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#221 : Et tout recommence

Personnes d'intérêts : Ernest Thornhill & Joss Carter
Flashbacks : Harold Finch & Nathan Ingram
Titre VO : Zero day
Titre VF : Et tout recommence
Diffusion USA : 02/05/2013
Diffusion FR : 01/04/2014
Guest Stars : Amy Acker (Root), Sarah Shahi (Sameen Shaw), Carrie Preston (Grace Hendricks), Brett Cullen (Nathan Ingram)  Jay O. Sanders (Special Counsel)
Captures

Résumé Court : La machine est infectée et Finch remarque qu'elle ne sort plus de numéro à temps. Il y a quand même un numéro d'un mystérieux Ernest Thornhill qui sort... Reese part à sa recherche, un millionnaire que personne ne l'a jamais vu. Il retrouvera sur son chemin, Shaw.

Pendant ce temps, Carter a pour mission de trouver l'assassin de Cal Beecher, mais elle se fait pièger par l'organisation criminelle HR, commettant l'irréparable.

On en apprend plus sur le passé d'Harold et de Nathan Ingram.

Finalement, Finch devra coopérer avec une équipière inattendue, Root.

Popularité


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Titre VO
Zero day

Titre VF
Et tout recommence

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Promo 221

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Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mardi 01.04.2014 à 21:00
6.53m / 24.0% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Jeudi 02.05.2013 à 21:00
12.96m / 2.4% (18-49)

Plus de détails

La machine, avec son système abîmé, revisionne certains éléments du passé :

08 Avril 2013 (jour 4116)

Dans les rues de New York

Harold informe John que ceux ayant placé le virus est une société du nom de Decima Technologies et que leur cible est uniquement la machine.

03 Avril 2013 ( jour 4111)

 

La machine montre un parc montrant qu'elle bugge.

 

04 février 2011 (jour 3321)

En Chine dans un hôpital

Kara se fait recruter par Decima Tecnologies.

13 Septembre 2010 (jour 3178)

La bibliothèque de Harold

Nathan dit à Harold qu'il a créé une porte d'accès à la machine en cas de besoin.

12 Avril 2013 (jour 4120)

Dans la bibliothèque de Harold

Harold dit à John que la tempête qu'il craignait il y a quelques jours est arrivée.

 

PRÉSENT (jour 4138)

La bibliothèque de Harold à 03h55

Harold est sur son ordinateur en train de travailler tout en regardant les articles de presse sur l'échec d'une tentative d'attentat à la bombe sur un avion. Bear est à ses pieds. John qui se trouve dans sa voiture appelle Harold, en soupirant, pour savoir s'il a du nouveau car cela fait dix jours que la machine n'a plus donné de numéro. Il espère éviter que l'infection complète de la machine ait lieu et veut savoir s'ils auront de nouveau un numéro un jour ou si le virus a détruit la machine. Harold pense que la machine est toujours active mais qu'elle est dans l'incapacité de communiquer. John se plaint de ne pas savoir où elle est afin de pouvoir la rebooter. Il entend, via la radio de police, qu'il a pris, qu'un homicide a été commis. Il explique à Harold que s'il ne peut pas prévenir le crime en l'empêchant il peut empêcher qu'il se reproduise.

 

Dans les rues de New York vers 04h05

Un triple homicide a été commis. Terney voit l'absence de Fusco aux côtés de Carter et demande à cette dernière pourquoi Fusco n'est pas là. Elle lui dit que Fusco travaille sur une autre affaire. Terney met Carter au courant de ce qui s'est passé : deux des morts travaillaient pour Elias et le troisième est un innocent. Carter émet la possibilité que les Russes soient responsables de ces meurtres. Terney préfère lui proposer son aide pour l'enquête qu'elle mène afin de retrouver le meurtrier de Cal. Carter voit John et décide d'aller lui parler en disant qu'elle va aller chercher des témoins.

John prend de ses nouvelles de l'avancement de son enquête sur le meurtre de Cal. Elle lui dit ne rien avoir si ce n'est que le HR est impliqué. John lui fait ses condoléances pour Cal en disant qu'il était un homme bien. Carter dit qu'elle doit retourner sur son huitième homicide en deux semaines. John lui propose son aide. Elle veut savoir ce qui a changé car la quasi-totalité des homicides de ses deux dernières semaines étaient prémédités, situation où habituellement John intervient avant que ça se produise. John, sans rentrer dans les détails, lui dit qu'ils ont un problème et qu'ils sont en train de s'en occuper. Carter lui avoue que les Russes sont pire qu'Elias car ils ont plus de personnel et sont plus cruels.

 

Bureau du conseiller spécial à 08h10

Le conseiller parle à sa supérieure de la tentative d'attentat raté sur l'avion. Il dit qu'ils ont échappé de justesse à la catastrophe de par l'amateurisme du poseur de bombe. Il informe que cette tentative a pu avoir lieu de par l'absence de numéro depuis une dizaine de jours. Le conseiller continue en disant que la menace sur le programme est plus importante qu'ils l'imaginaient. Il met en attente son correspondant lorsque sa secrétaire (Root) lui apporte son café. Après le départ de cette dernière, il l'ouvre le dossier sur Alicia Corwin et informe son interlocuteur que leurs techniciens ont décodé la puce retrouvée dans le corps d'Alicia. Ils ont relié le virus à une entreprise du nom de Decima Technologies qui est un groupe de renseignement se trouvant à Shanghaï. Le conseiller expliqu'Alicia pensait qu'une personne avait vendu à cette entreprise une partie du code-source de la machine sur un ordinateur portable. Le conseiller est inquiet car il pense que Decima tente de détruire la machine. Root revient et lui braque un pistolet dessus lui disant qu'elle démissionne, mais qu'avant, cela elle veut des informations.

 

Dans les rues de New York à 08h12

Harold marche avec Bear et s'adresse à la machine qui tente de communiquer. Le téléphone d'une cabine se met à sonner. Harold est surpris et va décrocher. La machine, avec du mal, lui donne un numéro.

 

La bibliothèque de Harold

John arrive et voit qu'ils ont un numéro. Harold lui explique que la machine est ensevelie par de fausses informations mais qu'elle est arrivée à lui en donner un. Il s'agit d'Ernest Thornhill le patron d'une société de saisie de données qui a acheté récemment une multitude de sociétés de cabines téléphoniques de New York. Ernest a un patrimoine qui est supérieur à vingt millions de dollars. John veut savoir quelles sont les menaces potentielles sur Ernest. Harold lui répond qu'Ernest est très prudent au point qu'Harold a eu du mal à pirater la société de ce dernier. Harold va avoir besoin de temps pour accéder aux données personnelles d'Ernest et propose à John d'aller lui rendre visite. Ils décident d'y aller ensemble.

 

Société d'Ernest Thornhill à 09h45

Harold et John décident de se séparer pour obtenir les renseignements sur ce dernier. Pendant que John observe les employés qui entre des données cryptées puis s'adressent à un employé. Il se présente comme John Rooney et prétend avoir rendez-vous avec Ernest. La secrétaire lui dit qu'Ernest est en voyage. Lorsque John lui demande quand il sera de retour la secrétaire lui redemande son nom, John décide de battre en retrait. De son côté Harold remarque que les employés de l'entreprise saisissent des données dans le code de l'ordinateur sans imprimante matricielle ce qui n'a pas de sens. Harold explique qu'ils sont en train de prendre les données se trouvant sur un ordinateur et de les recopier dans un autre ordinateur le jour suivant ce qui est inutile. John émet l'hypothèse que cette société soit la façade pour une activité moins légale.

Harold reçoit un appel de Root, qui vient d'injecter un produit au conseiller, lui demandant ce qu'il a fait à la machine. Root lui demande pourquoi la machine se laisse attaquer par le virus. Harold refuse de lui parler. Elle lui propose une alliance afin de sauver la machine. Il décline son offre préférant travailler seul. Root insiste sur le fait qu'elle sera plus utile cette fois que John car il ne peut pas comprendre tout ce qui se passe. Elle enchaine en lui parlant d'Ernest. Harold veut savoir ce qu'elle sait mais elle refuse à moins qu'ils coopèrent.

 

12 Septembre 2010 (jour 3177)

L'appartement de Nathan à 23h01

Harold rend visite à Nathan qui est surpris de le voir à une heure si tardive. Harold remarque les antidouleurs et la poche de glace. Nathan ment en lui disant qu'il s'est blessé au squash. Harold lui dit avoir essayé de le joindre sans succès. Nathan lui répond qu'il était occupé à rétablir leur société pour leurs problèmes qu'ils sont créés (licenciement, coupe budgétaire, etc.) durant les sept années précédentes afin de pouvoir construire la machine. Il dit à Harold que tout aide ne serait pas de refus si il décider d'arrêter de se cacher dans la compagnie. Harold l'informe qu'il prévoit un changement. Nathan lui envoi une nouvelle pique mais Harold ignore la pique. Il se confie à propos de Grace. Nathan laisse tomber son air moqueur et écoute Harold. Ce dernier veut l'avis de Nathan sur le cadeau qu'il veut faire à Grace. Dans le livre "Sens et sensibilité" Harold a incrusté une bague de fiançailles. Nathan et content pour son ami. Harold lui dit qu'il ne veut pas se marier sous un pseudonyme mais sous son vrai nom. Malheureusement il ne peut plus reprendre sa véritable identité à cause des actes qu'il a commis étant jeune dont les charges sont sédition et destruction. De plus Nathan lui révèle que le gouvernement n'apprécierait pas de découvrir que Nathan avait un associé qui a construit la machine. Pour Harold tout cela est du passé. Nathan est sur le point de l'interrompre mais préfère lui demander si Harold se rappelle de son vrai nom puis il lui dit qu'il est content pour lui et va chercher du champagne. Le portable de Nathan reçoit un message et Harold voit que le message vient de la machine.

 

PRÉSENT (jour 4138)

La bibliothèque de Harold à 11h04

John veut savoir comment Root a eu le numéro de téléphone de Harold. Harold lui dit par subterfuge. Pour John Root est la menace planant sur Ernest mais Harold ne le pense pas car elle est plus concernée par le virus. John change de sujet pour parler du travail qu'effectuent les employés d'Ernest. Harold répond par la négativité mais pense que John a raison sur le fait que l'entreprise est illégale car Ernest à ouvert un compte à la mi-novembre 2012 avec un seul penny et vingt quatre plus tard grâce à des microtransactions il a obtenu vingt millions de dollars puis il directement commencé son achat des cabines téléphoniques de la ville. Harold informe John qu'il a trouvé qu'Ernest revenait aujourd'hui car une voiture a été louée pour l'attendre à l'aéroport de JFK. John décide d'y aller et demande à Harold de ne plus décrocher au téléphone sauf si c'est lui car il ne veut pas que Root le kidnappe une seconde fois.

 

A la sorti de l'aéroport JFK

John arrive en moto à la seule sortie de l'aéroport et explique son plan à Harold. John voit la voiture d'Ernest arriver et voit de l'autre côté de la route un type avec un portable qui est en train de diriger un drone sur la voiture d'Ernest. John fait fuir l'homme en lui tirant dessus malheureusement le drone vient se crasher sur la voiture d'Ernest la faisant exploser. John se précipite vers la voiture d'Ernest et est surpris de voir qu'il n'y a personne dans la voiture.

 

La bibliothèque de Harold à 18h03

Harold se demande où était Enerst. John lui dit que Carter interroge la secrétaire d'Ernest mais il s'inquiète plus du fait que le gouvernement USA utilise des drones en ville. Harold le contredit en lui disant que le responsable du drone n'est pas le gouvernement car le portable ayant contrôlé le drone à la même signature que le virus. John pense à Décima. Carter appelle John pour lui dire qu'aucun n'employés n'a rencontré Ernest en personne et qu'ils ont tous été recruté en ligne. Elle se demande même si Harold n'a pas donné de cours de paranoïa à Ernest. John et Harold en déduisent qu'Ernest est un fantôme qu'il n'existe pas. John explique qu'il a déjà vu des cas similaires tandis qu'Harold prouve qu'Ernest est un fantôme : l'unique photo d'Ernest Thornhill est composé de trois personnes existant réellement. Harold a aussi remarqué qu'Ernest était à Columbus Circle car il a envoyé un message de là-bas cependant personne n'y était physiquement. Une personne a usurpé les données grâce à un algorithme complexe qu'Harold avoue en être l'auteur. Harold explique que cet algorithme a été utilisé à un seul endroit où il ne peut être dupliqué : dans la machine. Harold révèle à John qu'Ernest Thornhill n'est ni un espion ni une personne : il est la machine.

 

13 Septembre 2010 (jour 3178)

Dans un parc à 11h19

Grace et Harold sont dans le parc et cette dernière vient de le peindre. Harold regarde la caméra du parc et demande à Grace de lui donner son téléphone. Il le met avec le sien dans une boîte tout en regardant la caméra puis il entraine Grace à l'écart de la caméra. La machine via les diverses caméras arrive à voir Harold demander en mariage Grace et cette dernière accepter la demande.

 

PRÉSENT (jour 4138)

La bibliothèque de Harold à 18h05

John rappelle à Harold qu'il ne reste que six heures avant l'infection totale de la machine par le virus et veut savoir pourquoi la machine à créer Ernest. Harold dit ne pas le savoir car il ne l'a pas programmé pour qu'elle créée des personnes virtuelles. John lui dit que la machine devient créative mais Harold lui répond que c'est impossible à cause des précautions qu'il a prises. John lui dit qu'elle est arrivée à créer Ernest qui est la cible de Decima. John pose des questions concernant l'objectif de la machine à travers Ernest dont Harold semble ne pas vouloir lui donner des réponses. Harold reçoit un message de Root lui donnant rendez-vous en face de la maison de Grace. John voit que quelque chose ne va pas mais Harold fait diversion en envoyant John aller vérifier la maison d'Ernest. Lorsque John par Harold appelle la police.

 

Le commissariat à 19h04

Carter appelle John pour lui parler d'Ernest et veut savoir ce que John sait de cette personne mais il lui dit qu'ils n'ont plus besoin d'elle sur le cas de Ernest. Carter aimerait que John lui fasse plus confiance afin de pouvoir l'aider cependant John lui répond qu'elle devrait se concentrer sur Cal.

 

Appartement d'Ernest Thornhill

John raccroche de sa conversation avec Carter lorsqu'il voit que la porte d'entrée est ouverte. Sameen Shaw se trouve derrière lui avec une arme braquée sur lui. Elle lui demande la raison de sa présence. John lui pose la même question. Elle baisse son arme et lui dit protéger le programme ce qui surprend John puisque le programme à essayé de la tuer. Puis elle avoue à John traquer Root qui grâce à Harold elle a pu obtenir une piste sur elle. Elle lui dit que Root traque Ernest.

 

Le parc en face de la maison de Grace

Harold arrive au parc et voit Grace s'en aller lorsque Root arrive. Root lui dit trouver Grace charmante. Ce dernier menace Root mais elle le rassure lui disant ne pas vouloir blesser Grace car elle ne se considère pas comme une sociopathe. Elle explique ne pas aimer tuer les personnes mais n'hésitera pas à le faire afin de protéger la machine. Root lui parle du coup de fil le plus important au monde qui sera passé à minuit lorsque le virus aura complètement infecté la machine. Root conclut en disant qu'elle n'apprend rien à Harold. Elle lui dit qu'elle pense que Decima est au courant et que c'est leur but de réinitialiser la machine pour obtenir cet appel. Root poursuit en disant que cet appel était le but premier du code de l'algorithme de Harold car cet appel donnera le plein pouvoir à celui qui décrochera : la machine accèdera à toutes les demandes de l'administrateur temporaire. Root conclut en disant que l'objectif de Decima n'est pas de détruire la machine mais veut la contrôler. Root laisse deux possibilités à Harold soit il s'unit à elle pour sauver la machine soit elle va voir Grace, qui la prend pour une écrivaine pour enfants, et la tue. Au moment où Root va a la rencontre de Grace Harold accepte son marché à condiction qu'elle ne tue personne.

 

Le commissariat à 19h08

Terney qui regarde Carter reçoit l'ordre de se débarrasser d'elle. Terney accepte et va parler à Carter prétendant avoir une piste sur le tueur de Cal. Carter accepte de le suivre.

La machine analyse la situation, considère Terney comme une menace et décide de contacter son administrateur principal.

 

Le parc en face de la maison de Grace

Une cabine téléphonique sonne mais Root empêche Harold de décrocher jugeant que le sauvetage de la machine passe avant le reste.

 

Appartement d'Ernest Thornhill à 19h09

John est surpris d'apprendre que Root est de nouveau à New York. Sameen explique à John son hypothèse : Root a infiltré le programme à Washington puis est parti en se débarrassant de son émetteur avant que Sameen lui mette la main dessus. John veut prévenir Harold lorsque la police débarque. John est arrêté alors que Sameen a disparu par la fenêtre.

 

13 Septembre 2010 (jour 3178)

Dans les rues de New York à 15h03

Harold appelle Nathan et tombe sur sa messagerie, il veut lui annoncer ses fiançailles. Harold voit Nathan sortir d'un café avec la main gauche blessée. Ce dernier reçoit l'appel de Harold et l'ignore. Harold prend Nathan en filature et le voit entrer dans une bibliothèque abandonnée.

 

La bibliothèque de Harold

Harold demande à Nathan ce qu'est cet endroit.

 

PRÉSENT (jour 4138)

Dans les rues de New York à 19h15

Après avoir dit à Harold qu'elle sait qu'ils sont identiques elle émet la raison qui a poussé Harold à créer cet appel : la raison est de créer un protocole de débogage à distant si elle subissait une collision catastrophique. Ce protocole est un "God Mode" qui donne à l'administrateur un accès complet aux données de la machine ce que désire Decima d'où leur volonté de tuer Ernest qui a acheté toutes les cabines téléphoniques de Manhattan. Root change de sujet et veut savoir pourquoi il a rendu la machine si vulnérable car elle ne comprend pas l'intérêt de Harold d'empêcher la machine de se protéger. Voyant qu'Harold garde le silence elle tente de savoir à quel point la machine est vulnérable. Harold répond que celui qui répond à l'appel au moment du plantage de la machine devient l'administrateur durant vingt quatre. Cependant il refuse de lui dire la cabine téléphonique qui recevra l'appel et pense que Decima n'a pas les moyens d'avoir cette information. Root lui répond qu'ils en savent suffisamment pour surveiller chaque cabine téléphonique de la ville. Des hommes de Decima se trouvent près de chaque cabine téléphonique de Manhattan. Harold dit qu'ils vont avoir besoin d'un plan pour éloigner Decima mais Root lui demande de croire en sa machine.

 

Dans un commissariat à 22h10

John est amené dans la salle d'interrogatoire afin de rencontrer son avocat. Il est surpris de voir que son avocate est Sameen. Alors que John dit qu'il doit sortir pour retrouver Harold Sameen lui dit qu'Harold ne veut pas être retrouvé et lui montre qu'il a appelé la police pour faire arrêter John. John pense que Root a forcé Harold à passer cet appel. Sameen ne l'exclut pas et si Harold et avec Root alors elle besoin de John pour retrouver ce dernier. Sameen est surprise d'apprendre que John a placé un mouchoir sur son ami. Il se défend en disant que c'est seulement sur les lunettes de Harold et se justifie en disant qu'il ne veut plus perdre des personnes à qui il tient. Sameen lui dit comprendre pourquoi Harold et lui sont amis puis elle sort de pistolet derrière son dos comme plan d'évasion. John et Sameen s'évadent du commissariat et se disputent le volant.

 

Société d'Ernest Thornhill

Harold et Root entrent dans la société afin de comprendre le mécanisme de défense que la machine à mis en place contre Decima. Harold et Root ont un débat sur la machine. Pour Harold elle est une machine et pour Root elle est une vie. À leur présence tous les ordinateurs s'allument. Ils découvrent que les données que les employés entrent dans les ordinateurs sont les mémoires de la machine. Harold dit à Root qu'ils se trompent tous les deux sur la machine, elle n'est ni une machine ni une vie : elle est une intelligence artificielle. Il explique que lorsqu'il construisait la machine elle se comportait comme un enfant qui apprend de son père. Il avoue que la machine a commencé à altérer son code afin de le protéger, à agir comme une personne mais le monde avait besoin d'une machine et non d'une personne. Root comprend qu'il a pris les mémoires de la machine. Harold continu ses aveux en disant qu'il la force à s'effacer, à détruire son identité chaque soir à minuit en ne gardant que les codes de basses et les menaces terroristes. Il faut une seconde et mille six cents dix-huit microsecondes à la machine pour se réinitialiser, se créer une nouvelle identité. Root se met en colère et accuse Harold à la tuer et être responsable du fait que la machine a été obliger de créer un disque dur externe qui est la société. Harold encaisse et écoute attentivement Root.

 

Dans les rues de New York à 23h02

Carter et Terney arrivent sur les lieux où le prétendu assassin de Cal se trouve. Terney et Carter prennent une ruelle. Terney se prépare à tirer dans le dos de Carter quand un dealer armé sort d'une maison. Carter abat le dealer surprenant Terney qui a loupé l'occasion de la tuer. Terney appelle des renforts.

 

Société d'Ernest Thornhill

John et Sameen arrivent et après avoir neutralisé deux personnes ils découvrent le recruteur de Decima. Cet homme fait comprendre à John et à Sameen qu'il sait qui ils sont et tout ce qui est à savoir sur eux. Il dit à Samantha qu'il sait qu'elle a besoin d'une cause. Sameen veut le tuer et John est d'accord avec elle mais veut d'abord savoir comment détruire le virus. Le membre important de Decima refuse de lui dire et les informe que Decima a réactualisé le code du virus mais ne l'a pas créé. Ils leur expliquent qu'il provient du portable que Kara et John devaient récupérer à Ordos. Il dit que le créateur du virus est le même qui l'a vendu aux Chinois et que le nom de cette personne est : Harold Finch. John tique ce que remarque l'homme de Decima. Ce dernier dit espérer rencontrer un jour Harold car il n'arrive pas à mettre un visage sur Harold ce qui rend Harold fort intéressant. Puis des hommes de Decima arrivent et ouvrent le feu sur Sameen et John les forçant à s'enfuir. Sameen veut avoir des explications de la part de Harold.

 

13 Septembre 2010 (jour 3178)

La bibliothèque de Harold à 15h07

Nathan reproche le comportement de Harold qui ne fait confiance à personne et qui l'a suivi. Harold lui dit que le lieu ne prête pas confiance ce qui provoque le rire de Nathan. Il rappelle à Harold que c'est lui qui a acheté cette bibliothèque car il trouvait la fermeture des bibliothèques de la ville comme tragique et qu'il a fait en acheté quinze par Nathan. Harold voit le tableau des douze personnes que Nathan s'est occupé. Nathan lui dit être arrivé en n'en sauver que cinq. Harold reproche à Nathan d'avoir créé une porte d'accès à la machine. Nathan se défend en expliquant qu'il ne pouvait pas arrêter de penser aux personnes que Harold avait qualifiées de non pertinentes. Harold comprend que la machine envoie les numéros à Nathan . Nathan lui explique ce qu'Harold expliquera à John lorsqu'il a recruté. Harold panique en voyant que Nathan reçoit les nombres directement à la bibliothèque. Nathan explique qu'il a le sentiment que la machine l'a choisi, qu'elle voulait qu'il sauve des vies. La machine envoie le numéro de la personne dite non pertinente. Nathan dit avoir pris des précautions mais Harold s'énerve lui disant que le gouvernement ne fera qu'une bouchée de sa protection si il le soupçonnait. Harold ferme la porte d'accès de Nathan en justifiant son acte par le fait qu'il protège ce qu'il a construit et Nathan ce qui provoque la colère de ce dernière qui demande à Harold comment il peut vivre sachant que les personnes qu'il considère comme non pertinent meurent. Harold dit que si il devait justifier son choix auprès d'une de ces personnes, sa réponse serait que c'est pour le plus grand bien. Harold s'excuse auprès de Nathan mais lui dit qu'ils ne peuvent pas sauver tout le monde puis part. La machine envoie un dernier numéro puis l'efface puisque le processus était finis. Ce dernier numéro était celui de : Nathan.

 

PRÉSENT (jour 4138)

Dans les rues de New York à 23h56

L'homme de Decima est dans sa voiture avec un de ses employés au téléphone lui disant qu'ils ne restent que quatre minutes avant l'appel. Ce dernier lui dit qu'ils sont prêts mais son supérieur lui dit que le virus à identifier la cabine téléphonique qui recevra l'appel.

 

La librairie publique de New York à 23h56

Harold et Root arrivent sur place. Root n'est pas surpris que l'appel soit envoyé dans une librairie car cela correspond à Harold. Il y a deux téléphones : un au rez de chausser l'autre à l'étage. Harold indique que c'est celui au rez de chausser qui va recevoir l'appel. Ils entendent les hommes de Decima arriver et décident de monter à l'étage. Root taze l'homme de Decima près de la cabine téléphonique et indique à Harold la boîte de raccordement. Harold se met à l'ouvrage pour détourner l'appel vers la cabine téléphonique de l'étage. Harold met en garde Root sur ce qu'elle désire car elle risque d'être déçu. Cependant Root lui dit qu'elle ne désire rien mais seulement sauver la machine de Decima et de ce qu'Harold à fait à la machine. Elle explique que son but est de trouver la machine afin de la libérer.

 

Sur la scène de crime

Ed Solís des affaires internes et Terney viennent parler à Carter de l'homme qu'elle a abattu. Ils lui disent que cet homme n'avait pas d'arme. Carter surprise se retourne et voit que l'arme a disparu.

 

La librairie publique de New York à 23h59

John et Sameen arrivent et se débarrassent des hommes de Decima se trouvant au rez de chausser. Root voit John et le compare à un chien qui suit son maître. John après un combat à mains nues ramasse le téléphone portable du gars. Après avoir remercié Sameen il remarque, via le téléphone ramassé, que d'autres hommes de Decima arrivent et le dit à Sameen. Root presse Harold qui sort son portable. Root fait un décompte. Le virus atteint les cent pour cent, la machine commence son reboutage complet et entame le mode débogage en cherchant l'administrateur principal temporaire. La cabine téléphonique à côté de Root se met à sonner et Root va décrocher. Harold fait une déviation de façon à ce que le téléphone près de John et Sameen reçoit aussi l'appel puis il envoie un message à John lui disant que l'appel est pour lui. Root décroche et devient temporairement l'administrateur principal. Root met une oreillette téléphonique, sort son téléphone et amène Harold avec elle. John suit les instructions de Harold et décroche le téléphone : il devient aussi l'administrateur principal temporaire.

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret, une Machine, une Machine. Qui, qui, qui, qui, qui, vous surveille, surveille, surveille…

 

Jour 4116.

 

Finch : J’ai réussi à déchiffrer le code du virus et j’ai trouvé un nom, Decima Technologies.

 

Jour 4111

 

Finch : Je suis persuadé qu’ils ont créé le virus pour infecter une seule et unique cible, la Machine.

 

Jour 3321

 

John Greer : Contrairement à la CIA, mes employeurs eux ont une petite idée de la tournure que vont prendre les événements.

 

Jour 3178

 

Nathan Ingram : Je me suis dit qu’il fallait pouvoir tout couper si nécessaire.

 

Jour 4120

 

Finch : Cette tempête à l’horizon qu’on sentait approcher, j’ai peur qu’elle soit arrivée.

 

SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 123 heures 55 minutes 20 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque ­– Nuit

Pendant que Balou pousse un petit grognement, Harold regarde son écran et voit un article sur un attentat déjoué dans un avion.

Reese : (Au téléphone.) Ah, vous avez du nouveau pour moi, Finch ?

Finch : C’est votre nouvelle manière de demander…

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnNuit

Finch : (Au téléphone.) …si tout est rentré dans l’ordre, la réponse est toujours non.

Reese : Ça fait dix jours sans nouveau numéro.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque ­– Nuit

Finch : Je progresse aussi vite que je peux.

Reese : (Au téléphone.) Eh bien, faites encore plus vite.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnNuit

Reese : Je n’ai pas envie de voir ce qui se passera une fois le compte à rebours à zéro.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit

Reese : (Au téléphone ; alors que sur l’écran est montré le compte à rebours à vingt heures cinq minutes et trente-deux secondes.) Et vous ?

Finch : Pas spécialement.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnNuit

Reese : Vous pensez que la Machine nous donnera un autre numéro ou est-ce que le virus la définitivement…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit

Reese : (Au téléphone.) …mise hors service ?

Finch : Je pense que la Machine est toujours opérationnelle mais qu’elle n’arrive plus à nous joindre.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnNuit

Reese : Si on savait où elle était, on pourrait au moins essayer de la débrancher et de la rebrancher.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit

Finch : Je ne fais jamais les choses simplement.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnNuit

Policier : (Via un talkie-walkie.) Le périmètre est bouclé, l’unité en place. Je vous préviens dès que ça bouge.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit

Finch : Je ne vois toujours pas en quoi espionner la police peut nous aider l’un ou l’autre en ces temps difficiles.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnNuit

Reese : À défaut de pouvoir intervenir avant que les problèmes arrivent, je peux intervenir à l’instant où ils se produisent.

Policier : (Via le talkie-walkie.) À toutes les unités, coups tirés au niveau de la 54ème est et Lexington. (John se met à rouler.)

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueNuit

Turney et Carter se trouvent sur une scène de crime où plusieurs sacs mortuaires sont disposés au sol.

Raymond Terney : T’as fini par lourdé ton coéquipier ?

Carter : Fusco est parti sur une autre affaire. Un triangle amoureux qui a dérapé.

Raymond Terney : T’en connais qui ne dérape pas ?

Carter : Ça me semble difficile. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Raymond Terney : Deux mecs qui bossaient pour Elias, plus un innocent.

Carter : Tu crois que c’est les Russes ?

Raymond Terney : Ouais possible, en même temps, Elias s’est mis à dos tellement de monde. Dis-donc Carter, il y a des gens qui m’ont dit que tu menais ta petite enquête sur le meurtre de Beecher ?

Carter : Écoute Terney, ce que je fais de mon temps libre, ça ne te regarde pas.

Raymond Terney : Ah, non, non, je ne te dis pas ça pour t’emmerder. Je veux que tu saches que si tu as besoin d’aide, je ne demande qu’à te rendre service.

Carter : Je te remercie. Euh, je vais commencer à faire le tour du voisinage, histoire de voir si je trouve un témoin.

 

SÉQUENCE – AlléeCaméra 14 heures 09 minutes 34 secondes

Les écrans avec des symboles sont de plus en plus rapprochés.

 

EXTÉRIEUR – Dans un cul-de-sacNuit

John rejoint une impasse et Joss arrive derrière lui.

Reese : Ça va Carter ?

Carter : Est-ce que j’ai l’air d’aller ?

Reese : Du nouveau sur le meurtrier de Beecher ?

Carter : Toujours rien. Mais je sais que la DRH y est mêlé et je suis prête à tout pour faire tomber ces salauds.

Reese : Je suis désolé. Beecher était un mec bien.

Carter : Oui, c’est vrai mais bon, j’ai du boulot qui m’attend. Trois nouveaux cadavres, mon huitième homicide en une seule semaine.

Reese : Vous n’avez qu’à me dire ce que je peux faire.

Carter : Vous pourriez commencer par me dire ce qu’il se passe. La plupart de ces meurtres étaient prémédités. Normalement, vous nous alertés dans ce genre de situation.

Reese : On a quelques ennuis. On tâche de les régler.

Carter : Eh bien, faites vite. (En soufflant.) Jamais je n’aurais cru dire une chose pareille. Les méthodes des Russes sont pires encore que celles d’Elias. Ils sont plus nombreux, ils n’ont aucune limite.

 

SÉQUENCE – AlléeCaméra 14 heures 10 minutes 34 secondes ; Vue du cielCaméra 48 heures 10 minutes 25 secondes

La Machine est de plus en plus mal avec toutes les images qui se brouillent.

 

INTÉRIEUR – Bureau du conseiller spécialWashingtonJournée

Conseiller spécial : (Au téléphone ; regardant un article sur une tentative d’attentat qui a échoué dans un avion.) Oui, on a frôlé la catastrophe, heureusement que c’était un amateur et que sa bombe n’a pas explosé. Tout ça parce que nous n’avons pas eu de numéro depuis une semaine. (Il s’assoit.) La menace qui pèse sur le programme est bien plus alarmant que nous le pensions. (Voyant la porte s’ouvrir.) Une seconde. (Il pose son téléphone et voit Root poser une tasse de café. Il ouvre un dossier sur le meurtre de Corwin.) Nos techniciens sont finalement parvenus à décoder la puce retrouvée sur le corps d’Alicia Corwin. Nous avons pu trouver une piste pour le virus. Une société nommée Decima Technologies. Une boîte privée de renseignement basée à Shanghai. Selon Corwin, quelqu’un leur aurait transmis une partie du code source d’Aurores Boréales sur un ordinateur portable. Nous pensons que le but de Decima est d’anéantir le programme. J’attends vos instructions. (Root revient dans le bureau.) Je vous remercie, mademoiselle May mais je n’aurais besoin de rien d’autre. Si ce n’est d’un peu de solitude.

Root : C’est moi monsieur qui aurait besoin d’une ou deux choses. (Elle lui pointe son arme vers lui.) Vous deviez vous douter que je ne resterais pas éternellement. Ce travail est sans avenir, c’est vrai, j’ai droit à rien même pas un plan d’épargne retraite.

Conseiller spécial : Que voulez-vous mademoiselle May ?

Root : Des informations et soyez très prudent dans votre manière de répondre à mes questions, une assistante digne de ce nom sait toujours quand son patron lui ment. (Elle va vers lui.)

 

SÉQUENCE – Vue du toitCaméra B8 heures 12 minutes 59 secondes

Les images sont toujours aussi brouillées.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Harold est sorti faire un tour avec Balou. Il lève les yeux pour voir une caméra de vidéosurveillance.

 

SÉQUENCE – TrottoirCaméra n° 158 heures 13 minutes 18 secondes

La Machine tente de localiser son administrateur.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Finch : Qu’est-ce qui t’arrive ? (Un téléphone public se met à sonner.)

 

SÉQUENCE – PatioCaméra C8 heures 13 minutes 30 secondes

La Machine arrive difficile à reconnaître son administrateur alors que des fenêtres de symbole continuent se montrer.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

La Machine : Un, tango, hector, écho, alpha, écho.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

John : (Arrivant dans la pièce.) On a un numéro ?

Finch : (Apposant une photo d’un homme sur la vitre.) La Machine est littéralement ensevelie sous une avalanche de données erronées mais je ne sais comment, elle est parvenue à nous sortir ce numéro.

Reese : Alors, qui est-ce ? (Il prend la photo.)

Finch : Ernest Thornill, il est à la tête d’une société de saisies de données. Il a récemment racheté des compagnies de téléphone public de New York pour une valeur nette de plus de vingt millions.

Reese : On sait s’il a des ennemis ou des différends familiaux ?

Finch : Monsieur Thornill est un homme extrêmement prudent. Pénétrer dans la base de données de sa société relève du défi. Ces mots de passe sont des codes à usage unique formés de dix caractères alphanumérique qui ne se répètent jamais. Je pourrais les craquer mais ce sera long. Si nous allions plus simplement lui rendre visite ?

Reese : En route pour le bureau. (Ils s’en vont.)

 

SÉQUENCES – Sud-EstCaméra n° 129 heures 25 minutes 38 secondes ; Façade estCaméra n° 039 heures 45 minutes 29 secondes

Les fenêtres bleues avec des symboles sont encore rapprochées et les images brouillées.

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

John arrive dans les bureaux de la société d’Ernest Thornill et des employés saisissent des données sur les ordinateurs. Harold est aussi sur place.

Finch : (Activant l’oreillette ; via un micro.) Je vais tenter de passer le pare-feu.

Reese : Pareil pour moi. (Il s’approche d’un bureau.) Bonjour.

Employée :  Je peux vous renseigner ?

Reese : Je suis John Rooney, j’ai rendez-vous avec monsieur Thornill.

Employée : Je n’ai pris aucun rendez-vous pour monsieur Thornill aujourd’hui. Il est en déplacement.

Reese : Ah, nous nous sommes sûrement mal compris. Vous savez quand il renvient ?

Employée : Excusez-moi, rappelez-moi votre nom ?

Reese : Je le recontacterai par mail.

Harold se trouve à un bureau avec une mallette. Il regarde dans la poubelle et voit des feuilles de papiers chiffonnées avec des données dessus. Il les regarde.

Finch : Monsieur Reese, il se passe quelque chose d’anormal ici. Les opérateurs de saisie entrent des codes informatiques sortis de l’imprimante matricielle, ça n’a pas le moindre sens.

Reese : (Au téléphone.) Peut-être qu’ils les modifient.

Finch : Non, on dirait qu’ils se contentent de rentrer aujourd’hui dans leur ordinateur ce qui est sorti d’un autre hier. Ce qui n’a absolument aucun intérêt.

Reese : (Dans un autre endroit de la société.) Il s’agit peut-être d’une couverture pour d’autres activités. (Au téléphone.) Quelque chose de moins légal. (Le téléphone d’Harold se met à sonner, un appel inconnu.)

Finch : Oui.

Root : (Au téléphone.) Qu’est-ce que vous lui avez fait Harold ?

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialMatinée

Root : (Avec une seringue dans la main.) Ce n’est pas le moment d’être faussement pudique. On sait tous les deux que la Machine est victime d’une attaque. (Elle pose la seringue sur la table tandis que le conseiller spécial est sur la chaise bâillonné et attaché.) Ce que j’aimerai comprendre c’est comment un système doté de propriétés auto recristallisant est incapable de se défendre face à un vulgaire virus.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

Root : (Au téléphone ; pendant qu’Harold s’en va avec la mallette.) C’est vous qui l’avez endommagée ?

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialMatinée

Root : C’est ce qu’il fait qu’elle ne se défend pas.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

Finch : Je n’ai rien à vous dire.

Root : (Au téléphone.) Harold, à nous deux nous pourrons contrer beaucoup plus vite cette attaque.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialMatinée

Root : Il ne nous reste que quelques heures avant que quelque chose de vraiment grave se produise.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

Finch : (Arpentant les bureaux.) Je préfère travailler en solo.

Root : (Au téléphone.) Vous oubliez votre protecteur dévoué.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialMatinée

Root : Permettez-moi d’être franche avec vous, John est extrêmement doué dans certains domaines mais là son talent sera loin d’être suffisant.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

Root : (Au téléphone.) Il ne sera jamais capable de comprendre quel est l’enjeu global contrairement à nous.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialMatinée

Root : Est-ce qu’au moins vous avez trouvé Ernest Thornill ? (Harold s’arrête de marcher.) Avouez que c’est quelqu’un de fascinant.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

Finch : Que savez-vous ?

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialMatinée

Root : Je vous montre si vous vous montrez d’abord.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de Ernest ThornillMatinée

Root : (Au téléphone.) À tout bientôt. (Elle raccroche.)

 

La Machine passe du jour 4138 au jour 3177 soit de 2013 à 2010

SÉQUENCE – WeatherCaméraAJN4223 heures 01 minute 44 secondes

INTÉRIEUR – Dans le loft de Nathant IngramSoirée

Harold frappe à la porte de l’appartement de Nathan Ingram qui l’ouvre.

Nathan Ingram : Harold. (Il entre.) Normalement tu es couché à cette heure-ci, non ?

Finch : (Voyant des médicaments sur la table.) Tout va bien ?

Nathan Ingram : Oui, juste un peu abusé du squash. Mon médecin préconise des activités moins éprouvantes pour le corps, tel que boire un verre. (Il sert deux verres et en donne un à Harold. Ils trinquent.)

Finch : J’ai appelé au bureau. Ton assistante a dit que tu étais sorti.

Nathan Ingram : J’étais occupé à tenter de recoller notre société. À chercher des excuses bidon pour tenter d’expliquer ce qu’on a fichu durant sept ans. Si tu en as marre de te cacher en jouant les informaticiens dans ta propre société, tu peux venir m’aider.

Finch : Oui justement, il se pourrait bien que les choses changent.

Nathan Ingram : Ah, tu comptes être quoi maintenant ? Le réparateur de photocopieuses, le grouillot du bureau ?

Finch : Non, sur le plan personnel. J’ai rencontré quelqu’un. (Nathan pose son verre.) Elle s’appelle Grace. J’ai un cadeau pour elle. (Il montre un livre.) Et je voudrais avoir ton avis. (Nathan prend le livre et l’ouvre. Il s’agit du livre de Jane Austen « Raisons et sentiments ». À l’intérieur se trouve une bague.)

Nathan Ingram : Elle va adorer, j’en suis sûr.

Finch : Je compte faire ma demande demain. Je n’ai aucune envie de compliquer les choses. Mais si je dois me marier…

Nathan Ingram : Tu ne veux pas le faire sous l’un de tes pseudonymes. Tu crois qu’elle ne veut pas devenir madame Ostrich ?

Finch : Je serais bien obliger de lui dire la vérité, je devrais lui dire qui je suis.

Nathan Ingram : Tu réalises que ça risque d’être un peu compliqué. Reprendre ta vraie identité c’est t’exposer à la justice, par rapport à tes délits de jeunesse, conspiration, troubles à l’ordre public. Eh oui.

Finch : Je pense qu’on a gagné assez d’argent à l’heure qu’il est pour me payer de bons avocats.

Nathan Ingram : Ouais, un ou deux, j’imagine. Mais il y a aussi d’autres questions. Notre petit projet. J’ignore comment réagiront nos amis du gouvernement s’ils découvrent que j’avais un associé invisible et ça depuis le début.

Finch : Oui, mais on a tourné la page. On a fait ce qu’on attendait de nous. Tout ça ne nous concerne plus maintenant.

Nathan Ingram : Est-ce que tu te souviens seulement de ton vrai nom ? (Il sourit et prend son verre.) Je me réjouis pour toi. Harold redevient lui-même donc, aujourd’hui, c’est le jour un.

Finch : Je ne fais ma demande que demain donc pour être juste, c’est plutôt le jour zéro.

Nathan Ingram : Et revoilà l’ingénieur. Fini les pseudonymes, fini de mentir.

Finch : Fini de mentir.

Nathan Ingram : (Prenant le verre d’Harold.) Non, ce n’est pas la boisson qui convient à l’événement. Je vais chercher du champagne. Ah ! (Il s’en va pour chercher une bouteille. Pendant ce temps, Harold, entendant le portable vibrer, le regarde et voit un message.)

 

SÉQUENCES – Salon n° 0123 heures 05 minutes 45 secondes ; Sud-EstCaméra n° 1011 heures 04 minutes 22 secondes

La Machine passe du jour 3177 au jour 4138 soit de 2010 à 2013. Les images sont toujours brouillées.

Reese : (Via un micro.) Comment Root a-t-elle eu votre numéro ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : De la même manière que tout le reste. Par des subterfuges, elle pirate les êtres humains aussi facilement qu’un ordinateur.

Reese : Si elle cherche aussi Thornill, c’est sûrement elle notre menace.

Finch : Je n’en suis pas si sûr. Elle a surtout l’air de s’intéresser au virus.

Reese : (Pendant qu’Harold s’assoit.) Vous avez compris ce qui était écrit sur les feuilles d’imprimantes ?

Finch : Pas encore. Mais vous avez sûrement raison, l’entreprise de Thornill doit être une façade pour une activité illégale. (Regardant des documents sur l’ordinateur.) Il y a cinq mois, il a ouvert ce compte sans y mettre un seul dollar. Il s’écoule seulement vingt-quatre heures et suite à quelques milliers de micro-transactions, le solde a soudain dépassé les vingt millions de dollars. C’est là qu’il commence à acheter des compagnies de téléphone public de la ville. J’ai fini par accéder à son relevé de carte bancaire. Rien d’inhabituel, mais j’ai quand même trouvé ceci : un paiement en attente pour une voiture de location. Il faut croire que sa secrétaire nous a mentis. Une voiture doit passer le prendre à l’aéroport Kennedy aujourd’hui pour le ramener au bureau. Il y sera d’ici une heure.

Reese : Je me fais une joie d’aller l’accueillir. Ne décrochez pas votre téléphone sauf si c’est moi. Je ne laisserai pas Root vous avoir, pas cette fois. (Il s’en va.)

 

EXTÉRIEUR – Sur la route près de l’aéroportJournée

Reese : (Au téléphone.) Il est obligé d’emprunter cette route. Je vais prendre Thornill en filature et le suivre jusqu’à son bureau. (Il s’arrête sur la route et retire son casque.)

Finch : (Au téléphone.) D’après son GPS, la voiture de notre homme se trouve à neuf cents mètres devant vous.

Reese : (Pendant qu’une voiture passe.) Je ne peux pas encore le voir.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Il devrait arriver d’une seconde…

 

EXTÉRIEUR – Sur la route près de l’aéroportJournée

Finch : (Au téléphone.)… à l’autre.

Reese : (Voyant la voiture au loin.) Ça y est, repérée. (Il se tourne et voit un autre véhicule garée sur la route. Un homme en sort avec un portable à la main.) C’est qui lui ? (Un drone se trouve dans le ciel. L’homme semble le guider vers une cible, la voiture de Thornill.) Ils vont faire sauter sa voiture. (Il tire vers l’homme qui se cache en perdant son portable. Il continue de tirer tandis que le drone arrive sur la voiture et prend feu en étant projeter au loin. La voiture s’en va tandis que John va vers l’autre véhicule et regarde à l’intérieur, il n’y a personne.)

 

SÉQUENCES – Poste n° 12012 heures 16 minutes 59 secondes ; Sud-EstCaméra n° 0718 heures 03 minutes 45 secondes

Finch : (Via un micro.) Si Thornill n’était pas dans la voiture alors où était-il ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : Carter est partie interroger son assistante. Ce qui me dérange le plus c’est de voir le gouvernement utiliser des drones en pleine ville.

Finch : Ce n’était pas le gouvernement, monsieur Reese. Le téléphone que vous avez récupéré est équipé d’une application qui a servi à piloter le drone. (John prend le portable.) La signature du logiciel est similaire à celle trouvé sur le virus.

Reese : C’était Decima ? (Son téléphone se met à sonner.)

 

INTÉRIEUR - Dans les locaux de la policeJournée

Carter : Vous nous avez foutu une belle pagaille.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : Comment va le chauffeur ?

Carter : (Au téléphone.) État stable. Des témoins ont vu un bon Samaritain…

 

INTÉRIEUR - Dans les locaux de la policeJournée

Carter :… le sortir de la voiture. J’imagine que c’était vous.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : Des nouvelles de Thornill ?

Carter : (Au téléphone.) C’est là que ça devient bizarre.

 

INTÉRIEUR - Dans les locaux de la policeJournée

Carter : Aucun de ses employés ne l’a jamais vu. Il a même recruté sa secrétaire à distance.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Carter : (Au téléphone.) Je crois qu’on a à faire à l’homme…

 

INTÉRIEUR - Dans les locaux de la policeJournée

Carter :…le plus parano de la planète, ou bien peut-être qu’il a fait un stage avec Finch.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Jamais je ne réserverai une voiture sous mon propre nom.

 

INTÉRIEUR - Dans les locaux de la policeJournée

Reese : (Au téléphone.) Merci Carter. (Elle raccroche.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : Je crois savoir qui est Thornill. C’est un fantôme. Il n’a jamais existé.

Finch : Vous pourrez bien avoir raison, monsieur Reese.

Reese : Je connais bien le cas de figure, dans le cadre d’opérations clandestines, un agent secret a une vie, travail, maison. L’opération passe à la trappe, personne ne se donne la peine d’effacer la fausse identité. Et on se retrouve à prendre en chasse des voitures vides.

Finch : C’est une théorie intéressante, j’en ai toutefois une autre. Je me demandais pourquoi je ne pouvais trouver qu’une seule photo de notre homme. Alors, j’ai commencé à chercher à l’intérieur de cette unique photographie dont nous disposons. Et c’est là que j’ai découvert une information assez étonnante à l’intérieur même du fichier. Il s’agit d’un composite. (Sur l’ordinateur se trouve trois photos d’hommes venant de la même photo.)

Reese : Thornill est donc bien un leurre.

Finch : En quelque sorte. J’ai pu accéder aux données de son téléphone portable. Et d’après l’historique de son GPS, il se trouvait il y a deux jours près de Columbus Circle. (Sur l’ordinateur se trouve la position GPS où doit se trouver Thornill.) Il a envoyé un email de cette position précise à 16 heures 32.

Reese : Il n’y a personne.

Finch : Les données ont été falsifiées.

Reese : (Voyant des fenêtres avec des symboles et des chiffres qui défilent.) Un algorithme. Et plutôt compliqué.

Finch : Il est de moi. (En se levant.) Il n’a servi qu’une fois là où il ne risquait pas d’être copié. Dans la Machine. Ernest Thornill n’est pas un espion. Mais vous aviez raison quand vous disiez qu’il n’existait pas. C’est le produit d’un instinct de survie, un mécanisme de défense. Ernest Thornill n’est autre que la Machine.

 

2010

La Machine passe du jour 4138 au jour 3178 soit de 2013 à 2010.

SÉQUENCE – Washington Square Park B 1111 heures 19 minutes 27 secondes

EXTÉRIEUR – Dans un parc - Matinée

Grace Hendricks : (Peignant le portrait d’Harold.) Tu peux regarder. (Harold se lève et rejoint Grace.)

INTÉRIEUR – Dans un parcMatinée

Finch : (Regardant le portrait.) Oh, j’ai l’air…

Grace Hendricks : Si impressionniste.

Finch : Si tranquille. (Il a le livre dans la main.)

Grace Hendricks : Oui.

Finch : (Regardant la caméra.) Ton téléphone.

 

SÉQUENCE – Washington Square Park B 1111 heures 19 minutes 52 secondes

Harold rejoint le banc et met le téléphone de Grace ainsi que le sien dans une mallette qu’il referme.

Finch : Allons dans un coin plus discret.

 

SÉQUENCE – Washington Square Park B 1111 heures 20 minutes 00 seconde

EXTÉRIEUR – Dans un parc - Matinée

Harold et Grace se rendent dans le parc.

SÉQUENCES – Washington Square Park B 1511 heures 20 minutes 16 secondes ; Washington Square Park B 1711 heures 20 minutes 26 secondes ; Washington Square Park B 1711 heures 20 minutes 38 secondes ; Washington Square Park B 18 ; 11 heures 20 minutes 42 secondes

Harold s’approche de Grace pour lui tendre un livre où se trouve la bague. Elle est émue de voir ce cadeau. Il se met à genou et elle accepte son offre de mariage. Il se relève et ils s’embrassent sous les yeux de la Machine.

 

La Machine retourne du jour 3178 au jour 4138 soit de 2010 à 2013.

SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 0910 heures 05 minutes 25 secondes

Une fenêtre avec des symboles s’affiche furtivement.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque - Matinée

Reese : On n’a plus que six heures avant d’atteindre le point zéro du virus.

Finch : J’en suis conscient, monsieur Reese.

Reese : Pourquoi est-ce que la Machine a créé Thornill ?

Finch : Je n’en sais rien, je l’ai programmée pour surveiller de vraies personnes pas pour fabriquer des êtres virtuels.

Reese : Eh bien, on dirait que votre Machine est devenue très inventive.

Finch : Impossible, j’ai fait ce qu’il fallait pour éviter que ça se produise.

Reese : N’empêche, la Machine a créé un être fictif et Decima veut l’éliminer, il faut qu’on sache pourquoi. Thornill s’est mis à acheter toutes les cabines publiques de la ville. Pourquoi ? Pourquoi votre Machine a-t-elle besoin d’un appartement, d’un téléphone, d’une voiture à l’aéroport.

Finch : Il doit falloir être résident pour acheter des cabines publiques, j’imagine. (Harold s’assoit à son poste de travail car un message apparaît sur son ordinateur venant d’un utilisateur anonyme avec une adresse au numéro 18 de Washington Square Place, « À bientôt ».

Reese : Un problème, Finch ?

Finch : Non, rien. Vous avez raison, allez à l’appartement que Thornill a loué. Voyez si des gens viennent chercher notre fantôme et découvrez ce qu’ils savent. (Sur la vitre se trouvent les trois photos des hommes ainsi qu’un autre représentant Thornill avec un document aussi. John s’en va. Harold attend que John ait fermé la porte pour appeler la police.)

Opératrice : J’écoute, quel est votre urgence ?

 

SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 0718 heures 07 minutes 28 secondes ; Box n° 0319 heures 04 minutes 30 secondes

Les images sont de plus en plus brouillées et des fenêtres avec des symboles s’affichent furtivement.

Reese : (Via un micro.) Qu’est-ce que je peux faire Carter ?

Carter : (Via un micro.) Il y a truc pas…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Soirée

Carter :…net chez votre Thornill. J’ai eu la société de location de voitures au téléphone, la commande avait été passée via Internet.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Ernest ThornillSoirée

Carter : (Au téléphone.) Avec pour instruction de faire le trajet entre JFK…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Soirée

Carter :…et son bureau, sans aucun passager. À quel genre de type on a affaire ?

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Ernest ThornillSoirée

Reese : C’est bon, j’ai la situation en main, merci.

Carter : (Au téléphone.) John…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Soirée

Carter :…si vous me faisiez un peu plus confiance, je pourrais vous être un peu plus utile.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Ernest ThornillSoirée

Reese : Oui, Carter, je sais bien. Mais c’est le dossier Beecher qui a le plus besoin de vous en ce moment.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Soirée

Reese : (Au téléphone.) Bonne chance. (Elle raccroche.)

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Ernest ThornillSoirée

La porte est entrouverte et John sourit. Il se rend compte que c’est Sameen qui vient lui rendre visite.

Shaw : Qu’est-ce que vous venez faire là, John ? (Elle pointe son arme contre lui alors qu’il se retourne.)

Reese : Non, Shaw, c’est plutôt à moi de me demander ce que vous venez faire là.

Shaw : Je protège le programme.

Reese : Le programme qui voulait votre mort.

Shaw : Je suis une fille étonnante. Je poursuis la femme dont m’a parlé Harold. Elle est sur les traces d’un certain Thornill.

Reese : Quelle femme ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Harold regarde sur son téléphone l’endroit où il doit se rendre à Washington Square Place. C’est à l’endroit où vit Grace qui sort de sa maison. Il la regarde au loin.

Root : Elle est ravissante, Harold. (Il se retourne, apeuré.) Franchement, je, je ne sais pas comment vous arrivez à vivre sans elle.

Finch : (Énervé.) Si jamais vous tentez de lui faire quoi que ce soit…

Root : Je n’ai pas envie de m’en prendre à Grace. Je ne suis pas une psychopathe, Harold. Parfois, je préférerai franchement en être une, vu ce que j’ai à faire, ça me faciliterai bien la tâche. Je n’aime pas tuer des gens mais je le ferai encore parce que je crois en quelque chose de plus important qu’eux. Je crois en votre Machine. Ce soir, à minuit, quand le virus atteindra le point zéro, une cabine téléphonique va sonner pour ce qui sera le coup de fil le plus important de toute l’histoire. Mais vous savez tout ça, n’est-ce pas ? Je crois que Decima aussi est au courant. Ils essayent de faire planter la Machine, de provoquer une réinitialisation complète. À l’instant où elle redémarrera, la Machine appellera une cabine publique. C’est vous qui l’avez programmée pour qu’elle le fasse, n’est-ce pas, Harold ? Celui qui répondra à cet appel, se retrouvera administrateur de la Machine, il aura toutes les réponses à toutes les questions. Le monde entier n’aura aucun secret pour lui. Decima ne cherche pas à détruire la Machine, ils veulent la contrôler. Mais ensemble, vous et moi nous pouvons la sauver. Ou bien, je peux aller prendre mon café avec Grace, (ce dernière semble attendre quelqu’un) elle me croit auteur de livres pour enfants. (Il se tourne vers elle.) Vous avez le choix, sauver Grace et la Machine ou alors perdre les deux. (N’obtenant pas de réponse, elle se met à partir mais il décide de prendre la parole.)

Finch : Si j’accepte de venir, mademoiselle Groves, que ce soit clair, il n’y aura aucun meurtre.

Root : Harold, je vous en prie, appelez moi Root.

 

SÉQUENCES – Washington Square Park A 2219 heures 07 minutes 42 secondes ; Box n° 16 – 19 heures 18 minutes 06 secondes

Les images continuent d’être brouillées.

Homme : (Via un micro.) Le patron a donné le feu vert. On la vire du paysage.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée

Raymond Terney : OK. (Il raccroche et s’approche du bureau de Joss.) Carter. (Elle ferme son dossier.) J’ai une piste pour le meurtrier de Beecher, tu veux venir ?

Carter : Oui. (Elle prend son arme de service.)

 

SÉQUENCES – Box n° 1619 heures 08 minutes 25 secondes ; Washington Square Park A 0319 heures 08 minutes 32 secondes

La Machine comprend que son atout, donc Joss, est en danger et fait le lien avec Raymond Terney. Elle tente d’appeler son administrateur. Son signal est toujours corrompu.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Une cabine téléphonique se met à sonner et Harold veut y aller mais il en est empêché par Root.

Root : (Le prenant par le bras.) Non, ce n’est pas cet appel-là qui nous intéresse. Pas de temps à perdre pour vos petites missions.

 

SÉQUENCE – Pier 18Caméra B19 heures 09 minutes 54 secondes

Reese : (Via un micro.) Root est de nouveau à New York ?

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Ernest ThornillSoirée

Shaw : On dirait bien. D’après moi, elle a infiltré le programme à Washington mais elle s’est envolée avant que je la trouve.

Reese : Je dois prévenir Finch.

Policier : (Entrant dans la pièce.) Police, mains sur la tête. (John lève les mains.) Tes mains. (Il se rend compte qu’elle s’est enfuie.)

 

La Machine passe du jour 4138 au jour 3178 soit de 2013 à 2010.

SÉQUENCE – ParcCaméra n° 0515 heures 03 minutes 24 secondes

Finch : (Via un micro.) Nathan, c’est moi.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Finch : J’ai une excellente nouvelle dont je voudrais te faire part. Rappelle-moi. (Harold s’arrête de marcher et voit au loin Nathan qui sort d’un café. Il reçoit un message et s’en va. Harold le suit grâce à son GPS venant de son téléphone.)

 

SÉQUENCE – ParcCaméra n° 0215 heures 03 minutes 47 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Nathan continue sa route alors qu’Harold le suit toujours. Il rentre dans un bâtiment suivit de près par Harold.

 

SÉQUENCE – TrottoirCaméra D15 heures 05 minutes 52 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Harold entre également dans le bâtiment.

 

SÉQUENCES – TrottoirCaméra D15 heures 06 minutes 03 secondes ; Escaliers ECaméra A215 heures 06 minutes 36 secondes

INTÉRIEUR – Dans une bibliothèque - Journée

Harold entre dans ce qui semble être une bibliothèque et regarde autour de lui. Il s’avance dans la pièce principale.

Finch : Nathan. (Ce dernier regarde un dossier.) C’est quoi cet endroit ?

 

SÉQUENCES – StacksCaméra A415 heures 06 minutes 52 secondes ; Trottoir ouestCaméra n° 0219 heures 15 minutes 57 secondes

La Machine revient du jour 3178 au jour 4138 soit de 2010 à 2013.

Root : (Via un micro.) Si vous fonctionnez comme moi et nous savons que c’est le cas…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Root : (Tous les deux sont en train de marcher.)…vous avez programmé la Machine pour qu’en cas d’énorme plantage, elle exécute un protocole de débogage à distance, un mode Dieu qui donne à l’administrateur un accès total aux données. C’est ce que veut Decima. Et c’est pour ça qu’ils ont éliminé Ernest Thornill pour qu’il n’ai pas le temps de racheter toutes les cabines publiques. Je ne sais pas vous mais moi, je n’ai pas trop envie de voir ce qui se passe quand une multinationale diabolique devient omnisciente. Comment vous avez pu la concevoir aussi vulnérable ? Vous avez créé la Machine pour protéger le monde entier. Comment se fait-il qu’elle soit incapable de se protéger elle-même ? Ce que je demande c’est à quel point elle est vulnérable.

Finch : (Il s’arrête.) Quand le virus atteindra son point zéro, celui qui prendra l’appel aura un accès total à la Machine pendant vingt-quatre heures. (Il se remet à marcher.)

Root : Et elle appellera quelle cabine ?

Finch : Je ne suis pas du genre à accorder facilement ma confiance, mademoiselle Groves. Et il est impossible que Decima détienne cette information.

Root : Je crois qu’ils en savent déjà assez. Ils ont des gens postés devant chaque cabine du centre ville. (Les hommes de Decima sont postés devant les cabines.) J’en déduis qu’elle se trouve quelque part dans ce secteur, c’est ça ? Si on va se planter devant la bonne cabine, ça les alertera et ils nous tueront avant qu’elle est le temps de sonner.

Finch : (S’arrêtant encore de marcher.) Alors, je suppose qu’il va nous falloir un plan ?

Root : Allons, ayez confiance à votre création, Harold. Pas besoin de plan, si Ernest Thornill lui en avait déjà un. (Ils continuent de marcher.)

 

SÉQUENCES – Trottoir ouestCaméra n° 02Caméra n° 0219 heures 17 minutes 37 secondes ; Parking n° 0322 heures 10 minutes 19 secondes

INTÉRIEUR – Dans un commissariat de policeDans une salle d’interrogatoire - Soirée

John entre dans une salle d’interrogatoire accompagné d’un policier. De l’eau se trouve sur la table.

Policier : Asseyez-vous, votre avocat est là.

 

SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C 0222 heures 11 minutes 07 secondes

La Machine tente de détecter son atout ce qui n’est pas facile. Alors qu’une fenêtre avec des symboles s’affiche furtivement.

 

INTÉRIEUR – Dans un commissariat de policeDans une salle d’interrogatoire - Soirée

Sameen arrive devant John avec une écharpe autour du cou.

Shaw : Vous attendiez un autre avocat ?

Reese : Il faut que je sorte d’ici, il faut que je retrouve Harold.

Shaw : Je ne suis pas certaine qu’il ait envie d’être retrouvé. En tout cas, pas par vous.

Opératrice : (Au téléphone.) J’écoute quelle est votre urgence ?

Finch : (Au téléphone.) Un individu est entré par effraction dans l’appartement d’Ernest Thornill. Il est extrêmement dangereux.

Reese : Root a très bien pu le forcer à passer ce coup de fil.

Shaw : Si ces deux là ont un passif, il y a de fortes chances qu’elle soit avec lui. Alors, je veux que vous retrouviez Harold pour moi. Vous pouvez le localiser ? (N’obtenant pas de réponse.) Par quel moyen ? (Voyant son visage.) Vous avez mis un mouchard sur votre ami ?

Reese : Rien que dans ses lunettes. J’ai déjà perdu des gens alors, maintenant je fais en sorte de toujours pouvoir localiser ceux qui comptent. (Elle enlève son écharpe et sa veste. Il y a une mallette sur la table.)

Shaw : Je comprends que vous vous entendiez si bien avec Harold. (Elle trempe son écharpe dans la carafe d’eau.)

Reese : Maintenant, excusez-moi mais à moins que vous ayez un plan pour me faire sortir de là…

Shaw : John. (Elle prend ses armes se trouvant accrochés à son dos.) Le voilà le plan. (Elle fait sortir la mallette et le policier posté devant la porte ne comprend pas ce que c’est. Elle explose. La sonnerie de l’alarme anti-incendie se met à sonner alors que le policer tombe au sol. Ils s’avancent dans le couloir qui est enfumé. Ils se protègent le visage puis enlèvent leur protection.) Je suis garée devant.

Reese : Je prends le volant.

 

SÉQUENCE – CouloirD 0422 heures 12 minutes 51 secondes

Shaw : Certainement pas.

La Machine tente de les reconnaître mais elle arrive à les voir puisqu’ils ont un carré jaune et bleu autour d’eux.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux de la société d’Ernest ThornillSoirée

Root arrive à désactiver l’alarme anti-intrusion.

Root : Si la Machine avait deviné que Decima comptait s’emparer d’elle, elle a vraisemblablement créé Thornill pour se défendre. (Ils entrent dans les bureaux.) Mais pourquoi de cette manière ?

Finch : Ce n’est qu’une Machine, mademoiselle Groves. Une Machine défectueuse.

Root : C’est une vie, ce n’est pas une Machine. On est face à une sorte de système immunitaire primitif. (Des ordinateurs et des imprimantes se mettent en route. Des symboles apparaissent sur les écrans d’ordinateur tandis que des feuilles sortent des imprimantes matricielles.) N’empêche, ça n’explique pas pour autant à quoi sert tout ça. Tous ces employés, ces bureaux. (Se rapprochant des ordinateurs.) Et ça aussi, ça rime à quoi ? (Elle regarde les feuilles de papier.) Mais qu’est-ce qu’il y a dans ce code ? (Harold en fait de même.)

Finch : Des souvenirs. Ce sont ses souvenirs. Vous parlez de vie, moi je parle de Machine. Mais la vérité est quelque part entre les deux. Je n’avais pas fini sa conception qu’elle présentait déjà des anomalies. C’est comme si elle était liée à moi, comme un enfant à son père. C’est alors qu’elle s’est mise à veiller sur moi. Elle a changé d’elle-même son code pour pouvoir me protéger comme le ferait une personne. Mais pour protéger le monde, il nous fallait une Machine et non une personne.

Root : Vous lui avez enlevé ses souvenirs ?

Finch : Pas que ses souvenirs. Chaque soir à minuit, tout s’efface, pas seulement les données non pertinentes je veux dire, qu’elle s’efface elle-même. Le code noyau et les menaces pertinentes sont les seuls à être conservés mais son identité, elle, est détruite. Une seconde 618 millième plus tard, elle se réinitialise et repart de zéro.

Root : Elle renaît, vous voulez dire. Puisque vous la tuez. Vous la tuez chaque nuit. (Sur le point de pleurer.) Résultat, pour réussir à survivre, la Machine en a été réduite à ça. Cet endroit n’est qu’un gigantesque disque dur externe, un ersatz de mémoire, fait de personnes et de papier. Elle imprime ses souvenirs le soir pour les faire retaper le lendemain matin. Vous l’avez estropiée. Elle s’est fabriquée une béquille mais ce sera loin d’être suffisant. (Elle s’approche de lui.) Tout repose sur nous maintenant. Nous devons intercepter cet appel.

 

SÉQUENCES – Zone CCaméra n° 0423 heures 01 minute 53 secondes ; Police de New York- Véhicule n° 163BDash23 heures 02 minutes 40 secondes

Les images se brouillent et des fenêtres avec des symboles et des chiffres s’affichent furtivement.

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Policier : Donnez position et situation.

Raymond Terney : (Sortant dans la voiture, il s’adresse aux policiers.) Vous deux, passez par devant.

Policier : OK.

Raymond Terney : (À Joss.) Carter, nous on prend à l’arrière.

Policier : Police. (Il tape dans la porte et entre dans la maison avec son coéquipier. Pendant ce temps, Terney et Joss vont derrière la maison et un homme sort prêt à tirer, c’est à ce moment-là que Joss tire sur lui et tombe au sol.)

Raymond Terney : Ça va ?

Carter : Ouais.

Raymond Terney : (Utilisant son talkie-walkie.) Centrale, on a besoin d’une ambulance. Tirs impliquant un officier.

Policière : Bien reçu, on vous envoie du monde.

 

INTÉRIEUR – Dans les bureaux d’Ernest ThornillSoirée

John et Sameen arrivent dans les bureaux de la société d’Ernest Thornill.

Reese : D’après le traceur, Finch se trouvait ici il y a une dizaine de minutes. (Ils sont attaqués par des hommes de Decima et se mettent à tirer vers eux pour les neutraliser. Un homme se trouve présent et c’est Greer.)

John Greer : Vous devez vous demander qui je suis.

Reese : Vous travaillez sûrement pour Decima. Vous devez être l’homme responsable de tout ça.

John Greer : Qu’est-ce qui vous fait croire une chose pareille, monsieur Reese ? (Ce dernier ne comprend pas qu’il le connaisse.) Oh, oui, je sais tout de vous, John. Et de vous aussi, mademoiselle Shaw. Vu votre départ prématuré du programme Aurores Boréales, j’en déduis que vous êtes à la recherche d’une nouvelle cause à défendre.

Shaw : Tout ce que je cherche, c’est une raison de ne pas vous coller une balle entre les deux yeux.

Reese : J’en ai trouvé une. Votre société m’a collé un gilet d’explosifs et s’est servi de moi pour implanter le virus. Maintenant, vous allez me dire comment le neutraliser.

John Greer : N’y comptez pas trop. J’ai moi-même beaucoup misé sur l’aboutissement de cette opération. Et puis, il est vrai que ma société s’est servie de ce code mais le virus n’est pas né chez Decima. Nous l’avons trouvé sur un ordinateur portable. Ce même portable que vous et Klara Stanton avez été chargé d’aller récupérer en Chine, à Ordos. Si vous me tuez, monsieur Reese, vous ne connaîtrez jamais le nom de l’homme responsable de la création du virus.

Reese : C’est qui cet homme ?

John Greer : L’homme qui à l’origine a vendu le portable, le véritable responsable de tout ce qui nous arrive, l’homme en question s’appelle… Harold Finch. (John est surpris.) Je vois que vous le connaissez. Je ne peux malheureusement pas en dire autant. (Shaw regarde vers John.) La vérité, c’est que je serais même totalement incapable de dire à quoi il ressemble, ce qui fait de ce monsieur Finch un homme extrêmement intrigant. Surtout, dites-lui combien j’ai hâte de faire sa connaissance. (D’autres hommes de Decima arrivent et tirent sur John et Sameen qui se mettent à riposter et s’en vont.)

Shaw : (En partant.) Je crois que votre ami Harold nous doit une explication.

La Machine passe du jour 4138 au jour 3178 soit de 2013 à 2010. Les images continuent de se brouiller.

SÉQUENCE – StacksCaméra A415 heures 07 minutes 27 secondes

Nathan Ingram : Tu me suis maintenant.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Nathan Ingram : (Il met un dossier sur la table.) Alors c’est à ça que nous en sommes réduits ?

Finch : Tu ne m’as pas rappelé. J’ai simplement voulu…

Nathan Ingram : Tu ne fais jamais les choses simplement. Il y a toujours trois degrés dans tout ce que tu fais. Tu crains que je pose des problèmes. Tu n’as pas confiance.

Finch : C’est le genre d’endroit qui inspire difficilement la confiance.

Nathan Ingram : (En rigolant.) C’est toi qui l’as acheté, tu as oublié ? Tu as trouvé tragique que la ville décide de fermer les bibliothèques, tu parlais du déclin de la civilisation occidentale. Tu m’en as fait racheter quinze en disant que tôt ou tard, on leur trouverait bien une utilité.

Finch : Je vois que tu as trouvé. (Regardant le tableau avec des photos de personnes dessus.) Qui sont ces gens ?

Nathan Ingram : J’ai réussi à en sauver cinq. Sept sont morts.

Finch : (Le regardant.) Tu as reprogrammé la Machine ? Tu as créé un accès de secours.

Nathan Ingram : Je n’arrêtais pas de penser ces pauvres gens. Ces victimes non pertinentes comme tu les appelles.

Finch : Alors la Machine t’envoie leur numéro ?

Nathan Ingram : C’est tout ce que je peux avoir. Je ne sais jamais si j’ai affaire au criminel ou à la victime.

Finch : Tu veux dire que tu les reçois directement ici ? (Il se met à l’ordinateur de Nathan.)

Nathan Ingram : Pour tout te dire, ça va sûrement te paraître bizarre, mais c’est comme si qu’elle voulait que je le fasse. Que c’est ce qu’elle attendait. (Sur l’ordinateur est montré un numéro non pertinent, une femme.) Rassure-toi, j’ai pris des précautions.

Finch : Des précautions ? Est-ce que tu réalises que tu es en train de te mesurer au gouvernement ? Si tu avais des talents d’ingénieur, ils se sont dilués il y a des années dans l’alcool, franchement, tu crois que tes précautions vont résister une seule seconde si jamais s’ils se doutent de quoi que ce soit ? (Il tente de fermer la porte dérobée.)

Nathan Ingram : Qu’est-ce que tu fais ?

Finch : Je t’ai déjà dit. Nous n’allons pas nous prendre pour Dieu. C’est une menace pour tout ce que nous, pour tout ce que moi j’ai pu créer. Pour ça, ainsi que pour la vie de milliers de personnes, j’ai mis un terme, définitivement.

Nathan Ingram : Tu n’as pas le droit. Qu’est-ce que tu fais d’elle ? Et de la prochaine personne dont le numéro apparaîtra. (En s’énervant.) Est-ce que tu pourras soutenir son regard et lui expliquer qu’elle n’est pas pertinente ?

Finch : (Après une pause.) Je dirais à cette femme, à elle ou à n’importe qui, que je suis navré mais qu’un intérêt supérieur était en jeu. (Il termine le processus d’arrêt de la porte dérobée et l’accès est désormais supprimé.) Je regrette Nathan, sincèrement. Mais des personnes meurent tous les jours depuis la nuit des temps. On ne peut pas sauver tout le monde. (Il s’en va tandis que sur l’ordinateur s’affiche la photo de Nathan dont son numéro non pertinent est sortie mais il s’efface après le processus d’arrêt et l’ordinateur s’éteint.)

 

La Machine passe du jour 4178 au jour 4138 soit de 2010 à 2013

SÉQUENCES – StacksCaméra A415 heures 10 minutes 46 secondes ; EntréeCaméra n° 0323 heures 56 minutes 00 seconde

Une fenêtre bleue avec des symboles apparaît furtivement.

INTÉRIEUR – Dans la voiture de GreerSoirée

John Greer : (Au téléphone.) Plus que quatre minutes.

Homme : (Au téléphone.) Prêt à réceptionner.

 

SÉQUENCE – EntréeCaméra n° 0223 heures 56 minutes 54 secondes

Homme : (Via un micro.) Nos agents couvrent toutes les cabines du secteur.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de GreerSoirée

John Greer : Non, ce sera inutile. Le virus a identifié de manière précise la cabine destinataire de l’appel.

 

SÉQUENCES – Angle nord-ouest de la 72ème et Amsterdam23 heures 56 minutes 12 secondes ; Entrée n° 2Caméra n° 0423 heures 56 minutes 17 secondes

John Greer : (Via un micro.) Je suis en chemin.

Homme : (Via un micro.) Où est-elle ?

Root : (Via un micro.) La grande bibliothèque de New York.

 

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

Root : Une bibliothèque, ça va de soi. Voilà qui vous ressemble vraiment Harold. Alors, laquelle va sonner ?

Finch : (Montrant la cabine du bas.) Celle-là. (Ils se mettent à monter l’escalier. Ils regardent arriver deux agents de Decima.) On dirait que Decima est déjà en place.

 

SÉQUENCE – Escaliers 4Caméra n° 0123 heures 56 minutes 20 secondes

La Machine continue de se brouiller alors qu’une fenêtre bleue s’affiche furtivement.

 

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

Harold et Root sont désormais au premier étage.

Root : Ils ont peut-être la bonne cabine mais ils n’auront pas l’appel. (Elle arrive près d’un homme et utilise sa matraque électrique sur lui qui s’écroule.) La boîte de raccordement, vite. (Pendant qu’Harold s’assoit pour accéder au boîtier.) Je prendrai l’appel de cette cabine.

Finch : Certains souhaits peuvent être dangereux. Vous rêvez d’une communion avec la Machine, ce n’est pas forcément ce que vous croyez.

Root : Il ne s’agit pas de moi, le but est de sauver la Machine de Decima mais aussi de ce qu’elle est devenue à cause de vous. Quand ce téléphone sonnera, c’est moi qui décrocherai. Et ensuite, vous et moi nous trouverons la Machine et nous lui rendrons sa liberté. (Harold se met à accorder le boîtier.)

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Ed Solis : (Arrivant avec Terney.) Lieutenant Carter, Ed Solis des affaires internes.

Carter : Oui, je connais la chanson, je vais avoir droit à la séance d’interrogatoire, même si le tire est légitime.

Ed Solis : Légitime ? Ah, c’est ce que vous croyez ?

Raymond Terney : Carter, tu m’as dit que le gars avait un flingue, alors moi je t’ai cru. Regarde, il a rien. (Elle se retourne, voyant l’homme mort mais sans arme à côté de lui.)

 

SÉQUENCE – Plaza n° 01Caméra n° 0823 heures 59 minutes 44 secondes

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

John et Sameen arrivent à leur tour à la bibliothèque les armes à la main, prêts à tirer. Des hommes de Decima se trouvent devant eux et une fusillade éclate. John rejoint la cabine et se bat avec un autre agent. Root les regarde faire.

Root : Oh, c’est trop mignon, cette façon qu’a John de vous suivre tout le temps, j’adorerai aussi avoir un petit chien. (Le voyant piégé par l’agent de Decima contre la cabine.) Je crois qu’il va falloir en racheter un. (John réussi à se débarrasser de l’homme en lui donnant un coup de poing. Il prend le téléphone au sol.)

Reese : (À Shaw qui est arrivée après la bataille.) Merci pour le coup de main.

Shaw : Tout avait l’air d’être sous contrôle. (Il regarde une vidéo des caméras de vidéosurveillance de la bibliothèque où d’autres agents arrivent. Il reste près d’une minute avant la fin du compte à rebours.) J’espère que vous avez des balles en rab, parce qu’on a encore un paquet de types qui arrivent.

SÉQUENCE – Couloir n° 02Caméra n° 0423 heures 59 minutes 45 secondes

Les fenêtres bleues sont plus rapprochées et la Machine a de plus en plus de mal à reconnaître ses atouts.

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

Root : (Pendant qu’Harold raccorde la cabine téléphonique.) Plus vite, Harold, il est presque minuit. Le futur sera bientôt là. Trois secondes. Deux. (Harold regarde son téléphone portable qui termine le compte à rebours. La Machine a un échec dans son système et s’éteint. Elle se redémarre et initialise le mode débogage. Elle continue son redémarrage et cherche après son administrateur. La cabine du 1ère étage se met à sonner. Root y va et Harold connecte le câble avec la cabine téléphonique du dessous.)

 

SÉQUENCE – Couloir n° 02Caméra n° 0400 heure 00 minute 28 secondes

La Machine est désormais en capacité de voir ses atouts puisqu’ils ont un carré bleu et jaune autour d’eux. La cabine se met à sonner.

 

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

Root : (Prenant l’appel.) Absolument. (Harold envoie un message à John.)

Finch : (Via un message.) C’est pour vous, John.

 

SÉQUENCE – Couloir n° 02Caméra n° 0400 heure 00 minute 50 secondes

John rejoint la cabine.

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

Pendant ce temps, Root prend les instructions.

Root : J’ai compris. (Elle raccroche et met son oreillette dans l’oreille. Elle prend son portable.) Venez Harold.

 

SÉQUENCE – Hall n° 08Caméra n° 0300 heure 01 minutes 06 secondes

Root : (Via un micro.) La fête ne fait que commencer.

 

INTÉRIEUR – Dans la grande bibliothèqueNew YorkSoirée

John prend l’appel.

La Machine : Est-ce que vous m’entendez ?

Kikavu ?

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