Contrôle : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit sans relâche.
SÉQUENCES – CV4B – Caméra 3 – 9 heures 29 minutes 20 secondes ; Salle de classe 22 B – 8 heures 11 minutes 59 secondes ; Sous-sol 6 – Ascenseur 13 – 15 heures 19 minutes 01 seconde ; Sous-sol 6 – Ascenseur 14 – 15 heures 19 minutes 04 secondes ; Sous-sol 6 – Ascenseur 13 – 15 heures 19 minutes 06 secondes ; Sous-sol 6 – Ascenseur 13 – 15 heures 19 minutes 08 secondes – Sous-sol 6 – Ascenseur 12 – 15 heures 21 minutes 26 secondes ; Sous-sol 6 – Ascenseur 12 – 15 heures 21 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
Contrôle : Et appelez-moi Contrôle.
Root se met à crier sur sa chaise alors qu’elle est attachée.
INTÉRIEUR – Dans une salle de classe – New Rochelle – Matinée
Root/La Machine : C’est futé d’avoir choisi un gamin comme avatar.
Gabriel Hayward/Samaritain : Je vais te détruire.
INTÉRIEUR – Dans les sous-sols de Wall Street – Journée
Finch : Bienvenu à la Bourse de New York. (Pendant que les deux côtés se tirent entre eux, John tente de protéger Harold.)
Reese : Finch ! (Il se prend une balle dans le dos et s’écroule.)
Finch : (Se trouvant dans un ascenseur.) Les commandes ne fonctionnent pas.
Shaw : Oh, regardez cet interrupteur. (Elle ferme la porte de l’ascenseur et va appuyer sur le bouton pour le faire fonctionner. Martine et Lambert arrivent vers elle pour lui tirer dessus. La porte de l’ascenseur se ferme et un dernier coup de feu retentit. La Machine, évaluant les stratégies, n’a pas d’options valides.)
Root : (Via un enregistrement audio.) Tu es prêt à y aller ?
Reese : Allons récupérer Shaw.
Journaliste 1 : La pagaille continue à Wall Street avec cette fois un braquage survenu à la société de sécurité en charge de la vidéosurveillance de la Bourse. Un homme et une femme encagoulés et équipés d’armes lourdes ont blessé un agent de sécurité avant de s’enfuir avec un nombre important de disques durs contenant des données sensibles.
Agent de sécurité : (Interrogé à l’hôpital par un journaliste.) Un gars qui sort de nulle part et qui me tire dans le genou, je tombe et là lui et la fille m’enjambent façon Bonnie et Clyde en me disant « Désolés, on cherche une amie ».
Journaliste 1 : Selon la police, les deux suspects qui sont toujours en fuite doivent être considérés comme armés et extrêmement dangereux.
Journaliste 2 : Wall Street par ailleurs continue à se remettre de son krach éclair.
SÉQUENCE – Périmètre du Capitole – Périmètre 20 – 8 heures 02 minutes 20 secondes ; Zone A – 8 heures 02 minutes 19 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle - Matinée
Journaliste 3 : (À la radio.) Selon des sources officielles, le krach éclair comme on le surnomme désormais, aurait été déclenché par un dysfonctionnement informatique qui a été corrigé depuis. Les investisseurs peuvent reprendre…
Contrôle : Rappelle-toi ma chérie, tu as un pull dans ton sac à dos si jamais tu as froid. (Sa fille assise à l’arrière, joue un jeu où il faut tuer mais elle a perdu.)
Julia : Ah, ce jeu est vraiment trop débile.
Contrôle : Julia, (la regardant derrière elle) je ne veux plus que tu joues à ce jeu, tu m’entends, c’est beaucoup trop violent.
Julia : D’accord. (Elle se détache et sort de la voiture pour aller à l’école.) Salut, maman. (Elle ferme la porte de la voiture et s’en va. Pendant ce temps, Contrôle reçoit un message sur son téléphone : « Venez me voir » et elle quitte sa place.)
SÉQUENCES – Zone A – 8 heures 02 minutes 49 secondes ; Périmètre 50 – 8 heures 34 minutes 51 secondes
Samaritain reconnaît le lieu comme le bureau du Président des États-Unis où il détecte 486 personnes, 85 déviants et 7 atouts.
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment du bureau du président – Matinée
Contrôle entre dans un bâtiment où elle montre son badge à l’entrée.
Homme : Bonjour Madame.
Agent de sécurité : (Après avoir vu Contrôle passer le système de sécurité.) Bonjour Madame.
Mike Richelli : Comment allez-vous ce matin ?
Contrôle : Mieux que vous si je comprends bien.
Mike Richelli : Ah, la moitié de Washington tire à boulets rouge sur le Président. Résultat : ma mission de la journée c’est de trouver l’homme idéal parmi les hauts fonctionnaires pour l’envoyer jouer les boucliers humains.
Contrôle : Quel sale métier que celui de secrétaire général de la Maison Blanche, je suis sûre que vous trouverez un bouc émissaire avant que le Président vous tombe dessus.
Mike Richelli : Dites, euh, comment pouvez-vous êtes certaine que ce krach boursier n’était pas le résultat d’une attaque terroriste contre notre économie.
Contrôle : S’il s’était agi d’une attaque terroriste, Research aurait identifié la menace et j’aurai empêché que cela se produise.
Mike Richelli : Je ne sais pas ce que c’était.
Contrôle : Oh, un dysfonctionnement informatique.
Mike Richelli : En tout cas, ça ressemble à une attaque.
Contrôle : Ce n’était pas une attaque. (Elle reçoit un nouveau message en secret : « Base d’opération. Maintenant ».)
Mike Richelli : Qu’est-ce qu’il y a ?
Contrôle : Rien de préoccupant. (Elle s’en va et Mike va à son bureau.)
Mike Richelli : (Se rendant à son bureau.) Jeanie, passez-moi le contrôle des opérations boursières.
Jeanie : Tout de suite, monsieur.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du secrétaire général – Matinée
Mike Richelli : (Voyant un petit garçon dans son bureau qui n’est autre que Gabriel Hayward ou plutôt Samaritain.) Je peux t’aider mon garçon ? Tu t’es perdu pendant la visite ?
Gabriel Hayward/Samaritain : C’est moi qui ai provoqué le krach boursier d’hier.
Mike Richelli : Bravo, préviens-moi si tu décides d’envahir Bagdad.
Gabriel Hayward/Samaritain : Ce soir, quand la Bourse de New York clôturera ses séances, elle affichera un indice de 10 233 points après avoir effectué une remontée de 617 points. Je souhaiterai discuter de cette question ainsi que d’autres affaires urgentes avec votre supérieur direct, le Président.
Mike Richelli : Bien sûr, oui, assez plaisanté. Jeanie, venez donc m’aider, ce jeune visiteur a faussé compagnie à son groupe, il s’est introduit ici.
Gabriel Hayward/Samaritain : (Voyant Jeanie arriver vers lui.) Je regrette que vous le preniez ainsi. (Il se lève.) Attendez-vous à ce que votre portefeuille personnel perde encore 16 pour cent aujourd’hui. Nous en rediscuterons. (Il s’en va.)
SÉQUENCES – DOD – Hélicoptère de Washington 1493 – 9 heures 03 minutes 47 secondes
INTÉRIEUR – Dans la base opérationnelle de Research – Washington – Matinée
Contrôle : Alors, Shiffman, on est face à quoi ?
Shiffman : (Consultant un dossier.) Une cellule dormante de Detroit qui s’apprête à sortir du sommeil.
Contrôle : Et comment ?
Shiffman : En faisant sauter simultanément six charges dissimulées dans des sacs à dos.
Contrôle : L’identité de la menace ?
Shiffman : Masoud Shammar, Tariq al Juhani, Osman Ahmed, Yasin Said. Des islamistes radicaux. Tous ingénieurs de logiciel de haut niveau. Ils comptent provoquer une panne électrique globale pour neutraliser la vidéosurveillance de la police et pouvoir installer les charges sans être vus.
Contrôle : Il y a trois Saoudiens.
Shiffman : Avec des visas étudiants en règle. Yasin Said, lui, est né dans le Michigan.
Contrôle : Je veux voir le dossier de Yasin Said. (Voyant les documents sur l’écran géant.) Né à Dearborn, enfance américaine typique, en apparence. Membre de l’équipe de base-ball et roi du bal de l’université. Il a effectué sa troisième année au Caire.
Shiffman : Où il a rencontré Masoud Shammar et Tariq al Juhani. En août 2014, les quatre hommes s’inscrivent au programme d’ingénierie de l’université de Dearborn. Deux mois plus tard, ils emménagent ensemble dans une maison du quartier de Woodbrige à Détroit et se mettent à fréquenter assidûment des sites Internet islamistes servant de plateforme de recrutement au groupe jihadiste Khorasan.
Contrôle : Le loyer de la maison, comment est-il réglé ?
Shiffman : Par une série de virements émis de manière anonyme depuis Dubaï. Ils transitent par une société écran établie aux Comores.
Contrôle : La stratégie employée par Khorasan pour financer le terrorisme. Quelles sont leurs cibles ?
Shiffman : L’esprit de Détroit, le pont Ambassador, le phare Linvingstone, la fontaine de Belle Isle, le Wayne Couty Building.
Contrôle : Que des lieux historiques ultra fréquentés de Belle Isle et du centre ville.
Shiffman : Oman Akhmed a publié un post hier matin sur un site islamiste dans lequel il disait qu’il allait changer le monde. Et hier soir, Yasin Said a appelé sa mère pour lui dire de ne surtout pas venir le voir aujourd’hui.
Contrôle : (Voyant les quatre hommes.) C’est pour aujourd’hui.
Shiffman : Research a désigné les cibles comme devant être éliminées immédiatement. On a déjà une équipe en poste devant la maison. (Sur l’écran se trouve un camion de livraison.)
SÉQUENCES – Quartier Burmont – Route 17 – 9 heures 04 minutes 40 secondes – Dans l’appartement – 9 heures 04 minutes 42 secondes ; Quartier Burmont – Route 16 – 9 heures 04 minutes 44 secondes
INTÉRIEUR – Dans la base opérationnelle de Research – Washington – Matinée
Shiffman : Crimson 6 au rapport.
EXTÉRIEUR – Près d’un appartement – Matinée
Devon Grice : Unités en place.
INTÉRIEUR – Dans la base opérationnelle de Research – Washington – Matinée
Shiffman : Quand vous voudrez, madame.
Contrôle : (Ayant vu la photo de Said.) Comment savons-nous qu’ils ont bien fabriqué des bombes ?
Travers : Nous savons que Samaritain ne se trompe jamais.
Contrôle : (Se répétant.) Comment savons-nous qu’ils ont bien fabriqué des bombes.
Shiffman : (Voyant les images sur l’ordinateur.) Les cibles ont acheté des sacs à dos, des cocottes minute, des clous, des billes de roulement et des montres à affichage digitale.
Contrôle : (Après avoir réfléchi.) La mission est autorisée.
Shiffman : Crimson 6, vous avez le feu vert.
EXTÉRIEUR – Près d’un appartement – Matinée
Devon Grice : Crimson 6 à Viridian 9, on passe à l’action.
Une femme sort d’un camion de livraison avec un paquet dans les mains ainsi qu’un bloc de papiers. Elle se rend devant la porte de l’appartement.
Devon Grice : (Alors que Brooks retire la protection du landau.) Mettez vos lunettes.
SÉQUENCE – C6A – Caméra – 9 heures 06 minutes 42 secondes
Les lunettes sont munies de caméra et peuvent voir se qu’il se trouve dans la maison.
EXTÉRIEUR – Près d’un appartement – Matinée
Agente : (Frappant à la porte.) Service de livraison.
Brooks fait montrer les armes dans le landau. Elle prend une arme et la donne à Grice. Un homme ouvre la porte et l’agente fait signer le bon mais elle sort son arme et tire vers l’homme.
Devon Grice : Cible 1 éliminée. (Munis de leur caméra dans leurs lunettes, ils entrent dans la maison et la fouille.) On entre.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement - Matinée
(La femme et Grice arrivent devant une porte fermée alors que se joue de la musique en arabe. Derrière cette porte, deux hommes sont en train de travailler sur leur ordinateur. Grice force la porte et tire sur les deux terroristes.
INTÉRIEUR – Dans la base opérationnelle de Research – Washington – Matinée
SÉQUENCES – V9A – Caméra – 9 heures 06 minutes 44 secondes ; V9A – Caméra – 9 heures 06 minutes 48 secondes
Devon Grice : (Via la caméra de la femme pendant qu’ils sont transmises à la base opérationnelle de Research.) Où est la quatrième cible ?
Brooks : (Donnant un téléphone à Devon.) On a un problème, on l’a trouvé sur la table.
Devon Grice : Le téléphone du quatrième homme, Yasin Said. Il n’est pas dans la maison.
Contrôle : Said, retrouvons-le. Sa famille ?
Shiffman : Ses parents sont Sameer et Selam Said, ils sont sur écoute de même que toutes les relations de la cible.
Contrôle : Voyons ce que contient l’ordinateur de notre homme. (Research recherche à avoir l’accès à l’ordinateur mais Samaritain en refuse l’accès.)
Shiffman : Tentez d’accéder directement au disque dur. (L’accès est toujours refusé.) Je ne comprends pas, ça ne s’est jamais produit.
Contrôle : Parce que ça ne devrait jamais se produire. Jamais. (Elle s’approche de Travers.) Je dois savoir ce qu’il y a sur ce disque.
Travers : Pourquoi ? Research localisera la cible d’une minute à l’autre. Peu importe ce que contient le disque.
Contrôle : Je n’ai pas à me justifier auprès de vous, vous n’êtes que toléré ici pour une seule raison : votre rôle est de vous assurer que votre système fonctionne comme promis. Nous avons un terroriste en fuite sur le sol américain. Et j’exige de voir ce que contient le disque dur de son ordinateur.
Travers : J’ai bien peur que ce soit impossible. Et c’est plutôt vous qui êtes tolérée ici, aux terminaux de recherche de Samaritain.
Contrôle : Hmm. Monsieur Travers, montrez-moi ce qu’il contient ou je vous fais arrêter. (Voyant Travers prendre un téléphone.) Vous mettez en danger la vie de milliers de personnes innocentes. Arrêtez ça, immédiatement.
Travers : (Après avoir coupé l’accès à Samaritain.) Voilà, c’est arrêté. (Contrôle regarde vers Shiffman puis se tourne vers Travers.)
SÉQUENCE – DOD – Hélicoptère de Washington 1497 – 10 heures 15 minutes 46 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Matinée
Journaliste : Une violente collision entre deux véhicules s’est produite très tôt ce matin à New York, suivi d’une lourde fusillade entre quatre agents d’une société de sécurité d’un côté et un homme et une femme encagoulés de l’autre.
Travers : (Après avoir regardé les informations.) Sénateur Garrison.
Contrôle : Nous avons un problème. Il y a vingt-deux minutes, des agents de l’ISA sont intervenus à Détroit. La cible était une cellule dormante de quatre hommes et nous n’en avons trouvé que trois. Le quatrième, Yasin Said est toujours dans la nature. Et monsieur Travers, notre interlocuteur pour Samaritain, vient de couper Research.
Ross Garrison : Quoi ? On a un terroriste en liberté à Détroit.
Contrôle : Et on n’a aucun accès à Research pas plus qu’au disque dur de la cible. Travers refuse de montrer son contenu.
Ross Garrison : Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Travers : Les données qu’il contient sont ultra sensibles. Elle menace l’existence même de Research. Cette cellule de Détroit reprogrammait du code à des fins offensives.
Ross Garrison : Vous voulez dire, comme un virus ?
Travers : Un virus de niveau nucléaire. Samaritain a mis le code en quarantaine pour sa propre survie.
Contrôle : Je devrais quand même pouvoir voir ce code.
Travers : À quoi bon, vous n’y comprendriez rien de toute manière.
Contrôle : Pour qui vous vous prenez, Travers.
Le téléphone de Garrison se met à vibrer et il prend l’appel, c’est Greer qui lui répond.
John Greer : (Au téléphone.) Monsieur Travers…
INTÉRIEUR – Dans le centre de contrôle de Samaritain – Matinée
John Greer : …est mon observateur au sein de votre organisation.
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Matinée
John Greer : (Au téléphone.) Nous vous avons offert un joli petit bolide…
INTÉRIEUR – Dans le centre de contrôle de Samaritain – Matinée
John Greer : Vous n’avez tout de même pas cru que je vous confierai le volant.
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Matinée
Ross Garrison : Si, bien sûr que je l’ai cru, c’était notre accord.
INTÉRIEUR – Dans le centre de contrôle de Samaritain – Matinée
John Greer : Et pour en revenir à votre terroriste, Samaritain a pu le localiser, il se trouve toujours à Détroit.
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Matinée
John Greer : (Au téléphone.) Mais il ne restera pas longtemps à cette adresse.
INTÉRIEUR – Dans le centre de contrôle de Samaritain – Matinée
John Greer : Alors, dites-moi, souhaitez-vous que monsieur Travers remette le contact ?
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Washington – Matinée
Ross Garrison : (Baissant son téléphone.) Samaritain a retrouvé le quatrième homme.
Travers : Tiens donc, le disque dur n’était finalement d’aucune utilité.
Ross Garrison : Nous devons oublier cet incident si nous voulons avoir à nouveau accès aux données. (Contrôle semble résignée. Garrison reparle à Greer.) Remettez-le en route.
Travers : (Se levant.) Ce fut un plaisir. (Il s’en va.)
Contrôle : (Au téléphone.) Shiffman, Research va être de nouveau opérationnel. Envoyez l’équipe Crimson 6 à la poursuite de la cible. (Elle raccroche et semble énervée.)
SÉQUENCES – DOD – Hélicoptère de Washington 1494 – 10 heures 17 minutes 49 secondes ; Quartier – Caméra 323 – 10 heures 20 minutes 01 seconde
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Journaliste : (Via un écran d’une tablette.) Alors, Leslie, est-ce qu’on en sait davantage sur la fusillade survenue dans Manhattan ?
Leslie : Les agents de sécurité sont tous les quatre actuellement dans un état critique. Chacun souffrant de plusieurs blessures par balles. Leurs agresseurs auraient apparemment volé un transpondeur GPS qui se trouvait dans le véhicule blindé. Après quoi, ils se sont emparés d’une voiture et ont pris la fuite.
Devon Grice : (Après que Brooks soit montée dans la voiture.) Est-ce que tu as suivi ?
Leslie : (Via l’écran d’une tablette.) Lieutenant, cette fusillade est-elle liée au cambriolage commis la nuit dernière dans une société de sécurité. D’après ce que l’on sait, il s’agit dans les deux cas d’un homme et d’une femme qui portaient des cagoules.
Fusco : (Via l’écran d’une tablette.) Nous sommes conscients de ces similitudes, nous avons plusieurs pistes et une liste de personnes auxquelles nous nous intéressons. Je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.
Brooks : C’est du joli travail. Des amis à toi ?
Devon Grice : Non, c’est trop gonflé. Je ne sais pas qui c’est mais ils ont quelqu’un dans le viseur.
SÉQUENCES – Tidal Basin – Sud – Caméra 20 – 10 heures 21 minutes 31 secondes ; Zone B – Caméra 02 – 10 heures 21 minutes 48 secondes ; Zone B – Caméra 04 – 10 heures 21 minutes 52 secondes ; Zone B – Caméra 08 – 10 heures 21 minutes 55 secondes ; Zone B – Caméra 10 – 10 heures 21 minutes 57 secondes ; Zone B – Caméra 07 – 10 heures 21 minutes 59 secondes
Samaritain suit Contrôle mais perd sa trace. Il tente de la relocaliser, sans résultat.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle s’assoit un banc, ouvre son sac et prend le téléphone sécurisé dédié à Research.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Le téléphone sécurisé se met à sonner. Grice prend l’appel.
Devon Grice : (Via l’expéditeur.) C’est la ligne sécurisée dédiée à Research.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle : Ici Research, vous avez de nouveaux ordres.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Devon Grice : Nos ordres d’origines émanaient de Contrôle.
Contrôle : (Au téléphone.) Je suis Contrôle.
Devon Grice : (Changeant le téléphone de main.) Ravi de vous connaître.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle : Ce n’est pas réciproque. Je sais ce qu’il s’est passé à New York, agent Grice.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Contrôle : (Au téléphone.) Je sais que vous avez vu l’agent Shaw à l’entreprise de stockage sécurisé Knight and Morris.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle : Et je sais que vous lui avait laissé la vie sauve.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Contrôle : (Au téléphone.) Détendez-vous.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle : Moi aussi, je vais vous épargner.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Contrôle : Voici vos nouveaux ordres. Vous ne tuerez Yasin Said qu’une fois que vous aurez accédé…
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle : …au disque dur de son ordinateur, pas avant. Le contenu de ce disque dur est notre priorité.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Devon Grice : Reçu, Contrôle.
Contrôle : Une dernière chose, il n’y a qu’à moi que vous rendrez des comptes.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Contrôle : Considérez cela comme une forme de sursis. (Elle raccroche.)
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Grice – Matinée
Devon Grice : (Après avoir raccroché.) On va devoir agir dans l’ombre.
SÉQUENCES – Quartier – Caméra 327 – 10 heures 23 minutes 43 secondes ; Poste 210 – 10 heures 25 minutes 55 secondes ; Toit – Caméra A – 10 heures 25 minutes 57 secondes
Samaritain a localisé la cible Yasin Said dans un quartier de Détroit. Il envoie des agents de l’ISA, c’est-à-dire Brooks et Grice.
Brooks : Research a encore gagné. Yasin Said est en approche, distance 180 mètres.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Brooks met un chargeur dans le fusil.
Brooks : On dirait que tes rêves sont en train de se réaliser. Tu vas pouvoir enquêter sur la cible avant de lui coller une balle dans la tête.
Devon Grice : (Via un micro pendant que Brooks le visualise avec le viseur.) Eh oui, on se croirait au bon vieux temps. C’est le plus beau jour de ma vie.
Brooks : Tiens-toi prêt, il va bientôt disparaître. (Elle voit sur son ordinateur que Said n’est plus en visuel de Research. Ce dernier tente de le retrouver.) Ça y est, il est passé dans l’ombre. Contact dans dix secondes. (Grice fait semblant d’être malade pendant que Brooks voit arriver Said.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Détroit - Matinée
Said va passer juste à côté de Grice. Il semble avoir peur mais continue son chemin.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Brooks : Désolée de te barrer la route, Yasin.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Détroit - Matinée
Said voit un impact de balle dans le mur, prend peur et commence à s’enfuir. Grice regarde discrètement vers lui.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Brooks : Vraiment navrée mais on remet ça.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Détroit - Matinée
Un autre impact de balle se fait entendre, Said se jette au sol puis se relève. Il entre dans un bâtiment qui est ouvert. Grice le suit.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Brooks : Ravie de t’avoir rencontré.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Said monte des escaliers et tente d’échapper à Grice. Il se retrouve désormais dans une pièce où il se retrouve coincé. Grice arrive vers lui en le menaçant d’une arme.
Devon Grice : Tu restes où tu es. (Said met les mains en l’air.) Je ne vais pas te descendre. Ce que je veux, c’est ton ordinateur.
Yasin Said : Vous voulez mon ordinateur ?
Devon Grice : Ouais.
Yasin Said : D’accord. Je ferais ce que vous voudrez mai je vous en supplie, ne tirez pas. Faites très attention, c’est fragile. (Il lance le sac à dos vers Grice et se met à passer par la fenêtre et fait une chute. Il atterrit sur un carton plein de boules de polystyrène. Brooks le voit.)
Brooks : (Via un micro.) Cible à neutraliser, je ne le quitte pas des yeux.
Devon prend l’ordinateur dans le sac de Said, l’ouvre et appelle Contrôle.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle voit des gens courir ou passer avec des chiens. Son téléphone se met à sonner.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : Ça y est, je suis dans l’ordinateur.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : Très bien, restez en ligne.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Grice accède aux données pendant qu’à l’extérieur, Brooks voit Said se lever.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Brooks : Grice, notre copain a survécu. (Préparant son fusil.) Attention, la cible s’en va. (Said se met à boiter.)
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Brooks : (Au téléphone.) J’attends ton feu vert.
Devon Grice : Contrôle, il y a un problème. (L’ordinateur se met à se brouiller puis s’éteint et commence à brûler.) Waouh. Il se met à fondre.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : Qu’est-ce qu’il se met à fondre ?
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : L’ordinateur, il s’est mis à fondre. Il était sûrement…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Devon Grice : (Au téléphone ; pendant que Brooks voit Said appeler un taxi.)…équipé d’une sorte de dispositif incendiaire.
Brookds : Notre homme est en train de nous échapper. Dis-moi ce que je dois faire, maintenant.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : L’ordinateur était piégé, il est inutilisable, on abandonne. (Grice utilise un tissu pour éteindre le feu.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Devon Grice : (Au téléphone.) Je répète.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : On abandonne.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Sur un toit – Détroit - Matinée
Devon Grice : (Au téléphone ; pendant que Said entre dans un taxi.) On va d’abord savoir ce que contient l’ordi.
Brooks : Reçu, je l’ai laissé partir.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : Allô, Crimson 6. (Un vélo se trouve au milieu du parc avec un coureur à côté muni d’une balise.)
SÉQUENCE – PC – 3A – 10 heures 28 minutes 37 secondes
Samaritain a désormais localisé Contrôle et la surveille.
Contrôle : Crimson 6, quelle est la situation ?
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : Nous avons échoué, Madame.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Devon Grice : (Au téléphone.) Il va falloir remettre la main sur Said.
Contrôle raccroche et reçoit un message venant d’un inconnu : « Arrêtez. Maintenant ». Elle regarde autour d’elle qui peut bien lui envoyer ce message.
SÉQUENCE – Zone B – Caméra 09 – 10 heures 45 minutes 57 secondes
Samaritain tente à nouveau de retrouver Contrôle.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : L’ordinateur a brûlé ?
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : C’est la première fois que je vois un appareil avec ce genre de dispositif d’autodestruction.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : Est-ce qu’on peut récupérer les données ?
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : (Pendant que Brooks regarde dans les affaires de Said.) Ça ne ressemble plus à un ordinateur. C’est plutôt un amas de plastique et de silicium.
Contrôle : (Au téléphone.) Il faut retrouver Yasin Said.
Brooks : Grice, j’ai peut-être une piste. (Elle regarde dans des papiers.)
Devon Grice : Une seconde.
Brooks : (Montrant les feuilles.) Des horaires de train de marchandises au départ de Détroit. Il y en a entouré de trois qui partent ce soir.
Devon Grice : (Toujours au téléphone.) On dirait que notre homme à l’intention de fuir vers le Canada à bord d’un train de marchandises.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : Quand part le prochain train ?
Devon Grice : (Au téléphone.) Dans trois heures.
Contrôle : Je veux un compte-rendu toutes les trente minutes.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : Mais on nous rappelle cet après-midi au QG pour une restitution obligatoire de matériel.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : Qu’est-ce que ça veut dire ?
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Détroit – Matinée
Devon Grice : On a reçu de nouveaux ordres.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Washington – Matinée
Contrôle : De nouveaux ordres ? Mais qui vous les a données ?
SÉQUENCES – Surveillance du trafic D623 – 10 heures 48 minutes 51 secondes ; DOD – Hélicoptère de Washington 1491 – 11 heures 11 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR – Dans la base opérationnelle de Samaritain – Washington – Matinée
Contrôle : (À Travers.) Vous croyez peut-être pouvoir interférer avec mon travail.
Travers : Bien sûr que non. Vous faites le votre, je fais le mien.
Contrôle : Ah, et est-ce que m’espionner fait partie de votre travail ?
Travers : On devient paranoïaque. Est-ce que vous auriez quelque chose à cacher ? (Il lui montre son téléphone.) Ce sera tout ?
Contrôle : (Elle s’en va et s’approche de Shiffman.) Faites convoquer ma sécurité rapprochée.
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Contrôle – Washington – Matinée
Mike Richelli arrive dans son bureau alors qu’elle est en train de regarder le rebond de la Bourse de New York.
Contrôle : Qu’est-ce qui vous amène ?
Mike Richelli : Est-ce que je dois informer le Président que nous avons un terroriste en cavale ?
Contrôle : Qui vous l’a dit ?
Mike Richelli : Et vous, qui vous a dit que vous aviez le droit de le cacher ? La journée avait déjà assez mal commencé. Si on a un problème terroriste à Détroit, le gouvernement doit le savoir pour qu’on puisse prendre les devants.
Contrôle : (Se levant.) Oui, nous avons un problème à Détroit. Mais personne n’en entendra jamais parler.
Mike Richelli : Je l’espère, dans votre intérêt.
Contrôle : Savez-vous seulement combien de problèmes j’ai déjà résolu pour vous Mike ? J’en ai résolu huit cent cinquante-trois. Que des combattants ennemis. La plupart sur le sol américain identifiés par Research et neutralisés par mes soins. Et vous êtes conscients que quand on parle de neutraliser, cela veut dire tuer.
Mike Richelli : Inutile d’employer ce genre de termes.
Contrôle : Tuer ? C’est pourtant ce qu’il s’est passé. Elles sont toutes mortes, ces huit cent cinquante trois personnes qui menaçaient notre sécurité, mortes à cause de nous. Si vous arrivez à dormir après cela, tant mieux, si vous n’y arrivez pas, c’est regrettable.
Mike Richelli : Eh bien, continuez à faire au mieux. (Il s’en va.)
Contrôle : (Ouvrant la porte pour faire rentrer ses gardes du corps.) Entrez. (Elle voit que ces deux hommes ne sont pas ceux habituellement.) Je regrette quand j’ai demandé ma sécurité rapprochée, je parlais de l’équipe habituelle.
Agent de sécurité : Ils roulaient sur l’autoroute de contournement quand ils ont été percutés de plein fouet par un semi-remorque.
Contrôle : Percutés ? Le bilan ?
Agent de sécurité : Ils sont vivants. Les occupants du camion se sont enfuis. Un homme et une femme. Ils portaient des cagoules.
Contrôle : La même équipe qui a semé la pagaille dans New York toute la matinée ?
Agent de sécurité : La police d’État est sur l’affaire seulement voilà, les téléphones des agents ont été volés, ce qui peut mettre en péril votre mission.
Contrôle : (Prenant son téléphone et compose un numéro.) Je mets une équipe sur le coup. Je veux savoir qui est derrière tout ça. Nous partons en mission sur le terrain.
SÉQUENCES – Surveillance du trafic 601 – 10 heures 41 minutes 45 secondes ; Piste A – 17 heures 03 minutes 16 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une gare de train de marchandises – Détroit – Journée
Des trains se mettent à rouler alors que d’autres attendent. La voiture de Contrôle est cachée derrière eux.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle – Détroit – Journée
Contrôle : C’est le dernier train pour le Canada, Said est forcément là, quelque part. (Un homme fait l’éclaireur pour un train.)
EXTÉRIEUR – Dans une gare de train de marchandises – Détroit – Journée
Said tente de se frayer un chemin pour prendre un train.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle – Détroit – Journée
Contrôle : Montre-toi, allez. C’est maintenant ou jamais. (Elle regarde dans ses jumelles mais ne le voit pas.)
EXTÉRIEUR – Dans une gare de train de marchandises – Détroit – Journée
Un train passe mais toujours pas de Said en vue. Ce dernier court après un train en marche.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle – Détroit – Journée
Contrôle : (Ayant vu Said à travers ses jumelles.) Allons-y.
EXTÉRIEUR – Dans une gare de train de marchandises – Détroit – Journée
La voiture se met en route pour rattraper Said.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle – Détroit – Journée
Contrôle : Contactez le chef de gare, je veux qu’on m’arrête ce train.
SÉQUENCE – Voiture H – 17 heures 18 minutes 15 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une gare de train de marchandises – Détroit – Journée
Said, n’étant pas une menace pour la Machine, arrive à monter à l’arrière du train.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle – Détroit – Journée
Contrôle : (Roulant toujours vers le train.) N’oubliez pas, on capture la cible, on ne la tue pas, je dois d’abord l’interroger.
Ils continuent de rouler et c’est à ce moment-là que Contrôle voit un autre véhicule sur sa droite.
Contrôle : (Voyant le véhicule derrière eux.) Qu’est-ce que c’est que ça ? Manœuvre d’évitement.
EXTÉRIEUR – Dans une gare de train de marchandises – Détroit – Journée
Un homme envoie une roquette qui tombe juste devant la voiture. Elle fait plusieurs tonneaux et se retrouve sur le toit. Le train quitte la gare pendant que le véhicule s’est arrêté. Contrôle arrive difficilement à s’extraire de sa voiture. Un homme et une femme s’approchent d’elle. Ils enlèvent leur cagoule et il s’agit de John et Root.
Root : J’espère que vous avez apprécié, on gardait cette roquette pour une grande occasion.
Reese : Où est Shaw ?
SÉQUENCE – Caméra du toit – 19 heures 08 minutes 43 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Soirée
Contrôle est assise sur une chaise, les mains attachées dans le dos. Elle commence à se réveiller alors qu’elle a de la poussière sur sa veste. Elle se met à tousser pendant que Root se trouve dans la cage.
Root : Ah, que de souvenirs. (John arrive dans la cage et prend une chaise et s’assoit en face de Contrôle.)
Reese : Où est-elle ?
Contrôle : Qui ? L’agent Shaw ? Pourquoi ? Il lui est arrivé quelque chose. (Root est prête à lui faire du mal mais John la stoppe.)
Reese : La couverture de Shaw a été grillée huit jours après qu’elle ait croisé la route d’un de vos soldats. Un agent de l’ISA nommé Grice. L’ISA travaille pour les gens de Samaritain et ce sont eux qui détiennent Shaw.
Contrôle : Je n’ai rien à voir là-dedans.
Reese : Tout semble plutôt indiquer le contraire. Nous avons la main sur quatre agents de Samaritain qui étaient à la Bourse. Si on se fie à l’historique de leur GPS, ils ont passé beaucoup de temps garés devant votre maison de Georgetown.
Contrôle : Qu’est-ce que vous me chantez ?
Reese : Samaritain sait où se trouve Shaw. Donc, vous le savez également.
Contrôle : Hmm.
Reese : Alors, ou vous me le dites tout de suite, ou mon amie qui est derrière se fera un plaisir de reproduire votre dernière conversation.
Contrôle : Le coup de la méchante et du gentil. Vous êtes sérieux ?
Reese : Il n’y a pas de gentil dans cette pièce.
Contrôle : Est-ce que vous avez seulement réalisé que tout à l’heure j’étais à la poursuite d’un terroriste ? Il s’appelle Yasin Said. Il projette une attaque contre une des principales villes américaine. Et j’allais l’arrêter d’un moment à l’autre si vous ne m’aviez pas tiré dessus avec un lance-roquette. Résultat : il est dans la nature.
Reese : C’est votre faute. Où est Shaw ?
Contrôle : Je n’en sais rien du tout. (John se lève et Root arrive dans la cage.)
Root : Votre réponse me fait presque plaisir.
SÉQUENCES – Couloir 150 – Caméra – 19 heures 11 minutes 12 secondes ; Surveillance du trafic – 19 heures 11 minutes 17 secondes ; Quartier – Poste 271 – 19 heures 11 minutes 18 secondes ; Zone 2 – Caméra C – 19 heures 11 minutes 20 secondes
Samaritain tente de trouver Contrôle à travers plusieurs endroits comme les bureaux à Washington ou dans les rues de Détroit.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Soirée
Root : (Bougeant la chaise.) Comme on se retrouve ma vieille amie.
Contrôle : Inutile de nous emballer.
Root : Euh, pardon, est-ce que vous pouvez répéter ? (Montrant son oreille à Contrôle.) Je n’entends plus de cette oreille.
Contrôle : Vous voulez me faire la même chose, ne vous gênez pas. Ce n’est pas ça qui vous aidera à retrouver votre amie.
Root : Je ne peux pas vous faire la même chose, (touchant l’oreille de Contrôle) je n’ai pas de scalpel. Et de toute façon, je ne suis plus le monstre que j’étais auparavant. J’ai changé. (En prenant une matraque électrique.) Enfin, à un ou deux détails près. (Elle la met en marche.) Shaw a été sous vos ordres avant que vous ne cherchiez à l’éliminer alors vous devez vous rappeler qu’elle souffre de troubles de la personnalité. Pour faire simple, on peut dire d’elle que c’est une sociopathe et donc, que personne ne compte pour elle. Sauf que dans son cas, c’est faux, il y a des gens qui comptent et c’est pour ça qu’elle m’a sauvée la vie. Alors maintenant, c’est moi qui vais la lui sauver. Et vous allez m’y aider même si personne ne compte à vos yeux, même pas votre fille Julia. (Elle met la matraque électrique sur le torse de Contrôle qui se met à souffrir. Elle montre la photo de Julia.) Une gamine aussi adorable, elle méritait pas une mère pareille. Vous aviez quel âge quand votre mère est morte ?
Contrôle : (En ayant du mal à respirer.) J’avais neuf ans.
Root : Neuf ans, c’est vrai, c’est là que vous avez commencé à passer beaucoup de temps à l’infirmerie de l’école, il y avait tant de colère, tant de tension en vous. L’hypertension date de cette époque, n’est-ce pas ? Vous avez dû grandir sans votre mère et vous en avez souffert physiquement. Ouais, (regardant la photo) Julia elle au moins à une maman parce que avoir une maman dont le métier consiste à tuer des gens, c’est toujours mieux que de n’avoir pas de maman du tout. (Elle se remet à lui remettre une décharge électrique sur le torse de Contrôle. Cette dernière continue de souffrir.) Un peu plus de cinq cents personnes ont succombé à des décharges de pistolet électrique au cours d’un interrogatoire. Et quel est le plus grand point commun entre les victimes ? L’hypertension qui s’est révélé fatal quand le flic envoyait une décharge ici (elle pose la matraque contre le cœur de Contrôle.) Dites-moi où est Sameen ou Julia connaîtra la même enfance que nous.
Contrôle : Allez au diable.
Finch : (Lorsque Root est sur le point d’appuyer sur le bouton de la matraque.) Arrêtez. (Elle l’enlève et Contrôle peut respirer.) Ce n’est pas notre manière de procéder, mademoiselle Groves. (Tendant la main gauche.) S’il vous plaît. (Root lui donne la matraque et quitte la cage pour se mettre près de la cage alors que Contrôle active sa montre, ce qui permet à Samaritain de retrouver sa trace et envoie des agents de l’ISA vers Détroit. Harold s’assoit en face de Contrôle.) Pardonnez-leur leur violence. Il ferait n’importe quoi pour sauver une amie qui leur ait cher.
Contrôle : Laissez-moi partir et on sera quitte.
Finch : Sameen a été jusqu’à risquer sa vie quand nous étions à la Bourse, non seulement pour nous sauver mais aussi pour remettre le monde entier sur pied au moment où il s’apprêtait à s’effondrer, cela en sachant que ce sacrifice resterait à jamais anonyme. Tout ceux que vous voyez ici, nous tous, nous passons nos journées à sauver des personnes qui nous sont inconnues. Voir mourir l’une d’entre elles est insupportable. Alors, imaginez quand c’est un proche.
Contrôle : Vous la croyez morte. Vous croyez que Shaw est morte et vous n’avez même pas le cran de le dire à vos amis. (Harold se retourne vers John et Root.)
Reese : Rien ne nous dit qu’elle est morte, les images de la vidéosurveillance de la Bourse étaient illisibles.
Contrôle : Qu’est-ce que vous avez tous à ramener constamment la Bourse sur le tapis ? Qu’est-ce que cette histoire a à voir avec Shaw ?
Finch : Vous n’êtes pas au courant ? Samaritain a provoqué un krach boursier, les hommes armés nous ont poursuivis dans les bâtiments de Wall Street, il y a eu une fusillade au sixième sous-sol. Sameen a été atteinte.
Contrôle : Franchement, je ne vois pas l’intérêt de la manœuvre. Pourquoi inventer une histoire pareille ?
Finch : Attendez, le cœur de l’économie américaine a été le théâtre d’une fusillade et vous, vous n’en savez rien. (Voyant le regard de Contrôle.) On vous tient à l’écart, et si on ne vous dit rien, c’est pour une bonne raison. Combien de temps va-t-il s’écouler avant que vos supérieurs se débarrassent de vous ?
Contrôle : Ah, ça y est, je comprends, vous voudriez que je me retourne contre mes supérieurs, c’est-à-dire contre mon pays. Vous croyez franchement que ça va marcher Harold ? Vous êtes vraiment prêt à me raconter n’importe quoi pour retrouver votre chère amie.
Finch : (Se levant, l’air menaçant.) Pauvre imbécile. Vous ne savez pas ce qu’il se passe, vous ne contrôlez rien du tout. Vous n’êtes là que pour faire le ménage, vous êtes leur balayeur.
Contrôle : (Entendant le bruit de personnes qui entrent dans le bâtiment.) Quand on parle de balayeur. En voilà justement quelques-uns.
Finch : Vous croyez peut-être que nous ne les attendions pas.
Désormais dans le bâtiment, Devon Grice menace avec une arme mais se fait surprendre par John qui lui donne un coup de poing au visage et le menace avec l’arme qu’il a prise.
Reese : Surprise.
SÉQUENCE – Caméra du toit – 19 heures 24 minutes 56 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Soirée
Reese : (Pendant que Root le rejoint.) Il va falloir qu’on ait une petite discussion.
D’autres agents commencent à arriver et Root prépare la riposte en tirant vers eux dont Brooks.
Root : (En tirant avec deux armes.) Salut les filles. (Brooks tire vers elle.
Pendant ce temps, Devon voit la blessure sur la poitrine de John.
Devon Grice : Ce n’est pas la grande forme.
John tire dans le genou de deux agents. Il désarme Grice et une bagarre éclate entre les deux hommes. Alors qu’ils entendent les coups de feu, Harold continue de parler à Contrôle.)
Finch : Si vous connaissiez mieux Samaritain, vous sauriez qu’il fait appel à un contractant militaire privé, qu’il communique via son propre réseau téléphonique crypté. Vous pourriez également vous doutez qu’on a placé un de ces militaires au sein de vos services afin de vous espionner. Vous pourriez même deviner que cet espion fait partie de l’unité qui vient d’arriver pour vous sauver, et qu’il est constamment en relation avec ses chefs sur leur réseau crypté. Et vous comprendriez alors que c’est l’unique raison de ma présence ici.
Il quitte la cage et laisse Contrôle seule alors que les tirs continuent à l’intérieur du bâtiment. Root tente de se protéger des tirs ennemis et riposte comme elle peut. Pendant ce temps, la bagarre continue entre Grice et John, ce dernier étant au sol en se prenant des coups. Il prend un outil au sol et le frappe sur la tête de Grice.
INTÉRIEUR – Dans un fourgon – Soirée
Homme : Crimson répondez, quelle est la situation ? Est-ce que l’un de vous a la cible en visuel ?
Fusco : Oui, moi. (Il frappe l’homme sur la tête avec un bâton et le fait tomber au sol pour récupérer la chaise. Harold s’assoit dessus.) Et l’équipe des Red Wings est nulle.
Finch : Ça m’étonnerait qu’il soit de Détroit.
Fusco : N’empêche que c’est vrai. (Il tente de retrouver les traces du réseau crypté de l’espion.)
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Soirée
La bagarre continue entre John et Grice, ce dernier donnant un coup de poing à John.
Reese : Root, ça va de ton côté ?
Dans un autre endroit du bâtiment, Root continue de tirer sur les agents tout en se protégeant.
Root : Eh bien je sais, je voudrais bien m’en sortir, hein ? (Elle continue de tirer.)
INTÉRIEUR – Dans un fourgon – Soirée
Fusco : (Surveillant l’extérieur.) C’est bon, vous avez regardé vos mails ?
Finch : Il y a six agents de l’ISA dans le bâtiment. On devrait avoir six signaux identiques mais ce n’est pas le cas, il y en a sept. Avec six signaux habituels et un anormal. (Il met en évidence le signal anormal.) Il correspond au téléphone de l’agent de Samaritain qui s’est mêlé au groupe d’intervention de Contrôle. Je vais charger un virus sur ce téléphone. (Ce qui se voit sur l’écran.) Le virus va balayer le téléphone à la recherche d’informations sur Sameen et dix-huit secondes plus tard, il basculera sur un autre téléphone du réseau de Samaritain et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous trouvions ce que nous cherchons.
Fusco : Désolé, vous m’avez parlé ?
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Soirée
Des coups de feu se font toujours entendre entre Root et les autres agents de l’ISA.
Root : (Chargeant son arme.) Je peux savoir où vous en êtes, Harold ? Je ne sais pas combien de temps j’arriverai encore à les retenir.
John donne un coup de tête sur le visage de Grice. Il le met au sol et commence à l’étrangler.
Reese : J’arrive tout de suite, Root. Ça s’est pour Shaw. (Il est sur le point de donner un coup au visage.)
Devon Grice : Sameen ?
Reese : C’est toi, Grice ?
Devon Grice : Ouais. (Il se met à tousser.)
Reese : Elle a dit que tu l’avais laissé s’enfuir.
Devon Grice : C’était un bon agent. (John s’en va alors que des coups de feu continuent de retentir.
INTÉRIEUR – Dans un fourgon – Soirée
Finch : (Voyant sur l’écran que le virus a fini son travail.) Monsieur Reese, mademoiselle Groves, j’ai réussi.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Soirée
Root : (Elle tire en se protégeant.) J’arrive.
INTÉRIEUR – Dans un fourgon – Soirée
Fusco : Ça a marché ?
EXTÉRIEUR – Près d’un bâtiment abandonné – Soirée
Root retient John, blessé et ils arrivent à rejoindre Harold et Lionel qui se met à retenir John.
Finch : Nous avons quelque chose. Je ne sais pas encore quoi exactement.
Root : Je vous remercie, Harold.
Fusco : Fichons le camp d’ici. (Il met John dans la voiture et les autres entrent également.)
SÉQUENCES – Vue du toit – Caméra – 19 heures 32 minutes 49 secondes ; Vue A – 8 heures 56 minutes 15 secondes ; Poste 34 – 9 heures 07 minutes 25 secondes ; Périmètre A – 9 heures 10 minutes 58 secondes
Samaritain passe de Détroit à Perry au Canada. Yasin Said s’est trouvé une belle maison et descend d’une voiture avec des courses pour la rejoindre.
INTÉRIEUR – Dans la maison de Yasin Said – Matinée
Il ouvre la porte et entre dans sa maison, posant ses courses sur l’évier. Contrôle se trouver derrière lui, le menaçant avec une arme.
Contrôle : Vous croyez que pour m’échapper, il suffit d’aller au Canada ?
Yasin Said : Comment vous m’avez trouvé ?
Contrôle : Il y a une antenne relais à vingt kilomètres d’ici qui a soudain transmis beaucoup d’appels passés depuis des téléphones jetables achetés à Détroit. C’est drôle, plus on s’enfuit loin, plus on est facilement repérable.
Yasin Said : (Les mains en l’air.) Pourquoi vous avez tué mes amis ?
Contrôle : (S’approchant de lui.) C’est le sort que nous réservons aux terroristes.
Yasin Said : (Se tournant vers elle.) Je ne suis pas un terroriste. Je suis citoyen américain. Mon père travaille chez Ford, ma sœur est cheerleader et moi, je prépare un doctorat en ingénierie logiciel.
Contrôle : Ce qui fait de vous un homme d’autant plus dangereux.
Yasin Said : Écoutez, il y a deux mois, j’ai remporté une compétition, le nautile.
Contrôle : C’est quoi le nautile ?
Yasin Said : (Il est obligé de reculer alors que Contrôle s’avance.) Une sorte de concours ultra complexe à base de décryptage de données et de stéganographie. Le lendemain, j’ai reçu un SMS dans lequel on nous proposait du boulot à moi et mes amis. On s’est retrouvé entassé dans les bureaux d’un genre de start-up. Un gros salaire, des stock-options, on avait l’impression d’être la société prodige.
Contrôle : Que contenait votre ordinateur, Yasin ?
Yasin Said : Je n’ai aucune idée de ce que c’était. Mais ça arrive souvent, souvent on ne dit pas aux développeurs sur quoi ils travaillent. Les boîtes font ça pour pas ébruiter leur projet.
Contrôle : Oui et de même que les cellules terroristes.
Yasin Said : C’était une boîte de bio-informatique qui travaillait sur les modèles de changement climatique. On écrivait un bout de code et on le passait ensuite à un autre développeur. Il y a deux jours, on a envoyé la fin du code, dix heures plus tard tout le monde était mort.
Contrôle : Tout le monde, sauf vous.
Yasin Said : Mais je n’ai rien fait de mal.
Contrôle : Oui, comme je suis sûre que Tariq, Masoud et Osman étaient rien d’autres que de gentils extrémistes. Qui ont pu s’introduire aux États-Unis grâce à des visas étudiants.
Yasin Said : Non, c’était mes amis. Mais peut-être qu’on nous a choisis parce que c’est justement ce que vous vous diriez. Est-ce que rien qu’une seconde vous pourriez envisager la possibilité qu’on vous ait menti.
Contrôle réfléchit à ce qu’elle doit faire en visant Yasin. Elle prend quand même la décision de l’abattre et il s’écroule au sol.
Contrôle : Non.
SÉQUENCE – Périmètre A – 9 heures 13 minutes 27 secondes ; Washington – Périmètre 25 – 16 heures 19 minutes 33 secondes
Contrôle lui tire une deuxième fois une balle pour être sûre qu’il est bien mort. Pendant ce temps, Samaritain se rend à Washington dans les bureaux du secrétaire général de la Maison Blanche.
INTÉRIEUR – Dans les bureaux du secrétaire général – Journée
Mike Richelli retourne à son bureau et voit encore le petit garçon qui n’est autre que Gabriel Hayward ou Samaritain.
Mike Richelli : Oh non, mais qu’est-ce que c’est que ça ? C’était drôle la première fois mais là on arrive…
Gabriel Hayward/Samaritain : Jetez un œil à votre ordinateur Mike. (Sur l’ordinateur, se trouve bien le chiffre de -16% de l’action du portefeuille personnel de Richelli.) La Bourse a clôturé exactement comme je l’avais dit. Pareil pour la valeur de votre portefeuille. Tout cela aurait pu être évité.
Mike Richelli : Et tu es qui, toi ?
Gabriel Hayward/Samaritain : (En se levant.) Ce que je veux, c’est rencontré le Président. Je vous recontacterai. (Il s’en va pendant que Richelli le voit partir abasourdi.)
INTÉRIEUR – Dans les allées de la Maison Blanche – Journée
Contrôle regarde son téléphone portable, envoyant un message. Elle voit Mike Richelli.
Contrôle : Nous en sommes maintenant à huit cent cinquante-quatre. Dormez bien. (Elle s’en va.)
SÉQUENCES – Capitole – Périmètre 17 – 7 heures 16 minutes 03 secondes ; Section A – 8 heures 02 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Contrôle – Matinée
Contrôle arrive avec sa voiture devant l’école de Julia.
Contrôle : Je t’aime Julia.
Julia : À ce soir.
Contrôle : Ouais. (Elle embrasse sa fille qui descend de sa voiture. Elle regarde en souriant vers sa fille et semble être heureuse.)
INTÉRIEUR – Dans le centre d’opérations de Samaritain – Journée
Contrôle regarde les écrans où se trouvent des images de la Syrie et la liquidation d’une cible.
Homme : (Via un talkie-walkie.) Cible engagée. (L’endroit dans les montagnes d’Al Shaer est bombardé.) En plein dans le mille. On retourne à la base. (Contrôle regarde derrière elle et voit Travers et ils semblent apprécier cette collaboration.) Articulation et recouvrer 2 rejoignez base, je répète articulation et recouvrer 2 rejoignez base. (Contrôle se remet à regarder les écrans.)
SÉQUENCES – Vue du ciel – Caméra 350 – 9 heures 07 minutes 03 secondes ; Trafic 282 – 9 heures 07 minutes 06 secondes ; Trafic 325 – 9 heures 07 minutes 09 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
Root conduit la voiture vers une destination inconnue.
Finch : (Au téléphone.) Je viens à l’instant…
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch :…de vous faire parvenir de nouvelles coordonnées GPS.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
Finch : (Au téléphone.) Je préfère vous prévenir, il s’agit d’une piste fragile.
Root : Ouais d’accord.
Finch : (Au téléphone.) Un agent avec un téléphone du réseau crypté a quitté la Bourse…
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch :…à bord d’un camion frigorifique, quinze minutes après que Sameen a été blessée.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
Root : Et où est-ce que ce camion s’est rendu ?
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : J’ai suivi le signal jusqu’aux coordonnées que je vous ai envoyées. Elles correspondent à une petite ville du nord de l’État. Elles vont donc peut-être vous mener à l’endroit où se trouve le camion…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
Finch : (Au téléphone.)…ou bien nulle part.
Root : Je sais qu’elle est vivante, Harold.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Il n’y a rien que je souhaite davantage. (Balou se met à côté de lui, tout fier.) Je sais oui. Moi aussi, elle me manque.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
John s’est réveillé et regarde vers Root qui semble bien touché par la disparition de Sameen et qui espère que cette piste sera la bonne.
SÉQUENCES – Trafic 333 – 9 heures 13 minutes 05 secondes ; Wall Street – Poste 57 – 15 heures 06 minutes 51 secondes
Samaritain détecte 4 673 personnes, 2 000 déviantes et 76 atouts.
INTÉRIEUR – Dans les sous-sol de la Bourse – Journée
Contrôle est descendue au 6ème sous-sol là où s’est déroulée la fusillade. Elle veut voir si cela a été bien le cas. La porte de l’ascenseur s’ouvre et Contrôle sort avec l’agent de sécurité.
SÉQUENCE – Sous-sol 6 – Ascenseur 08 – 15 heures 03 minutes 32 secondes
Agent de sécurité : Il ne se passe pas grand-chose à cet étage…
INTÉRIEUR – Dans les sous-sol de la Bourse – Journée
Agent de sécurité : Mais si le Pentagone veut le voir et bien il le voit.
Contrôle : Est-ce que ce secteur a été nettoyé récemment ?
Agent de sécurité : Je suis le chef de la sécurité, Madame, pour vous, j’ai une tête de balayeur ?
Contrôle regarde autour d’elle et voit le bouton de l’ascenseur. Elle se met à inspecter le mur et tout l’étage. Elle touche son doigt sur le mur et il est recouvert de peinture et le regarde, comprenant que c’est bien vrai.