le rapport de police à propos de ce disque. Si nous voulons aider monsieur Reese, nous devons découvrir ce qu’elle prépare et aussi pour le compte de qui.
Carter : La dernière fois que j’ai vu Snow, il était sanglé dans un gilet d’explosifs.
Finch : Eh bien, où que soit John, il va falloir lui venir en aide. Et vite.
SÉQUENCE – 3ème avenue – Trafic – Caméra 81 – 9 heures 19 minutes 09 secondes
John et Mark se trouvent devant une porte.
Reese : On va voir qui ?
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Tu n’as pas à t’en préoccuper. Vous venez juste prendre un colis.
John frappe à la porte. Des coups de feu se font entendre, John et Mark sont prêts à utiliser leurs armes mais John fait montrer qu’il ne vaut mieux pas. Un homme arrive et les fait entrer. Des tirs de coups de feu se font entendre mais il s’agit d’un jeu vidéo.
Petar : Et bien, vous entrez ? (Alors que John et Mark sont entrés.) Vous êtes quoi, des flics pourris ? Les fédéraux ? Ou le FBI, les fédéraux.
Mark Snow : La marchandise vous l’avez ?
Petar : C’est prêt. (Prenant un disque dur et le met dans la boîte.) Formaté selon les spécifications fournies par votre boss. Je ne vois pas souvent cette qualité de matos gouvernementale. Votre boss doit avoir des moyens, de gros moyens.
Mark Snow : Donnez-nous le disque.
Petar : Entre-temps, le prix a grimpé. 50 000 de plus.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Fais une contre-proposition. Brise lui la nuque.
Reese : Je crois que vous avez eu votre argent.
Petar : Je crois que vous avez entendu mon prix.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Tue-le John.
Reese : Non.
Petar : OK, dans ce cas, je crois que je vais le garder et peut-être voir ce que je peux en tirer. Les téléphones des gilets d’explosifs de John et Mark s’activent par Klara. Petar se recule de surprise. Ils sont sur le point de s’entretuer lorsque Klara tire sur les deux hommes. John et Mark pointent leurs armes vers eux et s’approchent de la fenêtre.
Klara Stanton : (Via l’oreillette ; sur le toit d’un immeuble.) Prenez le disque dur et évacuez. Et John, dernier avertissement.
La frise chronologique passe de 2012 à 2010.
SÉQUENCE – Quelque chose en arabe – 23 heures 14 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans une pièce – Titouan – Maroc - Nuit
Alicia Corwin : Nous pensons qu’un membre du Pentagone a vendu à une entreprise chinoise un ordinateur portable. Nous devons récupérer l’ordinateur.
Klara Stanton : Où est-ce qu’on doit aller ?
Mark Snow : À Ordos, une cité industrielle au milieu de la Chine. (Klara s’en va.) Reese, dernière chose, une fois le paquet sécurisé, vous remercierez l’agent Stanton. Elle est passée à l’ennemie.
Reese : Vous voulez que je tue ma coéquipière ?
SÉQUENCE – Endroit sûr 5 – 23 heures 14 minutes 58 secondes
INTÉRIEUR – Dans une pièce – Titouan – Maroc - Nuit
Klara Stanton : (À Snow.) Alors, vous ne nous accompagnez pas dans notre escapade asiatique ?
Mark Snow : Cette mission requiert seulement un binôme. Pour une raison simple, en quelques mois, nous nous sommes aperçus que l’agent Reese était passé à l’ennemi. En tant que coéquipière…
Klara Stanton : Vous voulez que je l’élimine ?
Mark Snow : On fait le ménage nous-mêmes, Klara.
Klara Stanton : Je ferai ce qu’il faut.
EXTÉRIEUR – Un bâtiment d’une cité industrielle – Ordos – Chine
Klara Stanton : (Lançant des bâtons fluorescents.) Il est temps qu’on s’en aille. (John est sur le point de tuer Klara mais y renonce.)
Reese : Klara, écoute-moi.
Klara Stanton : (Après s’être retournée pour tirer sur John.) Désolée, John, ils m’ont dit que tu étais passé à l’ennemi.
Reese : J’ai reçu les mêmes ordres que toi. (Il s’enfuit, Klara reste et l’hélicoptère survole la zone guidé par les bâtons.)
Homme : Feu vert pour engagement.
Le missile s’abat sur le bâtiment alors que John court à travers pour rejoindre la forêt. Klara, blessée, se réveille entouré par des Chinois, dont l’un est sur le point de la tuer.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 18 heures 04 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans un hôpital de fortune – Journée
Une infirmière se trouve à côté d’elle en train de la soigner. Dans son lit, elle aperçoit un homme d’un certain âge.
John Greer : Bien, vous êtes réveillée.
Klara Stanton : Où est-ce que je suis ?
John Greer : Vous êtes dans l’au-delà ma chère.
Klara Stanton : Je ne vous dirai rien.
John Greer : (En souriant.) Surtout pas, non, il faut vous reposer et puis je sais déjà comment vous vous appelez, mademoiselle Stanton. En fait, je sais pratiquement tout de vous, d’où vous venez, pour qui vous travaillez, ce qui vous a conduit dans ce lit. L’information est mon fond de commerce. Voilà ce que votre gouvernement vous a envoyé chercher. (Il lui montre l’ordinateur.) Il tenait tant à le voir détruit qu’il était même prêt à vous tuer par la même occasion. Savez-vous ce que c’est ? La réponse à ce que j’estime être une question très intéressante. Voulez-vous savoir qu’elle est cette question ?
Klara Stanton : J’en ai rien à faire.
John Greer : (En rigolant.) Non, j’en suis certain. C’est pour cela que l’on va s’entendre. (Il range l’ordinateur et lui sourit.)
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
2012
SÉQUENCE – Entrée principale – Caméra 01 – 16 heures 02 minutes 59 secondes ; Comptoir – Caméra 02 – 16 heures 03 minutes 02 secondes
Klara Stanton : À ta place, je mangerai, John.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Klara Stanton : Pendant qu’il en est encore temps.
Reese : (Pendant que Mark mange.) Désolé, mais je n’ai pas vraiment faim.
Klara Stanton : Mark était pareil, au début. Et moi aussi quand je me suis réveillée à demi-morte dans un hôpital de Dongsheng. Quand la situation nous échappe totalement, on tente de se battre par n’importe quel moyen dérisoire. Comme refuser de manger. Mais bon, finalement, on accepte son sort. (Regardant vers Mark.) Comme ce cher Mark. Et on commande un hamburger.
Reese : Je ne suis pas aussi affamé que ça, Klara. Et t’en fait pas, le jour où je déciderai de me battre, tu le verras. (Mark se met à sourire.)
Klara Stanton : Quelque chose vous fait rire ?
Mark Snow : Vous êtes des produits périmés. Vous faire vous entretuer est efficace mais il y avait aussi une forme de poésie.
Klara Stanton : Alors pourquoi le missile de croisière ?
Mark Snow : Il fallait qu’on soit sûr.
Klara Stanton : Et vous êtes satisfaits du résultat ?
Homme : Bon, il faut y retourner. Salut, à bientôt.
Klara Stanton : Ça va être à vous. Les deux hommes au comptoir, suivez-les. (Pendant que John et Mark commencent à suivre les hommes ; via l’oreillette.) Vous allez leur voler leur voiture.
Reese : J’ai comme l’impression qu’ils ne vont pas être d’accord.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Il va falloir les convaincre. Sauf si vous préférez que je m’occupe d’eux.
Mark Snow : Et les gars, vous avez l’heure. (Les deux hommes se retournent et se font frapper dessus par John et Mark, se dernier étranglant l’un d’eux mais il est stoppé par John.)
Reese : Arrête ça. (Le faisant reculer alors que l’homme s’écroule au sol.) Je t’ai dit d’arrêter. Je suis prêt à faire ce que Klara nous demande mais il est hors de question d’éliminer des civils. Reçu.
Mark Snow : Reçu, John. Qu’est-ce que tu suggères ? (John ouvre le coffre et voit deux vestes marqués par les lettres ATF.) Celui-là est armé.
Reese : Bureau des armes et explosifs.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Vous en faites désormais partie. Voyez ça comme une réaffectation temporaire. (Pendant que John désarme un homme et jette l’arme dans le coffre, le téléphone se met à sonner.) Réponds John. Mais attention, choisis bien tes mots ou personne ne pourra faire le tri entre ce qui reste de Mark et de ce qui reste de toi.
Reese : (Répondant à l’appel.) Ouais.
Homme : (Au téléphone.) Baker, on doit intervenir au 780 Mercer Street. Allez-y avec Lewis.
Reese : OK. (Il raccroche.)
Stanton : Beau travail, les garçons. Prenez les vestes, jetez les portables.
Pendant que Mark fait les poches d’un homme, John en profite pour envoyer un message à Harold et donne le portable à Mark qui le met dans la benne.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 09 – 16 heures 05 minutes 39 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Alors que Balou pousse un petit grognement de désespoir ; pendant qu’il est à son poste de travail.) On le retrouvera, Balou. Je te le promets. (Son téléphone se met à sonner.) Oui, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : J’ai eu les renseignements sur le disque dur volé chez Fujima. Il a été produit en petite série. Numéro …
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Carter : (Au téléphone.)…de modèle DH-950.
Finch : (Voyant le disque dur sur son ordinateur.) Certifié par la NSA. Ce modèle a été fabriqué exclusivement au profit de l’armée et du gouvernement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : Qu’est-ce que Stanton pourrait vouloir en faire ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Et bien, je dirais qu’elle souhaite stocker un contenu ultra sensible. (Harold reçoit un message.) Ou dangereux. Lieutenant, un message provenant d’un numéro inconnu vient de me parvenir. « UXO », c’est ce qui est écrit.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : « UXO » ? C’est un terme militaire qui désigne les engins non explosés.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Monsieur Reese.
Carter : (Au téléphone.) Il a peut-être aussi…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : …un gilet d’explosif.
Finch : (Au téléphone.) Je vous envoie le numéro.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Envoyant le numéro à Joss.) Il faut trouver de quel endroit ce message a été envoyé.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : Je m’en charge. (Elle raccroche.)
SÉQUENCE – 3ème avenue – Poste 344 – 16 heures 21 minutes 59 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Policier : Allez, dégagez le secteur. Allez, allez, on dégage.
John et Mark arrivent en voiture et en sortent munis de leurs gilets de l’ATF.
Reese : (Voyant le véhicule de la police et des policiers présents dans le secteur.) Je crois que j’ai une petite idée de ce qui nous attend.
Mark Snow : Alerte à la bombe.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) C’était trop tentant. Servez-vous de votre nouvelle couverture pour entrer. Puis les ascenseurs. Prenez le dernier à droite.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Journée
Policier : (Faisant partir une dame.) S’il vous plaît, madame, merci. (Voyant John et Mark arriver vers les policiers.) Une seconde messieurs, les démineurs ont la situation en main.
Mark Snow : On a nos propres ordres.
Policier : C’est la procédure, je n’y peux rien.
Reese : Vous savez ce que 200 grammes de plastique peuvent faire comme dégâts au niveau matériel et humain.
Policier : Non, mais j’ai mes ordres.
Reese : Moi si, et plus vous nous retenez, plus vous avez de chance de le découvrir. Alors, poussez-vous de là. (Le policier les laisse passer et vont monter dans le dernier ascenseur, comme indiqué par Klara.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Vous les avez trouvés lieutenant ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Carter : Non, mais ils étaient là. Ils ont suivi deux hommes apparemment.
Fusco : Le téléphone était celui d’un agent des armes et explosifs qu’on vient d’envoyer sur une alerte à la bombe au 780 Mercer Street.
Carter : Une alerte à la bombe ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Regardant sur son écran d’ordinateur.) C’est un immeuble de bureau lieutenant. Principalement des sociétés de service. Ah, voilà qui est intéressant.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Carter : Qu’est-ce qu’il y a ?
Finch : (Au téléphone.) Le bâtiment…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :…a 21 étages mais la liste des occupants n’en mentionne que vingt. Le vingt-et-unième est enregistré au nom de Stillwater Imports. (Faisant des recherches, il trouve des informations.) Sauf que cette société d’imports textiles montre une absence totale d’activités financières.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (Au téléphone.) C’est une société écran. Je me renseigne.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Mais je parie que ce qui intéresse Stanton se trouve là-haut.
INTÉRIEUR – Dans un ascenseur – Journée
Mark met du produit sur la caméra pour qu’elle ne filme plus, pendant que John regarde sur le pavé numérique.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Montez au vingt-et-unième.
Reese : L’ascenseur s’arrête au vingtième.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Le pavé tactile. Je vous donne le code. 051573 (John le pianote.)
Reese : Qu’est-ce qu’il y a là-haut ?
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Une installation de la Défense, classée niveau 5. (Mark et John mettent un silencieux sur leurs armes.) Malheureusement, les hommes qui la gardent ne vont pas quitter leur poste pour une vulgaire alerte à la bombe. Et ils ne vont sûrement pas apprécier vous voir débarquer.
Reese : Et merde, Klara.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Allons, John. Ça ne t’a pas manqué ? Nous trois, en mission.
Mark Snow : On est face à quoi ?
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) À mon avis, je dirais deux hommes de la Delta Force avec DM4 et entraînés à tirer dès que les portes s’ouvrent sans autorisation préalable.
John et Mark, arrivés au 21ème étage, tirent sur les gardes qui s’écroulent au sol. Ils mettent du ruban adhésif sur la bouche des gardes.
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment de la Défense - Journée
Mark Snow : Des Delta Force qui font les vigiles. C’est quoi cet endroit ? Une planque pour transfuge de hauts rangs ? Un labo d’armes biologiques ? (Un garde donne un coup de poing sur le visage de Mark.) Espèce d’enfoiré. (Il met l’arme près de la tête du garde mais John le menace aussi avec la sienne.)
Reese : Qu’est-ce que j’ai dit ?
Mark Snow : S’ils se détachent, ils nous tuent direct.
Reese : Ils ne font que leur boulot. Je ne connais pas ces types. Mais s’il y a une personne qui mérite de mourir ici, je sais que c’est toi.
Mark Snow : Je dois en conclure que tu as changé. J’espère que ta bonne conscience ne va pas nous coûter la vie.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Ça suffit. Le temps sera déterminant dans la prochaine étape. Et il se pourrait bien que le signal ne passe plus très bien dans les locaux. (Ils mettent des liens aux mains des deux gardes.) Alors, je vais devoir vous motiver autrement. (Les téléphones des gilets se mettent à charger et à enclencher un compte à rebours de quinze minutes à la fin desquels les gilets vont s’activés.)
La frise chronologique passe de 2012 à 2011.
2011
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 7 heures 02 minutes 07
John Greer : Bonjour.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital de Dongsheng – Matinée
Une journaliste parle en chinois sur la télévision.
John Greer : Je m’apprêtais à demander à ce qu’on vous mette des chaînes américaines mais soudain, ça m’est revenu, vous parlez couramment Mandarin.
Klara Stanton : Est-ce que vos chefs du Ministère de la Sécurité de l’État n’ont pas des tâches plus importantes à vous confier ?
John Greer : Ma chère, si vous croyez que je travaille pour le gouvernement chinois, alors je dois vraiment changé de tailleur.
Klara Stanton : Pour qui vous travaillez alors ?
John Greer : Vous avez étudié les textes classiques à Annapolis. Vous vous souvenez des Titans, les anciens Dieux ? Ils craignaient tellement les nouveaux Dieux qui n’étaient autre que leurs enfants, qu’ils les ont dévorés. Vous travaillez pour les anciens Dieux, Klara et ces Dieux vous ont trahi. Ils ont voulu vous tuer parce qu’ils vous craignent. Ils vous craignent car au fond d’eux, ils pressentent ce qui arrivera.
Klara Stanton : Si vous ne travaillez pas pour le gouvernement chinois, pourquoi êtes-vous là ?
John Greer : Parce que mon organisation, contrairement à la CIA, croit que vous pourriez nous être utile au plus haut point.
Klara Stanton : Travailler pour vous ? (Elle se met à rire.) Si je vous brise la nuque, est-ce que je pourrais regarder la télévision tranquille ?
John Greer : (Se mettant à sourire.) Non Klara. Jamais vous ne travaillerez pour nous, pas pour de l’argent. Je vous l’ai dit, l’argent n’est pas ma force.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 7 heures 03 minutes 54 secondes
John Greer : Je peux vous offrir ce que vos anciens employeurs ne pourraient pas…
INTÉRIEUR – Dans un hôpital de Dongsheng – Matinée
John Greer :…ou ne voudraient pas vous donner. C’est-à-dire une réponse. Pour cela, vous avez une seule chose à faire, poser la question.
Klara Stanton : Son nom ? Le nom du responsable.
John Greer : Exactement. On ne parle pas de votre ancien chef, Mark Snow. J’ai une idée assez claire de ce que vous avez prévu pour lui. Non, on parle de celui qui est derrière, le vrai responsable, celui ou celle qui a vendu au départ l’ordinateur portable.
Klara Stanton : En échange, vous voulez quoi ?
John Greer : Vous vous rappelez comment Kronos le Titan a été tué ? Avant qu’il n’ait eu le temps de dévorer le dernier de ses enfants, je parle de Zeus, ce dernier a pris un énorme galet qu’il a glissé dans ses langes et il a regardé son père mourir d’étouffement.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 7 heures 04 minutes 26 secondes
La frise chronologique passe de 2011 à 2012.
2012
SÉQUENCE – 21 – Couloir 4 – Caméra 02 – 16 heures 51 minutes 41 secondes ; 21 – Couloir 4 – Caméra 07 – 16 heures 51 minutes 48 secondes
INTÉRIEUR – Dans un couloir du bâtiment de la Défense – Journée
Passant dans le couloir, Mark met du produit pour brouiller la caméra.
Reese : En position.
Klara Stanton : (Via l’oreillette ; pendant que John et Mark enlève leurs vestes et rentrent dans une pièce.) Votre première cible est la console de sécurité. Coupez les caméras, les systèmes et effacez les deux dernières heures sur les sauvegardes, d’autres instructions suivront.
SÉQUENCES – 21 – Bureau de sécurité – Caméra 01 – 16 heures 52 minutes 01 secondes – 21 – Bureau de sécurité – Caméra 03 – 16 heures 52 minutes 06 secondes ; 21 – Bureau de sécurité – Caméra 01 – 16 heures 52 minutes 09 secondes
Ils sont entrés dans une pièce, vont vers le centre de contrôle, assomment les deux agents de sécurité et coupent les caméras de vidéosurveillance.
INTÉRIEUR – Dans un couloir – Département de la Défense - Journée
Reese : (Entrant dans un couloir.) On y est.
Mark Snow : Ouais, mais où ? C’est ça la question.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) On cherche un technicien avec un très haut niveau d’habilitation. Essayez dans la chambre thermo-contrôlé sur laquelle il est écrit « Recherche appliquée ».
Ils passent devant une pièce où des hommes sont en train de se parler.
SÉQUENCES – Hall – Caméra 02 – 16 heures 52 minutes 35 secondes
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Homme : Par ici, s’il vous plaît madame, avancez.
Joss et Lionel sont entrés dans le même bâtiment que John et Mark.
Carter : Je ne les vois pas dans le hall.
Fusco : Ils sont déjà montés.
Le téléphone de Joss s’est mis à sonner.
Carter : Carter.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : (Avec autour de lui un bruit grandissant à cause de la circulation.) Allô, lieutenant ? Ça y est, j’ai les informations concernant notre étage inconnu.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : J’ai du mal à vous entendre.
Finch : (Au téléphone.) Pardon pour le bruit autour de moi…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch :…mais j’ai dû trouver un endroit plus anonyme…
SÉQUENCE – Times Square – Caméra 07 – 16 heures 52 minutes 57 secondes
Finch : (Via un micro.)…en terme de connexion avant de hacker le département de la Défense.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : Vous avez hacké la Défense ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Derrière StillWater Imports se cache leur centre d’opérations en cybersécurité.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : C’est-à-dire ?
Finch : (Au téléphone.) Leur mission officielle est de protéger des réseaux…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch :…gouvernementaux sensibles et de lutter contre des attaques cyberterroristes.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : Et la mission officieuse ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Développer des malwares à usage militaire, tels que Stuxnet ou Flame. Rappelez-vous ces virus qui ont servi à saboter les centrifugeuses nucléaires iraniennes.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : La cyberguerre.
Finch : (Au téléphone.) Oui.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Attendez, c’est pour ça que Stanton avait besoin du disque dur.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : Pourquoi faire ?
Finch : (Au téléphone.) Elle veut leur faire voler une cyberarme.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Ceux qui l’emploient auront alors la possibilité de couper l’énergie d’un pays entier, de saboter leur moyen de communication ou pire encore. Il faut l’en empêcher, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’un bâtiment – Jounée
Carter : Je vais faire en sorte. Il faut qu’on rejoigne cet étage.
Fusco : Tu crois que les mecs du déminage vont accepter, bonne chance.
Carter : On va dire qu’on vient aider à évacuer les escaliers.
Fusco : Tu te fous de moi, il y a vingt étages.
Carter : (Hors cadre.) Vingt-et-un. (Lionel se met à souffler.)
INTÉRIEUR – Dans un couloir – Département de la Défense - Journée
John et Mark ont leurs armes à la main et passent dans un couloir.
Reese : (Faisant un signe de patience à Mark.) C’est là.
Mark Snow : J’avais raison, des armes biologiques.
Reese : Pas biologiques, électroniques. Cloisonnement d’infos sensibles. La pièce est conçue pour empêcher les signaux sans fil ou radios d’entrer ou sortir.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Voilà où passent vos impôts. Pénétrez dans la pièce et Mark prendra le relais.
Reese : Il y a quoi dedans, Klara ?
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Contentez-vous d’entrer et ne traînez pas.
Reese : Ou tu nous fais sauter. Fais ça et ton plan partira en fumée avec nous.
Klara Stanton : (Via l’oreillette.) Je t’aime beaucoup, John mais ne m’oblige pas à te rappeler à quel point tu es remplaçable.
Kevin : (Sortant de la pièce.) À demain, Jimmy. (Il passe dans le coin mais il est pris par John qui lui met sa main sur la bouche.)
Reese : Tu vas devoir faire des heures sup. Tais-toi.
Jimmy : (Entendant du bruit.) Vous êtes qui ? (Il se prend un coup de poing dans la figure.)
Kevin : Est-ce que vous savez seulement ce qu’est cet endroit ?
Reese : Donne-nous un coup de main. (Kevin appuie, grâce à sa main, à l’écran d’empreintes digitales. Ils peuvent maintenant entrer dans la pièce.)
Mark Snow : Connecte-toi. (Kevin le fait sur un ordinateur.) Sort le disque.
Reese : (Voyant Mark sur un ordinateur.) On n’est pas obligé.
Mark Snow : Bien sûr que si. Sinon on est mort.
Reese : Elle ne peut pas nous entendre, il n’y a aucun signal. On doit pouvoir stopper Klara ou au moins nous débarrasser des gilets.
Mark Snow : J’ai essayé. On ne peut pas.
Reese : Il doit y avoir un moyen.
Mark Snow : On n’a pas le temps. (À Kevin.) Montre-lui les serveurs.
Kevin : C’est là.
Mark Snow : (Donnant le disque dur.) Dès que j’ai trouvé un port pour le connecter, je te le dis.
Reese : (À voix basse et posant le disque.) Comment tu t’appelles ?
Kevin : Kevin.
Reese : J’espère pouvoir nous sortir de là vivant. (Il prend le combiné pour appeler Harold.) Mais il va falloir m’aider.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : (Recevant un appel.) Allô ?
Reese : (Au téléphone.) C’est moi.
Finch : Monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
Reese : Je suis dans un labo du Département de la Défense.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : J’ai eu votre message. Dites-moi ce qu’elle attend de vous ?
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
Reese : On vole quelque chose, je crois.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Je pense qu’elle a pour objectif de voler une cyberarme.
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
Reese : Une cyber… Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?
Kevin : (Ne voulant pas répondre.) Euh…
Reese : Kevin, si tu veux qu’on s’en sorte, il va falloir me faire confiance.
Kevin : Des éléments de guerre technologiques, des virus, des vers, des malwares à usage militaire destinés à infecter et détruire des réseaux informatiques ennemies.
Reese : C’est pour ça que les machines ne sont pas connectées.
Kevin : Aucune des données qui se trouvent ici ne doit pouvoir sortir.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : (Regardant son ordinateur.) Il se peut que ce qui intéresse Stanton, soit un projet dont le nom de code est Sygnus.
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
Reese : C’est quoi, Sygnus ?
Kevin : C’est un nouveau super virus. Entre de mauvaises mains, il pourrait endommager d’énormes réseaux civils ou encore notre propre système de défense, ou même anéantir complètement Internet.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Autrement dit, il pourrait servir à couper la Machine.
Reese : (Au téléphone.) Je ne laisserai pas faire.
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
Reese : Harold, ne vous approchez pas de l’immeuble.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : Qu’est-ce que vous comptez faire ?
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
John raccroche le combiné, coupant toute communication avec Harold.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Times Square - Journée
Finch : (En se levant.) Monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire de la Défense – Journée
Reese : On peut effacer tout le contenu des lecteurs ?
Kevin : Il n’y a qu’un seul moyen c’est de créer une faille de sécurité dans le système. Pour se protéger, il va écraser tous les disques.
John va vers les serveurs et enlève un lecteur. Mark, devant son ordinateur, regarde le compte à rebours défiler mais également sur l’écran, une détection de brèche de sécurité qui écrase tous ce qu’il y a dessus.
Mark Snow : (Rejoignant John.) Qu’est-ce que tu fais ?
Reese : Je détruis Sygnus avant qu’elle ne mette la main dessus.
Mark Snow : À quoi tu joues, ça va nous coûter la vie à tous les deux.
Reese : On verra.
Mark Snow : Remet ce lecteur en place.
Reese : Sûrement pas.
Mark court vers John et une bagarre éclate entre les deux hommes. Jusqu’à ce que John coince Mark dans un coin mais ce dernier se fait mal. Les gilets se mettent en route puis s’arrête. Klara les a arrêtés.
Klara Stanton : Ça suffit vous deux.
Reese : (Voyant Klara.) Klara.
Klara Stanton : Je savais que tu désobéirais aux ordres. Comme à Ordos. Tu t’es dégonflé.
Reese : Tu arrives trop tard, j’ai écrasé les disques. (Sur l’ordinateur, un message montre que l’écrasement est complet.)
Klara Stanton : Tu as toujours manqué d’un peu de recul, pas vrai John ? Tout ce que je voulais c’est que vous dégagiez le terrain pour moi. Joli travail. (À Kevin.) Prenez le disque. (Il le prend.) On y va.
INTÉRIEUR – Dans un couloir menant vers une autre pièce – Journée
Kevin appose sa main sur le lecteur d’empreintes digitales et ils rentrent dans la pièce.
INTÉRIEUR – Dans un centre de contrôle – Journée
Klara Stanton : Je n’ai jamais eu l’intention de voler quoi que ce soit. Ces petits chercheurs ont au moins un train de retard, (se tournant vers Kevin alors qu’elle commence le processus pour insérer le disque.) Sans vouloir vous vexer. Si je suis là, c’est plutôt pour donner.
Reese : Où est-ce qu’on est ?
Kevin : C’est ici qu’on surveille les réseaux sécurisés du gouvernement pour contrer les cyberattaques. Depuis cette salle, elle peut accéder…
Klara Stanton : Absolument à tout. (Sur l’écran d’ordinateur, un bip se fait entendre et un message que le chargement a été initié.)
Reese : Qu’est-ce que tu as fait ?
Klara Stanton : Mon travail, John.
Reese : (Pendant que Klara se trouve près de l’ordinateur.) Klara, je sais ce que tu ressens, j’étais à Ordos, rappelle-toi. (Le chargement est complété.) C’est vrai qu’on nous a trompés. Trahis. Mais on a survécu. Tu peux encore oublier. Il n’est pas trop tard. Tu peux mettre fin à tout ça.
Klara Stanton : (Soupirant.) Oh, John, (le touchant au visage) c’est bien mon intention. (Elle appuie sur un bouton et les gilets s’arment avec un compte à rebours de 5 minutes.) J’étais sincère tout à l’heure, ça m’a vraiment manquée. Mais c’est aussi vrai ce qu’on dit, on ne revit pas son passé. Adieu, mes amis. (Elle ferme la porte de l’extérieur et tire sur l’écran d’empreintes qui se brise, s’en allant.)
SÉQUENCE – Broadway – Poste 188 – 17 heures 06 minutes 51 secondes
INTÉRIEUR – Dans un centre de contrôle – Journée
Snow regarde son gilet pendant que John reprend le disque dur.
Reese : De là, tu peux ouvrir la porte ?
Kevin : Non, par contre, je peux créer une surcharge d’alimentation de la pièce, ce qui provoquera une coupure d’urgence. (Il le fait et une alarme se met à sonner. Mark tente d’ouvrir la porte, mais ça ne marche pas.)
Mark Snow : Toujours verrouillé.
Kevin : La batterie de secours a dû prendre le relais.
Reese : (Montrant un boîtier.) Elle est là. (Mark et John tirent dessus. ce qui arrête l’alimentation de la pièce et ils se retrouvent dans le noir. Mark réessaye et la porte s’ouvre. Il voit Kevin qui veut sortir.) Reste là. (Ils se retrouvent dans le couloir d’entrée en prenant leurs vestes qu’ils avaient.) On ne pourra pas la rattraper. Il faut qu’on s’éloigne des civils. On peut accéder au toit… (Il se retourne mais est frappé par Mark et tombe au sol.)
Mark Snow : Décidément, Reese, encore ton numéro de martyr. Il commence à être un peu usé, non ? La CIA a une planque à deux rues de cet immeuble. C’est loin d’être gagné mais je n’ai que ça.
Reese : En admettant que tu y arrives, tu crois que l’agence voudra encore de toi ? À leurs yeux, tu n’es plus fiable. (Pendant que Mark prend l’ascenseur.) Réfléchis, ce qui t’attends, c’est une cagoule noire et rien d’autre.
Mark Snow : Bonne chance, John.
John voit la porte de l’ascenseur se fermer alors il tire dessus pour avoir Mark mais échoue. Pendant ce temps, des pas commencent à se faire entendre, c’est Joss et Lionel qui arrivent.
Carter : John.
Reese : Carter. Vous devez partir d’ici tout de suite.
Carter : Non, il faut qu’on vous enlève ce gilet.
Reese : On ne peut pas.
Carter : (Pendant que Lionel surveille les environs.) J’en ai vu plein d’autres en Irak.
Reese : (À Lionel.) Fais-la sortir.
Carter : (Insistante.) Non, je vous en prie, laissez…
Reese : (La coupant.) Non, on n’a pas le temps. Vous, vous ne pouvez pas vous le permettre.
Carter : (Le prenant par le bras.) Non, John, je ne vous laisserai pas faire.
Reese : Lionel.
Fusco : (Prenant son bras.) Il a raison, réfléchis.
Carter : Lâche-moi.
Fusco : Toi, tu as un fils.
Carter : (Commençant à céder.) John, il y a d’autres solutions.
Reese : Vous savez bien que non. Mais vous feriez la même chose à ma place. (Alors que Joss lâche son bras.) Merci, à vous deux. (Il monte les escaliers vers le toit.)
Fusco : Allez, viens, on ne reste pas là, viens.
SÉQUENCE – Sortie du toit – Caméra – 17 heures 08 minutes 43 secondes
Femme : Cette nuit, il y a une alerte à la bombe.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
John arrive sur le toit et voit Harold.
Finch : Alors, je n’arrive pas trop tard.
Reese : J’aurais dû m’en douter. Je vous avais dis de rester loin de l’immeuble.
Finch : C’est ce qui m’a fait comprendre comment vous risquez de finir.
Reese : (Voyant Harold s’avancer.) Ne vous approchez pas. Tenez. (Il pose le disque dur au sol.) Trouvez ce que contient ce disque dur et stopper tout.
Finch : (Avançant d’un pas.) Laissez-moi au moins… (John se tourne et vise vers lui.) Qu’est-ce que vous allez faire ? Vous allez m’abattre ?
Reese : Mon passé m’a finalement rattrapé. Et vous n’avez rien à faire là-dedans.
Finch : Mais la situation présente me regarde et je ne vous laisserai pas tomber. Alors, s’il vous plaît, arrêtons de perdre du temps. (John baisse son arme et Harold va vers lui, déboutonne sa chemise et accède au téléphone.) Bon, à quoi a-t-on à faire ?
Reese : Vous avez déjà désamorcé un gilet d’explosifs ?
Finch : Pour être honnête, jamais. Mais, je pense en avoir saisi les principales caractéristiques.
Reese : Ah, c’est plutôt encourageant.
Finch : Il semble que le téléphone soit relié à un détonateur-condensateur, on appelle le téléphone, ce qui met en charge le condensateur qui une fois chargé, libère d’un coup le courant électrique, ce qui provoque le contact…
Reese : Finch.
Finch : C’est comme ça que je réfléchis, désolé.
Reese : Est-ce que vous pouvez arrêter le compte à rebours ?
Finch : Je n’ai pas accès à la batterie. Je vais devoir hacké le code de déverrouillage. (Il prend son téléphone et commence à pirater le code.)
Reese : Vous y arriverez ?
Finch : J’ai conçu des systèmes informatiques parmi les plus complexes qui n’aient jamais été créés. Je dois quand même être capable de déverrouiller un téléphone. Il existe un code de déverrouillage universel pour chaque appareil, en fonction du modèle et du numéro IMEI. Bien, pour se téléphone, il n’y a que cinq combinaisons possibles.
Reese : Ah, bonne nouvelle.
Finch : Le problème, c’est qu’on a que trois essais avant que le téléphone ne se verrouille définitivement.
Reese : Moins bonne. (À 1 minute 40, Harold essaie le numéro 5-8-7-6. Mais ça ne marche pas. Il regarde le visage d’Harold.) Je dois comprendre que c’est raté. Pardon.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Des voitures de la police se trouvent près de l’immeuble alors que Lionel et Joss regardent vers le toit.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
À 1 minute 11, Harold essaie le numéro 1-9-4-1. Ça ne fonctionne toujours pas.
Finch : Bien.
SÉQUENCE – Trottoir – Caméra 221 – 17 heures 11 minutes 09 secondes
Klara est une menace imminente car elle a un carré rouge autour de sa tête.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John Greer : Bonsoir Klara.
Klara Stanton : C’est chose faite.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
John Greer : (Regardant un écran d’ordinateur où se trouvent des lignes qui traversent tout le côté ouest des États-Unis et s’étendent.) Oui, oui je vois. Excellent travail.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John Greer : (Au téléphone.) Nous prenons le relais.
Klara Stanton : Donnez-moi ce que vous m’avez promis.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
John Greer : La personne qui a vendu le portable pour lequel vous avez fait ce malheureux voyage en Chine…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John Greer : (Au téléphone.)…ou heureux voyage…
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
John Greer : Tout dépend bien sûr du point de vue.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Klara Stanton : Son nom, s’il vous plaît.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
John Greer : J’ai peur en effet de n’avoir rien d’autre à offrir qu’un nom. Puisqu’on parle d’un individu qui n’a pas d’existence.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John Greer : (Au téléphone.) Il n’apparaît sur aucune base de données.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
John Greer : Peut-être aurez-vous plus de chances dans vos recherches.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John Greer : Qui sait ?
Klara Stanton : J’écoute. (Elle écrit sur un carnet.)
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Finch : (Tentant de trouver les bons numéros, il voit le regard de John.) Qu’est-ce qu’il y a ?
Reese : Je repense à une de vos phrases. Vous avez dit un jour que tôt ou tard, ça nous conduirait probablement à la mort.
Finch : Je préférerai tard, après tout, c’est moi qui vous ai entraîné dans cette histoire.
Reese : Je suis sûr que je serai déjà mort si vous n’étiez pas venu me chercher.
Finch : Difficile de savoir.
Reese : Pas si difficile. Choisissez le gagnant.
Harold, à près de 40 secondes, tente les numéros 7-2-6 et est prêt à appuyer sur le zéro mais renonce. Il recommence la saisie en appuyant trois fois sur la touche étoile. Il regarde les numéros qui restent.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Klara Stanton – Journée
Klara monte dans sa voiture, posant sont téléphone et le carnet sur le siège passager. Pendant ce temps, Joss et Lionel ont toujours les yeux rivés vers le toit.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
À 12 secondes, Harold appuie sur les chiffres 3-0-9-5. À 10 secondes, le téléphone se déverrouille. À 8 secondes, il appuie sur le bouton annulé et le téléphone s’arrête à 7 secondes. Harold souffle de soulagement.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Klara Stanton – Journée
Dans la voiture, Klara entend le bruit du gilet qui s’arme. Elle regarde dans le rétroviseur et se retourne, voyant Mark.
Mark Snow : Vous aviez raison, à propos de ma mort, je vais faire un excellent cadavre. (Elle tente d’enlever le portable de Mark.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Fusco : (N’entendant pas de bruit.) Ça devait être un leurre. (Ils entendent une explosion.)
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
John et Harold entendent aussi l’explosion ainsi des alarmes des voitures environnantes.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Joss et Lionel courent vers l’endroit où s’est produite l’explosion. La voiture n’est qu’un amas de tôles brûlés. Ils voient l’étendu des dégâts.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Reese : Snow a finalement décidé de raccrocher.
SÉQUENCES – Trottoir – Caméra 219 – 17 heures 02 minutes 03 secondes ; Weather – Caméra 17 – 7 heures 56 minutes 39 secondes ; Sud-Est – Caméra 15 – 8 heures 02 minutes 08 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Pendant qu’Harold est en train de taper sur son clavier d’ordinateur, la porte s’ouvre et Balou court vers John et commencent à s’amuser.
Reese : Salut mon grand. (Pendant que John rigole, Balou est aussi content de retrouver son maître.)
SÉQUENCE – Box – Caméra 3 – 10 heures 10 minutes 19 secondes
Agent Moss : Lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Matinée
Carter : Agent Moss. Qu’est-ce qui nous amène chez nous ?
Agent Moss : (Montrant un dossier.) On a identifié les kamikazes qui ont pénétrés dans l’installation du département de la Défense. Il s’agirait de deux têtes brûlées de la CIA. L’agence joue le silence mais on pense qu’ils étaient en mission. (Montrant les photos de Klara et Mark.) Tenez, celui-là, Mark Snow. Il correspond au signalement de votre homme au costume.
Carter : (Surprise.) Ah oui.
Agent Moss : On pense que Donnelly les traquait. Ils l’ont su, ils l’ont tué.
Carter : Si je comprends bien, alors votre enquête concernant l’homme au costume est…
Agent Moss : Close. Officiellement. Pour le meurtre de Donnelly, nous réglerons ça directement avec la CIA. (Prenant le dossier et les photos.) Au revoir, lieutenant. (Il s’en va alors que Joss paraît soulagée.)
Fusco : (Allant vers le bureau de Joss.) Alors, l’affaire est réglée ?
Carter : On verra.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 15 – 10 heures 15 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
John regarde la photo de Klara qui se trouve sur la vitre.
Reese : Vous avez tiré quelque chose du disque ?
Finch : Pas encore. J’ignore ce qu’elle a chargé mais le cryptage est remarquable. (Sur son écran se trouve le compte à rebours du lancement du virus à 3936 heures 22 minutes et 39 secondes continue de s’égrainer.) J’imagine que le malware qui se cache derrière est tout aussi sophistiqué. Tout ce que j’ai réussi à décompilé, c’est la date d’entrée en action du virus, soit dans un peu plus de cinq mois.
Reese : Il se passera quoi alors ?
Finch : Il faudra attendre pour le savoir.
Reese : (Se retournant.) Finch, merci.
Finch : S’il vous plaît, n’en parlons plus.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 12 – 10 heures 15 minutes 44 secondes
Le temps se met à reculer pour revenir au 17 novembre 2012.
SÉQUENCE – Weather – Caméra 10 – 17 heures 11 minutes 04 secondes ; Trottoir – Caméra 219 – 17 heures 12 minutes 06 secondes
Pendant que Greer lui parle, Klara monte dans sa voiture. Elle et Mark ont un carré rouge autour d’eux et la voiture se met à exploser après que Greer lui ait parlé.
John Greer : (Au téléphone.) Eh bien, j’ai peur en effet de n’avoir rien d’autre à offrir qu’un nom. Puisqu’on parle d’un individu qui n’a pas d’existence, il n’apparaît sur aucune base de données. Peut-être aurez-vous plus de chances dans vos recherches, qui sait.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Parmi les décombres, un bout de papier se met à voler et sur celui-ci est noté le nom d’Harold Finch.