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#510 : Pour Finch

Personne d'intérêt : Harold Finch
Titre VO : The Day The World Went Away
Titre VF : Pour Finch
Diffusion USA : 06/06/2016 sur CBS
Diffusion FR : 
Guest Stars :  
Captures

Résumé  Le numéro de Finch sort lorsqu'une erreur fatale souffle sa fausse identité et déclenche une série mortelle de rencontres avec les agents de samaritains allant en crescendo.

Popularité


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Titre VO
The Day The World Went Away

Titre VF
Pour Finch

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Person of Interest 5x10 Promo "The Day The World Went Away"

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Person of Interest 5x10 Sneak Peek "The Day The World Went Away"

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Person of Interest 5x10 Sneak Peek 2 "The Day The World Went Away"

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Person of Interest 5x10 Sneak Peek 3 "The Day The World Went Away"

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Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mardi 06.12.2016 à 21:50
3.60m / 15.9% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Mardi 31.05.2016 à 22:00
6.66m / 1.0% (18-49)

Plus de détails

Avril 2016 – Dans un café – Matinée

L’épisode commence par Harold qui veut parler à la Machine, que personne ne peut comprendre, c’est une conversation étrange du fait qu’elle ne peut pas répondre. C’est de sa faute mais qu’il a réfléchi et qu’elle aussi, de tout ce qu’il passe et de ce qui va arriver ensuite. Qu’il sait que la Machine a envisagé un million de scénarios. De mauvaises choses se préparent, qu’il risque certainement de mourir. Il s’est déjà fait à cette idée. Il se demande si dans ces nombreux scénarios, que les personnes qu’il a engagées autour de lui, ses amis, il se demande s’ils resteront en vie. Est-ce que c’est ce chemin-là qu’il faut prendre ? La Machine regarde son administrateur et il continue à dire qu’il a certainement rendu cela impossible. Elle peut peut-être lui répondre, mais il est sûrement trop tard. Une serveuse le rejoint et lui donne la commande d’un double café et un cappuccino et qu’elle est contente de le revoir. Harold lui dit qu’elle doit le confondre avec quelqu’un d’autre car c’est la première fois qu’il vient dans cet établissement. Elle s’excuse en disant que la commande lui a probablement rappelé quelqu’un. Il paye et prend une petite boîte d’allumette où se trouve le nom du café Sognare. Il se lève, regarde vers la caméra et lui dit au revoir et la remercie. Il s’en va.

 

Avril 2016 – Dans la station de métro – Journée

De retour à la station de métro, il dit bonjour à Root. Il demande des nouvelles de Shaw et elle répond que c’est impec. Il insiste et elle lui dit qu’il va lui falloir du temps. Il lui demande s’il y a autre chose et elle lui dit qu’ils ont désormais le plein accès à la Machine et qu’il envisage de l’éteindre, de retourner au langage des chiffres. À moins que Root a la télépathie comme talent dans une longue liste, elle ne peut savoir qu’Harold va mettre fin au dialogue avec la Machine ce jour-même. Il l’a conçue pour qu’elle prévoit ce que les gens vont faire, à ce petit jeu, elle est douée à commencer par lui. La Machine respecte sa décision et qu’elle fait preuve d’une grande confiance en lui. Harold lui demande si elle est d’accord, elle réplique en disant qu’il a créé Dieu, qui est-elle pour remettre en cause ses décisions ou les siennes. Mais ils vont échouer, il le sait. Ce jour, ils ont le plus puissant des alliés qu’ils puissent rêver. Mais il a trop de morale alors ils vont devenir les macchabés les plus bourrés de principe de la fosse commune. Jusqu’ici, ils sont encore en vie mais ils ne vivent pas, ils survivent. Ils sont humains, un jour où l’autre, ils feront une erreur et la Machine mourra aussi. Root sait pourquoi Harold n’a pas donné de nom à la Machine. On ne donne pas un nom à quelqu’un qu’on risque de tuer. C’est ce qu’il a fait aux quarante premières versions de la Machine. Qu’il le veuille ou non, c’est son enfant et elle va mourir, inconnue, personne ne la pleurera, elle disparaîtra sans laisser de traces. Et il ne lui a pas donné une vraie voix pour que la Machine lui demande si cela doit se finir comme ça. Il n’a pas voulu lui donner de nom car elle pourrait bien s’en choisir un toute seule. Et un système n’a pas besoin d’être ouvert pour avoir une voix. Harold se rend devant les ordinateurs et il demande quelle voix Root préférerait-elle. C’est une grande fille et comme il l’a dit, elle peut le faire elle-même. Il ferme l’accès au système, pour ce qui est de sa voix, ils verront bien ce qu’elle va choisir.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

La Machine détecte une menace imminente et le niveau de priorité est élevé. Elle contacte l’atout. John se trouve avec Lionel et un téléphone public se met à sonner. La Machine donne tout une liste de noms de code.

 

Avril 2016 – Dans les locaux de l’université – Journée

Une élève explique à Harold qu’elle a fait des recherches sur lui et que son travail sur l’analyse du discours est très impressionnant. Il la remercie. Son téléphone se met à sonner mais ne répond pas. Mais il n’a rien publié sur la désambigüisation lexicale, sachant cela, sa copie ne vaut pas B-. John entre dans la pièce et le professeur doit quitter les lieux. L’étudiante leur dit que le professeur devait changer sa note. Root la voit et dit qu’elle vaut un C- et le monsieur n’est pas son professeur, c’est l’architecte du futur. Harold demande ce qu’il se passe à John, qui lui dit qu’ils ont reçu un nouveau numéro qui se trouve être Harold lui-même. Et pour la note, elle devra patienter. Il utilise son arme avec un silencieux. Root s’excuse mais il doit être en retraite anticipée car des agents de Samaritain arrivent vers le bureau. Ils se mettent à tirer dans les genoux et dans la tête car Root brise une vitre en même temps. Pourquoi s’en aller de façon discrète ? John découvre une carte de Temporary Resolutions et dit qu’il est enchanté d’être en affaire avec Trevor qui se trouve désormais au sol. Il faut partir avant qu’il n’y ait d’autres qui viennent après. Ça fait du bien d’être en vie mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises.

 

Avril 2016 – Dans le loft – Journée

Carl est en train de lire le journal lorsque Root, John et Harold entrent dans le loft. John explique à Carl que la couverture d’Harold est grillée mais peut-être pas celle de John. C’est pourquoi il faut mettre de la distance entre eux. Il ne faut pas prendre de risques. Sameen entre à son tour. Rien à signaler, ils n’ont pas été suivis. Harold est content qu’elle soit rentrée et Carl demande comment ils l’ont su pour la couverture. Harold n’en a aucune idée mais Sameen, oui. Elle dit que c’est de sa faute car elle est revenue depuis une semaine et selon elle, elle a mis Harold en danger. L’endroit peut-être grillé aussi et ils doivent prendre tout ce qu’ils peuvent. John prépare donc des armes en conséquence. Il faut également de l’argent et sortir le plus vite possible de là. Il faut passer à l’offensive. Il lit la carte où il est noté « Temporary Resolutions ». Il faut aller à cette adresse et voir qui est le patron. Ils n’iront pas jusqu’à Harold si toute l’équipe ne le fasse en premier. Ils entendent du bruit mais ce n’est juste Lionel qui arrive avec un joli comité d’accueil car ils pointent leurs armes vers lui. Sameen doit prendre des armes et ça ira mieux lorsqu’elle en aura tués quelques-uns. Root explique à Harold qu’ils auraient de bons moyens de mener cette guerre s’il n’a pas verrouillé la Machine. S’il croit à ça, il ne l’aura pas fait. Elle avoue qu’elle a installé un petit programme dans le système avant qu’il ne soit éteint. Elle a donné les capacités de se défendre. Mais Harold ne l’accepte pas car il y a des règles qu’il n’a pas établi par hasard. Elle le rassure parce qu’elle a ajouté une sécurité qui est qu’elle agira sur son ordre à lui. C’est à lui que revient la décision. Ils sont désormais inquiétés par les agents de Samaritain qui approchent du loft en descendant de leurs véhicules. Shaw demande à Root de rester avec elle pour accueillir les hommes de main. Root est contente qu’elle lui demande. Lionel dit qu’ils sont prêts mais il reste Harold, ce n’est pas Indiana Jones. Carl se propose de le protéger. John demande s’il peut échapper à l’œil-qui-voit-tout mais avant c’est Carl. Il connait un endroit où ils seront à l’abri. John est désolé de rater la fête mais ils doivent partir. Harold est navré qu’ils doivent faire ça pour lui mais il rétorque que c’est son métier de protéger les numéros. Les quatre quittent le loft.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

Harold et Carl sortent d’un escalier et se trouvent dans un quartier, les double B. Est-ce que c’est un endroit sûr ? Pour Carl oui mais pas pour un étranger. Ses hommes sont derrière lui et Carl amène Harold dans une pièce désaffectée.

 

Avril 2016 – Dans une pièce désaffectée – Journée

Il est désolé pour l’odeur de la pièce mais c’est un labo clandestin. Harold veut se débrouiller seul et ne veut plus l’aide de Carl qui rétorque que cette guerre c’est aussi la sienne. Ils ont un ennemi commun qui a assassiné un de ses meilleurs amis. Il veut rester jusqu’à la fin. Harold n’est pas un amateur de boxe mais il annonce que le public sait bien avant le boxeur qu’il ne gagnerait pas le combat. Rien n’est jamais joué d’avance. Ils ont résisté trop longtemps pour abandonner. Harold a peur que Carl vient de signer son arrêt de mort. Il préfère mourir sur le ring que de jeter l’éponge. Il pose son arme sur la table. Harold est à la fenêtre et regarde ce qu’il se passe dehors, tout à l’air calme ce qui étonne Harold. Carl explique qu’il a mis une très entre les deux bandes rivales, qu’il en profite, personne ne rentera dans cet endroit. Il joue avec quelques coups d’avance mais l’avance de l’adversaire se chiffre par milliers. Harold, qui sait très bien jouer aux échecs, aurait-il pu prévoir qu’il serait dans cet endroit à cet instant précis. Il reconnait qu’un laboratoire clandestin a une probabilité très faible. Il est persuadé de finir ses jours en prison, ce qui est aussi le cas pour Carl. Oui, leur vie aurait pu être tout autre. Lors de leur rencontre, John a protégé un certain Charlie Burton dans ces mêmes bâtiments mais cette protection a pris lorsqu’il a voulu tuer John. Une erreur de jeunesse. Il a vécu cacher pendant trois ans et il a baissé la garde un instant, une caméra l’a repéré. Harold se rend compte d’où vient l’erreur qu’il a commise en regardant son porte-allumettes. Et c’est à cause d’une caméra du café qu’il a été repéré par Samaritain. Il en parle à Root et explique que c’est à cet endroit qu’il a amené Grace pour la première fois, ça fait dix ans jour pour jour depuis le premier cappuccino. Root comprend que Samaritain ne regarde pas seulement le présent mais aussi le passé, comme le fait la Machine. Il lui dit qu’ils ne font que survivre mais pour lui, c’est déjà trop tard. Il ne faut pas pâtir de son erreur et qu’elle doit dire à Sameen que ce n’est pas de sa faute. Sameen a découvert la même carte que l’autre homme.

 

Avril 2016 – À Temporary Resolutions – Journée

Lionel demande si l’œil-qui-voit-tout ne les verra pas arriver. Il les voit mais ce ne sont que deux lieutenants de la criminelle qui enquêtent sur une fusillade dans un campus. Pour Lionel, Temporary Resolutions font de manière permanente avec leurs tueurs. Ils s’approchent du bureau de la secrétaire. John explique qu’ils sont de la criminelle et qu’ils enquêtent sur une fusillade impliquant un de leurs employés, ce qui la choque. Ils veulent voir le fichier du personnel. Il faut un mandat pour ce genre d’opérations. Ils souhaitent voir un responsable. Ils vont prendre le risque. Elle leur demande s’ils souhaitent un café qu’ils refusent gentiment. Elle les emmène dans un bureau.

 

Avril 2016 – Dans le loft – Journée

Root prend le portable d’un des hommes et le met sur la table. Elle s’assoit avec Shaw à côté d’elle. Sameen a compris que c’est Harold qui l’a appelée et que c’est à cause d’elle que sa couverture a sauté mais Root lui dit que ce n’est pas elle, puisqu’il a fait l’erreur d’aller dans le café où Grace et lui se sont rendus. Harold a une faiblesse et Root dit qu’ils en ont tous une. Ce serait bien de revenir en arrière. Sameen est sûre que personne ne veut la vie qu’il souhaite réellement. Root se cache depuis l’âge de douze ans, c’est la première fois qu’elle a l’impression de compter pour quelqu’un. Root prend la main de Sameen. Mais des voitures se garent en faisant du bruit, ce qui les alerte. Des agents de Samaritain arrivent et se rendent vers l’endroit du loft. Un peu d’exercice ne leur fera pas de mal.

 

Avril 2016 – Dans une pièce désaffectée – Journée

Carl demande à Harold s’il veut bien manger quelque chose. Des pâtes à la putanesca, une vraie tuerie même dans un laboratoire clandestin. Harold voit des agents s’avancer vers le bâtiment. Carl dit avec ironie qu’il n’y aura pas assez de couvert pour tout le monde. Harold explique que le contexte normal c’est que deux gangs se fassent la guerre même en plein jour. La tranquillité du quartier est suspecte pour Samaritain, donc c’est comme ça que ses agents les ont retrouvés. Le repas attendra. Ils s’en vont et Carl prend une arme.

 

Avril 2016 – À Temporary Resolutions – Journée

Dans leur pièce, Lionel et John comprennent que le peu de bruit est suspect. Ils se rendent compte qu’il n’y a plus personne dans les parages mais des agents vont venir à leur rencontre. Ils se préparent donc avec leurs armes. Ils sont désormais la cible. Des tirs se font entendre avec les agents de Samaritain. Ils arrivent à les neutraliser facilement et John prend une grenade qu’il lance en face de lui en se cachant avec Lionel.

 

Avril 2016 – Dans un bâtiment – Journée

Carl et Harold se mettent à sortir dans les couloirs du bâtiment et rejoignent l’ascenseur. Mais il arrive à neutraliser un agent. Il demande à appuyer sur le bouton, Harold pensant qu’il y aura peut-être d’autres agents mais ceux-ci sont neutralisés. En descendant, d’autres agents sont là pour les accueillir qui neutralisent deux hommes. Harold et Carl se cachent et l’un d’eux veut Harold. Il lui dit qu’il aura la vie sauve en échange de lui. Mais Carl refuse et un de ses hommes tire sur les deux agents qui tombent au sol. Il y a de quoi nettoyer, c’est super. L’homme dit à propos de son arme qu’il ne sort jamais sans. Ils se mettent à sortir du bâtiment, rejoignent la voiture d’Harold et Carl lui dit que son chauffeur pourra les emmener en sécurité mais il est mort. D’autres agents arrivent et se mettent à tirer vers eux. Mais un autre se trouve en face de Carl qui se prend une balle dans la tête et s’écroule. Harold lève les mains et ils s’approchent de lui pour l’emmener dans la voiture, il se penche sur Carl mais il est mort. Pris de panique, il est à présent une nouvelle fois enlevé.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

La police est présente sur les lieux de la fusillade et John enlève les lunettes de Carl et lui ferme ses yeux. Un homme a des informations sur ce qui s’est passé et il en informe John et Lionel. Il montre la photo de la voiture et explique qu’il a vu le tueur et un homme que respecte Carl. Ils comprennent qu’Harold a été enlevé.

 

Avril 2016 – Dans un parking souterrain – Journée

John a trouvé la voiture où se trouve Harold mais la Machine l’a déjà repérée. Root et Sameen sont en route. Ils arrivent dans un parking et Harold rejoint Greer. Ce ne sera pas long et Harold ne donnera pas l’indication où se trouvent ses amis et la Machine. Il veut qu’il soit tué avant que d’autres personnes risquent de souffrir. Mais Samaritain et Greer ne veulent pas sa mort car Samaritain a besoin d’Harold mais pas dans cet état mais dans un avenir proche, il travaillera pour lui et de son plein gré. Greer demande à Zachary de l’emmener.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

Ce dernier l’amène vers sa voiture. Harold ouvre la porte mais la voiture de Root arrive au même moment. Sameen sort son arme et Harold se cache dans la voiture pour se protéger. Une fusillade éclate entre Zachary et elles. D’autres agents leur tire dessus. Root parle à Sameen pendant la fusillade. Elle explique qu’elle a réfléchi à son souci de se dire que Sameen est folle et que tout ça est une simulation. Root a ressenti la même chose lorsqu’elle a été enfermée et qu’elle doute de tout. Il faut vivre l’instant présent et si c’est une simulation, quelle importance si elles meurent. Elles continuent de tirer. Root par de Schrödinger qui dit que l’univers n’est pas constitué de matières physiques mais juste de forme. Ça devra aller mieux. Elles quittent leur position et s’approche d’une autre voiture et se remettent à tirer. Aucune forme, rien de concret, donc le monde réel n’est vraiment qu’une simulation. Même si ce n’est pas réel, elles représentent une dynamique. L’univers est tracé d’un doigt minuscule, rien de plus qu’une forme. Root trouve que Sameen est une jolie forme et qu’elle a le don pour flirter dans les moments improbables. Les agents continuent à les canarder. Si elles ne sont qu’une information, un bruit dans le système, autant qu’elles soient une symphonie. Elles arrivent à neutraliser les agents présents et Root va pour libérer Harold caché dans la voiture. Samaritain, voyant Harold partir, passe de « recruter/interroger » à « éliminer ». Donc, il veut la mort d’Harold. Un autre véhicule arrive mais avec l’artillerie lourde. Sameen reste dans cette position et Root veut qu’elle vienne mais Sameen ne veut pas. Il faut qu’elle s’en aille avec Harold. Mais Root ne veut pas la perdre encore une fois mais Sameen ne veut quand même pas. Pendant que Sameen est aux prises avec les agents de Samaritain, la voiture de Root s’en va.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

Jeff Blackwell marche dans la rue et suit les indications données par Samaritain. La voiture de Root continue sa course folle à travers les autres véhicules. Harold dit qu’elles auraient dû l’abandonné. Elle ne veut pas et il constate qu’elle est blessée. Il faut aller à l’hôpital mais elle ne souhaite pas car c’est trop dangereux, c’est le premier endroit où ils le trouveront. Elle se fera soignée lorsqu’ils seront de retour à la station de métro. Harold est fatigué de tout ça. Tous ces gens qui sont morts dont Carl. Ils ont fait des choix. Ils sont tous morts par ce qu’ils croient. Sa vision des choses, c’est qu’ils sont toujours là. Certes, ils sont morts mais quand même là. Il n’a pas envie de parler métaphysique mais Root ne le souhaite pas car il l’a créée mais il refuse d’admettre qu’il l’a créée. Shaw est peut-être désaxée mais elle n’a pas tord. Ils sont tous des simulations. Afin de prédire ce qu’ils vont faire, il faut que la Machine les connaisse et elle se débrouille de mieux en mieux. Les gens qu’elle observe le plus, c’est ceux qu’elle connaît le mieux, mieux que ce qu’ils se connaissent eux-mêmes. Ingram, Elias, Carter. Ils sont encore là, la Machine les surveille constamment comme elle le fait pour eux. La voiture arrive derrière eux et commence à leur tirer dessus. Harold a une arme à la main et il doit se baisser. Pendant ce temps, Blackwell arrive devant une maison vide et entre à l’intérieur au premier étage. Une fusillade se met alors en route et ils slaloment à travers les autres voitures. Root veut le gros fusil et un élastique pour ses cheveux. Elle met son élastique alors qu’Harold continue de chercher derrière lui. Elle se met à ouvrir le toit et à se mettre à découvert. Elle tire vers la voiture avec le gros fusil et tire. La voiture explose en percutant un autre véhicule alors qu’Harold tient le volant. Pour elle, ce sont des amateurs et qu’ils sont présents dans le nouveau monde. Le monde qu’il a créé et tant que la Machine vivra, ils ne mourront pas. Blackwell monte à l’étage et prend son sac.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

Sameen continue de tirer alors que John et Lionel arrivent derrière elle. John dit que c’est la cavalerie et qu’elle doit se dépêcher.

 

Avril 2016 – Dans la maison – Journée

Blackwell sort tous les éléments pour faire un fusil avec viseur et le met en place. Samaritain lui donne la plaque d’immatriculation de la voiture : 5KSKU. Il demande la cible. La cible prioritaire est le passager, le secondaire conducteur. Donc Harold en premier et Root ensuite.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

Ils continuent de rouler. Root sait qu’Harold a des appréhensions à propos de la Machine, de ce qu’elle est et de ce qu’elle pourrait devenir. Il faut lui faire entièrement confiance. Root a erré dans les ténèbres pendant longtemps avant qu’Harold ne la ramène vers la lumière, elle ne voudrait rien changer à tout ça. Mais ils ne gagneront pas de cette façon et ils ne peuvent pas se permettre de perdre. Quand viendra le moment, il saura quoi faire. Elle sait que la violence le répugne mais il faut quand même se battre. Ils livrent une guerre qui est perdue d’avance. Toute cette pagaille, ça ne trahi pas la résistance courageuse face à l’ennemi. C’est le début de l’extinction. Blackwell est à l’extérieur et vise vers la voiture de Root. Il pointe son viseur vers Harold mais Root le voit et ne veut pas alors elle tire. Il tire sur Root qui est blessée à l’abdomen. Il sait qu’il a échoué et la voiture continue sa route. Elle dit qu’elle va bien mais on voit bien que ce n’est pas le cas. Des voitures de police sont en face d’eux et Harold demande à s’arrêter puisque rien ne peut leur arriver, ils seront en sécurité. Il demande à Root de poser son arme après avoir posé la sienne, mais elle ne va pas bien du tout et s’effondre. Un policier fait sortir Harold en lui passant les mains avec les menottes et le mette dans un véhicule. Un autre s’occupe de Root. En passant, il la regarde une dernière fois.

 

Avril 2016 – Dans les locaux de la police – Journée

Un agent de police prend sa photo et il passe au guichet pour prendre ses empreintes. Il se trouve désormais dans une salle d’interrogatoire. Deux policiers discutent et disent que les empreintes ont parlé. Quinze scènes d’homicide en cinq ans. Il demande qui est cet homme mais leurs recherches ont attiré l’attention du FBI. Ils arrivent et ils parlent d’une affaire qui date de 1974. Il est recherché pour trahison.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Journée

Lionel a pris des nouvelles de ce qu’il s’est passé avec un agent de police. Ils n’ont aucun indice, c’est une vraie zone de guerre. Ils ont sorti deux personnes de la voiture, une personne est en garde à vue au central et l’autre est à l’hôpital dans un état critique. John dit que Samaritain n’abandonnera pas. Ils sont tous les deux en danger. Il faut se séparer. Lionel va à l’hôpital, John et Sameen vont voir ce qu’il se passe du côté du commissariat.

 

Avril 2016 – Dans les locaux de la police – Dans la salle d’interrogatoire - Soirée

Un agent du FBI arrive dans la salle d’interrogatoire pour interroger Harold. Le FBI n’a qu’un nom et un numéro de dossier ou plusieurs numéros en l’occurrence. Il y a beaucoup d’archives où il apparaît depuis quarante ans mais pas de dossier concret. Ils numérisent tout depuis dix ans. Les responsables pensent qu’ils prennent trop de place. Il n’adhère pas à cette idée même si les dossiers peuvent disparaître, ils peuvent refaire surface quand même. Maintenant, avec l’informatique, qui peut dire qu’ils ont disparu. En ce qui concerne les dossiers d’Harold, ils sont partis en fumée. Tout ce qu’il a, c’est une page de garde d’un dossier. Un entretien d’un homme dans une maison de retraite qui parle de son fils, Harold. Heureusement pour lui, dans les cas de trahison, ils conservent les documents. Un collègue est en train de fouiller à Washington, ça peut prendre quelques heures sauf s’il parle. Harold demande des nouvelles de Root. S’il commence à parler, il lui donnera de ses nouvelles. Il veut passer un coup de fil. L’agent demande le nom de l’avocat et ils se chargent de le contacter mais pour le moment, ils attendent sauf s’il a quelque chose à lui dire. Il a obéi à ses règles depuis si longtemps. L’agent n’a pas l’impression mais Harold parle de ses propres règles. L’agent travaille pour un système tellement corrompu qu’il ne se rend pas compte qu’il est pourri jusqu’à l’os. La première fois qu’il a brisé les règles, le président en exercice vient d’autoriser les escadrons de la mort au Laos et le chef du FBI a ordonné à ses hommes, donc à lui, de surveiller illégalement ses adversaires politiques quels qu’ils soient et à partir de là, changer les règles qui lui conviennent dans le moment présent. Harold a décidé d’exercer ses propres règles et il les a respectés pendant tellement longtemps. Elles l’ont guidé pendant longtemps. En tachant d’obéir à des principes vertueux, il finirait par gagner mais il a tord. Tous ses amis autour de lui sont morts ou en passe de l’être. Ils vont tous disparaître sans la moindre trace. Maintenant il doit décider. S’il doit laisser ses amis, laisser filer tout espoir, s’il laisse terrasser le monde sous ses talons uniquement pour observer ses propres règles, en parlant de Samaritain. Il faut qu’il se décide. Il va le tuer mais il faut qu’il décide jusqu’où il est prêt à aller, combien de ses propres règles il est prêt à briser pour atteindre le but. L’agent lui dit que s’il veut qu’il ajoute menace de mort sur un agent fédéral, il n’a qu’à le dire et il le s’en chargera sur le champ et ce sera réglé. Harold lui dit que ce n’est pas à lui qu’il s’adresse. L’agent se demande bien pourquoi et Harold regarde vers la caméra de vidéosurveillance. Samaritain les voit et un triangle rouge est autour du visage d’Harold, montrant qu’il est toujours une menace. Un homme entre et parle à voix basse à l’agent pour lui dire que des personnes veulent Harold. Il faut le remettre dans sa cellule.

 

Avril 2016 – Dans les locaux de la police – Journée

Une discussion s’engage entre l’agent et les hommes venus le chercher. Harold est désormais devant la grille en attendant de pouvoir revenir dans sa cellule. L’agent demande à l’homme de venir le voir, laissant Harold seul. Le téléphone se met à sonner et la voix de Root se fait entendre. Elle veut savoir s’il l’entend. Il croit que c’est elle mais c’est la Machine qui a trouvé sa voix. Lionel est à l’hôpital devant la dépouille de Root. Il lui demande si elle peut le faire sortir de prison, elle lui dit qu’il l’a créée et qu’elle peut le faire. Elle fait éteindre toutes les lumières dans la prison.

 

Avril 2016 – Dans la rue – Près de la prison - Soirée

John et Sameen se trouve à la prison où est censé se trouver Harold. Mais un agent de police leur dit que les prisonniers se sont échappés suite à la panne de courant. Ils ont besoin d’aide pour les retrouver. Pendant ce temps, Lionel appelle John pour lui annoncer la mort de Root et que Sameen, comprenant que c’est fini, se met à pleurer. Il faut désormais retrouver Harold. Quelque chose dit à John qu’il n’est plus là. Samaritain ne veut pas qu’il meurt. Il veut le capturer vivant. Elle demande pourquoi son numéro est tombé. Certainement pour les prévenir ce qu’Harold peut faire à ces types. Un plan montre l’extérieur de la prison.

Finch : On nous surveille. Le gouvernement a un dispositif secret…

Greer : Un dispositif que vous avez souhaité pour votre propre sécurité…

Finch : Une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche…

Greer : Vous lui avez accordé le droit de tout voir, de ficher, classer, et contrôler la vie de chaque citoyen…

Finch : Des citoyens que le gouvernement considère sans importance, pas nous…

Greer : À ses yeux, vous êtes tous sans importance. Victime ou criminel, si vous lui faites obstacle…

Finch : Nous vous trouverons.

 

EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféMatinée

Finch : Je voulais te parler. Personne ne peut vraiment comprendre. Une conversation étrange dans la mesure où tu ne peux pas répondre. C’est ma faute mais, j’ai réfléchi et je sais que toi aussi, à propos de tout ce qu’il se passe et de ce qui va arriver par la suite. Oh j’en suis sûr que tu as envisagé au moins un million de scénarios. Je sais que de très mauvaises choses se préprarent. Je sais que je vais certainement mourir. Je me suis fait à cette idée depuis longtemps mais je me demandais si, si dans tous ces nombreux scénarios, les personnes que j’ai engagées autour de moi, mes chers amis, est-ce qu’ils resteront en vie ? Est-ce qu’on s’engage vraiment sur ce chemin-là ?

 

SÉQUENCES – Terrasse BEst7 heures 40 minutes 42 secondes ; Terrasse BEst7 heures 40 minutes 46 secondes

EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféMatinée

Finch : Je suppose que j’ai rendu cela impossible. Même si tu pouvais me répondre, c’est probablement trop tard.

Serveuse : (Mettant les deux tasses sur la table.) Un double café et un cappuccino. Contente de vous revoir. (En souriant.) Ça faisait longtemps.

Finch : (Surpris.) Oh, euh, j’ai peur que vous me confondiez avec quelqu’un d’autre. C’est, c’est la première fois que je viens dans cet établissement.

Serveuse : Excusez-moi, sans doute que votre commande m’a rappelée quelqu’un.

Finch : Quelle coïncidence.

La serveuse s’en va, il prend de l’argent dans sa poche et se sert dans un petit bol où se trouve des petites boîtes, dessus est noté « Café Sognare ».

SÉQUENCE – Terrasse BEst7 heures 41 minutes 28 secondes

EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféMatinée

Finch : (S’en allant.) Au revoir et merci.

 

SÉQUENCES – Terrasse BEst7 heures 41 minutes 35 secondes ; Vue de la merCaméraPoste 3307 heures 50 minutes 36 secondes ; BowyPoste 887 heures 58 minutes 38 secondes

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Finch : Bonjour, mademoiselle Groves. Comment va mademoiselle Shaw ?

Root : Impec.

Finch : Sérieusement, elle va bien ?

Root : Il va lui falloir du temps.

Finch : Y a-t-il autre chose ?

Root : Nous bénéficions enfin du plein accès à la Machine et vous envisagez de l’éteindre. De retourner au langage des chiffres.

Finch : À moins que vous n’ayez ajouté la télépathie à la longue liste de vos talents, vous ne pouviez en aucune façon savoir que j’avais choisi de mettre fin aujourd’hui à notre dialogue avec la Machine.

Root : Vous l’avez conçue pour qu’elle prévoie ce que les gens veulent faire. Et à ce petit jeu, elle est très douée à commencer par vous. Elle respecte votre décision. Elle fait preuve d’une telle de confiance en vous.

Finch : Vous n’êtes pas d’accord.

Root : Vous avez créé Dieu, Harold. Qui suis-je pour remettre en question vos décisions ? Ou les siennes ?

Finch : Mais ?

Root : Mais nous allons échouer. Vous le savez ça. Aujourd’hui, nous avons le plus puissant de tous les alliés dont on puisse rêver, mais vous avez trop de morale pour la laisser nous aider. Alors, on sera sans doute les macchabés les plus bourrés de principes de la fosse commune.

Finch : Jusqu’ici nous sommes encore en vie.

Root : On ne vit pas, on survit. Nous sommes humains. Un jour ou l’autre, on finira par faire une erreur et elle mourra aussi. Je sais pourquoi vous ne lui avez pas donné de nom. On ne donne pas un nom à quelqu’un qu’on risque de devoir tuer. C’est ce que vous avez fait aux quarante premières versions de la Machine. Et que vous le vouliez ou non, c’est votre enfant. Et elle va mourir, inconnue. Personne ne la pleurera. Elle va disparaître sans laisser de traces. Et vous ne lui avez même pas donnée une vraie voix pour qu’elle vous demande si ça doit se finir ainsi.

Finch : Je n’ai pas donné de nom à la Machine parce que j’imaginais qu’un jour ou l’autre, elle pourrait avoir envie de s’en choisir un elle-même. Et un système n’a pas besoin d’être ouvert pour qu’on lui donne une voix. (S’installant à son poste de travail.) Quelle voix préférerez-vous ?

Root : C’est une grande fille, comme vous l’avez dit, laissons-la choisir.

Finch : (Tapant sur le clavier pour éteindre l’écran de contrôle de la Machine.) Je nous ferme l’accès au système. Pour ce qui est de sa voix, nous verrons bien ce qu’elle va choisir.

 

SÉQUENCES – Vue du cielCaméra C208 heures 22 minutes 10 secondes ; ToitCaméra S8 heures 45 minutes 16 secondes ; Intersection 405Caméra A8 heures 56 minutes 15 secondes ; TrottoirSécurité B8 heures 57 minutes 12 secondes

La Machine détecte une menace de niveau élevé, elle contact son atout.

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Lionel et John sont dans la rue lorsqu’un téléphone public se met à sonner.

La Machine : Oscar. Tango. Bravo. Lima. X-ray. Lima. November. Foxtrot. Tango.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du professeur WhistlerMatinée

Étudiante : J’ai consulté vos références professeur Whistler, votre travail sur l’analyse des discours est impressionnant.

Finch : Merci.

Étudiante : Mais de rien. (Le téléphone du bureau se met à sonner.) Mais vous n’avez encore rien publié sur le sujet de la désambiguïsation lexicale, (montrant sa feuille) sachant cela, êtes-vous bien qualifié pour me mettre un B-.

Reese : (Entrant dans le bureau.) On ferme les bureaux, la journée est finie.

Étudiante : Le professeur était sur le point de modifier ma note.

Root : (Regardant la feuille.) Cette copie vaut tout au plus un C-. Mais ce monsieur n’est pas votre professeur, c’est un architecte du futur.

Finch : Que se passe-t-il, monsieur Reese ?

Reese : On a un nouveau numéro.

Finch : Qui c’est ?

Reese : Le votre.

Étudiante : Excusez-moi et pour ma note ?

Reese : (Mettant un silencieux sur son arme.) Vous repasserez. (L’étudiante se met à reculer, voyant l’arme.)

Root : Désolée, Harold, le professeur Whistler est en retraite anticipée.

John tire dans le genou d’un agent tandis que Root tire par la vitre, ce qui fait peur à l’étudiante.

Root : Pourquoi s’en aller de façon discrète ?

Reese : (Prenant une carte dans la veste de l’homme où il est noté « Temporary Resolutions – Trevor Raymond ».) Enchanté d’être en affaires avec vous, Trevor. (Se tournant vers Harold.) Allons-nous--en avant que ces collègues nous tombent dessus.

Root : Ça fait du bien d’être en vie, pas vrai Harold ?

Finch : On n’est pas encore tiré d’affaires, mademoiselle Groves.

 

SÉQUENCE – Nord-estCaméra 0911 heures 02 minutes 31 secondes

INTÉRIEUR – Dans le refugeMatinée

Carl est en train de lire le journal quand il voit entrer John et Harold.

Reese : La couverture d’Harold est grillée.

Carl Elias : Et la votre, lieutenant ?

Reese : Je ne sais pas encore.

Finch : C’est précisément pourquoi nous devons mettre de la distance entre nous, John. Ne prenons pas de risques.

Shaw : (Arrivant dans le refuge.) Rien à signaler. Vous n’avez pas été suivis.

Finch : Mademoiselle Shaw, c’est une joie que vous soyez rentrée.

Carl Elias : Comment ont-ils su pour couverture ?

Finch : Aucune idée.

Shaw : Moi, je sais. Je suis revenue depuis une semaine et vous êtes grillé.

Reese : (Cherchant des armes.) Cet endroit pourrait l’être aussi. On va prendre tout ce qu’on peut. Les armes, les munitions, l’argent et sortir d’ici le plus vite possible. On passe à l’offensive. (Montrant la carte.) Temporary Resolutions. On commence à cette adresse et on remonte jusqu’à celui qui commande. Ils n’iront pas jusqu’à Finch si on les attaque en premier. (Il donne une arme à Carl alors qu’ils entendent du bruit par la porte, ils lèvent tous leurs armes sauf Harold.)

Fusco : (Voyant l’accueil qui lui ait réservé.) Moi aussi, je vous aime. (Ils baissent leurs armes sauf Sameen et Root s’en aperçoit.)

Root : Prends des armes, Sameen, tu te sentiras mieux quand on aura descendu quelques-uns. (À Harold.) Il y aura un meilleur moyen de gagner cette guerre si on n’avait pas fermé le système.

Finch : Si je croyais à ça, je ne l’aurais pas fait.

Root : Et si je vous disais que j’ai installé un adorable petit programme dans son système avant que vous ne le fermiez pour de bon. (Voyant son regard.) Oui, Harold, je lui ai donné la capacité de se défendre.

Finch : Il y a des règles, mademoiselle Groves, des règles que je n’ai pas établies par hasard.

Root : Ne vous en faites pas, j’ai ajouté une sécurité. Elle n’agira que sur votre ordre. C’est à vous que reviens la décision.

Une voiture dont les pneus crissent, arrive près de la planque. Sameen regarde par la fenêtre et voit des hommes en sortir.

Shaw : Des hommes de main. (À Root.) Tu restes avec moi pour accueillir ces messieurs.

Root : J’espérais que tu me le demandes.

Fusco : Moi aussi, je suis prêt et il y a Tête à lunettes. Ce gars, ce n’est quand même pas Indiana Jones.

Carl Elias : Laissez-moi m’en occuper.

Reese : Vous pensez pouvoir échapper à l’œil qui voit tout ?

Carl Elias : À une époque, j’étais l’œil qui voit tout. Je connais un endroit où Harold sera à l’abri.

Reese : (Prenant le sac avec les armes.) Désolé de rater la fête, les filles. Mais il faut qu’on bouge.

Finch : (À John.) Je suis navré que vous ayez à faire tout ça pour moi.

Reese : Je ne fais que protéger un numéro. Vous m’avez engagé pour ça. (Il s’en va. Harold se tourne et commence à partir, Carl passant après lui.)

 

SÉQUENCE – Intersection 42812 heures 10 minutes 02 secondes ; PosteCaméra 8213 heures 08 minutes 05 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Carl et Harold remontent des escaliers et se trouvent à l’extérieur à côté de grands immeubles.

Finch : Ce sont les tours de la cité des Double B. Vous croyez que c’est un endroit sûr ?

Homme : (Voyant Carl.) Salut, patron.

Carl Elias : Pour moi, oui. Pour un étranger bien sûr que non. (Les hommes de Carl les suivent. Ils arrivent dans un couloir et entrent dans un appartement, les hommes montant la garde.) Oh, désolé pour l’odeur. C’est un ancien labo clandestin.

Finch : Bien, j’apprécie d’avoir été escorté mais maintenant, je vais me débrouiller.

Carl Elias : Je regrette Harold, cette guerre n’est pas seulement la votre. Nous avons un ennemi commun, il a assassiné un de mes plus chers amis. Je resterai à vos côtés jusqu’à la fin.

Finch : Je ne suis pas un grand amateur de boxe mais, j’ai souvent eu l’impression que le public savait bien avant le boxeur lui-même, qu’il ne gagnerait pas ce combat.

Carl Elias : Rien n’est jamais joué d’avance. On a résisté trop longtemps pour abandonner.

Finch : J’ai peur que vous ne signez là votre arrêt de mort.

Carl Elias : Ah, pour être tout à fait franc, (posant son arme sur la table) je préfère mourir sur le ring que de jeter l’éponge.

 

SÉQUENCE – Intersection 437Caméra C13 heures 20 minutes 29 secondes

INTÉRIEUR – Dans un appartement de la cité des Double BJournée

Harold scrute l’extérieur par la fenêtre où il voit des hommes autour des tables.

Finch : C’est plus tranquille que je ne l’imaginais.

Carl Elias : (Apportant deux verres.) J’ai négocié une trêve entre les deux gangs qui se battent pour leur territoire. (S’asseyant autour d’une table.) Profitez-en, personne n’entrera ici.

Finch : Vous jouez avec quelques coups d’avance. Mais l’avance de votre adversaire ce chiffre par millier.

Carl Elias : Vous qui jouez si bien aux échecs, aviez-vous calculé où vous seriez à cet instant précis de votre vie ?

Finch : (Prenant son verre.) Je reconnais qu’un laboratoire clandestin représentait une infime probabilité. (Il boit son verre.) J’étais persuadé de finir ma vie en prison.

Carl Elias : C’est étrange, moi aussi. Oui, nos vies auraient pu être tout autres, c’est drôle. Quand on s’est rencontré John protégeais un certain Charlie Burton dans ce même ensemble immobilier.

Finch : Et je vous rappelle que cette protection a pris fin quand Charlie a voulu tuer John.

Carl Elias : (En souriant.) Une erreur de jeunesse. J’avais vécu caché pendant trois ans mais j’ai baissé la garde un instant et une caméra m’a repéré. (Harold sort la petite boîte qu’il a prise à la terrasse du café et se rend compte qu’il a fait une erreur. Carl le voit à son regard.) Quelque chose ne va pas, Harold ?

Finch : Excusez-moi. (Il se lève et s’éloigne de Carl.)

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeJournée

Finch : (Au téléphone.) Root.

Root : Salut l’étranger. On est en train de terminer. (Sameen frappe le visage d’un homme avec son pied.)

Finch : (Au téléphone.) J’ai peur d’avoir fait une grave erreur de calcul.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de la cité des Double BJournée

Finch : Je suis retourné au café où j’avais emmené Grace la toute première fois.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeJournée

Finch : (Au téléphone.) Ça fait dix ans jour pour jour depuis ce premier cappuccino.

Root : Samaritain ne surveille pas seulement tout ce qu’on fait maintenant, il fouine aussi dans tous les recoins de notre passé.

Finch : Vous aviez dit ce matin que…

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de la cité des Double BJournée

Finch :…nous ne faisions que survivre. À cet instant, mon destin était déjà scellé.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeJournée

Finch : (Au téléphone.) Mais pas le votre.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de la cité des Double BJournée

Finch : Je ne supporterais pas que vous ayez tous à pâtir de mon erreur. Dites bien à mademoiselle Shaw qu’elle n’est pour rien dans ce qui m’arrive.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeJournée

Shaw : (Pendant que Root se retourne, Sameen prend un carte.) Notre copain de jeu a la même carte que l’autre. Temporary Resolutions.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Temporary ResolutionsJournée

Fusco : (Sortant de l’ascenseur avec John.) Tu peux bien me dire comment l’œil qui voit tout ne nous verra pas arriver ?

Reese : Il nous voit. Nous sommes deux lieutenants de la Criminelle qui enquêtent sur une fusillade dans un campus.

Fusco : Temporary Resolutions. On dirait plutôt qu’ils font dans la solution permanente avec leurs tueurs.

Reese : Prêt à en découdre ? (Il ouvre la porte.)

Secrétaire : Bienvenue à Temporary Resolutions. Que puis-je faire pour vous ?

Reese : Lieutenant Riley de la Criminelle. Mon collègue et moi menons une enquête sur une fusillade impliquant l’un de vos employés.

Secrétaire : Une fusillade, oh, mon Dieu.

Fusco : On veut voir le fichier du personnel.

Secrétaire : J’ai peur qu’il vous faille un mandat pour ça.

Reese : Est-ce qu’un responsable pourrait nous recevoir ?

Secrétaire : C’est vraiment ce que vous voulez ?

Reese : On va prendre le risque.

Secrétaire : Mais bien sûr. Suivez-moi. (La secrétaire les emmène dans une pièce où des gens travaillent.) Désirez-vous boire quelque chose en attendant ? Un café peut-être.

Reese : Rien, merci.

Secrétaire : (Après avoir amené John et Lionel dans une pièce.) Un responsable sera bientôt là.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeJournée

Root : (Déposant un portable sur la table, elle s’assoit dans le canapé avec Sameen à ses côtés.) C’était Harold.

Shaw : J’avais compris. Il croit que c’est à cause de moi qu’il est grillé.

Root : Hmm. Il sait que tu y es pour rien. Le responsable, c’est lui. Il est retourné à l’endroit de son premier rendez-vous avec Grace.

Shaw : Harold a une faiblesse.

Root : Hmm. On en a tous une.

Shaw : Ce serait bien de revenir en arrière. Je suis sûre qu’aucun de nous n’a la vie qu’il voulait.

Root : À vrai dire, Sameen, je me cache depuis l’âge de douze ans. C’est la première fois que j’ai l’impression de compter pour quelqu’un. (Elle sert la main de Sameen. Elles n’ont pas le temps de plus car une voiture crisse en bas de l’immeuble.)

Shaw : On ne peut jamais être tranquille.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Des agents de Samaritain commencent à sortir des véhicules.

Agent : Allez, les gars.

 

INTÉRIEUR – Dans le refugeJournée

Root : Un peu d’exercice nous fera pas de mal.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de la cité des Double BJournée

Carl Elias : (Pendant qu’Harold regarde par la fenêtre.) Vous mangerez bien quelque chose. Des pâtes à la puttanesca, une vraie tuerie même dans un ancien labo clandestin.

Agent : Personne ne bouge.

Homme : C’est quoi cette histoire.

Finch : (Se relevant.) Ils sont là.

Carl Elias : Zut, on n’aura pas assez de couverts pour tout le monde.

Finch : Le comportement normal de ces gangs, c’est de se battre tout le temps, tous les jours alors cette trêve, ce n’est pas normal. C’est comme ça qui nous ont trouvés.

Carl Elias : Alors, la puttanesca attendra. (Ils commencent à quitter l’appartement.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Temporary ResolutionsDans une pièce - Journée

Tout paraît bien calme alors qu’ils sont toujours dans la pièce et que personne n’est venu.

Fusco : Je commence à croire que le responsable ne se montrera pas.

Reese : Lionel, qu’est-ce que tu entends ?

Fusco : Rien.

Reese : Ouais et ce n’est pas bon signe. (Il prend le sac pendant que Lionel prépare son arme. Ils quittent la pièce. Ils retournent vers les locaux mais il n’y a plus personne.)

Fusco : Les cinquante employés ont remballé.

Reese : Du coup, ils peuvent envoyer l’artillerie et on est la cible. (Commençant à voir les agents de Samaritain.) Tiens-toi prêt, on a tout un bataillon contre nous. (Ils se mettent à tirer en direction des hommes. Lionel arrive à en neutraliser un dans les jambes.) Joli tir Lionel, (il dégoupille une grenade)

Agent : Attention, ils sont au fond.

Reese : C’est le moment de frapper un grand coup. (Il lance la grenade et s’abaisse.)

 

INTÉRIEUR – Dans les couloirs de l’immeuble des Double BJournée

Carl et Harold traverse un couloir alors que le premier tire sur un agent.

Carl Elias : S’il vous plaît, Harold, appuyez sur le bouton de l’ascenseur.

Finch : (En appuyant sur le bouton.) Qu’est-ce qu’il nous dit qu’ils ne sont pas dans l’ascenseur ?

Carl Elias : Oh, ils sont dans l’ascenseur. (Harold ouvre la porte et trois hommes d’Elias ont tué deux agents.) Seulement, ils sont morts.

Il entre dans l’ascenseur avec Harold. Arrivés en bas, ils sont pris pour simple par d’autres agents qui tirent également sur les hommes d’Elias. Ce dernier ainsi qu’Harold se cachent derrière le mur.

Agent : (Pointant son arme devant lui.) Tu nous remets ton pote et on te laisse la vie sauve.

Carl Elias : Non, merci.

Agent : Tu n’arriveras jamais à nous débarrasser de nous deux.

Carl Elias : Moi non, c’est vrai mais lui, oui.(L’homme se trouvant derrière tire sur les deux agents qui tombent au sol. Il voit le seau pour l’entretien.) Tu as de quoi nettoyer, c’est parfait.

Homme : Je ne sors jamais sans, patron.

 

EXTÉRIEUR – Près d’un bâtiment - Journée

Carl Elias : (Sortant du bâtiment.) Vous voyez Harold, même les vieux boxeurs ont parfois de la ressource. William, mon chauffeur, va nous envoyer loin d’ici. (Il ouvre la portière pour Harold et voit que son chauffeur a été tué d’une balle dans la tête.)

Finch : Elias ! (Alors que deux agents arrivent, Carl leur tire dessus et parvient à les neutraliser.)

Carl Elias : Montez.

Il est sur le point de faire le tour de la voiture lorsqu’un agent lui tire d’une balle dans la tête et s’écroule au sol, mort. Harold se met à mettre les mains en l’air, l’homme le menaçant. Il s’approche de Carl et touche son épaule pour voir s’il est encore en vie, ce qui n’est plus le cas. Deux agents le prennent par les bras et l’emmènent vers la voiture. Harold tente de regarder encore une fois Carl puis est monté de force.

 

SÉQUENCE – PosteCaméra 9117 heures 03 minutes 52 secondes

EXTÉRIEUR – Près de l’immeuble des Double BJournée

Carl est toujours au sol alors que John se trouve sur les lieux et enlève ses lunettes puis ferme les paupières.

Fusco : Merci.

Policière : De rien, lieutenant. (Aux gens.) Rangez ça, s’il vous plaît, pas de photos.

Fusco : Aucun signe de Finch.

Homme : Eh, les flics. (Montrant un téléphone.) J’ai quelque chose pour vous.

Reese : (À un policier.) Laissez-le venir.

Homme : (S’approchant de Lionel et John, il donne le téléphone à John.) Dans la cité, tout le monde respectait Elias.

John voit la photo avec la voiture où se trouve Harold.

Reese : Les tueurs d’Elias sont partis dans ce véhicule ?

Homme : Ouais, il y a avait le tueur et un autre gars qu’Elias respectait. (John et Lionel se regarde, comprenant qu’Harold est bien parti dans la voiture.)

 

SÉQUENCES – Intersection 442Caméra D17 heures 05 minutes 52 secondes ; GarageSection 0217 heures 06 minutes 56 secondes ; GarageSection 0417 heures 07 minutes 02 secondes

La voiture se rend dans un parking souterrain.

Reese : (Via un micro.) Root, on a une piste sur le véhicule qui transporte Finch.

Root : La Machine t’a battu à plats de couture, Shaw et moi sommes déjà en route.

 

INTÉRIEUR – Dans un parking souterrainJournée

Harold sort du véhicule et rejoint Greer.

John Greer : Ne vous en faites pas, Harold, ce ne sera pas long.

Finch : J’espère bien que non. Je ne vous dirai pas où se trouvent mes amis ou la Machine. Je vous prie donc de me tuer sans tarder avant que d’autres personnes n’en pâtissent.

John Greer : Mon cher Harold, Samaritain ne souhaite pas votre mort.

Finch : Pourquoi m’a-t-il fait amener ici ?

John Greer : Parce que Samaritain a besoin de vos lumières. Oh, bien sûr Samaritain sait que vous ne répondrez pas à ses demandes dans votre état actuel. Mais un jour, un jour que pour l’instant que vous ne pouvez envisager, vous travaillerez pour Samaritain, et de votre plein gré, croyez-moi. (À Zachary.) Emmenez-le.

Zachary : Si vous voulez bien me suivre, monsieur.

John Greer : (Voyant Harold partir.) Je vous souhaite un bon voyage, monsieur Finch.

 

SÉQUENCE – Monroe StreetPosteCaméra 5317 heures 08 minutes 07 secondes

Harold est tenu au bras par Zachary qui l’emmène vers une voiture.

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Il n’a p            as le temps de l’emmener que Root et Shaw arrivent en voiture. Elles en sortent et préparent leurs armes. Harold en profite pour monter dans le véhicule. Zachary tire vers elle mais il tente d’esquiver les tirs. La fusillade continue alors que les gens commencent à panique et à partir en courant. Lors des tirs, un arrive à toucher Zachary qui tombe au sol.

Root : (Cachée derrière la portière, elle s’adresse à Sameen.) Tu sais, j’ai réfléchi à ton souci.

Shaw : Mon souci ?

Root : Celui qui te fait dire je suis folle et le monde n’est qu’une simulation. Je ressentais la même chose quand Harold m’a fait interner et que je doutais de tout.

Shaw : (Alors qu’un agent tire vers elles.) Tu ne veux pas qu’on reprenne cette discussion une fois qu’on aura tué tout le monde.

Root : Rien ne vaut l’instant présent, Sameen. Et après tout, si ce n’est encore qu’une simulation, quel importance si on meurt. (L’agent continue de tirer.) Enfin, bref, le physicien Schroendinger disait que fondamentalement, l’univers n’est pas constitué de matière physique mais juste de forme. Ça devrait t’aider à te sentir mieux.

Shaw : Non, tu es sérieuse, là.

Root se met à tirer puis se cache derrière la portière. Elles se mettent à bouger vers une autre voiture et se cachent tout en tirant.

Root : Une forme, tu comprends, rien de concret. (Ils continuent à tirer.) Ce qui veut dire que le monde réel n’est au fond qu’une simulation, rien de plus.

Shaw : Je commence vraiment à me demander si j’ai eu raison de te parler de ça. (Elle tire contre eux mais ils ripostent.)

Root : J’adore cette idée, savoir que si on n’est pas réel, on représente quand même une dynamique. Un trait dans l’univers infini tracé par un doigt minuscule. Rien de plus, tu es une forme.

Shaw : Et avec ça, je devrais aller mieux. Je suis une forme, ouverte.

Root : Ouais, et chérie, tu es une très jolie forme.

Shaw : Tu as vraiment le chic pour flirter dans les situations les plus improbables.

Root : Je sais.

Un homme avec un fusil mitrailleur tire vers les filles. Elles tentent de se protéger et de riposter.

Root : Écoute, ce que je veux dire c’est que si on est qu’une information, juste un bruit dans le système, autant être une symphonie toi et moi. (Elles se lèvent et se remettent à tirer vers les agents, arrivant à les neutraliser. Root se met à courir et ouvre la porte de la voiture où se trouve Harold.) Salut, Harold. On vous dépose quelque part ?

Harold quitte la voiture et Samaritain le détecte. Il passe alors de l’action « recruter/interroger » à « éliminer » et un triangle rouge apparaît sur sa tête. Un autre véhicule arrive et le toit s’ouvre faisant apparaître une mitrailleuse alors qu’Harold et Root vont vers la voiture.

Root : Allez, reviens.

Shaw : (Alors que l’homme tire sur la voiture.) Allez-vous-en, je vais faire diversion.

Root : Je ne vais pas te perdre encore une fois.

Shaw : Tu vas emmener Harold tout de suite où je me tire dessus. Tu décolles, allez.

Elle tente de riposte alors que l’homme tire sur la voiture de Root. Deux autres hommes arrivent en renfort et la voiture est déjà partie.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Jeff Blackwell marche sur un trottoir et attend des instructions de Samaritain.

Samaritain : Stop. (Blackwell s’arrête.) À droite. À pied. Trois rues.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

Root est toujours en train de conduire la voiture à une vitesse folle.

Finch : Vous auriez dû m’abandonner.

Root : Certainement pas Harold.

Finch : (Regardant vers l’abdomen de Root.) Vous saignez. (Elle souffle.) S’il vous plaît, il faut qu’on vous emmène à l’hôpital.

Root : Pas question, c’est le premier endroit où ils vous chercheront. Vous me soignerez quand on sera de retour au métro. Vous vous êtes pas mal entraîné avec John.

Finch : Je suis si fatigué de tout ça. Tous ces gens qui sont restés, Elias.

Root : Ils ont tous fait des choix. Ils sont tous morts pour ce en quoi ils croyaient. Moi, ma façon de voir les choses, c’est qu’ils sont toujours là. Je veux dire, certes ils sont morts mais ils sont toujours là. (La voiture continue sa course folle.) Vous y avez sûrement réfléchis.

Finch : Je ne suis pas d’humeur à parler métaphysique.

Root : Je ne vous parle pas de métaphysique, Harold. Vous l’avez créée mais vous refusez d’admettre ce que vous avez créé. C’est vrai que Shaw est encore un peu désaxée mais elle n’a pas tort. Nous sommes tous des simulations maintenant. Afin de réussir à prédire ce que nous allons faire, il faut qu’elle nous connaisse et elle se débrouille de mieux en mieux pour ça. Les gens qu’elle observe le plus sont ceux qu’elle connaît le mieux, mieux qu’on se connaît nous-mêmes. Nathan, Elias, Carter, ils sont tous encore là. La Machine les surveille encore constamment, comme elle le fait pour nous. (La voiture est criblée de balles sur le pare-brise.) Elle dit que vous devriez prendre ça tout de suite.

Finch : Je peux savoir pourquoi.

L’autre véhicule avec la mitrailleuse les pourchasse.

Root : Baissez-vous Harold. (Ils se baissent.)

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Blackwell à l’endroit indiqué par Samaritain.

Samaritain : À droite. 5G. À l’étage. (Blackwell entre dans la maison et se met à monter.) Vide.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

Pendant ce temps, le véhicule mitraille toujours la voiture de Root.

Root : Ces types commencent vraiment à m’énerver. Vous pouvez me passer le 3.38.

Finch : Le 3.38 ?

Root : Oui, le gros fusil. Et un élastique pour les cheveux.

La voiture continue sa course et est toujours la cible du véhicule à l’arrière.

Root : Super, merci. (Elle se met l’élastique dans les cheveux. Pendant ce temps, la voiture mitraille, chevauchant à travers les autres véhicules.) Il aura terminé dans trois, deux, un. (Elle se retourne et bloque le volant avec son pied. Elle se met à tirer et touche le véhicule qui fait une sortie de route. Il s’encastre contre une autre voiture.)

Finch : Oh, la, la.

Root : (Donnant le fusil à Harold.) Des amateurs. Comme je vous disais, c’est le nouveau monde, Harold. Le monde que vous avez créé. Et tant que la Machine vivra, on ne mourra pas.

 

INTÉRIEUR – Dans une maisonJournée

Blackwell monte les escaliers et se dirige dans une pièce. Il pose son sac.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Sameen est toujours en train de tirer sur des agents. Une voiture arrive et elle braque son arme vers elle. Il s’agit simplement de John et Lionel.

Reese : Du calme, l’artilleuse, c’est la cavalerie. Dépêche-toi. (Shaw monte devant alors que John s’assoit à l’arrière et la voiture fonce.)

 

INTÉRIEUR – Dans une maisonJournée

Blackwell sort toutes les pièces d’un fusil qu’il met sur le lit. Il se met à assembler les pièces.

Samaritain : Immatriculation 5KSKU.

Jeff Blackwell : La cible ?

Samaritain : Cible prioritaire, passager. Le secondaire, conducteur.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

La voiture continue son chemin.

Root : Écoutez, je sais que vous avez des appréhensions à propos de la Machine, de ce qu’elle est, à propos bien sûr de ce qu’elle pourrait devenir. Je vous fais entièrement confiance. J’ai erré dans les ténèbres pendant tellement longtemps avant que vous ne me ramenez vers la lumière, Harold. Je ne voudrais rien changer à tout ça mais on ne pourra pas gagner de cette façon. Et on ne peut pas se permettre de perdre. Quand viendra le moment, vous saurez quoi faire. Je sais bien que la violence vous répugne au plus haut point mais parfois il faut quand même se battre.

Finch : On livre une guerre qui est perdue d’avance. Toute cette pagaille, ça ne trahi pas l’existence d’une résistance courageuse face à l’ennemi. C’est le début de l’extinction.

 

INTÉRIEUR – Dans une maisonJournée

Blacwell se trouve sur la terrasse et met en joue pour avoir la voiture. Il vise vers Harold qui le voit. Root s’en aperçoit elle aussi et veut l’empêcher de tirer.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

Root : (En tirant.) Non.

 

INTÉRIEUR – Dans une maisonJournée

Blacwell vise Root et lui tire dessus. Il sait qu’il a manqué sa cible et quitte sa position.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

Elle est blessée grièvement et Harold la voit souffrir.

Finch : Vous êtes touché.

Root : Ce n’est rien, Harold, je vais bien. (On voit bien que ce n’est pas le cas.) Soyez vigilant, il faut que je conduise.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Des voitures de police font barrage dans la rue.

Policier : Police, arrêtez le véhicule.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

Finch : (Pendant que Root continue de souffrir.) Root, obéissez je vous prie, je ne crois pas qu’on soit en danger immédiat. Il faut qu’on tente notre chance avec la police.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Policier : C’est bon, ils s’arrêtent, allez-y. Posez les armes tout de suite.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de RootJournée

Finch : On pose les armes, ne tirez pas. Root, posez votre arme. (La voyant au plus mal.) Root. (Elle s’évanouit.)

Policier : Sortez de la voiture.

Le policier ouvre la portière et sort de force Harold alors qu’une policière s’occupe de Root. Il emmène Harold dans la voiture de police en lui passant les menottes. La voiture se met à rouler et voit Root inconsciente dans la voiture.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée

Un agent de police prend une photo d’Harold pour la fiche anthropométrique ainsi que ses empreintes digitales. Il se trouve désormais dans une salle d’interrogatoire.

Policier 1 : Les empreintes ont parlé. Quinze scènes d’homicide aux cours des cinq dernières années. C’est qui ce type, bordel ?

Policer 2 : Je ne sais pas mais nos recherches ont attiré l’attention des fédéraux. Ils nous envoient quelqu’un et tu sais quoi, ils parlent d’une affaire qui remonte à 1974.

Policier 1 : Quelle genre d’affaire ?

Policier 2 : Trahison.

 

SÉQUENCE – ToitOuest19 heures 21 minutes 02 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : (À un agent de police.) D’accord, sergent, merci. (À John et Sameen.) Ils n’ont aucun indice. C’est une vraie zone de guerre. Ils ont sorti deux personnes de la voiture. L’une d’elles est en garde-à-vue au central. Le deuxième… est à l’hôpital Saint-Mary dans un état critique.

Reese : Samaritain n’abandonnera pas. Ils sont tous les deux en danger. Il faut qu’on se sépare.

Fusco : Je vais à l’hôpital.

Reese : Shaw, tu viens avec moi. Sois très prudent.

Fusco : Ouais.

John et Sameen s’en vont.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoire - Soirée

Harold se trouve dans une salle d’interrogatoire lorsque l’agent du FBI Roberts entre dans la pièce et s’assoit.

Agent Roberts : Harold. C’est à peu près tout ce qu’on a. Harold. Un prénom et un numéro de dossier. Non, à vrai dire plusieurs numéros de dossiers. On a une quantité phénoménale d’archives où vous apparaissez depuis quarante ans. Mais aucun dossier concret. (Il se met à sourire.) C’est amusant. Maintenant on numérise tout, depuis déjà dix ans. Mes responsables trouvaient que les dossiers prenaient trop de place. Moi, je n’adhère pas à cette idée. S’il arrivait que des bouts de papier disparaissent, il est vrai de temps en temps, la plupart du temps, ils refaisaient surface. Mais maintenant, quelques octets sur un disque dur. Qui peut dire quand ils ont disparu ? Ils ne sont plus là. Et en ce qui concerne les vôtres, ils sont partis en fumée, comme ça. Et tout ce que j’ai, c’est la page de garde d’un dossier. Un entretien avec un vieil homme sans nom qui dans sa maison de retraite, parle de son fils. Harold. Heureusement pour moi, dans les cas de trahison, ils conservent les documents. J’ai un collègue qui se rend à Washington avec une lampe torche, ça lui prendra certainement quelques heures pour exhumer vos dossiers, à moins que vous lui fassiez gagner du temps.

Finch : Mon amie, que lui ait-il arrivé ?

Agent Roberts : Eh bien, si vous commencez à parler, je vous donnerai de ses nouvelles.

Finch : Je veux passer mon coup de téléphone.

Agent Roberts : (En rigolant.) Votre coup de téléphone. Non, ça ne marche pas comme ça. Vous me donnez le nom de votre avocat et on se charge de le contacter pour vous immédiatement et pendant ce temps, vous et moi, on attend, sauf si vous avez quelque chose à me dire.

Finch : J’ai obéi scrupuleusement aux règles pendant si longtemps.

Agent Roberts : Je n’ai pas cette impression.

Finch : Ce n’est pas de vos règles que je parle. Tu travailles sous les ordres d’un système tellement corrompu que tu n’as même pas remarqué à quel moment il était devenu pourri jusqu’à l’os. La première fois que j’ai brisé tes règles, le président en exercice venait d’autoriser les escadrons de la mort au Laos et le chef du FBI avait ordonné à ses hommes donc à toi d’exercer une surveillance illégale sur tous ses adversaires politiques, quel qu’il soit. Et à partir de là, tu as changé les règles chaque fois que cela présentait un avantage pour toi. J’ai donc décidé de créer mes propres règles. Et je les ai respectées pendant tellement  longtemps, elles m’ont guidé pendant tellement longtemps, je croyais qu’en s’attachant à obéir à des principes vertueux, on finissait forcément par gagner. Mais j’avais tort, n’est-ce pas ? Tous les amis autour de moi sont morts, ceux encore en vie ne sont qu’en sursis. Nous allons tous disparaître sans laisser la moindre trace. Alors, maintenant je dois décider, décider si je laisse mourir mes amis, si je laisse mourir tout espoir, si je te laisse terrasser le monde sous tes talons uniquement pour continuer d’observer mes propres règles. Il faut que je parvienne à me décider. Je vais te tuer, c’est sûr, (le regard de Roberts semble montrer qu’il n’a pas peur) mais il faut que je décide jusqu’où je suis prêt à aller. Combien de mes propres règles je suis prêt à briser pour atteindre ce but ?

Agent Roberts : Écoute, si tu veux que j’ajoute aux chefs d’accusation menaces de mort contre un agent fédéral, sache que je peux m’en charger sur-le-champ. Ça ne prendra qu’une seconde.

Finch : Ce n’est pas à vous que je m’adresse. (Roberts montre un regard d’incompréhension alors qu’Harold regarde vers la caméra.)

 

SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire A19 heures 33 minutes 37 secondes

Samaritain reconnaît Harold, le considérant comme une menace, avec un triangle rouge autour de lui.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoire - Soirée

Roberts regarde Harold avec intérêt, ne sachant pas pourquoi il regarde la caméra. Un homme entre dans la pièce et murmure à l’oreille de Roberts.

Agent Roberts : Non, non, non, il n’est pas question. Ce gars-là, on se le garde. Pour qui ils se prennent ces types en costard. Ramène-le dans sa cellule. (Il quitte la salle d’interrogatoire.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans les couloirs - Soirée

Agent : C’est un gars qui n’est pas de votre juridiction.

Agent Roberts : Montrez-moi le papier.

Agent : Appelez votre supérieur.

Agent Roberts : Cet homme ne quittera pas le commissariat.

Agent : Puisque je vous dis que…

Agent Roberts : N’insistez pas.

L’homme avec Harold appuie sur le bouton pour ouvrir la grille menant aux cellules.

Agent Roberts : Eh, Dennis. (Il s’en va en laissant seul Harold.) Ils ont qu’ils appelaient Washington. En tout cas, il est hors de question qui quitte le commissariat, c’est compris Dennis.

Pendant que Roberts dit à Dennis de surveiller les couloirs, le téléphone se met à sonner. Harold prend l’appel, regardant vers les agents du FBI.

La Machine : Tu m’entends ?

Finch : Root ?

La Machine : Non, Harold, j’ai choisi ma voix.

Harold comprend que Root est décédée, confirmer par la présence de Lionel dans la morgue de l’hôpital en voyant son corps.

Agent Roberts : Je veux que ce soit parfaitement bouclé de ce côté-là.

Finch : Cette prison, est-ce que tu peux m’en faire sortir ?

La Machine : Tu es mon créateur. Je peux faire tout ce que tu veux.

Les lumières de la pièce s’éteignent ce qui permet à Harold de trouver un moyen de s’échapper.

 

EXTÉRIEUR – Près d’un centre de détentionSoirée

Les policiers sont sur le pied-de-guerre en essayant de retrouver les détenus évadés alors que John et Sameen arrivent vers eux.

Reese : (Montrant sa plaque.) Brigade criminelle, qu’est-ce qu’il se passe ?

Policier : Quelqu’un a coupé le courant et ouvert toutes les cellules. Au dernier pointage, six cents prisonniers se sont évadés. On attend les renforts, ils arrivent. Si vous êtes armé, on a besoin de votre aide.

Reese : (Recevant un appel.) C’est Fusco.

Policier : Par ici, vite.

Avec l’appel de Lionel, John fait comprendre à Sameen que c’est fini et qu’elle est morte. Sameen se met à pleurer même en gardant son calme.

Shaw : Il faut qu’on retrouve Finch.

Reese : Quelque chose me dit qu’il n’est plus derrière ces murs. Samaritain ne veut pas qu’il meurt. Il a tout intérêt à le capturer vivant.

Shaw : Alors, pourquoi son numéro est tombé ?

Reese : Sans doute pour nous prévenir de ce que Finch pourrait faire à ces types.

Aux alentours de la prison des tirs se font entendre.

Kikavu ?

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Lanna 
22.01.2023 vers 12h

RedLiz001 
12.12.2022 vers 22h

pilato 
09.06.2022 vers 23h

carine79 
30.08.2021 vers 10h

Supersympa 
21.09.2020 vers 23h

neko123 
30.06.2020 vers 10h

Derniers commentaires

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StoneHeart  (09.03.2017 à 21:54)

Punaise... Je n'ai pas spécialement eu le temps de commenter tout les épisodes ! Mais celui là je ne pouvais pas faire autrement... Absolument génial !! J'ai dû passer par absolument toute les émotions... t j'en ai presque pleuré ! Un épisode digne de ce nom ! Digne d'une dernière saison ! On commence à sentir que la fin est proche... Plus que 3 épisodes...

Toutes ces scènes finales... La machine qui choisit la voix de Root, fort prévisible mais tellement magnifique ! Mais malheureusement s'en est finit pour Root... Moment plus qu'intense...

Maintenant Harold va prendre les choses en main ! Plus que 3 épisodes, que va-t-il devenir ? Et la machine ? Et Samaritain ? Et les autres ? 

Contributeurs

Merci aux 4 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

Aelis 
bedou 
seriepoi 
Sevnol 
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