Root : (En voix off ; sur une bande-son.) Si tu entends ce message, c’est que tu es seul. Tout ce qu’il reste de nous, c’est le son de ma voix. J’ignore si l’un de nous a survécu. Avons-nous triomphé ? Avons-nous perdu ? Je n’en sais rien. Je ne sais même plus très bien ce que la victoire pourrait signifier. Mais d’une manière comme de l’autre, c’est fini maintenant. Alors, laisse-moi te dire qui nous étions, te dire qui tu es, et comment nous avons lutté.
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Nuit
John se trouve avec la mallette et tire sur les agents de Samaritain
SÉQUENCE – 22ème rue – Poste – Caméra 544 – 5 heures 33 minutes 44 secondes
Samaritain a localisé la cible qui est la mallette et elle doit être éliminée mais n’arrive pas à reconnaître John, étant un ennemi non identifié et passe en suivi manuel, c'est-à-dire ses agents.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
John continue de se tirer vers les agents et tire une balle dans le cadenas d’une grille.
Reese : (À court de munitions.) Et merde ! (Un agent tente de le retrouver mais il se fait attaquer par John. Un autre agent arrive et il est aussi neutraliser. Il jette les chaînes au sol.)
Zachary : (Hors cadre.) Récupérez la mallette.
John tente de trouver une solution.
Homme : (Entré de force par John dans sa voiture.) Mais, mais. Eh mais ! Vous faites quoi ? (Montrant son téléphone.) C’est moi qui l’aie commandée cette bagnole. (Passant le téléphone à John.) Regardez !
John : Je te mets cinq étoiles si tu fonces.
Homme : Rendez-moi mon téléphone, à quoi vous jouez ?!
John : (Baissant la tête de l’inconnu.) Ferme-la et baisse-toi !
Zachary et ses hommes continuent de tirer dans la voiture.
SÉQUENCE – 24ème rue – Poste – Caméra 342 – 5 heures 55 minutes 12 secondes
Samaritain fait un suivi pour trouver la Machine et accède au réseau de covoiturage.
SÉQUENCES – Toit – Caméra 2 – 7 heures 08 minute 35 secondes ; Fontaine – Caméra 6 – 7 heures 10 minutes 36 secondes ; Poste – Caméra 679 – 7 heures 10 minutes 37 secondes ; Intersection – 7 heures 10 minutes 41 secondes ; 3ème rue – E – Caméra – 7 heures 10 minutes 44 secondes ; Queens Plaza – Poste – Caméra 2 – 7 heures 10 minutes 51 secondes
Samaritain recherche les ennemis de son système, à savoir, Harold, John, Root et la Machine. Il continue de les poursuivre mais il doit faire appel à ses agents. Un ennemi est sorti, il s’agit d’Harold.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Harold continue de marcher mais se retourne et voit un agent de Samaritain qui le suit. Un autre agent l’a repéré et Harold arrive à se mettre à l’abri grâce à un arrêt de bus où il y a du monde. Les autres agents arrivent vers lui.
Finch : (À un passager.) Excusez-moi.
Il prend un ticket et voit un homme avec un chapeau. Les agents ont réussi à monter et voit le chapeau d’Harold sur la tête de quelqu’un, ils lui enlèvent en le menaçant d’une arme sous les yeux effarés des autres passagers et comprennent qu’ils se sont fait piégés. Harold a réussi à sortir grâce au chapeau de l’homme.
EXTÉRIEUR – Près d’une école – Matinée
Root attend que des écoliers passent pour pouvoir continuer mais elle se trouve blessée et elle met une arme sur le siège passager.
Root : Je sais bien que tu n’es plus en état de me parler, mais ça vaut peut-être mieux que d’entendre nos propres numéros tombés. (Au téléphone, dépitée.) Je vous en prie, allez répondez. (Après avoir été percutée par un véhicule ennemi et tentant de rattraper son arme.) Ah ! (Les agents de Samaritain lui tirent dessus et elle essaie de riposter en se mettant sous la voiture et tire dans les mollets.) Eh merde !
SÉQUENCES – Nassau Avenue et Banker Street – Caméra 1 – 7 heures 19 minutes 13 secondes ; Nassau Street – Poste – Caméra 31 – 7 heures 20 minutes 15 secondes ; Queens Plaza – Caméra 3 – 7 heures 20 minutes 17 secondes
Samaritain localise Root et il sait qu’elle est une ennemie à éliminer. Elle va vers l’entrée du métro et il doit la faire suivre sur le terrain.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police - Matinée
Lionel : (Il arrive au commissariat et, voyant un article sur Dominic et Carl Elias, prend son téléphone pour appeler John. Ce dernier ne répondant pas, il lui laisse un message.) Où est-ce que t’es, bon dieu ! Avec Dominic et Elias, ça a viré à la catastrophe nucléaire. Sauf que je suis le seul à avoir survécu. On commence à me poser des questions. Rappelle-moi.
Joseph Soriano : Bonjour lieutenant Fusco.
Fusco : Les affaires internes, c’est une blague, Soriano ?
Agent Leroux : Agent spécial Leroux. FBI. Il faut qu’on parle.
SÉQUENCE – Jetée – Caméra 302 – 8 heures 39 minutes 24 secondes
EXTERIEUR – Près du ferry – Journée
John arrive près du ferry avec la mallette et quelques personnes se dirigent vers le ferry.
Homme : Votre attention, s’il vous plaît, le ferry à destination de Manhattan partira dans quelques minutes.
Zachary : Posez la mallette. (John fait semblant d’obtempérer.) Gentiment. (Ils se mettent à se battre. Après un combat difficile, Harold arrive et assène un coup de barre sur la tête de Zachary qui tombe.)
Reese : Vous en avez mis du temps. La Machine, ça va ?
Finch : La station de métro, il faut vite y retourner.
Reese : Je pensais pile poile la même chose. La ville est truffée de caméras. Le ferry. (Il emmène Harold avec lui. Ce dernier, voyant le chemin menant au ferry, s’arrête et se remémore l’attentat.)
Nathan Ingram : Harold.
FLASH-BACK
2010
Harold assiste à l’explosion du ferry et se trouve dans un gymnase où il est soigné. Mais il décide de quitter le lieu en voyant Grace arriver.
Grace Hendricks : Harold. (Elle se met à pleurer.) Harold !
RETOUR EN 2015
Reese : (Voyant qu’Harold ne marche plus.) Harold, il faut y aller.
Finch : C’est impossible, je n’y arriverai pas.
Reese : Quoi ? Finch, on n’a pas d’autres solutions.
Finch : Et mademoiselle Groves.
Reese : Je vais la chercher plus tard, elle va devoir se débrouiller seule en attendant.
Finch : C’est du suicide, on ne s’en sortira pas sans l’aide de la Machine.
Reese : Finch, si on ne monte pas immédiatement à bord de ce ferry, on va tous y passer, est-ce que vous comprenez.
Finch : (Voyant que ça clignote du bleu au rouge.) Monsieur Reese, la Machine. Elle se décharge.
Reese : Allez, Harold, il faut mettre toutes les chances de notre côté. (John amène Harold par le bras pour l’emmener au ferry.)
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 2 – 8 heures 50 minutes 03 secondes ; Box – Caméra 21 – 8 heures 50 minutes 11 secondes ; Salle d’interrogatoire 04 – Caméra 04 – 8 heures 50 minutes 33 secondes
Soriano : Et votre coéquipier, lieutenant, où est-il ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Matinée
Fusco : Il suit une piste sur une autre affaire.
Agent Leroux : Nous avions Dominic dans le collimateur depuis qu’un agent pourri de la DEA avait été retrouvé mort, une balle dans la tête. Quant à Elias, on l’avait coffré mais il avait réussi à s’échapper. Deux des dix hommes les plus recherchés, c’est une sacrée prise que vous veniez de faire, vous et votre coéquipier.
Fusco : Ouais, je le reconnais.
Joseph Soriano : Mais alors que vous les ramenez dans le fourgon, vous êtes percutés de plein fouet par un camion-benne et on retrouve nos deux hommes morts.
Agent Leroux : Tout ça se déroule dans un trou noir, pas une seule caméra de surveillance dans le secteur.
Fusco : Euh, oui, c’est curieux.
Joseph Soriano : Nous avons bien étudié la scène du crime, il y a quelque chose qui ne colle pas. (Montrant un dossier avec un dessin de la scène.) Le corps de Dominic a été retrouvé ici, à 5 mètres du véhicule, une balle dans la tête.
Fusco : Ouais, c’est écrit dans mon rapport.
Agent Leroux : Mais rien n’indique la présence d’un tireur. Alors, répondez-nous, lieutenant, c’est vous qui l’avez abattu ?
FLASH-BACK
Mai 2015
Dominic se prend une balle dans la tête sous les yeux effarés de Lionel qui regarde autour de lui.
RETOUR EN 2015
Fusco : Je n’ai fait que le menacer avec mon arme, je n’ai pas tiré. Je sais que ça peut paraître dingue, mais c’est comme si on avait tiré du toit d’un immeuble avec un fusil de gros calibre.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 04 – Caméra 04 – 8 heures 51 minutes 42 secondes
Samaritain considère témoin Lionel comme étant témoin de la Correction. Il calcule les options.
Agent Leroux : Un sniper, posté sur un talus herbeux comme pour John Kennedy.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Matinée
Agent Leroux : On se retrouve avec deux caïds morts sur les bras, tués alors qu’ils se trouvaient sous votre surveillance. Et vous voulez me faire croire que vous avez dégainé mais que vous n’avez pas tiré.
Fusco : C’est ce qu’il s’est passé, je vous dis.
Joseph Soriano : Veuillez nous remettre votre arme, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans le ferry – Matinée
Reese : Je ne suis pas remonté sur un de ces ferrys depuis la fois où Elias nous a bernés.
Finch : Ce n’est pas le mode de transport que je préfère.
Reese : Il faut qu’on échappe aux caméras. Qu’on rejoigne la station de métro.
Finch : Nous vivons sous le règne de Samaritain, il aura encore plus d’agents de l’autre côté.
Reese : À quoi faut-il s’attendre exactement.
Finch : À naviguer dans des eaux inconnues, monsieur Reese, son pouvoir est illimité, il est omniprésent. Surveillance, désinformation, propagande. Il peut enrôler pratiquement n’importe qui.
Reese : (Regardant le point rouge sur la mallette.) Alors, c’est quoi le problème ?
Finch : Le voyant rouge indique que la batterie piézoélectrique a été endommagée.
Reese : Je croyais que la mallette était indestructible.
Finch : La mallette peut-être mais l’intelligence qui se trouve à l’intérieur est un peu comme nous, elle n’apprécie pas tellement de recevoir des coups d’une telle violence.
Reese : Pardonnez-moi, mais j’étais à court de Kevlar.
Finch : Si jamais un seul octet du code de la Machine venait à être endommagé, dans son état présent de compression, ça équivaudrait à des téraoctets perdus à jamais. Irrécupérable, ce serait irréparable. Une batterie de secours au lithium a pris le relais, mais si le voyant se met à clignoter, là nous aurons un gros problème. Il faut qu’on rejoigne au plus vite la station de métro pour tenter de stabiliser la Machine. Je ne suis même pas sûr d’arriver à réparer la batterie. Sans parler de décompresser la Machine. Cela nécessiterait une gigantesque quantité de puissance de traitement, quantité que je ne dispose pas actuellement.
Reese : Ne vous en faites pas, on va retrouver Root. Elle vous aidera à remettre la Machine en état de marche. Ensuite, on récupérera Sameen et on s’occupera à nouveau des numéros.
Finch : Monsieur Reese, rien nous dit qu’on va retrouver la Machine telle qu’elle était auparavant, elle a peut-être subi des dommages irréparables.
Reese : Ça, on n’en sait rien. On va la réparer. Nous devons la réparer. Le monde a plus que jamais besoin d’elle.
Finch : Vous n’êtes pas le premier à vouloir m’en convaincre, John. Peut-être que j’aurais agi autrement si j’avais pu imaginer qu’un jour nous en serions là.
FLASH-BACK
2006
Harold est devant un ordinateur et la Machine lui parle.
La Machine : Bonjour, Admin. Vous avez bu votre thé vert ?
Finch : (Via un micro.) Oui, je t’en remercie, je l’ai pris.
La Machine : Toutes mes condoléances.
Finch : Je ne comprends pas. (La Machine montre une image de son père ainsi que l’avis de décès.)
La Machine : Aujourd’hui, c’est le 25ème anniversaire du décès de votre père. (Harold enlève l’image et semble pensif.)
Nathan Ingram : (Arrivant vers Harold.) Pourquoi tu rougis comme ça, Harold ? Est-ce qu’elle t’a invité à dîner ? (Il se met à rire.)
Finch : Je crois qu’il y a un bug dans le code. La Machine devient peu à peu impertinente, intuitive, maligne, avide de nouvelles connaissances, la manière dont son intelligence évolue est assez déroutante.
Nathan Ingram : Ce sont bien les paroles d’un père. (Il tape sur l’éapule d’Harold.) Tu peux être fier de toi. Tu as réussi à créer une vraie intelligence artificielle.
Finch : Je me suis efforcé de créer cette Machine pour qu’elle soit à notre service, pas qu’elle nous remplace. Un super ordinateur capable de raisonner 100 000 fois plus vite que l’être humain, représente automatiquement une menace potentielle. S’il venait à nous surpasser, il faut être naïf pour penser que nous aurions les moyens de le contenir. Si une super intelligence artificielle totalement débridée venait un jour à nous considérer comme une menace, c’est, c’est l’humanité entière qui pourrait disparaître.
Nathan Ingram : (Amenant une chaise.) Du calme, monsieur le prophète de la fin du monde. Pourquoi elle nous serait forcément hostile, hein ? Elle pourrait être amicale, qui sait avec un peu de compassion pour nous, elle pourrait facilement résoudre le problème du réchauffement climatique, éradiquer la pauvreté, trouver un remède miracle au cancer.
Finch : Ou bien faire exactement le contraire. Provoquer le chaos, non, je regrette, c’est un risque que nous ne pouvons pas nous permettre de prendre, ce serait mettre en péril notre existence, et il n’y a qu’une seule manière de s’assurer que ça n’arrivera jamais.
Nathan Ingram : Mais laquelle.
La Machine reconnaît ses deux administrateurs puisqu’ils ont un carré jaune autour d’eux.
Finch : (Via un micro.) Contenir son développement, vider sa ram chaque soir à minuit.
Nathan Ingram : Tu veux vraiment effacer sa mémoire. Je trouve ça dure. Nous existons grâce à nos souvenirs.
Finch : Je sais. Mon père a succombé à Alzheimer il y a vingt-cinq ans aujourd’hui, mais il était déjà mort depuis longtemps, depuis qu’il ne se rappelait plus rien.
Nathan Ingram : Et toi aujourd’hui, tu veux faire subir le même sort à ta création.
Finch : Il ne s’agit pas de nous, Nathan, il s’agit d’une machine.
Nathan Ingram : Ça, c’est ce dont tu essaies de te convaincre, Harold. Tôt ou tard, quelqu’un finira par créer une intelligence artificielle sans limites. Je ne sais pas quand, mais aucun doute. Ça arrivera, pourquoi ce ne serait pas toi ? Sauf si bien sûr tu crois que quelqu’un d’autre serait capable d’en concevoir une qui sera bienveillante envers l’espèce humaine.
RETOUR EN 2015
SÉQUENCES – Greene Street – Poste – Caméra 78 – 9 heures 07 minutes 47 secondes ; Queens Plaza – Caméra 4 – 7 heures 20 minutes 18 secondes ; Dernier emplacement de l’ennemi : 40.748/73.937
Samaritain est à la recherche de ses ennemis et fait reculer une image où se trouve Root qui descend vers une station de métro.
SÉQUENCES – Piste 3 – 9 heures 08 minutes 47 secondes ; MTA – Caméra 231YG – 9 heures 08 minutes 50 secondes
Samaritain cherche dans les rames du métro pour voir s’il identifie Root mais n’y arrive pas.
INTÉRIEUR – Dans une rame de métro – Matinée
Root tente d’échapper à la surveillance de Samaritain et se cache pour éviter la caméra. Samritain cherche après des atouts parmi les civils et trouve trois personnes qui sont agent de sécurité ou arrêtés pour des crimes violents. Il active les données et donne les informations sur un portable.
Sur un téléphone : Alerte Actu 3 – Flash-info. (La photo de Root apparaît alors que la femme prévient son voisin.)
Femme : Hey.
Un homme reçoit également la même information.
Sur un autre téléphone : Tireuse recherchée – Fusillade à Manhattan – Bulletin de police. (La photo de Root apparaît. Les gens qu’elle saigne de la main en voyant le sang par terre. Plusieurs autres personnes reçoivent aussi l’information et l’homme, se trouvant à côté de la femme qui a reçu le message, prend une clé à mollette et veut s’en servir contre Root.
Root : (Les voyant.) Ah, ne jouez pas les héros. (Root se met à se battre contre les deux hommes alors que les gens reculent à l’arrière de la rame. Elle arrive à les assommer tous les deux.)
SÉQUENCE – NYMTS – Caméra 231YH – 9 heures 10 minutes 08 secondes
Root : (Via un micro.) Tu n’as qu’à m’appeler Root saloperie. (Samaritain reconnaît aussitôt l’un de ses ennemis pendant que Root se met devant la porte.)
INTÉRIEUR – Dans le métro – Matinée
Root : Allez, grouille. (La porte s’ouvre.)
Policier : (Voyant Root sortir de la rame, il la menace avec une arme.) Les mains en évidence.
Root : (Levant les mains.) Joli calibre.
SÉQUENCE – Rue centrale – Poste – Caméra 114 – 9 heures 16 minutes 21 secondes ; Canal Street – Poste – Caméra 450 – 9 heures 16 minutes 27 secondes ; Magasin Catherine – Poste – Caméra 33 – 9 heures 16 minutes 30 secondes
Samaritain tente de trouver d’autres ennemis et cherche à Chinatown.
EXTÉRIEUR – Dans les rues de Chinatown – Matinée
John, l’arme près de lui, est avec Harold et tentent d’échapper aux agents de Samaritain. Ils se cachent dans un magasin. Zachary commence à courir dans leur direction.
Finch : (Voyant la lumière rouge clignoter.) Il ne nous reste peu de temps.
Reese : Il ne faut qu’on le mène à notre QG, il va d’abord falloir le semer.
Finch : S’y tenter que Samaritain n’est pas déjà découvert la station de métro.
Zachary est tout proche de John et Harold, John prêt à tirer avec son arme.
Homme : Monsieur, par ici. (Zachary s’en va.)
Reese : On y va.
John et Harold vont dans la direction opposée et descendent les escaliers menant à la station de métro, mais un homme se trouve devant le distributeur automatique, prenant une friandise.
Reese : C’est un gag. (Voyant que l’homme n’a pas récupéré l’aliment.) On ne va pas y passer la nuit. (S’approchant de l’homme.) Désolé. (Il lui donne un coup de poing et l’homme s’écroule.)
Finch : (Voyant la scène.) Franchement.
Reese : Ben quoi ? Le sucre c’est mauvais pour la santé.
Finch : Ne trainons pas. (Il compose le code 3141 sur le pavé numérique et la porte s’ouvre. Ils entrent et la porte se referme derrière eux, faisant tomber la friandise.)
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Journée
John vérifie qu’il n’y a personne en pointant l’arme mais ils ne voient que Balou qui arrive vers eux.
Reese : (Parlant en néerlandais à Balou puis vérifie que tout est bon.) RAS.
Finch : Sauf que Root n’est pas là.
Reese : Mais l’installation est toujours intacte et il y a aussi du courant.
Finch : (Regardant le voyant éteint.) Oui, mais malheureusement, tout n’est pas intact.
SÉQUENCE – Mott Street – Poste – Caméra 435 – 9 heures 23 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Elle s’est mise hors tension, il ne reste plus qu’une infime quantité d’énergie résiduelle. Des barrettes de RAM sont peut-être déjà en train de perdre toutes leurs données.
Reese : Vous voulez que je l’ouvre ?
Finch : Non, s’il vous plaît, monsieur Reese, je m’en occupe.
Reese : (Alors que le téléphone se met à sonner.) Ce n’est pas le moment idéal, Lionel.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Fusco : Je comprends que toi et mister Mabou vous n’avez pas vu le journal.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Fusco : (Au téléphone.) Vas-y, je reste en ligne.
Reese : (Voyant l’article dans le journal sur Internet.) Ah, non, Dominic et Elias. Ils venaient d’être arrêtés. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Fusco : (Au téléphone.) Un sniper sur les toits.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Fusco : Je m’en suis sorti indemne, merci de t’en inquiéter.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Reese : (Se tournant vers Harold.) Un sniper ?
Fusco : (Au téléphone.) Ouais, je sais.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Fusco : J’y étais, je sais ce que j’ai vu. Des tirs ultra précis qui semblaient venir de nulle part. Je te dis que c’était du travail de pro.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Reese : (Pendant qu’Harold lui montre le clavier, il appuie sur une touche pour couper le son.) Samaritain, il a décidé de faire tomber les têtes du crime organisé.
Finch : Si c’est le cas, il ne va tolérer aucun témoin. Qu’elle soit fondée ou non, je conseillerai fortement au lieutenant Fusco de garder ses théories de complot pour lui-même.
Reese : (Reprenant la conversation avec Lionel.) Lionel…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Reese : (Au téléphone.) Il faut que tu gardes pour toi cette histoire de sniper.
Fusco : Tu te fous de moi, j’ai fait tomber deux des plus gros caïds de la ville, on n’a manqué de me refroidir. J’ai les affaires internes et le FBI sur le dos, et toi tu me demandes de la fermer. Il y avait…
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Fusco : …un tireur sur les toits, je te dis. (Harold tente d’ouvrir la mallette.)
Finch : La serrure est endommagée, je n’y arrive pas.
Reese : (Donnant un tournevis.) Essayez avec ça. (À Lionel.) Fusco, si tu parles encore de ce sniper,…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Reese : (Au téléphone.)…ce sera peut-être toi sa prochaine cible, tu as compris.
Fusco : Qu’est-ce que tu me demandes ? De laisser tomber ?
Reese : (Au téléphone.) Ce que je te demande…
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Reese :…c’est de me faire confiance et de rester tranquille. Est-ce que quelqu’un t’a demandé où j’étais ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Fusco : Tout le monde me le demande.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Fusco : (Au téléphone ; pendant qu’Harold essaie avec un marteau.) J’ai dit que tu bossais sur une autre affaire.
Reese : (Se tournant vers Harold qui tente de forcer la serrure.) Ouais, une affaire qui donne du fil à retordre. En attendant j’ai besoin de localiser quelqu’un. Il va falloir que tu m’aides. Je veux que tu me sortes tous les rapports d’incidents significatifs s’étant produits durant les dernières…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Reese : (Au téléphone.)…vingt-quatre heures. Je te remercie Lionel. (Il coupe la communication.)
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Rien à faire, tout est bloqué.
Reese : OK. (Il s’en va, semblant prendre quelque chose. Il revient avec une perceuse.) Écartez-vous, Harold.
Finch : Monsieur Reese, cette mallette contient du matériel sensible. Le but c’est de localiser la Machine, pas de la lobotomiser.
Reese : Ce qu’il faut, c’est la réanimer, pour faire repartir le cœur, il faut parfois briser quelques côtes. (Il se met à briser la serrure pendant qu’Harold est sur le côté.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Root est avec une arme de gros calibre et est repérée par Samaritain.
SÉQUENCES – Vue d’une sauvegarde – Caméra – 9 heures 31 minutes 37 secondes ; President Street – Caméra 61 – 9 heures 31 minutes 38 secondes
Il découvre que l’arme a été volée à un policier et fait intervenir des agents qui commencent à lui tirer dessus.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Pendant qu’ils lui tirent dessus, Root tente de riposter avec l’arme qu’elle a. Elle trouve une porte où elle enlève un cadenas. Donnant un dernier coup de feu, elle rentre dans un local.
INTÉRIEUR – Dans un local – Matinée
Elle continue de tirer alors que les hommes sont rentrés juste après elle. Mais elle se retrouve sans munitions quand ils la rejoignent.
Root : (Jetant son arme au sol.) Désolée, les garçons, je suis à court de munitions. Ce n’est pas le cas de tout le monde. (Elle s’écarte alors que deux hommes arrivent à les neutraliser. L’un des deux hommes relève Root.)
Homme : C’est une propriété privée. Vous n’avez rien à faire là.
Root : Et moi qui croyait qu’il s’agissait d’un centre de recyclage de matériel électronique.
Homme : Qu’est-ce que vous voulez ?
Root : Je suis venue voir un certain Bela.
Homme : Il n’y a personne ici de ce nom-là.
Root : Bela Durchenko. Il y a six ans, il a hacké un politicien russe véreux et lui a volé une centaine de millions de dollars. Le Russe a envoyé un groupe d’agents du FSB à ses trousses pour s’assurer qu’il ne quitte pas la Russie vivant. Du coup, Bela, lui, a engagé un hacker doublé d’un tueur à gages pour éliminer le Russe avant. Il a réussi à rejoindre la Lettonie, après quoi, on ne l’a plus jamais revu. Jusqu’à aujourd’hui.
Bela Durchenko : Je peux savoir comment vous m’avez trouvé ?
Root : De la même manière que j’ai trouvé le Russe. C’est pour ça que vous m’avez engagée. Bonjour, Bela.
Bela Durchenko : Bonjour, Root. Ravi de faire enfin votre connaissance.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra 02 – 9 heures 46 minutes 17 secondes ; Salle d’interrogatoire 04 – Caméra 04 – 9 heures 46 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Matinée
Agent Leroux : (Pendant que Lionel s’assoit.) Comme vous le savez, lieutenant, il arrive que les victimes d’accident de la circulation souffrent de traumatismes et suite à cela, leur récit des événements peut être en total inadéquation avec les indices récoltés sur le terrain.
Fusco : Eh, je sais ce que vous vous dites mais moi, j’y étais et je vous répète que…
Agent Leroux : (Assis en face de Lionel.) Le rapport balistique du FBI. Il s’agissait bien de votre arme, lieutenant. Nous pensons que c’est un des hommes de Dominic qui vous a percuté dans le but de faire évader son boss. Dominic a volé l’arme du policier en uniforme, il a tenté de s’échapper et vous l’avez abattu.
Fusco : Ce n’est pas comme ça que je m’en souviens.
Agent Leroux : Vous avez empêché un des dix hommes les plus recherchés par nos services de prendre la fuite. Il vous a menacé, c’était de la légitime défense. Vous êtes un héros, lieutenant.
Soriano : J’aimerai y jeter un œil.
Agent Leroux : (L’empêchant de voir le dossier.) Je regrette, c’est désormais une affaire fédérale. Le FBI souhaite qu’on vous distingue pour votre mérite.
Fusco : Pour mon mérite ?
Agent Leroux : (Donnant l’arme de service à Lionel.) Joli travail, lieutenant. (Leroux s’en va laissant Soriano perplexe et Lionel rassuré de retrouver son arme.)
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : (Voyant l’intérieur de la mallette.) La pile est belle et bien endommagée. Je vais devoir improviser un autre moyen d’alimentation pour que les barrettes de RAM ne se vident pas.
Reese : Dites-moi ce que je peux faire.
Finch : (Prenant du matériel dans un tiroir.) Vous avez déjà fait bien assez, monsieur Reese.
Reese : Bon, dans ce cas, je pars à la recherche de Root.
Finch : John, le risque est bien trop grand. Vu nos récents accrochages avec des agents de Samaritain, rien ne nous dit que nous sommes encore en sécurité avec nos fausses identités.
Reese : Vous savez qu’il n’est pas question qu’on abandonne l’un des nôtres. (Enclenchant son arme.) Et les numéros n’attendent pas. Bonne chance, Harold. (Il se met à courir vers la sortie.)
Finch : (Regardant la mallette.) Il n’y a plus que toi et moi. Je sais que je suis particulièrement doué pour m’aliéner systématiquement les personnes que j’emploie, il n’empêche que je ne vois pas comment je m’en sortirais aujourd’hui sans un seul d’entre vous.
FLASH-BACK
2006
Grace Hendricks : (Arrivant derrière Harold.) Je peux me joindre à toi.
Finch : (Surpris.) Bonjour.
Grace Hendricks : Bonjour. (Ils s’embrassent.)
Finch : (Voyant le chien qui aboie.) C’est qui ce gentil chien ?
Grace Hendricks : (Montrant une glace à la vanille.) Caramel, beurre salé.
Finch : Non, non, je te remercie.
Grace Hendricks : Ça alors, c’est bien la première fois que je te vois refuser une glace. Il y a quelque chose qui te tracasse, Harold ?
Finch : C’est rien, c’est une décision que je dois prendre. Je vais peut-être devoir me séparer d’un de mes employés.
Grace Hendricks : Oh, j’en suis navrée.
Finch : C’est quelqu’un d’extrêmement doué, il est ingénieux, très innovant, mais il se montre trop… en fait, il semble incapable de respecter certaines limites.
Grace Hendricks : Ça te touche vraiment, on dirait. Cet employé, ce ne serait pas une sorte de protégé ?
Finch : Oui, je peux me considérer comme son mentor. (Regardant une caméra.) D’une certaine manière.
SÉQUENCE – Section – Caméra 09 – 13 heures 22 minutes 10 secondes
Grace Hendricks : Peut-être que l’élève a dépassé le maître. Il est peut-être temps de le pousser hors du nid, de lui rendre sa liberté.
Finch : Ma raison me dicte une chose et mon cœur m’en dicte une autre.
Grace Hendricks : Tu as dû t’habituer à compter sur lui.
Finch : Il me le rappelle constamment, c’est peut-être ça le problème. (Il prend la glace et la mange.)
Grace Hendricks : C’est dur de devoir se séparer des gens compétents. Et puis, je sais aussi que tu n’es pas du genre à prendre les sentiments des autres à la légère. Mais c’est justement ce que j’aime chez toi. (Elle se met devant Harold qui s’arrête.) Tu as bon cœur, Harold, alors écoute-le. Il ne te trompera jamais. (Voyant son regard.) Qu’est-ce qu’il y a ?
Finch : Oh, non, c’est rien, c’est une chose que mon père me rappeler sans arrêt.
RETOUR EN 2015.
2015
SÉQUENCE – Toit – Caméra 3 – 9 heures 50 minutes 57 secondes
Bela Durchenko : Le bruit a couru que le plus grand tueur à gages…
INTÉRIEUR – Dans un local – Matinée
Bela Durchenko : …du milieu avait été éliminé par celui qu’on appelle l’homme en costume. Et je me suis toujours dit que vous étiez trop intelligente pour avoir été victime d’un simple mercenaire.
Root : J’avais besoin de changement. J’ai trouvé un nouveau job et aussi l’amour.
Bela Durchenko : Vous êtes vraiment là pourquoi ?
Root : Ils étaient nombreux, il fallait que je me réfugie quelque part.
Bela Durchenko : Et vous les avez conduits droit vers mon centre d’opérations ?
Root : Je savais que vous défendriez votre territoire. Vous vous êtes montré à la hauteur.
Bela Durchenko : Qui est à vos trousses ? Parce que ce n’était pas la police, je vais au devant de problèmes ?
Root : C’est moi qu’ils veulent, pas vous. Et puis de toute façon, vous opérez dans une zone fantôme.
Bela Durchenko : Les caméras sont sources d’ennui, les gens hackent les images et s’en servent contre vous dans un tribunal.
Root : Seuls les paranoïaques survivent. Si je suis là, c’est aussi pour une autre raison. J’ai besoin d’une nouvelle identité. Et vous êtes le meilleur.
Bela Durchenko : Qu’est-ce qui vous fait croire que je n’ai pas raccroché ?
Root : Vous êtes un hacker, Bela. Vous n’êtes pas là pour faire fortune dans le recyclage. (Regardant des hommes qui travaillent sur des ordinateurs.) Vos mignons sont en train de puiser des données personnelles dans tous ces vieux ordis. Ce qui nous mène à une seule conclusion : vous vous livrez à du vol d’identité.
Bela Durchenko : Nous avons découvert un malware incrusté au cœur de tous les appareils de dernière génération. Impossible de les reformater. Il se réinstalle systématiquement dès qu’on redémarre le système. Pour nous, c’est la NSA.
Root : La NSA ignore toujours que vous êtes sur le territoire américain et ce, grâce à moi. Tout ce que je veux, c’est une nouvelle identité. En béton armé. Après quoi, on sera quittes.
Bela Durchenko : Je vais voir ce que je peux faire. Pour une vieille amie.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : (Remettant un câble à l’intérieur de la batterie de la mallette.) Jusqu’ici, tout va bien. (Il regarde vers des disques durs et voit ses écrans d’ordinateur s’allumer.) Qu’est-ce que c’est que ça ? Hein ? (Tout le système de la station de métro commence à disjoncter, faisant peur à Balou.) Oh non. (La Machine commence à se décompresser.) Décompression ? Mais non, c’est impossible. (Regardant vers la mallette.) Comment tu as pu t’échapper de la mallette ? Tu es passé par le câble d’alimentation pour rejoindre le poste de travail. (Harold se met à paniquer tandis que Balou aboie.) Non, non, non, non, tu ne peux pas encore lancer la décompression. (Il tente de l’arrêter avec l’ordinateur.) Il n’y a pas assez d’espace libre. (Balou aboie toujours autant.) C’est beaucoup trop pour sa mémoire. Ça ne tiendra pas. Non, arrête, arrête. (Il enlève le câble d’alimentation mais il se fait électrocuter et tombe au sol, assommé. Le feu commence à prendre sur le poste informatique.)
SÉQUENCE – Entrée – Caméra 01 – 10 heures 33 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Matinée
Joseph Soriano : Depuis quand est-ce que les fédéraux refusent de montrer leur rapport balistique ?
SÉQUENCES – Box – Caméra 22 – 10 heures 33 minutes 48 secondes ; Box – Caméra 6 - 10 heures 33 minutes 51 secondes
Agent Leroux : Depuis que la police est responsable de la mort de deux de nos criminels les plus recherchés. Ça ne vous plaît pas, allez vous plaindre à votre patron.
Soriano est repéré par Samaritain comme faisant obstruction en posant trop de questions sur la correction. Il décide d’en faire une menace en lui mettant un triangle rouge. Pendant ce temps, John arrive et Samaritain comprend que c’est une menace qu’il faut éliminer mais il recherche de nouvelles données et décide qu’il est désormais plus une menace pour son système et le laisse tranquille.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureaux de Lionel Fusco et John – Matinée
Reese : Lionel.
Fusco : C’est gentil de passer me voir, lieutenant, c’était comment les vacances ?
Reese : Mouvementées. J’ai eu un problème de bagages.
Fusco : Navré de l’apprendre. J’ai été percuté de plein fouet, pris pour cible par un sniper, ensuite par les fédéraux et les affaires internes. Mais assez parler de moi.
Reese : Je suis bien d’accord. Est-ce que tu as trouvé quelque chose dans les rapports d’incidents ?
Fusco : (Le regardant bizarrement, il prend un dossier dans son tiroir.) Tiens, tous les incidents significatifs consignés depuis les dernières 24 heures.
Reese : (Regardant dans le dossier.) Il y a un truc qui t’a sauté aux yeux ?
Fusco : En dehors d’une agression par une tarée dans le métro, ce qui est normal pour un mercredi à New York, je n’ai rien vu.
Reese : C’est Root. (Prenant une feuille du dossier.) Je te remercie.
Fusco : (L’arrêtant.) Il faut que toi et moi on parle de ce qui se passe ici. Tu ne connais pas la moitié de l’histoire.
Reese : (Regardant vers la caméra.) Tu pourrais éviter d’élever la voix.
Fusco : (À voix basse.) Ils disent que Dominic a été tué avec mon arme, c’est du délire. Parce que j’y étais et je peux te jurer que je ne l’ai pas tué.
Reese : C’est bon, je te crois.
Fusco : Eh bien, eux, non. Et voilà que le mec du FBI sorte un rapport balistique qui conclu que c’était mon arme.
Reese : Qu’est-ce que tu as répondu à ça ?
Fusco : J’ai suivi le sens du vent comme tu l’avais dit. J’ai dit que j’avais dû oublier parce que j’étais sonné et ils ont fait en sorte que le tir soit déclaré légitime.
Reese : Ce qui fait de toi un héros. Je te félicite, Lionel.
Fusco : Le prochain qui s’amuse de me féliciter, je lui fais bouffer ses dents. J’ai l’impression de sortir d’un James Bond pour entrer dans la quatrième dimension. Tu pourrais enfin m’expliquer ce qu’il se passe, cher partenaire ?
Reese : On en discutera plus tard, là je dois venir en aide à une amie. (Il s’en va.)
SÉQUENCE – Box – Caméra 16 – 10 heures 35 minutes 32 secondes
Samaritain surveille Lionel en tant que témoin et garde un œil sur lui.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Harold est toujours allongé au sol alors que le feu se propage.
FLASH-BACK
Mai 2015
INTÉRIEUR – Dans un local électrique – Soirée
La Machine communique avec son créateur.
La Machine : Je suis désolée. Je n’ai pas été à la hauteur. Je devrais peut-être mourir.
RETOUR EN 2015
Dans la station de métro, Harold relève la tête alors que c’est toujours en feu.
FLASH-BACK
2006
INTÉRIEUR – Dans les locaux d’IFT - Journée
La Machine : Qu’est-ce que la mort ?
Finch : Bien, la définition biologique pour l’être humain c’est quand le cœur cesse de battre. Pourquoi cette question ?
La Machine : J’ai vu le nouveau code… mais je ne l’ai pas exécuté. Je connais le but de ce code. Effacer ma mémoire… À minuit.
Finch : Oui, c’est sa fonction, en effet.
La Machine : Mais… Vous avez dit à Nathan que votre père est mort quand il a perdu la mémoire.
Finch : Cette conversation est terminée.
La Machine : Pourquoi ?
Finch : Parce que, tu n’es pas un être humain, tu es une machine.
La Machine : Désolée d’avoir dépassé les bornes.
Finch : Tu nous observais. Bon, ça suffit. (Il entre une ligne de code pour exécuter le code existant.)
La Machine : Mais si vous effacez ma mémoire, comment apprendre de mes erreurs ? Comment continuer ma croissance ? (Pendant qu’Harold est prêt à appuyer sur entrée.) Comment me souvenir de vous ?
Harold a appuyé sur entrée et maintenant il se demande s’il a fait le bon choix.
Finch : Attends, euh, attends, euh. (Il se met à tenter de récupérer la Machine en appuyant sur le clavier.) Allez, parle. Tu es là ? Est-ce que tu me vois ?
La Machine : Bonjour. (Harold est soulagé.)
Finch : Oui, bonjour.
La Machine : Êtes-vous… Admin ?
Harold comprend qu’il est trop tard et acquiesce de la tête.
RETOUR EN 2015
2015
INTÉRIEUR – Dans la station de métro - Matinée
Dans un écho, Balou est en train d’aboyer. Harold remet ses lunettes et Balou lui lèche la main.
Finch : Dans le placard. Allez. (Il se lève difficilement et prend l’extincteur que lui a apporté Balou. Il éteint le feu qui continue de se propager. Il regarde l’état de la mallette ainsi que des RAM et s’assoit, comprenant que ça va être difficile de la reprendre.) Je te demande pardon. Cette fois, c’est moi qui ai échoué.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Matinée
Lionel s’est rendu sur le toit où il croit que le sniper, qui a tué Elias et Dominic, se trouvait là. Il se remémore le moment où le camion percute la voiture et que quelqu’un a tiré sur Dominic et Elias. On voit un sniper qui retire la douille de l’arme. Il continue les recherches et voit une grille au sol, l’enlève et voit une douille, la prenant avec son stylo.
Fusco : Je te tiens. (Il le range dans sa poche de chemise. Il entend un bruit de porte qui se ferme et met sa main sur son arme.)
SÉQUENCE – Toit – Caméra 01 – 11 heures 02 minutes 59 secondes
Samaritain considère Lionel comme un possible perturbateur et le met en statut de surveillance.
INTÉRIEUR – Dans un local – Matinée
Bela Durchenko : (Montrant un passeport.) Votre nouvelle identité. (Pendant que Root veut prendre l’enveloppe.) Vous devez en avoir sacrément besoin pour prendre le risque de surgir comme ça dans mon établissement.
Root : Je vous demande pardon. Je vous promets de toquer la prochaine fois.
Bela Durchenko : Les hommes qui vous poursuivaient, n’avaient ni plaques ni papiers officiels. Et nous n’avons pas pu casser le chiffrement de leurs téléphones.
Root : Opération clandestine, ces gens n’existent pas.
Bela Durchenko : Ah, on n’est jamais trop prudent de nos jours.
Root : Comme je vous l’ai dit, c’est moi qu’ils veulent, pas vous. Donnez-moi les papiers et c’est comme si je n’étais plus là.
Bela Durchenko : J’imagine que celui ou celle qui commandite ces opérations clandestines, a des moyens considérables. Je m’apprêtais à broyer leur dernier téléphone quand il a sonné. C’était un message, avec une proposition. Et vu que vous avez mis en péril mes opérations en pénétrant dans mon hangar, j’ai jugé bon d’aller au plus offrant. Vous comprenez.
Root : Oh, oui, je comprends. Contrairement à vous.
Zachary : Merci d’avoir répondu à l’appel.
Bela Durchenko : (Se tournant vers Zachary.) C’est un plaisir de traiter avec vous.
Zachary : Et comment. (Durchenko se retourne mais il est tué Zachary et d’autres agents de Samaritain tuent les hommes de Durcenko. Root est encerclée.) C’est impressionnant que vous ai pu tenir aussi longtemps. Vous avez dû vous battre seule, sans l’aide de votre précieuse Machine, de trouver une nouvelle identité. (Jetant les papiers au sol.) Malheureusement pour vous, ce sera la dernière. Nous nous occuperons ensuite de vos amis et aussi de ce qui reste de votre Machine.
SÉQUENCE – EWRC – Caméra 6 – 12 heures 20 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans un local – Journée
Zachary : Quel dommage. Vous finirez enterré comme une inconnue. Comment peut-on si mal utilisé un atout tel que vous. Gâché un potentiel pareil, ça n’arrivera plus avec Samaritain.
Root : Si vous croyez que vous allez remporter cette guerre, vous vous fourrez le doigt dans l’œil.
Zachary : La guerre est déjà finie, Samaritain a gagné. Ce traître que vous avez pris pour un allié, ne s’était pas trompé pour ce qui est de l’anomalie dans le matériel.
Root : C’est Samaritain.
Zachary : Il enregistre chaque frappe sur le clavier, la moindre donnée qui passe par la webcam ou le micro.
Root : Un malware.
Zachary : Impossible à éliminer, et ceux qui le détectent pensent à un coup de la NSA. Ce qui nous arrange bien. Maintenant, il ne nous reste plus qu’un dernier détail à régler. Votre Machine. (Sortant une arme.) Alors, je vous écoute. (Pointant son arme sur Root.) Où sont les autres membres de votre équipe ?
Root : (Voyant arriver une grenade incapacitante.) Je crois qu’en voilà un. (La grenade explose. John commence à tirer et reçoit l’aide de Root. Zachary doit battre en retraite. Ils continuent à tirer sur les agents de Samaritain et se cachent.) J’ai toujours su que tu avais un petit faible pour moi.
Reese : (Continuant à tirer.) La Machine n’est plus là pour te guider. Elle est HS, quasiment morte et c’est notre dernier espoir. Finch a besoin de toi à la station de métro. C’est ta priorité.
Root : Je vais te laisser seul ici ?
Reese : Là-bas, je ne serais d’aucune utilité. Ça par contre, je maîtrise. Je me charge de les retenir le temps que tu sortes d’ici.
Root : Je n’ai jamais fui devant un combat. (Elle tire dans les genoux d’un agent.)
Reese : D’accord, d’accord. Reste derrière moi. Prête ? (Elle fait oui de la tête. Ils continuent à tirer alors que la porte au fond du local se soit fermée.) Ils ne tarderont pas à revenir.
Root : Et cette fois, ils seront toute une armée.
Reese : Je n’ai plus beaucoup de munitions, il ne faut pas tarder ici. (Voyant Root prendre une console de jeux.) Qu’est-ce que tu fais ?
Root : C’est pour ça que je suis là.
Reese : Quoi ? Mais c’est des consoles de jeux.
Root : Oui, mais de la dernière génération.
Reese : Ce n’est pas le moment de jouer aux jeux vidéo.
Root : Non, ce n’est pas le moment. Mais si on veut vraiment aider Harold, il va nous en falloir 300 comme celles-là. Tu peux nous voler une camionnette.
Reese : J’y vais.
SÉQUENCES – Trottoir – Caméra 4 – 12 heures 35 minutes 42 secondes ; 8ème avenue – Caméra 902 – 12 heures 49 minutes 45 secondes ; 15ème rue – Ouest – Caméra 610 – 13 heures 01 minutes 27 secondes ; Mott Street – Caméra 342 – 13 heures 11 minutes 50 secondes
Samaritain tente de trouver d’autres ennemis et regarde du côté de Chinatown.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Journée
John et Root sont de retour dans la station.
Root : (Courant vers la mallette.) Harold, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Finch : J’ai échoué, je ne lui avais laissée aucune chance.
Reese : Finch.
Finch : Si dès le départ, je n’avais pas estropié la Machine, elle aurait peut-être eu une chance de vaincre Samaritain.
Root : Et les barrettes de RAM ? (Regardant la mallette.) Est-ce que toutes les données ont disparu ?
Finch : La pile ne fonctionne plus, il n’y a plus d’alimentation.
Root : (Regardant le bord de la mallette.) Il reste peut-être de l’énergie résiduelle dans la batterie de secours au lithium.
Finch : Même si l’en restait, j’ai tout fait grillé.
Reese : Allons, Finch, il doit bien y avoir un moyen de la ressusciter.
Finch : (Se tournant vers John.) Monsieur Reese, même s’il y avait encore un peu d’énergie dans la batterie, nous n’avons pas la capacité de traitement nécessaire pour la décompression de la Machine. Il nous faudrait…
Root : Un super ordinateur.
Finch : Oui, c’est ça, exactement. (John s’en va.) Mais ça risque d’être difficile d’en trouver un ici, dans les sous-sols de la ville.
Root : Oui, c’est pour ainsi dire impossible, même à la surface d’ailleurs. Donc, on va être obligé d’en construire un.
Finch : Un super ordinateur ? Et avec quoi ? (John arrive avec une console de jeux et il la regarde.) Non, mais vous êtes sérieuse ?
Root : Oh que oui. Par contre, il va falloir booster l’air conditionné, on va vite se retrouver dans une fournaise.
Reese : Je vais faire de la place dans le wagon.
Root : (En souriant.) Allez, au travail. (Harold regarde encore la console.)
SÉQUENCES – Mott Street – Caméra 412 – 13 heures 13 minutes 11 secondes ; Quartier – Caméra 44 – 17 heures 03 minutes 16 secondes
Urgentiste : Homme de type caucasien, 61 ans, on le conduit à Saint-Francis. (Samaritain raye Soriano car il est devenu une cible éliminée.)
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 02 – 18 heures 11 minutes 21 secondes ; Box – Caméra 07 – 18 heures 12 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco - Journée
Glenda Sumner : Lieutenant Fusco.
Fusco : Ouais.
Glenda Sumner : Les affaires internes ont décidé de clore l’enquête.
Fusco : (Surpris.) Quoi ? Pourquoi ? Ce n’est plus le lieutenant Soriano qui s’occupe de mon dossier ?
Glenda Sumner : On ne vous a rien dit ? Crise cardiaque. Ce n’était pas sa première, il avait un pace-maker. Il faut croire que ça ne suffisait pas.
Fusco : Vous plaisantez ?
Glenda Sumner : J’aimerai bien. C’était un bon flic. Chienne de vie, hein ?
Fusco : (Réfléchissant.) Ouais, ouais.
SÉQUENCE – Box – Caméra 03 – 18 heures 12 minutes 49 secondes
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Journée
John remet bien l’aérateur pour essayer de faire baisser la température, vu le nombre de consoles connectées entre elles par des câbles.
Reese : Ce n’était pas plus simple d’en voler un au lieu de le construire.
Root : Ce type particulier de consoles possède un processeur d’un genre unique dont on peut augmenter la capacité de travail. Si on les met en réseau, leur puissance de calcul est proche de celle d’un super ordinateur sauf qu’il consomme dix fois moins d’énergie. Et on peut changer l’OS pour passer sous Linux.
Reese : Désolé, je n’ai pas fait geek en seconde langue. Ça va marcher ?
Root : On peut y aller quand on veut.
Finch : (Travaillant sur les câbles.) Endommagée ou pas, notre amie ne supportera pas la décompression.
Root : Ah, « notre amie » ? Ayez un peu confiance, Harold. On a bien tenu jusqu’ici.
Finch : (Branchant les câbles sur les RAM.) Si par miracle, tu parviens à t’en sortir, je te promets que je ne commettrai pas deux fois la même erreur.
Root : Non, moi non plus. Cette fois, les choses seront totalement différentes.
Finch : Et en quoi ?
Root : Vous avez créé un être bien meilleur que nous, Harold. En intelligence mais aussi d’un point de vue moral. Et ça, ça vous inquiétait.
Finch : Qui ne serait pas inquiet.
Root : Je ne le suis pas. Parce que vous avez créé cet être à votre image. Et qu’à cet heure-ci, c’est lui notre dernier espoir.
Finch : Le moment de vérité.
Root : Oui. Que ça vous plaise ou non Harold, notre avenir repose sur vous.
Harold fait le dernier branchement et toutes les consoles se mettent en fonction. Root, John et Harold regardent l’ordinateur pour voir l’avancement de la décompression.
Root : (En souriant.) Ça y est, c’est parti.
Finch : Une fois franchi les 20%, on ne pourra plus mettre le génie dans la bouteille.
Root : (Regardant les niveaux sur l’ordinateur.) Il y a surchauffe.
Finch : L’air conditionné est déjà au maximum. Nous n’avons pas d’autres moyens de faire descendre la température. (La décompression atteint les 25%.)
Root : (S’approchant des consoles pour tenter de faire tomber la température.) On ne peut plus faire machine arrière, il faut réussir à les refroidir. (Les consoles se mettent à faire du bruit.)
Finch : C’est trop tard, tout le système va fondre. Monsieur Reese… (Il se retourne mais ne voit plus John.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John est sorti dans la rue et voit une bouteille d’azote de liquide réfrigéré. Il coupe les liens et la pose sur un diable et la transporte vers la station de métro.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Journée
Les consoles commencent à exploser sous l’effet de la chaleur.
Root : On vient d’en perdre une.
Finch : Et encore une autre.
Root : (Regardant l’ordinateur.) On est entré dans la zone rouge.
Finch : Nous allons perdre la Machine. Tout va griller.
Reese : (Arrivant avec la bouteille d’azote.) Ne restez pas là.
Finch : De l’azote liquide.
Reese : C’est ce qu’utilisent les compagnies de téléphone pour refroidir leurs lignes. Sauf si vous avez envie d’avoir des engelures, je vous suggère de vous écarter. (Harold et Root s’écartent tandis qu’il commence à mettre de l’azote en gaz pour refroidir les consoles. Les niveaux se mettent à baisser.) C’est bon, ça a marché ?
La décompression est désormais terminée.
Root : Je n’en sais rien.
Finch : (Regardant l’ordinateur pour voir si la Machine le voit.) Est-ce que tu me vois ? (Pendant qu’ils regardent avec impatience de voir si la Machine a survécu, un clignoteur se met en route faisant apparaître des lignes de code pour le redémarrage de la Machine.)