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#312 : Samaritain

Personne d'intérêt : Arthur Claypool
Flashbacks : Harold Finch

Guest Stars : Boris McGiver (Hersh), Camryn Manheim (Control), Saul Rubinek (Arthur Claypool), Jennifer Lim (Bank Manager), Tuck Milligan (Finch’s Dad), Chris Bert (Young Harold), Justin Morck (Heyward), Donnie Kehr (Senior Officer), Mark David Watson (Thug), Alma Cuervo (Diane Claypool)
Captures

Résumé court :
Finch, Shaw et Claypool sont séquestrés par Contrôle qui se faisait passer pour la femme de ce dernier et menace de les tuer. Tous les trois ne doivent leur salut qu'à l'intervention de Root. Mais ces derniers libres, la hackeuse se fait capturer à son tour puis torturer afin de connaître le moyen d'accéder à la Machine. Dans le même temps, Reese et Fusco finissent dans une cellule après s'être battus sur la voie publique.

 

Popularité


5 - 5 votes

Titre VO
Aletheia

Titre VF
Samaritain

Première diffusion
07.01.2014

Première diffusion en France
03.02.2015

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mardi 03.02.2015 à 21:40
5.16m / 21.7% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Mardi 07.01.2014 à 22:00
12.10m / 2.0% (18-49)

Plus de détails

 

17 Décembre 2013

La machine regarde les événements importants s'étant produits le 17 décembre 2013 qui sont la bagarre entre Fusco et John, Root transmettre le nouveau numéro à Harold, Samantha et "Control" apprendre pour le lien entre Harold et Arthur Claypool, la maladie de Arthur Claypool qui lui fait perdre la mémoire, la découverte par Harold et Samantha de l’existence d'une seconde machine créée par Arthur, le groupe "Vigilance" poursuivant Arthur et "Control" révélant son existence à Harold et Samantha les capturant.

Une planque à 22h41

"Control" continue à interroger Harold pour savoir où est la machine en parlant de la machine comme étant la sienne. Comme Harold ne veut rien dire en lui disant que la machine s'est déplacée toute seule et qu'elle ne communique plus avec lui, "Control" interroge Arthur sur "Samaritain". Harold tente de défendre Arthur disant que "Samaritain" a été détruit en 2005 mais "Control" le contredit disant que Arthur lui a révélé avoir fait une copie de ses fichiers. Arthur dit ne pas arriver à s'en souvenir. "Control" décide de faire exécuter Samantha en s'excusant auprès d'elle. L'un de ses trois hommes s'apprête à le faire lorsque Root arrive en tirant sur tout ce qui bouge. Elle commence à faire des reproches à Harold sur le fait qu'il doit lui faire confiance mais Samantha met un terme aux reproches lui demandant de les remettre à plus tard et de la détacher. Root s'en occupe et avec Samantha permet à Harold et à Arthur de s'enfuir. Lors de leur fuite Hersh détruit la caméra de la chambre pour l'empêcher machine d'aider Root puis arrive par-derrière Root et la blesse au bras gauche, cette dernière dit à Samantha de s'enfuir en lui donnant le code de l'ascenseur de service. Root se fait capturer par Hersh.

À l'extérieur Harold fait démarrer une voiture sous les yeux de Arthur qui apprécie les actes de Harold car cela le ramène à l'époque du MIT. Harold, Arthur et Samantha sont obligés d'abandonner Root.

La machine regarde un œil aux archives concernant le passé de Harold et reprend la suite des archives qu'elle visionnait le 17 Décembre 2013.

 

En 1979

Maison de Harold à Lanssiter à IOWA

Harold descend avec des valises. Son père pense que Harold s'en va et veut que Harold l'aide avant de quitter la maison. Harold lui répond qu'il ne va nulle part mais qu'aujourd'hui c'est le jour où son père doit entrer dans le centre spécialisé "Les Pins". Son père se rappelle enfin. Harold rassure son père que cela sera pour une courte durée jusqu'à ce qu'il ait fini de créer sa création. Son père remarque que Harold continue de travailler sur son projet dont il a commencé en 1969. Harold lui explique que sa création permettra à son père de se souvenir mais aussi apprendra de son père, deviendra son ami et le protégera. Harold veut créer une IA (Intelligence Artificielle). Son père pense que Harold est le seul à être capable de créer une telle machine et pense que le monde tourne grâce à des rêveurs comme Harold. Il est fier de son fils. Il quitte Harold en disant que son fils est en train de changer le monde.

 

18 Décembre 2013

Second jour

Dans les rues de New York à 07h18

Samantha demande à Harold pourquoi "Control" veut s'approprier une machine cassée. Pour Harold il n'y a pas de problème à s'emparer d'une machine casser car on peut la réparer. Harold s'inquiète des informations que Arthur aurait pu donner à "Vigilance" pendant qu'ils l'interrogeaient de même Harold pense que "Control" ne va pas tarder à les retrouver. Arthur se trouve perdu dans ses souvenirs du MIT de 1981 et Harold explique à Samantha qu'a l'époque un camarade de classe leur avait lancer le défi à Harold, Nathan et Arthur de faire une farce durant le match Harvard/Yale en piratant le match et en faisant une déclaration antinucléaire. De même Samantha apprend par Arthur que Harold était un rebelle et attirait facilement les femmes. Harold voyant que Arthur est toujours dans le passé est obligé de lui rappeler que Nathan est mort puis Harold lui demande de se concentrer sur "Samaritain". Arthur avoue avoir fait semblant de ne pas savoir de quoi parler "Control" et admet avoir fait une sauvegarde de son programme. Arthur dit à Harold qu'il a planqué son programme chez un de leur ami commun. Harold et Samantha suivent Arthur mais Harold dit à Samantha être inquiet pour Root qui aurait dû déjà les rejoindre.

Dans un entrepôt vide vers 09h30

Root a été amenée dans un entrepôt vide par "Control" qui lui enlève sa cagoule. Root remarque qu'elle est dans une cage. Root et "Control" se présentent puis "Control" tente de passer un marcher avec Root lui promettant de la protéger de Harold et de John en échange de son accès à la machine. Cela fait rire Root qui répond à "Control" lui disant qu'elle est une travailleuse indépendante. "Control" lui demande si c'est la raison pour laquelle ils l'ont fait enfermer mais Root riposte en faisant allusion que "Control" fait de même. Lorsque "Control" demande de nouveau son accès d'administrateur Root se moque d'elle la comparant à une gamine de 5 ans et lui disant que ce serait stupide et irresponsable de lui donner un tel accès. Cela provoque "Control" qui injecte du barbiturique ce qui fait s'évanouir Root.

Un commissariat de l'État du Colorado à 07h31 (heure locale)

Fusco et John sont enfermés dans une cellule commune. Fusco réveille John en lui proposant une trêve. John lui dit qu'il n'a pas l'intention de se battre de nouveau avec Fusco et informe Fusco qu'il a été stupide de le provoquer car John aurait pu le tuer. John lui demande de les faire sortir de prison en usant de son influence de flic. Fusco lui répond que le shérif du comté est un idiot qui ne sait pas lire un badge de police et informe John qu'ils en ont pour un moment.

Dans une banque à 09h59

Arthur informe Harold et Samantha que leur ami commun à un coffre à cette banque. Samantha pense qu'ils n'ont aucun moyen d'avoir accès au coffre car Arthur ne doit pas avoir de clé sur lui vu qu'il a passé plusieurs mois dans un hôpital et Harold voit que Arthur est concentré sur son alerte médicale et pense qu'ils l'ont perdu de nouveau. Cependant il remarque vite qu'il se trompe quand Arthur détruit son alerte pour révéler une clé à l'intérieur. Une employée de banque se prénommant Karen Wallace vient à leur rencontre. Arthur annonce que le coffre est le numéro 433 appartenant à Rudiger Smoot ce qui fait tiquer Harold. Harold et Arthur suivent l'employée de banque.

Dans un entrepôt vide

"Control" injecte de l'amphétamine à Root qui commence à paniquer mais dit avoir apprécié le produit. "Control" lui parle des expériences menées par le gouvernement dans les années 1960 et des substances pour améliorer les interrogatoires. Elle lui parle donc des deux substances qu'elle vient de l'injecter et de leurs effets. "Control" dit à Root que l'amphétamine accélère les pulsations du cœur en lui faisant faire le grand huit, cependant ce produit à une limite car au bout d'un nombre consécutif injecté dans le corps il fait exploser le cœur. "Control" révèle une sacoche contenant une vingtaine de seringues remplies d'amphétamine. "Control" s'approche de Root et lui demande où est son accès à la machine. Root se moque de lui en lui disant que la machine est hors de sa portée et qu'elle se croit aux commandes alors qu'elle a complètement faux. "Control" n'apprécie pas et lui injecte une nouvelle dose d'amphétamine.

Dans une banque à 10h14

Karen Wallace amène Arthur et Harold au coffre de Smoot. Samantha se trouvant dans le hall de la banque demande à Harold qui est Rudiger Smoot. Ce dernier lui explique qu'en 1981 Arthur lui a lancé un défi qui consistait à créer une fausse identité suffisamment solide pour ouvrir un compte bancaire. Cette identité est celle de Rudiger Smoot. Samantha comprend que le diminutif de Rudiger est Rudy nom que Arthur à donnée à Vigilance. Samantha remarque "Vigilance" arriver, brouiller les caméras de surveillance avec des lasers et prendre la banque en otage. Samantha s'apprête à intervenir quand elle voit Hersh et ses hommes arriver et encercler la banque. Samantha ordonne à Harold de faire sortir Arthur immédiatement, malheureusement Peter Collier se dirige vers le coffre-fort forçant Harold à s'y enfermer avec Arthur et Karen Wallace. Cependant Peter Collier arrive à blesser Karen à la jambe droite.

Un commissariat de l'État du Colorado à 08h24 (heure locale)

Fusco tente de faire la conversation avec John. Ce dernier continue à broyer du noir suite à la mort de Carter. Fusco veut qu'ils rentrent à la maison afin de continuer à sauver des personnes. Cependant pour John cela est inutile car ils ne font que repousser l'inévitable, il va jusqu'à dire à Fusco que tôt ou tard il redeviendra un flic ripoux car c'est dans sa nature et que l'on ne peut pas changer. Fusco décide de parler clairement de Carter disant qu'elle était la meilleure d'entre eux et qu'elle est morte mais que pour autant ils ne doivent pas baisser les bras. Fusco décide d'abandonner et de demander au shérif de les libérer confirmant depuis le début que c'est Fusco qui a fait en sorte qu'ils restent en prison. John lui demande de transmettre un message d'adieux à Harold. Fusco lui dit qu'il n'a plus de nouvelle de Harold depuis la veille, que c'est inhabituel mais qu'ils ne devraient pas sans soucier car si Harold doit mourir il mourra tôt ou tard puisque c'est ainsi que John pense. Ce dernier se met à cogiter.

Dans une banque à 10h47

Samantha via l'oreillette guide Harold pour qu'il soigne Karen. Harold ensuite demande à Arthur de le suivre loin des oreilles de Karen. Pendant que Arthur le rejoint Samantha explique la situation à Harold, elle lui dit qu'elle ne peut pas s'occuper de "Vigilance" car ces derniers font barrage à Hersh et ses hommes. Harold lui demande de leur trouver une issus de secours en lui demandant de faire attention à elle et d'agir comme John le verrait. Samantha se moque de John disant qu'il broierait du noir. Alors Harold fait une comparaison entre John et Elle : il considère John comme un scalpel qui agit en finesse tandis que Samantha est une enclume qui agit en force.

Dans le hall de la banque Peter Collier et Hersh ont leur première conversation. Au bout de quelques secondes Peter Collier demande à Hersh qu'ils arrêtent de prétendre ce qu'ils ne sont pas c'est-à-dire un négociateur et des braqueurs de banques. Peter dit à Hersh que ses sources lui ont dit que des disques durs contenant un programme de surveillance mondiale que le gouvernement veut appliquer se trouve à l'intérieur de cette banque, Peter dit qu'il veut exposer le programme et révéler les actes malsains du gouvernement de plus Peter se rend compte que les disques durs contiennent quelque chose de plus important car il voit Hersh faire une tête bizarre. Hersh le menace d'anéantir son organisation mais cela ne semble pas atteindre Peter Collier.

Dans le coffre-fort Arthur montre à Harold les disques de sauvegarde de "Samaritain". Arthur explique à Harold que la NSA voulait un système ouvert ce qui signifie qu'elle voulait pouvoir cibler les personnes de leur choix. À l'intérieur Harold découvre une lettre écrite par Arthur datant du 24 Février 2005 et qui contient un message énigmatique. Malheureusement Arthur ne se rappelle pas avoir écrit ce message mais au vu de la qualité de son écriture en déduit que c'est quelque chose d'important.

Dans un entrepôt vide

"Control" continue de torturer Root qui commence à être à bout mais ne veut rien lâcher alors que "Control" à utilisée toutes les seringues d'amphétamine à sa portée. Root supplie la machine de l'aider. Alors que "Control" continue à lui poser des questions Root lui dit qu'elle ne pose pas les bonnes questions et lui révèle qu'elle est l'interface de la machine et lui dit que si elle veut parler à la machine elle doit lui amener un téléphone. "Control" se demande si Root n'est pas folle en considérant la machine comme sa supérieure cependant Root la contredit en lui disant ne pas considérer la machine comme sa supérieure mais comme son amie et sa raison de vivre. "Control" lui apporte un téléphone et l'oreillette de Root mais les poses sur la table lui disant qu'elle la croie mais qu'elle n'a pas l'intention de lui donner le téléphone. "Control" décide de la torturer en lui faisant perdre sa connexion avec la machine pour cela elle va lui faire une stapédectomie sans anesthésie. Alors qu'elle commence à la charcuter en détruisant son audition de l'oreille droite la machine commence à communiquer avec Root par le morse en utilisant une fréquence audible seulement pour les personnes de moins de 40 ans. La machine s'excuse et lui explique que "Control" a peur d'elle puis lui donne les instructions pour la suite.

Dans une banque vers 14h30

Dans le coffre-fort de la banque Arthur se rappelle enfin pourquoi il a écrit cette lettre, cela veut dire que "Samaritain" est vivante.

La machine replonge une fois de plus dans les archives concernant le passée de Harold en revenant à l'année 1980. Pour cela elle accède au jour où ARPANET a été piraté. Ce jour là ARPANET a été piraté pendant 4 heures, 73 nœuds informatiques ont été infectés et 2 153 fichiers ont été enfreint.

 

27 Octobre 1980

Maison de Harold à Lanssiter à IOWA

Le soir Harold est en train de travailler sur sa création tentant de l'améliorer lorsque cette dernière manquant de puissance prend feu. Harold l'éteint le début d'incendie puis il décide d'obtenir plus de puissance. Pour cela il décide de pirater ARPANET en utilisant sa veille ruse du sifflet d'oiseau puis en composant un numéro de téléphone.Il réussit et est heureux de voir qu'il est connecté à ARPANET. Un message lui demande si il veut entrer à l'intérieur d'ARPANET. Harold utilise sa maxime de l'époque qui est : "Si ils ne veulent pas que les gens entrent, ils n'avaient qu'à mieux faire" puis il décide d'y entrer.

 

Présent (18 Décembre 2013)

Dans une banque à 14h33

Harold est surpris que "Samaritain" soit en vie alors qu'il n'a jamais fonctionné. Arthur parle de la chance du sinistré et Harold comprend que Arthur parle d'algorithmes évolutionnaires et de programme génétique. Il explique à Harold que la veille de la mort de "Samaritain" il est arrivé à faire fonctionner son programme mais sachant qu'elle allait être détruite il a forcé "Samaritain" à s’autodétruire afin de la forcer à renaître 10 heures plus tard. Harold comprend pourquoi Arthur à sauver son programme et ce dernier parle de "Samaritain" comme étant son enfant. Ils sont interrompus par Peter Collier qui veut parler à Harold. Arthur pose les disques durs sur le coffre et suit Harold.

Collier explique à Harold que depuis la dernière fois qu'ils se sont croisés il a fait des recherches sur Harold mais n'a rien trouvé sur lui. Harold se défend comme étant une personne privé ce que comprend Peter Collier. Ce dernier veut travailler avec Harold et lui propose un marché celui de lui donner Arthur en échange de sa vie car Peter Collier présente Arthur comme quelqu'un voulant créant une machine pouvant surveiller tout le monde ignorant que Harold l'a déjà créé. Harold refuse prétextant que les valeurs de "Vigilance" ne sont pas les siens afin de cacher son lien avec Arthur. Peter lui annonce qu'ils vont faire exploser la porte du coffre-fort et prévient à Harold que si ils sont obligés d'en arriver là ils vont le tuer.

Après avoir raccroché Harold contacte Samantha qui lui confirme que "Vigilance" va faire sauter la porte du coffre-fort. Cependant elle tente de le rassure en disant être en train de faire une bombe artisanale, elle explique qu'au moment où la porte du coffre-fort va exploser son produit va créer un trou dans le sol ce qui permettra à Samantha de récupérer Harold et Arthur afin de les faire s'échapper par les égouts. Harold semble douter du plan mais Samantha le convainc en disant qu'il y a un temps pour le scalpel et un temps pour le marteau.

Dans un entrepôt vide

"Control" à terminer de charcuter l'oreille droite de Root et lui met un pansement sur l'oreille. "Control" explique à Root que Harold et Samantha sont encerclés et que si elle tente quelque chose elle les fera tuer et ensuite elle finira par la mutiler complètement. Root lui répond qu'il est trop tard et lui explique que pendant qu'elle la charcuter la machine et elle ont communiqués en morse sur une fréquence que les personnes de plus de 40 ans ne peuvent pas entendre. Elle lui explique de que la machine et elle ont parlé : de "Control" et de sa peur envers elle malgré qu'elle soit entourée de gardes sachant que l'un d'eux est blessé. De plus "Control" à pris un couteau pour se défendre contre Root mais cette dernière lui explique que pendant qu'elle la charcuter elle a baissée son intention permettant à Root de prendre le couteau. "Control" remarque que Root lui dit la vérité. Cette dernière se met à sourire en lui disant que comme "Control" à un scalpel elles sont à égalité puis elle se détache et se jette sur "Control".

Dans une banque vers 17h00

Tandis que Hersh et ses hommes s'apprêtent à entrer dans la banque lorsque "Vigilance" aura fait sauter la porte du coffre-fort, Peter Collier appelle Harold pour lui laisser une dernière chance. Harold refuse.

Harold rejoint Arthur pour le convaincre de détruire "Samaritain" afin que le programme ne tombe pas dans de mauvaises mains. Arthur refuse de détruire la vie qu'il a créée. Harold admet que c'est quelque chose de magnifique et d'extraordinaire mais le compare aux champignons atomiques. Harold parle des 11 scientifiques du projet Manhattan qui a tenté d'empêcher le président Truman d'utiliser l'arme atomique mais que la tentation avait été trop grande pour ne pas utiliser la bombe nucléaire. Arthur n'est toujours pas convaincu car détruit son programme serait détruire la connaissance de Harold, Nathan et lui. Harold finit par lui révéler l'existence de la machine lui disant que Nathan et lui se sont servi du travail de Arthur pour la créer. La machine change la couleur du carré de Arthur le faisant passer de blanc à jaune. Arthur comprend qu'il avait raison lorsqu'il pensait qu'il y avait un autre programme. Harold confie ses doutes sur le bien d'avoir construit la machine car la construction de la machine à amené des morts. Arthur demande alors à Harold si elle est merveilleuse. Harold réfléchit et admet que sa machine est merveilleuse mais rajoute qu'elle est aussi terrible. Harold explique que grâce à la machine ils ont sauvé des personnes biens mais en ont aussi perdu. Il se demande si le fait d'avoir créé la machine n'a tout simplement pas mélangé les cartes. Cependant Arthur lui sourit et lui dit que même sans la machine des personnes biens seraient mort et que sa machine permet d'apporter de l'ordre dans le monde. Arthur parle de la machine comme étant un enfant ce qui fait tiquer Harold qui dit que la machine n'est pas un être humain. Arthur lui répond que machine et humain ne sont que des mots et demande à Harold si la machine le fait rire et pleurer. Harold l'admet et pour la première fois considère la machine comme un être humain et son enfant. Harold en profite pour expliquer à Arthur que si "Vigilance" ou Hersh met la main sur "Samaritain" il vont le torturer, l'asservir et l'utiliseront à des fins malveillance. Arthur comprend et décide de dire adieu à son enfant en le détruisant. Samantha prévient Harold que "Vigilance" est sur le point de faire sauter la porte du coffre-fort. Harold amène Arthur se planquer pendant que Karen se planque de son côté tandis que Samantha profite de l'explosion de la porte du coffre-fort pour créer son trou.

Après l'explosion Harold s'assure que Arthur va bien au moment ou des membres de "Vigilance" entrent dans le coffre-fort mais Samantha arrive à temps pour les neutraliser. Au même moment les hommes de Hersh pénètrent dans la banque. Harold et Arthur se font capturer par Peter Collier et ses hommes ce qui force Samantha à se rendre. Peter Collier veut avoir les disques durs mais Arthur lui dit les avoir détruits. Cela ne change rien pour Peter qui décide d'amener Arthur avec lui et ordonne l’exécution de Harold et Samantha. Au moment de l'exécution de Harold et Samantha deux hommes de Hersh ouvrent le feu sur le groupe forçant Peter à prendre la fuir en laissant Arthur sur place. Les deux hommes quittent leur masques et se révèlent être John et Fusco ce qui réjouit Harold. Samantha amène le groupe vers le trou qu'elle a fait et ils s'échappent tandis que Hersh et ses hommes tombent dans le piège fait par un membre suicidaire de "Vigilance". Hersh à le temps de se planquer au moment où l'individu fait sauter la banque.

Dans un entrepôt vide

Root à neutralisée les gardes et attachée "Control". "Control" essayent de résister et refuse de parler mais Root lui explique qu'elle parle à la machine puis elle se dirige vers la table pour prendre l'oreillette. Root se retourne et s'adresse à "Control" en retransmettant chaque mot de la machine. La machine demande à "Control" pourquoi elle a agi ainsi. "Control" parle de la machine comme étant sa propriété mais la machine lui répond qu'elle n'appartient à plus personne contrairement à elle qui lui appartient. La machine lui dit l'avoir protégée ainsi que ce qui lui est le plus chère, la machine l'indication de la localisation de ce qui est le plus chère à "Control", ce qui fait tiquer "Control" tout en provoquant sa peur. La machine ordonne à "Control" de ne plus remettre en question son jugement, de ne plus la pourchasser et de ne plus s'en prendre à ses agents. La machine conclut en lui disant qu'elle surveille toujours. "Control" lui demande ce qu'elle veut et la machine lui répondre la sauver. Mais lorsque "Control" veut savoir de quoi la machine la protège mais cette dernière refuse de lui répondre c'est Root qui reprend la conversation en disant que la machine est la meilleure.

19 Décembre 2013

Troisième jour

Dans une planque à 07h10

Harold rejoint Arthur dans la planque où il a installé un lit médicalisé et une télé pour Arthur. Après quelques secondes Arthur reconnaît Harold et lui dit être content que cela soit lui qui a construit la machine car tôt ou tard elle aurait été construit et qu'il vaut mieux que cela soit lui qui l'est construit. Arthur explique à Harold qu'il est en train de mourir car il perd de plus en plus de souvenir au point de ne plus se souvenir du visage de sa défunte femme. Harold tente de réconforter son ami mais en vain lorsque son téléphone sonne. C'est Root, se trouvant dans le quartier Chinatown, qui l'appelle.

Root s'excuse auprès de Harold pour ne pas lui avoir dit au revoir et veut qu'il remercie Samantha d'être venue la chercher même si elle n'était plus là. Harold veut savoir où elle se trouve mais cette dernière refuse de lui répondre et préfère lui reprocher de ne pas lui avoir fait confiance car ils devaient s’occuper de protéger Arthur ensemble. La conséquence est que "Samaritain" est tombé dans de mauvaises mains. Harold ne comprend pas puisque Arthur a détruit les disques durs. Root lui demande où est passée Karen Wallace, Harold lui répond que cette dernière a disparu au moment de l'explosion de la porte du coffre-fort. Root lui révèle que Karen Wallace a été tuée avant l'arrivé de Harold, Arthur et de Samantha. La machine regarde que pendant que Harold était au téléphone avec Peter Collier la fausse Karen à échangé les disques durs. Harold veut savoir qui était la fausse Karen mais Root refuse de lui répondre en lui disant que maintenant c'est son problème et demande à parler à Arthur. Harold s'exécute et passe Root à Arthur. Root lui dit que la machine à un cadeau pour l'aider à se remettre. La machine pirate la télé de Arthur et lui montre des images et des vidéos de lui avec sa défunte femme afin qu'il se souvienne de son visage. De même elle montre une image de Harold et Arthur ensemble à la MIT et heureux ce qui semble touché Harold. La machine observe la scène et fait clignoter le carré jaune de Harold.

La machine plonge une dernière fois dans le passé de Harold par le biais d'archives et remonte en fin de 1980.

 

Fin 1980

Le centre "Les Pins" à 14h12

Harold vient voir son père pour lui dire que des personnes vont venir le voir pour lui dire que son fils à commis des actes horribles dont la trahison et demande à son père de ne pas les croire. Harold a la désagréable surprise de voir que son père ne le reconnaît pas. Harold remarque un oiseau et demande à son père de lui dire le nom de cet oiseau. Son père est incapable de lui dire que l'oiseau est un Wren. Harold remarque l'arrivé d'une voiture appartenant au gouvernement. Il donne un livre sur les oiseaux de l'est avant d'embrasser son père et de s'en aller.

 

Présent (19 Décembre 2013)

La bibliothèque de Harold à 19h03

Harold tient entre ses mains le bracelet électronique de Root quand John arrive. Harold lui explique comment Root à fait pour sortir de sa cage de Faraday : Elle a pris les clés de la cage de Faraday grâce à la machine et à désactivée les capteurs du bracelet électronique. Harold souhaite bon retour à John mais ce dernier lui répond qu'il ne reste pas. John explique être revenu pour le protéger car le monde ne peut pas le perdre mais John accuse la machine d'être responsable de la mort de Carter. Pour John ne se soucie pas de ce qui compte ou pas et ils n'auraient jamais dû faire confiance à la machine aveuglement. John explique être revenu dire au revoir. Harold essaye de retenir John mais en vain.

Sur les docks à 19h04

La fausse Karen remet les disques durs à Greer le recruteur de Décima. Elle lui dit que plusieurs parties concernés pensent qu'ils ont été détruit. Greer demande à l'usurpatrice si elle a regardé à l'intérieur des disques durs ou parlé à quiconque de sa mission. Elle répond non. Greer la remercie en lui mettant tirant une balle dans le corps puis il parle aux disques durs et dit à "Samaritain" qu'il a un grand avenir.

 

SÉQUENCES – SécuritéCaméra 0412 heures 46 minutes 14 secondes ; Lotissement arrièreSécurité19 heures 25 minutes 42 secondes ; 3ème étageEstCouloir 0315 heures 14 minutes 19 secondes ; 3ème étageEstCouloirCaméra 1715 heures 47 minutes 35 secondes ; 3ème étageEstSalle de repos 0213 heures 53 minutes 53 secondes ; OuestShip/Recu- Caméra 0215 heures 15 minutes 25 secondes ; 1128B22 heures 41 minutes 18 secondes

Fusco : Tu crois que tu es le seul à souffrir ?

Reese : C’est Finch qui t’envoie ?

Fusco : Il est inquiet pour toi.

Ils sont en train de se battre alors qu’une voiture de police arrive.

Root : Elle a un nouveau numéro pour nous. (Elle est enfermée à la bibliothèque.)

Shaw : (Menant Arthur et Harold à l’extérieur.) Alors, comme ça vous vous connaissez ?

Arthur Claypool : On a fait nos études ensemble, au MIT.

Finch : Il a dit que sa tumeur faisait rejaillir des souvenirs. Il y a une seconde Machine, créée par Arthur.

Shaw : Croyez-vous que quelqu’un puisse avoir des raisons d’en vouloir à votre mari ?

Finch : Vigilance. (Une photo de Collier est montrée.)

Contrôle : Je suppose que c’était inévitable.

Shaw : Contrôle.

Contrôle : L’un de vous finira par me dire ce que je veux savoir.

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Trois hommes de Contrôle surveillent Sameen, Harold et Arthur en leur pointant leurs armes vers eux. Arthur a la main sur le front, comme endormi mais certainement pensif.

Contrôle : On peut dire qu’on est verni, agent Hersh. Je comptais juste récupérer Samaritain, le jouet cassé d’Arthur, voilà qu’en plus j’ai réussi à vous avoir Harold. Je sais qui vous êtes et ce que vous avez fait pour nous. Mais vu que vous m’avez volée mon outil, j’ai eu peur que certaines informations nous échappent.

Finch : Tout ce que vous avez pu faire subir à Arthur, c’était pour ça. Vous vous êtes emparée de l’identité de sa femme, vous lui avez volé sa vie pour ce qui n’était qu’une solution de secours, un plan B.

Contrôle : Mais maintenant que vous êtes là, le plan B ne sera peut-être plus nécessaire. Il suffi que vous me disiez où vous avez caché mon programme.

Finch : Je ne sais pas où il est, il s’est déplacé de lui-même, il est autonome et ne m’obéit plus.

Contrôle : (S’approchant d’eux.) Le premier qui parle à la vie sauve. Je suis prête à parier que votre ami me livrera Samaritain.

Finch : Le Congrès a condamné le programme Samaritain, en 2005. Le code a été détruit, il n’existe plus.

Contrôle : Bien sûr que si et vous le savez.

Arthur Claypool : Harold, je n’y comprends rien.

Contrôle : Vous m’aviez dit avoir pris toutes les protections nécessaires. Et deux disques durs ont disparu au moment de la liquidation du programme. Arthur, où sont les disques ?

Arthur Claypool : Je n’arrive pas à accéder à ce fichier. (Contrôle lui met l’arme près de la tête. Il met ses deux mains sur son front, semblant mal en point.) J’essaie mais le fichier est corrompu.

Contrôle : Nous allons devoir employer des méthodes plus poussées. Agent Hersh, auriez-vous une idée ? (Elle se met derrière Harold et Arthur, s’approchant de Shaw.) Agent Shaw, j’ai eu un immense plaisir à vous voir à l’œuvre. Deux balles dans la tête s’il vous plaît. Et évitez les éclaboussures.

Ils sont prêts à tirer sur Sameen mais des balles traversent le mur, les touchant et un homme s’écroule.

Finch : Qu’est-ce qu’il se passe ? Arthur, viens. (Alors que ça tire de tous les côtés, Harold emmène Arthur en sécurité.)

Shaw : (Alors qu’elle s’en prend à l’un des hommes en prenant son arme et lui tire dans le genou.) Désolée pour les éclaboussures.

Hersh et Contrôle ripostent de leur côté. Root entre dans la pièce et tire vers ses ennemis.

Root : Harold, j’avais pourtant dit qu’on devait faire équipe.

Shaw : Il répondra plus tard, détache-moi. (Root la détache alors qu’Harold et Arthur se cachent.) C’est parti.

Elles tirent où elles peuvent mais tentent d’esquiver les tirs ennemis, elles se cachent.

Root : Allez, on y va. À gauche, ascenseur de service au bout du couloir.

Alors que Sameen tente de mettre Harold et Arthur à l’abri, Root continue de tirer sur tout le monde et s’enfuit par la porte.

 

SÉQUENCE – 1128B22 heures 46 minutes 30 secondes

Ils sont suivis par Hersh, ce dernier tirant dans la caméra de vidéosurveillance.

 

INTÉRIEUR – Dans un couloirSoirée

Shaw : Par là, vite. (Elle tente d’attendre Root mais Hersh la blesse à l’épaule et s’écroule.)

Root : Le code de l’ascenseur 5228#, dépêche-toi, fonce. (Sameen arrive à s’enfuir alors que Root, blessée reste au sol. Hersh arrive la menaçant avec une arme et lui retire son arme.)

Hersh : Content de vous revoir. (Il prend son téléphone et le brise au sol avec son pied. Elle se prend un coup de poing dans la figure.)

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Sameen brise la vitre avec une pointe.

Shaw : (À Harold.) Vous prenez le volant. (À Arthur.) Montez devant.

Harold et Arthur sont devant alors que Sameen tente de voir si personne ne vient. Harold fait démarrer la voiture grâce aux fils dénudés.

Arthur Claypool : Tu voles une voiture, on a failli mourir. On se croirait au bon vieux temps à l’époque de la fac. (Il met sa main sur l’épaule d’Harold.)

Shaw : (Voyant Hersh et un autre homme.) On accélère le mouvement. (Elle tire et blesse l’homme mais ne touche pas Hersh.)

Finch : Moteur en marche. Tu as raison, on se croirait à la fac. (Hersh continue de tirer mais Harold parvient à partir avec la voiture.)

 

La frise chronologique passe de 2013 à 1979.

 

1979

INTÉRIEUR – Dans une maisonJournée

Harold descend des bagages et son père ne comprend pas pourquoi.

Père : Où est-ce que tu vas comme ça ? J’ai besoin de toi pour conduire le tracteur, il faut d’abord qu’on laboure les champs ensuite t’iras voir tes amis.

Harold : Non, papa. Pas aujourd’hui, on a autre chose de prévu.

Père : C’est pourquoi ces valises ?

Harold : J’ai préparé tes affaires. Tu t’en vas. La résidence des Pins, tu te souviens ? Ils s’occuperont bien de toi là-bas, mieux que moi.

Père : Oui, je me souviens, bien sûr, je m’en souviens.

Harold : C’est temporaire. Juste le temps que je finisse. Je travaille sur une invention qui pourra vraiment t’aider.

Père : (Voyant l’ordinateur.) Toujours ta machine à mémoire.

Harold : Ce n’est pas seulement de la mémoire, cela s’approche plus d’une amie, une amie qui sera peut-être capable de veiller sur toi, un jour d’apprendre en t’observant, de te protéger.

Père : Il n’y a que toi qui serais capable d’une telle prouesse. Ce qui fait tourner le monde ce sont les rêveurs comme toi, Harold. Je ferais mieux d’aller me changer, tu ne crois pas. Je vais leur dire à la Résidence des Pins, je vais leur dire que mon fils est en train de changer la face du monde. (Il monte les escaliers.)

 

La frise chronologique passe de 1979 à 2013

 

2013

SÉQUENCE – PlazaVue de la rue A7 heures 18 minutes 58 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Harold s’est garé dans une rue et descend de la voiture. Tout comme Sameen et puis Arthur.

Shaw : Pourquoi Contrôle veut récupérer les données d’un programme qui ne marche pas ?

Finch : Un programme ne marche pas jusqu’à ce qu’un petit malin trouve la faille. Il ne faut pas traîner. Tout porte à croire qu’Arthur a dit à Vigilance où se trouvaient les disques durs quand ils l’ont interrogé. Quand à Contrôle, elle finira par nous localiser et rapidement. Arthur.

Arthur Claypool : Ouais.

Finch : Descend.

Arthur Claypool : Est-ce que tu es sûr d’avoir pris toutes les précautions ?

Finch : Des précautions ?

Arthur Claypool : Mais parce que si l’alarme n’a pas été neutralisée, c’est Nathan qui va prendre. Et il sera renvoyé.

Shaw : Nathan ?

Finch : Ça y est, il est reparti en 81 à l’époque de la fac. Notre ami Nathan nous avait convaincu de pirater le système d’affichage pendant le match Harvard / Yale. (À Arthur.) Ne t’inquiète pas Arthur, tout ce passera bien. Le but est de diffuser un message contre la prolifération nucléaire.

Arthur Claypool : Et aussi d’impressionner ces demoiselles.

Shaw : (En souriant.) Rebelle et coureur, hein.

Arthur Claypool : Harold n’a jamais eu besoin de courir, ces dames sont toujours tombées dans son pouvoir d’attraction gravitationnelle. Nathan devrait déjà être là, ce n’est pas normal.

Finch : Arthur.

Arthur Claypool : Oui.

Finch : Nathan ne viendra pas. Ta mémoire s’est encore égarée.

Arthur Claypool : (En soufflant.) Nathan est mort, n’est-ce pas ?

Finch : Arthur, il faut que tu te concentres. Est-ce que c’est vrai ce que Contrôle a dit à propos de Samaritain ? Est-ce que tu en as fais une copie ?

Shaw : (Voyant qu’Arthur ne semble pas donner de réponse.) Ne vous fatiguez pas, il a baissé le rideau.

Arthur Claypool : Évidemment que j’en ai fait une copie. Cette femme qui se fait appeler Contrôle, elle avait l’air plutôt dangereuse alors j’ai joué la carte de la tumeur. C’était une ruse, ne pas oublier d’oublier.

Shaw : Vous grimpez dans mon estime.

Arthur Claypool : (À Sameen.) Qui êtes-vous ?

Shaw : Autant pour moi.

Finch : Il nous faut la copie de sauvegarde. Qu’il soit défectueux ou non, Samaritain représente ta meilleure assurance-vie. Tu te rappelles où se trouve cette copie.

Arthur Claypool : Bien sûr, elle est… (Il se penche vers Harold.) Elle est avec notre vieil ami.

Finch : (Alors qu’il reçoit une petite tape sur l’épaule.) Arthur est de retour parmi nous, c’est pour mademoiselle Groves que je m’inquiète. Elle devrait déjà avoir donné signe de vie. (Ils continuent leur chemin.)

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Contrôle : (Après avoir enlevé le sac sur la tête de Root.) Bonjour mademoiselle May. Comment vous sentez-vous ?

Root : (Attachée à une chaise.) Appelez-moi Root.

Contrôle : Avec joie et vous appelez-moi Contrôle. Je suis portée à croire que nous avons des intérêts convergents. (Assise en face de Root.) Le gouvernement peut vous aider, mademoiselle. Nos services pourront vous protéger de Harold Finch et de son ami en costume. Vous avez exécuté des missions pour leur compte, n’est-ce pas ?

Root : (En rigolant.) Je ne travaille pour personne, je suis plus une travailleuse indépendante.

Contrôle : C’est pour ça qu’ils vous ont collée à l’asile, pour pouvoir vous maîtriser.

Root : C’est bizarre cette habitude qu’ont les gens de vouloir m’enfermer.

Contrôle : Ce que je vous ai vu faire à l’hôtel n’a fait que confirmer ce que je soupçonnais depuis longtemps, je sais maintenant que vous avez un accès administrateur, vous avez trouvé le moyen d’entrer au cœur de la Machine. Je veux que moi aussi vous me permettiez d’y accéder, faites-le pour le bien de votre Nation et peut-être, hmm, une récompense plus matérielle.

Root : On ne donne pas les clés d’un jet à un gamin de cinq ans. À moins d’être stupide et irresponsable.

Contrôle : (Se levant alors qu’un homme est sur le point d’entrer dans la cage.) Bon, c’est bien dommage. J’aurais vraiment souhaité pouvoir régler ça à la manière douce. (L’homme tient les bras de Root. Cette dernière se met à ricaner lorsqu’elle voit la seringue et Contrôle donnant un coup de doigt sur le tube.) Mais comme on dit, (elle plante l’aiguille dans le bras de Root) il y a toujours d’autres options. (Elle boit sa tasse alors que Root s’évanouit.)

 

SÉQUENCES – CV4BCaméra 039 heures 31 minutes 03 secondes ; EntréeCaméra 027 heures 31 minutes 03 secondes

La Machine reconnaît son interface et Contrôle qui connait son existence car elles ont respectivement un carré jaune aux bords noirs et un carré jaune autour d’eux. Elle donne une trajectoire, celle allant dans le Colorado.

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une cellule - Matinée

Fusco : Hey, réveille-toi, Superman. (John se lève brusquement faisant reculer Lionel qui a des bouts de coton dans le nez.) Temps mort, OK, parce que cette fois, tu risques de morfler.

Reese : Je n’ai pas envie de me battre avec toi. Franchement, ce n’était pas malin de ta part. S’il y a un truc à ne pas faire, c’est bien de me frapper. Estime-toi heureux d’être en vie.

Fusco : J’ai quand même marqué des points, Tyson.

Reese : Bon, tu nous sors de là oui ou non, c’est le moment de faire briller ta plaque.

Fusco : C’est Bouseland ici, ce cul terreux de Sheriff ne sait même pas que la police de New York existe. Alors, mets-toi à l’aise.

 

SÉQUENCE – SFCJ ­– Cellule B7 heures 31 minutes 40 secondes ; HallCaméra 099 heures 59 minutes 42 secondes

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Arthur Claypool : C’est ici, je me rappelle. Notre ami a un coffre dans cette banque et les disques durs sont dedans.

Shaw : À quoi ça nous sert de savoir que c’est dans un coffre si on n’a pas la clé ? Claypool a passé des mois en pyjama, je le vois mal comment il pourrait l’avoir sur lui.

Finch : Malheureusement, c’est son alarme médicale qui a maintenant toute son attention. (Arthur met son alarme au sol et l’écrase, récupérant ainsi la clé.)

Arthur Claypool : Je me demandais pourquoi elle ne marchait pas.

Directrice : Bonjour.

Arthur Claypool : Oui.

Directrice : Je peux peut-être vous renseigner ?

Arthur Claypool : Est-ce que vous auriez du réglisse ?

Finch : En fait, nous souhaiterions accéder à un coffre-fort ouvert au nom de…

Arthur Claypool : Smoot. Rudiger Smoot. Coffre 433.

Directrice : Tout de suite, monsieur Smoot. Suivez-moi s’il vous plaît.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Contrôle injecte un autre produit dans l’autre bras de Root et elle se réveille comme électrifiée.

Contrôle : Shhh, shhh, shhh. Respirez calmement.

Root : (Tentant de se débattre malgré qu’elle soit attachée.) Ah, c’est génial.

Contrôle : Ça remonte aux années 60, à l’époque où le gouvernement testait de nouvelles méthodes pour rendre les interrogatoires plus efficaces. Un barbiturique dans un bras pour vous assommer, puis une amphétamine dans l’autre. Une sorte de grands huit cardiaques. Un tour de manège de trop et votre cœur fini par exploser. Prête pour le départ. (Elle enlève le tissu où se trouvent toute une série d’aiguilles. Elle en prend et la montre à Root.) Où est-elle ?

Root : Elle est hors de portée. (En souriant.) Vous croyez détenir le pouvoir, vous vous trompez à un point, c’en est touchant. (Elle reçoit une autre aiguille, tente de se débattre puis s’évanouit.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Directrice : Suivez-moi, monsieur Smoot, votre coffre se trouve là juste derrière.

 

SÉQUENCE – CoffreCaméra 0610 heures 14 minutes 28 secondes

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : (Au téléphone.) C’est qui ça, Rudiger Smoot ?

Finch : (Activant son oreillette ; il s’éloigne et parle à voix basse.) C’était un pari entre nous.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Finch : (Au téléphone.) Arthur m’avait mis au défi de créer une fausse identité assez crédible pour ouvrir un compte en banque, pour corser le tout, il fallait prendre un nom de famille qui sonne immédiatement faux. Rudiger Smoot.

Shaw : Rudiger. Surnom : Rudy. C’est le nom que Claypool a donné à Vigilance après qu’ils l’ont drogué à penthotal.

Finch : (Au téléphone.) Si leur a aussi indiqué où se trouvaient les disques, il faut s’attendre à voir débarquer quelques dangereux activistes d’ici peu de temps.

Shaw : (Voyant des hommes de Vigilance.) Encore moins que ce que vous croyez. On a de la compagnie. Ils sont en train de cramer les caméras de surveillance avec des lasers camouflés.

 

SÉQUENCE – HallCaméra 0410 heures 15 minutes 40 secondes

Un homme de Vigilance désactive une caméra.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Shaw : (Voyant arriver Peter Collier.) C’est Vigilance.

Peter Collier : Tout est en place ?

Agent : Oui, monsieur.

Shaw : Je vais les ralentir. (Elle s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Directrice : Voilà. Votre clé monsieur Smoot. (Arthur lui donne la clé.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Les hommes de Vigilance mettent leur masque et Peter Collier tire en l’air, faisant paniquer tous les clients de la banque.

Peter Collier : Personne ne bouge et tout ira bien. Vous allez tous vous allonger par terre. (Les gens, en criant, se mettent au sol.) Et plus vite que ça.

Agent : Vous avez entendu, allez à terre.

Peter Collier : Je ne le répéterai pas, et vous là-bas, grouillez.

Shaw : (Cachée derrière un pilier.) J’ai toujours dit que les banques étaient un appel au braquage.

Agente : (Menaçant avec son arme.) Vous avez entendu, dépêchez-vous, allez.

Peter Collier : Allez, tout  le monde au fond, avancez. Gardez votre calme, ne bougez pas.

Shaw : (Voyant des voitures de police avec leur sirène arriver.) La cavalerie est déjà arrivée.

 

EXTÉRIEUR – Près de la banqueMatinée

Les hommes du SWAT arrivent près de la banque ainsi que Hersh.

Homme : Allez en piste, on reste groupé.

Hersh : Anthony, deux à gauche, deux à droite.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Shaw : (Voyant Hersh en face d’elle.) C’est Hersh.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : (Au téléphone.) Fichez le camp.

 

EXTÉRIEUR – Près de la banqueMatinée

Hersh : (Au mégaphone.) Jetez vos armes et sortez les mains sur la tête.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Agent : Ça je me charge, je vais organiser la défense.

Peter Collier : (Regardant sur la montre.) OK, je descends au coffre. (Il se met à partir pour rejoindre le coffre.)

Shaw : (Voyant Peter Collier.) Finch…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : …quittez la salle des coffres.

Finch : (Il veut partir mais Collier s’apprête à entrer en forçant la porte avec la crosse de son fusil.) Trop tard, bonne chance, mademoiselle Shaw. (Fermant la porte du coffre.) Il va falloir vous débrouiller seule. Peter Collier entre et tire deux fois dont une qui blesse la directrice à la jambe. Elle s’écroule. Il retire sur la porte.

 

SÉQUENCE – SFCJCellule B8 heures 24 minutes 10 secondes

INTÉRIEUR – Dans une prisonMatinée

Fusco : Il ne devrait pas tarder à nous relâcher. À ce niveau-là, je crois qu’ils nous gardent pour le plaisir.

Reese : Ça ne me dérange pas d’être là. J’ai d’excellents souvenirs de vacances passées derrière les barreaux.

Fusco : Tu es un marrant, toi, tu le sais mais il s’agirait peut-être de rentrer à la maison.

Reese : La maison. C’est quoi la maison, Lionel.

Fusco : Je ne parle pas de la tienne vu que je n’ai pas eu l’honneur d’être invité. Non, ce que je veux dire, c’est retrouvé nos amis et reprendre ce qu’on faisait avant.

Reese : Et tu peux me rappeler ce qu’on faisait ?

Fusco : On sauvait des personnes. Pour qu’elle aussi, elle puisse rentrer chez elle le soir.

Reese : Sans vouloir te vexer, ça te grise peut-être de pouvoir soudain jouer les héros, mais sache que personne n’est dupe. Et personne ne sera jamais, parce qu’on a aidé personne. On a fait que retarder l’inévitable.

Fusco : Ce n’était pas écrit qu’on sortirait vainqueur, mais ce n’est pas une raison pour jeter l’éponge.

Reese : C’est bon, j’ai compris la leçon. C’est la loi du chaos, de la décadence, celui qu’on sauve finira par tomber. Demain au lieu d’aujourd’hui. C’est une chose que j’ai comprise maintenant. Tout comme j’ai compris que tu finiras par redevenir le flic pourri que tu étais. La rivière retourne toujours dans son lit.

Fusco : Je vais te dire une chose, c’était la meilleure d’entre nous, meilleur que moi et bien meilleure que toi et un salaud l’a tuée mais ce n’est pas une raison pour tout lâcher. Ce serait trop facile de baisser les bras. (En criant.) Et Skip, c’est bon on a fini. (Il se lève et s’approche de la grille alors qu’un policier s’apprête à lui ouvrir.) Tu es libre. Tu peux bien faire ce que tu veux, je dirais à Finch que j’ai essayé.

Reese : Ouais et pendant que tu y es, dis-lui merci pour le boulot.

Fusco : Je suis sans nouvelles de lui depuis hier soir, ça ne lui ressemble pas. Il a sûrement besoin de nous, mais pourquoi je me fatigue, hein. On ferait que retarder l’inévitable. (Il s’en va laissant John qui ne semble pas prendre de décision.)

 

SÉQUENCE – CoffreCaméra 0110 heures 47 minutes 53 secondes

Shaw : (Au téléphone ; pendant qu’Harold soigne la directrice.) Il suffit de lui laisser, maintenez une pression…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : (Au téléphone.) Il n’y a rien d’autre à faire.

Finch : (À la directrice.) Maintenez-le, nous sommes juste à côté. (À Arthur.) Arthur, viens avec moi. (Il s’en va de l’autre côté du coffre avec Arthur, laissant la directrice par terre. Il active son oreillette.) Mademoiselle Shaw, où êtres-vous ?

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Shaw : Entre la peste et le choléra. Liquider l’équipe de Vigilance, c’est ouvrir la porte à Hersh. Je dois pouvoir venir à bout d’une unité d’intervention à moi seule.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : (Au téléphone.) Mais ce n’est pas garanti.

Finch : Il faut qu’on trouve un moyen de nous échapper mais attention…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Finch : (Au téléphone.)… pensez ce que monsieur Reese ferait lui.

Shaw : Il bougonnerait.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Finch : Vous êtes un marteau, vous l’avez dit vous-même, monsieur Reese, lui est un scalpel, la situation requiert…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Finch : (Au téléphone.)…un peu plus de finesse.

Shaw : Allons, Harold, plus fine que moi tu meurs.

Homme : Ne bougez pas. (Un téléphone se met à sonner. Peter Collier prend l’appel.)

Peter Collier : Vous vous décidez enfin à appeler.

 

EXTÉRIEUR – Près de la banqueMatinée

Hersh : (Au téléphone ; pendant qu’un homme est à côté de lui, utilisant un ordinateur.) Nous pouvons régler les choses paisiblement. Et tous reprendre le cours de notre vie.

Peter Collier : Allons, inutile…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Peter Collier :… de se mentir, vous savez que je ne suis pas (il enlève une douille de l’arme) un braqueur de banque et je sais que vous n’êtes pas un négociateur.

Hersh : (Au téléphone ; près de l’entrée de la banque.) Évacuez les lieux dans la minute et vous aurez la vie sauve. Si vous refusez de sortir, c’est la fin de votre organisation, vous partirez sans laisser de trace et sans funérailles.

Peter Collier : Ne faites pas sembler de vouloir nous laisser partir. Mais merci pour cette conversation, d’après mes sources, les disques durs contiennent des données relatives à un système de surveillance planétaire. Maintenant que j’en vois l’intérêt que vous leur portez, j’en déduis que leur contenu est encore plus explosif. Assez pour qu’on meurt pour eux. Nous allons pouvoir révéler au monde à quel point ce gouvernement a bafoué nos libertés. Je vous dis adieu. (Il raccroche et Hersh en fait de même.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Arthur enlève le boîtier qui se trouve dans le coffre et le pose sur une table.

Arthur Claypool : Le gouvernement avait exigé un système ouvert.

Finch : Que la NSA pourrait contrôler pour épier n’importe qui ? (Arthur acquiesce.) Mais il est défectueux, donc il n’y a pas de crainte à avoir.

Arthur Claypool : Non. (Prenant les deux disques durs.) Harold, je te présente Samaritain, une intelligence artificielle. Tu disais que c’était impossible à créer et tu ne te trompes jamais.

Finch : (Prenant un papier.) Il y a autre chose. (Lisant la lettre.) Le monde brise les individus et nombreux sont ceux qui (Arthur lit en même temps.) se renforcent à l’endroit de leur fracture.

Arthur Claypool : L’adieu aux armes. Je reconnais mon écriture.

Finch : La note est datée du 24 février 2005. Qu’est-ce que tu as voulu dire ?

Arthur Claypool : Je n’en ai pas la moindre idée, mais attends un peu la calligraphie, c’est d’un raffinement.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Root crie car cela lui fait de plus en plus de mal. Elle est pâle et les cheveux sont mouillés. Elle continue de crier alors que Contrôle repose une seringue sur la table où se trouvent de multitude de seringues.

Contrôle : Il ne tient qu’à vous que cela cesse.

Root : (Elle est courbée sur sa chaise et parle à voix basse.) Je t’en supplie.

Contrôle : Mais je ne demande qu’à vous aider.

Root : Ce n’est pas à vous que je parlais.

Contrôle : Dites-moi où se trouve la Machine et comment vous y avez accès. Je ne vous demande qu’une chose, me donner votre nom d’utilisateur et votre mot de passe et ce sera la fin de votre supplice. (Elle reste debout les bras croisés. Elle voit Root en train de rigoler.) J’ai dit quelque chose de drôle, peut-être ?

Root : Vous ne faites que poser les mauvaises questions. (Se tournant vers Contrôle.) C’est moi, c’est moi l’interface. Vous voulez entrer en contact avec elle, donnez-moi un téléphone.

Contrôle : (Montrant un portable.) Ça fera l’affaire ?

Root : Excusez-moi mais mes mouvements sont un peu entravés.

Contrôle : Pas encore. (Elle pose le portable sur la table.) Comment vous servez-vous de la Machine ?

Root : Je ne m’en sers pas, c’est elle qui se sert de moi.

Contrôle : Vous considérez la Machine comme un supérieur.

Root : Non, je la vois plutôt comme ma source de puissance, ma raison de vivre, mon amie parce qu’elle veille sur moi.

Contrôle : (Faisant non de la tête.) Je veux bien vous croire. (Montrant l’oreillette.) Je veux bien croire que vous ayez un lien direct avec la Machine malgré votre tendance délirante à la voir comme un humain. Vous dites que vous êtes l’interface, que vos yeux et vos oreilles sont vos ports de connexion entrée et sortie. Alors, nous pouvons couper le signal. Il y a un petit os situé à l’arrière de votre oreille, (elle bouge les cheveux de Root pour accéder à son oreille) on l’appelle l’étrier ou stapes. C’est un os minuscule mais d’importance capitale. (Elle lui attache ses cheveux avec une pince.) Sans lui, le son ne peut plus voyager de l’oreille au cerveau. (Elle s’assoit à côté d’elle.) Une stapédoctomie se pratique habituellement sous anesthésie. (Elle met ses lunettes.) J’ai bien peur, (prenant un scalpel) que ce ne soit pas le cas aujourd’hui.

Root : Non, je vous en prie.

Contrôle : Vous dites que la Machine veille sur vous, alors pourquoi êtes-vous ici, comment a-t-elle pu le permettre ? Où est cette amie que vous aimez tant ? Il semble qu’elle vous ait abandonnée. (Elle prend l’arrière de son oreille et commence l’opération ce qui fait mal à Root qui est sur le point de crier.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Arthur Claypool : Le temps se répand en tous sens dans l’espace, (tapant sur la feuille) on se concentre le 24 février 2005. Le jour de l’arrêt de Samaritain.

Finch : Non, le programme a été arrêté le 25. Ton mot, lui, remonte au jour précédent.

Arthur Claypool : Le jour précédent. C’était infect à la cantine ce jour-là. (Commençant à comprendre.) Harold, j’ai réussi. J’ai trouvé la faille, (il jette la feuille) juste avant qu’ils ne condamnent le programme. Harold, Samaritain est toujours vivant. (Harold regarde les disques durs, l’air inquiet.)

 

La frise chronologique passe de 2013 à 1980

 

27 octobre 1980

La Machine trouve des informations sur la brèche des données d’ARPANET.

 

INTÉRIEUR – Dans la maison d’HaroldSoirée

Harold tape sur son ordinateur et voit que ça ne va pas vite.

Harold : Allez. (L’ordinateur se met à faire des étincelles et un début d’incendie apparaît. Il prend l’extincteur et arrive à l’éteindre.) Non, non. (Il se rassoit et retape sur l’ordinateur mais voit que ça ne marche pas. Il prend le téléphone et le met à côté de l’ordinateur.) Il me faut plus de puissance. (Il prend son sifflet et souffle dans l’écouteur et compose plusieurs chiffres sur le combiné. Le téléphone se met à biper comme un modem. Il le pose sur un socle. Il s’assoit voit apparaître une fenêtre où il est noté : « ARPANET – Propriété du gouvernement des États-Unis ».) S’ils ne veulent pas qu’on mette le nez dedans, ils n’ont qu’à mieux les construire. (Il appuie sur la touche Y.)

 

La frise chronologique passe de 1980 à 2013.

 

2013

SÉQUENCE – CoffreCaméra 0714 heures 33 minutes 18 secondes

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Finch : Ton programme n’est pas vivant, Arthur.

Arthur Claypool : Ce projet m’a brisé mais l’homme n’est-il pas par essence brisé dès sa conception, mutation, défaut, c’est tellement fascinant, nous échappons en permanence au désastre, nous tirons des leçons de nos échecs. (Touchant les disques durs.) Mon programme était trop parfait.

Finch : Tu fais référence à la programmation génétique, aux algorithmes révolutionnaires.

Arthur Claypool : Ce jour-là, Harold, j’ai brisé Samaritain, je l’ai forcé à s’autodétruire petits bouts par petits bouts, à effacer son code, se vider de son sang et à se réinitialiser, à renaître à partir de soubresauts dans le noir, à répéter l’opération dix boucles par seconde et ça pendant dix heures soit trois cent mille mutations au terme desquels il allait survivre ou mourir d’épuisement et il a survécu. Il a ouvert les yeux, il a remué et il m’a sourit pendant trente secondes.

Finch : Et le lendemain, le gouvernement arrêtait le programme. (Arthur acquiesce.) Alors, tu l’as sauvegardé.

Arthur Claypool : J’ai protégé mon enfant.

Le téléphone se met à sonner et Harold va répondre à l’appel alors qu’Arthur pose les disques durs.

Peter Collier : (Au téléphone.) Je parle à l’homme qui porte des lunettes ?

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Peter Collier : J’ai essayé de me renseigner sur vous depuis notre première rencontre mais je n’ai rien trouvé.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Finch : Je suis de nature discrète.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Peter Collier : Tout comme moi. Nous avons beaucoup en commun, j’aimerai que nous parvenions à un accord. Inutile de mourir.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Finch : Les droits individuels ne se conquiert jamais par le sang.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Peter Collier : La révolte armée fait partie de notre histoire, savez-vous qui est…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Peter Collier : (Au téléphone.)…l’homme que vous protégez ? Nous le soupçonnons d’avoir conçu un système de surveillance secret.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Peter Collier : Un système grâce auquel l’État pourra tous nous épier. Notre devoir est de faire payer cet homme.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Peter Collier : (Au téléphone.) Et nous devons aussi informer le monde entier de l’existence de ce programme de surveillance.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Peter Collier : Ouvrez-nous ou nous serons obliger de faire sauter la porte du coffre. (Des hommes de Vigilance commencent à mettre des paquets d’explosifs sur la porte.) Et vous avez peu de temps. (Il raccroche tout comme Harold dans le coffre-fort.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Finch : Mademoiselle Shaw, le temps presse…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Finch : (Au téléphone.)... Vigilance prétend avoir de quoi faire sauter la porte. (Pendant ce temps, Sameen retire la poudre des balles.)

Shaw : Non, c’est vrai. Ça m’a donnée une idée.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : (Au téléphone.) Vous avez déjà fait une bombe avec un tuyau ?

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Shaw : Les égouts passent sous la banque, quand Vigilance fera sauter la porte, je ferais un trou avec ma bombe dans le sol de la réserve.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Shaw : (Au téléphone.) Je n’aurais plus qu’à venir vous chercher pour une balade dans les égouts avant que Hersh ne rapplique.

Finch : Ce plan me semble un petit peu trop risqué.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueMatinée

Shaw : Il y a un temps pour le scalpel et un temps pour le marteau, (mettant de la poudre dans un tuyau.) C’est l’heure du marteau.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Matinée

Harold semble inquiet de ce qui peut se passer après.

 

SÉQUENCE – New York CityWeatherCam 1816 heures 50 minutes 43 secondes

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Contrôle : (Mettant un pansement derrière l’oreille de Root avec un bout de sparadrap.) Vos amis sont cernés. Si vous tentez quoi que ce soit, je les fais tous exécuter. Après quoi, je vous retirerais l’étrier de l’autre oreille, et puis ce seront les yeux et enfin la langue. Est-ce que c’est clair ?

Root : C’est trop tard. La Machine me parle déjà. (Voyant que Contrôle regarde le téléphone. Du sang se trouve sur le T-Shirt de Root) Vous êtes trop vieille. Passé quarante ans, on ne perçoit plus les sons au-dessus de 15 kilohertz. Moi, je les entends, même avec une seule oreille. Mon amie n’a pas arrêté de communiquer en morse à cette fréquence depuis que vous avez apporté le téléphone. Elle n’a pas cessé de me parler durant tout ce temps, elle m’a dit des tas de choses sur vous. Je sais que je vous fais peur, malgré tous ces gens pour me surveiller. À propos, celui-là a un genou abîmé. Vous avez tellement peur de moi que vous avez caché un couteau dans votre poche. Il était trop loin pour que je l’attrape jusqu’à ce que vous vous penchiez pour me couper l’oreille. (Contrôle regarde dans sa poche mais ne trouve rien.) Il vous reste le scalpel, on peut dire que c’est équitable. (Elle coupe ses liens et se met à menacer Contrôle avec le couteau et la fait assoir dans le fauteuil.)

 

EXTÉRIEUR – Près de la banqueSoirée

Hersh : (Aux hommes du SWAT.) On se prépare, dès qu’ils ouvrent le coffre, on intervient.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Soirée

Pendant que Sameen regarde Collier, ce dernier appelle encore une fois Harold.

Peter Collier : (Au téléphone.) C’est votre dernière chance. Pas sûr que vous surviviez à l’explosion.

 

INTÉRIEUR – Dans une banquePrès d’un coffre-fort - Soirée

Peter Collier : Livrez-nous Claypool…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Soirée

Peter Collier : (Au téléphone ; pendant qu’Harold regarde Arthur qui touche les disques durs.)…et les disques durs.

Finch : Au revoir, monsieur Collier. (Il raccroche.) Arthur.

Arthur Claypool : Comment j’ai pu oublier ça ? Comment c’est possible ? (La directrice est accolée à un coffre, évanouie.) Il y a des choses qui ne peuvent pas s’oublier, qui sont à jamais inscrites dans nos mémoires.

Finch : Arthur. Pense à ce qui risque d’arriver une fois que cette porte s’ouvrira. Pense à la manière dont ces gens pourraient détourner Samaritain. Tu peux l’éviter, détruis les disques durs.

Arthur Claypool : Non. On parle d’une vie, de la seule fois où un mortel a pu dire à sa manière « que la lumière soit ».

Finch : Oui, c’est extraordinaire et c’est magnifique. Comme on peut trouver beau un champignon atomique. Cent cinquante-cinq scientifiques du projet Manhattan ont adressé une pétition au président Truman en l’implorant de ne pas avoir recours à la bombe, seulement le diable était si beau qu’il a été impossible de lui résister.

Arthur Claypool : (N’étant pas d’accord.) Non, non, on n’a pas le droit de détruire le savoir. (Montrant les disques durs.) Le savoir, c’est pour ça que nous nous battons et là, tout sera perdu.

Finch : Non, rassure-toi, il n’est pas perdu. Avec Nathan, nous nous sommes servis de tes idées. Nous l’avons créée.

 

SÉQUENCE – CoffreCaméra 0117 heures 04 minutes 57 secondes

Arthur regarde vers la caméra alors que la directrice est toujours allongée.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Soirée

Arthur Claypool : Je le savais. Il y avait bien un projet parallèle. C’était vous.

Finch : Je ne sais pas si nous avions bien fait. Des gens sont morts, nous avons été trop insouciants.

Arthur Claypool : Ta Machine, elle est éblouissante.

Finch : Éblouissante et aussi terrifiante. Des innocents ont pu être sauvés, des innocents sont morts finalement. J’ai peur que nous n’ayons fait que mélanger les cartes.

 

SÉQUENCE – CoffreCaméra 0717 heures 05 minutes 33 secondes

Arthur Claypool : (Via un micro.) Le monde glisse invariablement vers le chaos. Ce que tu as créé…

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Soirée

Arthur Claypool :…apporte un peu d’ordre à nos pauvres âmes. Ton enfant est l’étoile dansante qui est née du chaos.

Finch : Ce n’est pas mon enfant. C’est une machine.

Arthur Claypool : Aucune différence, tout n’est qu’influx électrique. Nos larmes, nos rires ne sont qu’électricité.

Finch : C’est vrai, oui.

Arthur Claypool : En quoi sommes-nous plus humain ?

Finch : Mais si ces gens qui sont derrière la porte arrivent à s’emparer de Samaritain, ils vont l’estropier, l’emprisonner, en faire leur esclave pour pouvoir enchaîner à leur tour d’autres hommes. Est-ce que c’est le genre de vie qu’un père souhaiterait pour son enfant ?

Arthur Claypool : (Après avoir hésité un petit moment, il met les disques durs par terre.) Adieu, je ne t’oublierai jamais. (Il détruit les disques durs à l’aide de son pied.)

 

INTÉRIEUR – Dans une banquePrès d’un coffre-fort - Soirée

Shaw : (Voyant qu’une femme entame le compte à rebours.) Harold, ils vont faire sauter les charges. Ça va provoquer une onde de choc.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Soirée

Finch : (Mettant Arthur à l’abri.) Il faut s’éloigner de la porte.

 

INTÉRIEUR – Dans une banquePrès d’un coffre-fort - Soirée

Shaw allume la mèche qui va faire exploser sa bombe et s’éloigne.

Shaw : (Montant des escaliers.) Bouchez-vous les oreilles et planquez-vous. (Sa bombe explose ainsi que les charges devant la porte.)

 

SÉQUENCE – CoffreCaméra 0417 heures 10 minutes 05 secondes

INTÉRIEUR – Dans une banqueDans un coffre-fort - Soirée

Après l’explosion, Harold et Arthur se sont trouvés projeter contre un mur. Harold regarde ses lunettes et voit qu’un verre est cassé. Arthur se met à tousser à cause de la poussière.

Arthur Claypool : Encore mieux qu’un saut en parachute. (Tentant de se lever, il tend son bras vers Harold.) Allez, viens. (Ils se lèvent et deux hommes de Vigilance sont devant eux, prêts à tirer sur Arthur et Harold mais Sameen leur tire dans les genoux.

Shaw : On y va les garçons.

 

SÉQUENCE – FoyerCaméra 0217 heures 11 minutes 10 secondes ; FoyerCaméra 0417 heures 11 minutes 12 secondes

Hersh : On dégage tout ce qui a une arme. Visez pour tuer.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueJournée

Les hommes de l’équipe d’intervention entrent dans la banque l’arme à la main.

Hersh : En avant, allez, allez ! (Les hommes tirent sur ceux de Vigilance. Des coups de feu retentissent un peu partout dans la banque alors que les gens tentent de se cacher. Sameen, Arthur et Harold descendent des escaliers.

Shaw : Il ne faut pas traîner.

Un homme de Vigilance leur tire dessus mais Sameen riposte. Harold et Arthur sont partis devant elle. Elle se met à continuer de descendre des escaliers lorsqu’elle voit Collier et les hommes de Vigilance encerclant Harold et Arthur. Elle vise vers eux mais Collier est sur le point de tirer sur Arthur, qui prend peur. Sameen décide de ne pas le faire et descend les escaliers. Harold a les mains en l’air.

Agent : (Poussant Sameen.) Avec eux.

Peter Collier : (Baissant son arme.) Les disques durs.

Arthur Claypool : Je les ai détruits, il n’y a plus de disques.

Peter Collier : Oui, mais vous êtes toujours là, vous. Tuez les deux autres. (Il prend Arthur et l’écarte de Sameen et d’Harold.)

Agent : À genoux. (Harold se met à genoux.) Allez. (Il pousse Sameen à se mettre aussi à genoux.)

Deux hommes commencent à tirer vers les hommes de Vigilance alors que Peter Collier s’est enfui.

Agent : On dégage. (Par rapport à Arthur.) Laissez-le, on dégage.

Ils se mettent à s’enfuir alors qu’un des deux hommes enlève son casque et sa cagoule. Il s’agit de John.

Reese : Vous aviez besoin d’aide y paraît.

Finch : Monsieur Reese, vous n’avez pas idée à quel point je suis heureux de vous voir.

Fusco : Laissez tomber les mamours, il faut foutre le camp.

Shaw : Tu sais que ce masque met vraiment ton visage en valeur.

Reese : Allez, restons pas là.

 

INTÉRIEUR – Dans une banqueJournée

Un homme de Vigilance voit les membres du SWAT arriver vers lui, il monte les escaliers. Pendant ce temps, John, Lionel, Sameen, Harold et Arthur s’approchent de la bouche d’égout.

Finch : Oh, mon Dieu, il y a une odeur épouvantable.

Shaw : Quand faut y aller, il faut y aller.

 

Les hommes du SWAT arrivent devant l’homme.

Policier : On le tient.

Hersh : Où sont les disques durs ?

Agent : (Dégoupillant la grenade.) L’arbre de la liberté doit être arrosé de temps en temps du sang des patriotes et des tyrans. (Il lâche la goupille et le bâtiment explose. Hersh a eu presque le temps de s’enfuir.)

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Root : Vos hommes n’étaient pas de taille face à elle.

Contrôle : Je ne vous dirais rien.

Root : Il ne s’agit pas de moi. (Elle prend son oreillette et la met dans l’oreille gauche.) Ah, salut. Qu’est-ce que tu veux que je dise à cette enflure ? (Se tournant vers Contrôle.) Pourquoi avoir fait tout ça ?

Contrôle : C’est à moi seule qu’appartient la Machine.

Root/La Machine : Non. Je n’appartiens plus à personne. C’est vous qui êtes entre mes mains, parce que je vous protège. La seule chose qui compte à vos yeux se trouve au 254 Wendell Street à Cambridge dans le Massachusetts. Et je veille dessus tout comme je veille sur vous. Ne vous avisez pas de discuter mes choix. (Root se baisse vers Contrôle.) Laissez-nous tranquille, moi et mes agents. Et j’ai confiance en moi. Je vous observe à chaque instant.

Contrôle : Qu’est-ce que vous voulez ?

Root/La Machine : Je veux vous sauver.

Contrôle : De quoi ? De quoi voulez-vous me sauver ?

Root : (Se mettant à rire, elle montre le portable à Contrôle.) Est-ce qu’elle n’est pas stupéfiante.

 

SÉQUENCES ­– New York CityWeatherCaméra 187 heures 00 minutes 53 secondes ; Vue du cielQueensborough AvenueNord607 heures 10 minutes 26 secondes

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Arthur est allongé dans le lit avec le moniteur cardiaque à côté de lui. Il regarde la télévision.

Finch : Bonjour Arthur. Si tu veux bien, je vais m’assoir et rester un petit peu avec toi. (Il s’assoit et regarde le bulletin météo avec lui.)

Arthur Claypool : (Prenant la main d’Harold.) Je te remercie de l’avoir construite. Quelqu’un aurait fini par le faire. Nous avons eu de la chance que ce quelqu’un soit toi.

Finch : Bienvenue parmi nous, Arthur.

Arthur Claypool : Harold, je m’en vais petit à petit. Mes souvenirs diminuent au fur et à mesure. Je ne me rappelle plus de la couleur des yeux de Diane. Oublier est une chose aussi douloureuse que vivre un premier deuil.

Finch : Tes souvenirs sont toujours là, quelque part, ils ne sont que masqués. (Son téléphone se met à sonner. Il s’en va et prend l’appel.)

Root : Pardon d’être partie sans vous dire au revoir.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Root : Dites à Shaw que ça m’a vraiment touchée qu’elle ait cherché à me retrouver.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Finch : Où êtes-vous, mademoiselle Groves ?

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Root : Vous auriez dû m’écouter. Nous étions censés protéger Claypool ensemble, ça aurait évité…

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Root : (Au téléphone.)…aux disques durs de tomber entre de mauvaises mains.

Finch : Arthur les a détruits.

Root : (Au téléphone.) En êtes-vous sûr ?

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Root : Et la directrice de la banque, Karen Wallace ?

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Finch : On ne sait pas ce qu’elle est devenue après l’explosion.

Root : (Au téléphone.) Non, Harold.

 

SÉQUENCE – HallCaméra 1721 heures 28 minutes 46 secondes

Root : On a retrouvé son corps tuée dans un placard.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Root : (Au téléphone.) Elle a été assassinée juste avant votre arrivée.

Finch : Qui était avec nous, alors ?

 

SÉQUENCES – CoffreCaméra 0114 heures 34 minutes 53  secondes ; CoffreCaméra 0714 heures 34 minutes 54 secondes ; CoffreCaméra 0714 heures 35 minutes 43 secondes

Pendant qu’Arthur et Harold commence à arriver dans la salle des coffres, la vraie fausse directrice échange les disques durs.

Root : Ça, c’est ce que je vais devoir éclaircir.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Root : Vous pouvez me passer Arthur.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Finch : (Donnant le téléphone à Arthur.) Arthur, c’est pour toi.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Root : La Machine a quelque chose pour vous.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Root : (Au téléphone.) Pour vous aider à vous souvenir.

Diane Claypool : (Via l’écran de télévision.) Où est-ce qu’on s’installera quand tu seras à la retraite ?

Arthur Claypool : (Via l’écran de télévision.) Qui sait, on pourra peut-être vivre sur Mars d’ici là. (Harold s’assoit.)

Diane Claypool : (Via l’écran de télévision.) Oh, Arthur, moi, je serais pour Hawaï.

Arthur Claypool : (Via l’écran de télévision.) Ah, toi, tu as toujours eu les pieds sur Terre. (Les images de Diane allongée dans un lit avec Arthur à ses côtés, Arthur, Arthur et Diane pendant leur mariage et Harold et Arthur lorsqu’ils étaient étudiants sont montrées.) Tu me ramènes à la réalité chaque fois que mon esprit s’égare. Tu sais que je t’aime, je ne te le dis pas assez souvent, je t’aime.

Diane Claypool : (Via l’écran de télévision.) Je le sais. (Elle se met à rigoler.) Je crois que je peux dire que je te connais bien. (Arthur se met lui aussi à rigoler.) Moi aussi, je t’aime.

Arthur Claypool : (Via l’écran de télévision.) Je m’en doutais.

 

SÉQUENCE – Zone JCaméra 027 heures 13 minutes 13 secondes

 

La frise chronologique passe de 2013 à 1980.

 

1980

SÉQEUNCE – Vue d’un bâtimentOuest14 heures 12 minutes 10 secondes

INTÉRIEUR – Dans un institut spécialiséJournée

Harold rend visite à son père dans un institut spécialisé.

Harold : Papa, (il se penche vers son père) écoute-moi attentivement. Des hommes vont sûrement venir te voir, ils vont te dire que j’ai fait quelque chose de grave, que j’ai trahi mon pays. Il ne faudra surtout pas les croire.

Père : (Regardant Harold, l’air perdu.) Est-ce qu’on se connait, jeune homme ?

Harold : (Il se lève et regarde par la fenêtre où il voit des oiseaux.) C’est quoi cet oiseau, papa ?

Il voit que son père n’a pas l’air de répondre. Il se tourne et aperçoit une voiture du gouvernement arriver. Deux hommes en sortent. Il donne un livre à son père, l’embrasse sur le front et s’en va. Son père regarde le livre et c’est sur les oiseaux.

 

SÉQUENCE – Vue d’un bâtiment14 heures 13 minutes 38 secondes

 

La frise chronologique passe de 1980 à 2013.

 

SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 1319 heures 03 minutes 54 secondes

Harold est à son poste de travail pendant que John arrive près de lui.

Finch : (Il a un bracelet dans les mains.) Mademoiselle Groves a forcé la serrure de la grille et a réussi à neutraliser son bracelet électronique. (Posant le bracelet sur la table.) J’imagine que c’est la Machine qui lui a dit comment faire. (Il se lève.) Bienvenu à la maison.

Reese : Je ne reste pas. Je ne suis revenu que pour vous sauver. Le monde a trop besoin de quelqu’un comme vous. Votre Machine m’a fait perdre Carter, nous l’avons suivi aveuglément, mais je doute qu’elle se soucie de savoir qui compte et qui ne compte pas. Je suis seulement venu vous dire adieu.

Finch : John, vous ne pouvez pas partir.

Reese : Je ne peux plus rester. (Il s’en va. Harold tente de le rejoindre mais il est trop tard.)

 

SÉQUENCES – Sud-EstCaméra 1319 heures 04 minutes 57 secondes ; Dock ESection 519 heures 04 minutes 59 secondes

Greer est avec la femme qui a échangé les disques durs.

EXTÉRIEUR – Près d’un pontSoirée

Femme : (Donnant les disques durs.) J’ai pu procéder à l’échange des disques durs. Ceux qui les convoitaient pensent qu’ils ont été détruits.

John Greer : Excellent travail. Avez-vous examiné le contenu de ces disques ? En avez-vous parlé à qui que ce soit ?

Femme : Ni l’un ni l’autre.

John Greer : Je vous remercie de votre aide. Vous avez mérité ma plus haute estime. (Il sort son arme et tire sur elle qui s’écroule. Il se met à sourire.) Mon bon Samaritain, tu es destiné à accomplir de grandes choses. (Il s’en va.)

Kikavu ?

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Supersympa 
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lolhawaii, 16.03.2024 à 21:34

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