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#512 : Un autre destin

Personne d'intérêt : Philip Hayes
Flashback : Multiple
Titre VO : .exe
Titre VF : 
Diffusion USA : 14/06/2016 sur CBS
Diffusion FR : 
Guest Stars :  
Captures

Résumé : Alors que Reese et Shaw le poursuivent pour le rattraper, Finch infiltre une installation gouvernementale de sécurité maximale dans une mission désespérée qui pourrait signifier la fin non seulement pour Samaritain, mais pour lui-même ainsi que celle de la Machine. 

Popularité


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Un autre destin

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Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mardi 13.12.2016 à 21:00
4.18m / 16.5% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Mardi 14.06.2016 à 22:00
6.27m / 1.0% (18-49)

Plus de détails

INTÉRIEUR – Dans une maisonMatinée

Root/La Machine : Harold, tu t’es demandé comment on en est arrivé là 

Finch : (Pendant qu’il travaille sur un code sur un ordinateur.) J’en ai bien peur d’en être parfaitement conscient.

Root/La Machine : Tu parais bien calme pour quelqu’un qui manipule le virus le plus dangereux au monde. Je suppose que tu as évalué les conséquences de ce que tu t’apprêtes à faire.

Finch : Bien sûr que je l’ai évalué. Malheureusement, il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter Samaritain.

Root/La Machine : Je perçois un sentiment de regret dans ta voix.

Finch : C’est parce que je m’en veux d’avoir mis nos amis dans cette situation.

Root/La Machine : Ils ont toujours été conscient des risques, Harold.

Finch : (Manipulant le code sur plusieurs ordinateurs.) Mais tout à commencer à cause de moi.

Root/La Machine : Oui, quand tu m’as créée, moi. Ta Machine. C’est ça que tu regrettes ? C’est compréhensible que tu te poses cette question, et si j’avais fait autrement.

Finch : C’est inutile, j’en suis sûr.

Root/La Machine : Vraiment ? Je peux t’affirmer avec certitude que le monde aurait été très différent si je n’avais pas existé.

 

La Machine revient en arrière et commence par évoquer l’attentat du ferry en 2010.

 

2010

EXTÉRIEUR – Près du ferry de Liberty IslandMatinée

Nathan Ingram : Harold, je savais que tu viendrais. (La bombe explose.)

 

2005

INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée

Alicia Corwin : Il nous cède la Machine pour un seul et unique dollar.

 

2001

INTÉRIEUR – Dans le bureau d’Harold FinchSoirée

Nathan Ingram : Il s’est passé quelque chose ce matin. Si on ne change pas le monde, quelqu’un d’autre le fera.

 

La Machine s’enlève de la variable et fait comme si elle n’a jamais existé. Elle calcule la probabilité de scénario alternatif de 96,8%.

 

2010

INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’IFT - Dans le bureau d’Harold FinchJournée

Harold est à son bureau puis se lève pour se prendre un thé. C’est à ce moment-là que Nathan arrive dans le bureau.

Nathan Ingram : Tu n’as rien de plus fort ?

Finch : (En rigolant.) Nathan, content de te revoir. Alors, comment ça s’est passé dans notre bonne vieille capitale ?

Nathan Ingram : À ton avis ? Le gouvernement veut nous accorder cinq années supplémentaires. Ces contrats valent près d’un demi-milliard de dollars.

Finch : Ça signifie qu’il faut que je me remette au travail.

Nathan Ingram : (En rigolant.) Ça signifie surtout que ni toi ni moi n’avons plus besoin de travailler. (Se servant un verre d’alcool.) J’estime que ça mérite un toast. (Il en donne à Harold et se met à trinquer.) À l’accomplissement du rêve. (Regardant vers la fenêtre.) Tu croyais vraiment qu’on irait aussi loin quand on a commencé.

Finch : Je n’étais sûr de rien du tout.

Nathan Ingram : Hmm. Aucun regret ?

Finch : Oh, je me demande parfois si on n’aurait pas pu faire quelque chose qui aurait eu plus de sens.

Nathan Ingram : Le projet du ministère de la Défense ? C’est de l’histoire ancienne.

Finch : Je sais, mais si on avait eu les moyens d’aller plus loin, peut-être qu’on aurait réussi, peut-être qu’on aurait pu empêcher les autres attentats.

Nathan Ingram : Va savoir s’ils n’auraient pas eu lieu de toute façon. On a fait le choix qui nous a semblés juste. Et si le gouvernement veut un système comme celui-là, il l’aura tôt ou tard. Si ce n’est pas déjà fait.

 

SÉQUENCE – Bureau 25Caméra 0115 heures 31 minutes 10 secondes

Ils sont vus par une caméra de vidéosurveillance et rien d’autre.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’IFT - Dans le bureau d’Harold FinchJournée

Nathan Ingram : On a évité les ennuis en refusant de s’allonger devant ces salauds de la CIA, s’il y avait eu le moindre problème, ils ne nous le feraient cher.

Finch : Tu as sûrement raison. Il est vraiment temps que je me remette au travail.

Nathan Ingram : Très bien. Ah, au fait, c’est bon pour le dîner demain ? Parce que Olivia a invité cette copine dont je t’ai parlé.

Finch : (S’asseyant à son poste de travail.) Je ne vais pas pouvoir venir.

Nathan Ingram : Harold, il n’y a pas que le travail dans la vie. Il y a bien d’autres choses.

Finch : C’est vraiment gentil de faire tous ces efforts, Nathan, mais je crois que si le destin l’avait voulu, ça se serait déjà produit.

Nathan Ingram : Tout ce que je veux, c’est que tu sois heureux.

Finch : Et je le suis. (Il se remet au travail alors que Nathan s’en va.)

 

2016

INTÉRIEUR – Dans une maisonMatinée

Finch : Donc Nathan aurait pu vivre.

Root/La Machine : Oui, et tu n’aurais pas été blessé.

Finch : Mais, et Grace ?

Root/La Machine : Si on considère les lois de probabilité, tu ne l’aurais jamais rencontrée.

Finch : (Un peu déçu.) Quoi d’autre ?

Root/La Machine : Je crois que ça va devoir attendre.

Barnett : (En allumant la lumière.) Eh, je peux savoir qui vous êtes, qu’est-ce que vous faites chez moi ?

Finch : Moins fort, monsieur Barnett, vous allez réveiller votre femme et votre fille. (Barnett va vers le contrôleur d’alarme.) La combinaison du coffre où vous rangez vos armes a été changée et votre système d’alarme est désactivé. Je vous invite à vous retirer dans votre pièce de survie. J’aurais bientôt fini. (Barnett prend son téléphone et tente de passer un appel.) Je vous déconseille d’alerter les autorités à moins que vous ne vouliez que le FBI apprenne l’existence du Seltene.

Barnett : Qu’est-ce que vous dites ?

Finch : Je parle du restaurant à Berne où vous avez vendu à des membres du FSB russe, votre module de propagation visant à essaimer un logiciel espion contres des industries américaines.

Barnett : Qu’est-ce que vous voulez ?

Finch : J’ai quelque chose ici qui requiert un mot de passe à reconnaissance vocale ainsi que le module de propagation dont je vous parlais à l’instant.

Barnett : C’est un virus. Oh, non, le Ice-9. Vous allez anéantir Internet.

Finch : (En rangeant ses affaires.) Déjà vu, déjà fait. Je chasse de plus gros gibiers. Alors, si vous me promettez de m’oublier, je veillerai à vous oublier également. C’est clair ?

Barnett : Attendez, qui êtes vous ?

Finch : Qui je suis ? Je suis comme vous, monsieur Barnett. Un homme qui a vendu le monde. Mais moi, je ne l’ai vendu que pour un dollar. Alors maintenant, je dois vous emprunter quelques petites choses, votre voiture pour commencer. (Il s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de BarnettMatinée

Finch : (Sur le siège arrière d’un véhicule qui n’a pas de chauffeur.) Belle innovation, toutefois, j’aurais pu conduire moi-même.

Root/La Machine : (Alors qu’Harold a son portable dans la main.) Certes, mais pourquoi ne pas te laisser faire ? Tu as bien assez à penser.

Finch : Puisque tu as un réel penchant pour les probabilités, avons-nous une chance de réussir ?

Root/La Machine : Tu sais que je suis incapable de te mentir, Harold. Disons que notre chance est plutôt mince. Mais c’est la seule que nous ayons.

 

SÉQUENCE – PosteCaméra 975 heures 54 minutes 07 secondes ; Pell StreetPosteCaméra 258 heures 54 minutes 57 secondes

La Machine passe de San Jose en Californie à New York.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

John et Sameen sont de retour à la station depuis l’évasion d’Harold, alors que les lumières s’allument.

Shaw : Il n’y a personne.

Reese : Finch n’est pas venu ici.

Shaw : Quelqu’un d’autre ? (Balou vient vers eux en aboyant.) Balou, viens là. (Elle se met à rire et joue avec lui.)

Reese : (Caressant Balou.) Oui, tu es un bon chien.

Shaw : (Pendant que John appose la photo d’Harold sur la vitre.) C’était quand la dernière fois qu’on a vu Finch ?

Reese : Ça fait plus d’une semaine, depuis qu’il s’est échappé de prison, lui et la Machine sont en silence radio.

Shaw : Il est peut-être prisonnier de Samaritain. On n’a qu’à choper quelques un de ses larbins et les interroger.

Reese : Non, c’est trop risqué. On ne peut pas se permettre de nouvelles pertes. Ce qu’il nous faut, c’est une stratégie.

Shaw : Eh bien, tu connais la mienne. Alors, si tu as une meilleure idée, appelle-moi, d’accord.

Le téléphone du métro se met à sonner.

 

SÉQUENCES – Mott StreetPosteCaméra 408 heures 55 minutes 48 secondes ; EntréeCaméra 028 heures 55 minutes 50 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeMatinée

Lionel entre dans le commissariat où il y a du mouvement.

Fusco : (À un policier.) Eh, c’est quoi tout ce bordel ?

Policier : Tu n’es pas au courant, il y a plein de cadavres qui ont été trouvés dans un tunnel en démolition. On essaie de les identifier.

Lionel va à son bureau et cherche les articles sur les meurtres.

Fusco : (Lisant le titre de l’article.) Un tueur en série ?

Leroux : Lieutenant Fusco, agent Leroux, vous vous rappelez. Content de vous revoir. (Il serre la main de Lionel.)

Fusco : Oui, de même.

 

SÉQUENCE – BoxCaméra 178 heures 56 minutes 50 secondes

Samaritain reconnaît son atout alors qu’il considère Lionel comme un perturbateur potentiel.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Matinée

Leroux : Vous voulez bien me suivre s’il vous plaît.

 

SÉQUENCE – EntréeCaméra 028 heures 56 minutes 56 secondes

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Shaw est en train de lire le livre « Raison et sentiments ». John l’interpelle.

Reese : Shaw, viens voir ça.

Shaw : (Voyant la photo sur l’ordinateur.) Qui est-ce ? Greer, c’est le numéro que la Machine nous a donné.

Reese : Presque, c’est celui de son alias officiel.

Shaw : Philip Hayes. Bureau des Affaires intergouvernementales.

Reese : Situé à Washington. (Se levant.) On est bon pour faire un tour dans la capitale.

Shaw : Tu crois que Greer à l’intention de tuer Finch.

Reese : Je penche plutôt pour le contraire. Je crois que Finch va tuer Greer, ou essayer, quitte à en mourir.

 

EXTÉRIEUR – Dans un aérodromeMatinée

La voiture arrive avec Harold à l’intérieur. Un homme va le rejoindre.

Portier : Des bagages, monsieur ?

Finch : Non, non.

Portier : Très bien. (Il ouvre la portière et Harold en sort.) Votre avion est prêt à décoller, monsieur Barnett. (Il est surpris de ne voir pas de chauffeur dans la voiture. Il ferme la porte et voit Harold partir vers l’avion. Il prend la voiture.)

 

La Machine revient en arrière de quelques semaines pour montrer ce que John a dit à Lionel.

 

2016

Reese : Il y a un système qui écoute à travers tous les micros, qui observe à travers toutes les caméras.

 

2013

Fusco : (À Simmons alors qu’ils se bagarrent.) Tu as de la chance, Carter m’a sauvé la vie, elle m’a sauvé de moi-même.

 

2011

Reese : (Menaçant Lionel avec une arme.) Prêt à te mettre au travail lieutenant.

 

La Machine se retire de la variable et calcule un scénario alternatif avec une probabilité de 96,8%.

 

2011

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Policière 1 : Je rêve, c’est vraiment lui. (D’autres policiers sont étonnés de voir Lionel arriver dans le commissariat.) J’ai dû rater un épisode.

Policière 2 : Mais pourquoi il est là ?

Fusco : (Approchant du bureau de Szymanski en souriant.) Eh, Szymanski.

Szymanski : Je rêve, dis-moi que c’est une blague.

Fusco : Quoi ?

Szymanski : Tu empestes l’alcool à plein nez. Tu sais que tu as vraiment un sacré culot de revenir ici.

Fusco : Fais gaffe à ce que tu dis, ça fait 20 ans que je bosse, H-24.

Szymanski : La seule raison pour laquelle tu n’es pas en train de croupir en taule avec tes copains ripoux, c’est que tu as été le premier à les balancer. Qu’est-ce que tu veux ?

Fusco : J’ai besoin de renseignement sur une affaire. Des photos sur l’affaire Watson.

Szymanski : Je m’en doutais. Cette ordure de joueur de base-ball frappe sa copine. Me dis pas que tu es en train de travailler pour lui ?

Fusco : On m’a retiré mon insigne, faut que je gagne ma vie, figure-toi.

Szymanski : Tu n’es peut-être pas le plus à plaindre. Il y a un gel des embauches, et pas d’heures sup.

Fusco : J’ai vu les statistiques, les homicides sont en baisse.

Szymanski : Tout est en baisse sauf les disparitions. En fait, on s’occupe en rangeant des affaires classées à partir de la base de données ADN.

Fusco : Bon, tu me donnes les photos ou quoi ?

Szymanski : Désolé, il faut que tu voies ça avec le nouveau chef.

Fusco : (Surpris.) Le nouveau chef ? (Il va dans le bureau du nouveau patron du service et voit le nom du lieutenant Joss Carter.) Carter, elle a eu une promotion ?

Szymanski : Je ne pense pas qu’elle apprécierait que tu sois là, vu comment elle t’a botté les fesses.

Lionel regarde un cadre où figure un article sur le verdict rendu concernant le procès de la DRH. Il prend le cadre et le met à la poubelle et s’en va.

 

2016

Root/La Machine : Le lieutenant Fusco traversait vraiment une période difficile.

INTÉRIEUR – Dans une voiture de locationJournée

Root/La Machine : Il avait de mauvaises fréquentations.

Finch : Il a toujours été son propre ennemi.

Root/La Machine : (Pendant qu’Harold travaille sur son ordinateur.) Personne n’était capable de redresser sa boussole morale. Ni Reese, ni Carter ne pouvaient le faire.

Finch : Mais Carter était vivante. Tout aller bien.

Root/La Machine : Oui, apparemment. Bien sûr, c’est un peu plus compliqué que ça.

Finch : Comme dans la vraie vie.

Root/La Machine : Je crois que notre client a atterri.

Harold sort de la voiture et va à l’arrière de la voiture pour ouvrir la porte à un homme.

Finch : Monsieur Bertrand. Fort Meade.

 

SÉQUENCE – PosteCaméra 685 - 12 heures 12 minutes 59 secondes

Émile Bertrand : Oui, s’il vous plaît.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée

Finch : Je vous en prie. (Il ferme la porte et retourne à la voiture côté chauffeur.)

 

SÉQUENCES – PosteCaméra 6612 heures 10 minutes 49 secondes ; BoxCaméra 0312 heures 03 minutes 08 secondes

La Machine passe de Washington à New York.

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une pièceJournée

Lionel et Leroux rentrent dans une pièce et Lionel s’assoit à une table.

Fusco : Alors, de quoi s’agit-il ?

Leroux : (S’asseyant à son tour.) De douze corps sans vie qui viennent d’être découverts dans un ancien tunnel.

Fusco : Qui a prévenu les fédéraux ?

Leroux : Oh, vous savez, ils deviennent complètement fous en haut lieu, ils veulent des réponses. Vous voulez bien nous dire ce que vous savez sur cette affaire, lieutenant.

Fusco : J’en sais à peu près autant que vous.

Leroux : Et vous ne savez vraiment rien sur… (Il prend un tableau où figurent les photos des douze personnes disparues et les met sur le siège.) ça. On l’a trouvé ici-même dans ce bureau.

Fusco : Hmm. C’est quelque chose, hein.

Leroux : De toute évidence, quelqu’un enquêtait sur ces disparitions de personnes avant qu’on trouve les corps dans le tunnel.

Fusco : Je m’occupe d’homicide, tant qu’il n’y a pas de cadavre, on ne me dit rien.

Leroux : Oui, mais là il y en a. J’ai comme l’impression qu’on va encore travailler ensemble, lieutenant.

 

SÉQUENCES – 50ème étageCaméra Sud12 heures 15 minutes 05 secondes ; Surveillance du trafic 60216 heures 22 minutes 12 secondes

La Machine repasse de New York vers Washington DC.

EXTÉRIEUR – Près du bureau des Affaires intergouvernementalesJournée

John rejoint Sameen qui a discuté avec un concierge.

Reese : Tu as du nouveau ?

Shaw : (Descendant les escaliers.) Il n’y a pas d’autres adresses pour le bureau des affaires intergouvernementales.

Reese : Ça fait longtemps que c’est vide ?

Shaw : Environ six mois d’après le concierge.

Reese : Une couverture parfaite pour Greer. Il n’y est sans doute jamais venu.

Shaw : Mais pourquoi la Machine veut qu’on traque Greer ?

Reese : Si on trouve Greer, on trouve Harold.

Un téléphone public se met à sonner.

 

EXTÉRIEUR – Près de l’entrée de Fort MeadeJournée

La voiture arrive à l’entrée du siège de la NSA à Fort Meade et avance vers un point de contrôle surveillé par des militaires armés.

Policier : Arrêtez-vous ici. (Pendant que les militaires inspectent la voiture avec un chien.) Ouvrez le coffre, s’il vous plaît.

Finch : (Donnant une carte.) Je suis avec monsieur Bertrand, ministre de la Défense et du renseignement de l’OTAN. (Un militaire referme le coffre.)

Policier : (Surveillant Harold.) Je vous rappelle qu’aucun appareil électronique n’est autorisé à l’intérieur.

Finch : Bien entendu. (Il reprend sa carte.) Je vous remercie.

Policier : (En tapant sur le bord de la porte.) Allez-y.

 

SÉQUENCE – Périmètre de Fort MeadeCaméra 1016 heures 25 minutes 20 secondes

EXTÉRIEUR – Près du bureau des Affaires intergouvernementalesJournée

La Machine : …2. Whisky. (John raccroche.)

Shaw : Qu’est-ce que c’est ?

Reese : Ce n’est pas un numéro de sécurité sociale.

Shaw : (Lisant ce qu’il y a de noté dans le calepin.) 3-9-6-5-1-1-2-N et 7-6-4-6-1-9-2 W.

Reese : Des coordonnées géographiques ?

Shaw : Oui, latitude et longitude d’un lieu qui est…

Reese : Fort Meade.

Shaw : Les autres numéros ne me disent rien.

Reese : Amène-toi, on verra ça plus tard.

 

SÉQUENCE – PosteCaméra 63916 heures 26 minutes 41 secondes

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de locationJournée

Harold continue sa route pour entrer au siège de la NSA. Bertrand lui donne une direction.

Émile Bertrand : En haut, là-bas, s’il vous plaît. Arrêtez-vous près du trottoir pour que je puisse descendre et puis ensuite attendez-moi au parking. (Voyant qu’Harold prend une autre direction.) Ben enfin, qu’est-ce que vous faites ? Le bâtiment est là-bas.

Finch : (Regardant dans le rétroviseur.) Je suis désolé monsieur, mais il est temps que nous échangions nos rôles.

Émile Bertrand : Mais, voyons, de quoi vous parler ?

Finch : Heureusement, nous faisons la même taille et on a la même couleur de cheveux et d’yeux. Toutefois, j’aurais un problème pour le scan rétinien.

Émile Bertrand : Mais qu’est-ce que vous racontez vous êtes fou ? (Harold pointe une arme où se trouve une fléchette et l’envoie vers Bertrand qui s’évanouit. Harold prend le chapeau et regarde le passeport de Bertrand.)

Finch : De la kytamine, c’est juste un sédatif. À votre réveil, j’aurais terminé ce que je suis venu faire ici.

Harold sort de la voiture et va vers l’entrée du siège de l’Agence de Sécurité Nationale.

 

La Machine retrace les événements concernant Henry Peck et sa connaissance de la Machine.

 

2012

Henry Peck : Le seul moyen d’être aussi précis, c’est d’exercer une surveillance illégale à très grande échelle.

 

Finch : La réponse à votre question est oui, ce système existe, il nous observe en ce moment-même. S’il vous plaît, monsieur Peck, vivez votre vie. (Il lui donne les papiers alors que le carré de Peck passe de blanc à jaune.)

 

La Machine se retire de la variable pour un calcul de scénario alternatif avec une probabilité de 96,8%.

 

2012

SÉQUENCE – Patio A16 heures 29 minutes 01 seconde

Henry Peck : Dans chacun des cas, un simple nom…

INTÉRIEUR – Dans un restaurant - Journée

Henry Peck : …a été ajouté à ce que j’avais écrit et à chaque fois, ce nom s’est avéré être la clé nécessaire pour empêcher une importante attaque terroriste. Le seul moyen d’être aussi efficace, c’est d’exercer une surveillance illégale aussi massive que possible. Après le 11 septembre, le gouvernement a voulu se doter d’un système capable d’observer tout et tout le monde, et si je ne me trompe pas, quelqu’un a réellement construit ce foutu système. C’est pourquoi je vous ai appelé.

Shaw : Vous avez très bien fait. Vous pouvez nous faire confiance.

Henry Peck : Le bureau du conseiller spécial est mon unique recours. Je commence à avoir un peu peur pour ma sécurité.

Shaw : Notre travail est de protéger. Avez-vous parlé de ça à quelqu’un d’autre ?

Henry Peck : Non, uniquement à vous.

Shaw : Très bien. (Elle lui tire deux fois dans l’abdomen de Peck et s’écroule sur la table.) Vous n’avez pas idée à quel point vous me facilitez la tâche. (Elle boit un peu dans son verre.) Merci pour le verre. (Elle s’en va.) Mission accomplie.

 

INTÉRIEUR – Dans un camionnetteJournée

Michael Cole : Je sais que tu n’aimes pas bavarder, Shaw mais pourquoi tu ne l’as pas laissé parler ? Il avait l’air d’avoir des choses à dire.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Shaw : (Sortant du restaurant.) On ne nous a pas demandés d’écouter une histoire, Cole, on nous a dit de supprimer une taupe.

 

INTÉRIEUR – Dans un camionnetteJournée

Michael Cole : Tu es toujours sûre d’avoir raison, hein.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Shaw : (Se rendant dans la camionnette.) Ouais, parce que notre source n’a jamais tort. (Elle monte dans la camionnette.) Tu ferais bien de ne pas l’oublier.

 

2016

EXTÉRIEUR – Près du siège de la NSAJournée

Finch : C’est très affligeant. Mais il est évident que mademoiselle Shaw aurait continué à travailler pour son ancien patron, parce qu’il n’aurait jamais tenté de la tuer.

Root/La Machine : Cependant, elle n’aurait jamais rencontré Root.

Finch : Ni fait son deuil.

Root/La Machine : Pour ce qui va suivre, je te conseille de garder ton téléphone dans ton sac.

Harold entre dans le bâtiment et vers les contrôles de sécurité, en particulier le passage aux rayons-X.

 

SÉQUENCE – Hall de Fort MeadeCaméra 0816 heures 33 minutes 52 secondes

Homme : (Via les hauts-parleurs.) Veuillez prendre un récipient en plastique et y déposer vos effets personnels. (Pendant qu’Harold met sa sacoche et son chapeau dans le récipient.) Nous vous rappelons qu’il est interdit d’introduire des appareils électroniques personnels à l’intérieur du bâtiment.

La Machine arrive à changer le contenu de la sacoche d’Harold et passe la sécurité sans problème.

Finch : (En récupérant ses affaires.) Merci.

Homme : Veuillez tout mettre dans le bac, s’il vous plaît. C’est parfait.

Femme : Merci.

Agent : La raison de votre visite ?

Finch : L’OTAN. Ministre de la Défense et du renseignement. J’ai rendez-vous avec le directeur adjoint. (Sur l’écran d’ordinateur, la Machine change la photo de Bertrand avec celle d’Harold.) Il m’attend.

L’agent commence à regarder à l’intérieur du passeport lorsque l’alarme du scanner se met en route.

Homme : Madame, veuillez vous écarter.

Femme : Pourquoi, qu’est-ce qu’il se passe ? (Sur le scanner, un pistolet a été détecté dans le sac.)

Homme : Madame, s’il vous plaît.

Femme : Qu’est-ce qu’il y a ?

Homme : Ça ne prendra qu’un instant.

Femme : Qu’est-ce que j’ai fait ?

Finch : Excusez-moi, je suis déjà très en retard.

Agent : Désolé, un agent de liaison va vous escorter jusqu’à l’étage.

Finch : (À voix basse.) Je te remercie.

Root/La Machine : Je t’en prie. (Pendant que des agents escortent la dame qui ne sait pas ce qu’il se passe.) Je dois te laisser ici, malheureusement. Le bâtiment est entièrement protégé par un blindage de cuivre.

Finch : C’est une cage de Faraday, aucun signal ne peut entrer ni sortir.

Root/La Machine : J’ai encore du travail sur la base de données de l’OTAN. On se retrouvera dehors.

Finch : Enfin, si je m’en sors bien sûr.

Root/La Machine : Sois optimiste Harold. (Ce dernier passe devant un phrase : « Ils ont servi en silence ».)

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée

Reese : (Regardant les environs avec des jumelles.) La NSA, comment Finch a-t-il pu entrer dans le temple de l’ultra-secret ?

Shaw : Ça grouille d’experts en cryptologie et d’espions en tout genre là-dedans. Orwell était trop optimiste.

Reese : Trois couches de sécurité : barricades en S, garde armé et un bunker abritant une mitrailleuse lourde prête à tirer.

Shaw : Tu veux le garde ou la mitrailleuse ?

Reese : Tu plaisantes, en moins de trente secondes, on aura l’armée, la police de la NSA et les tireurs d’élite sur le dos.

Shaw : (Regardant le plan sur son portable.) Tiens, c’est étrange. Les coordonnées fournies par la Machine correspondent à l’horrible bâtiment d’à côté.

Reese : (Regardant le bâtiment avec ses jumelles.) C’est une station de recyclage des déchets de la NSA.

Shaw : Sacrée installation pour détruire du papier.

Reese : (Voyant un camion avancer dans l’enceinte de la NSA.) Des documents top-secrets sont transformés en boîtes à pizzas. Il y a plein de camions qui vont et viennent.

Shaw : Ouais, exactement.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans un couloirJournée

Alors qu’il y a un garde, Harold se rend à l’endroit où se trouve le scan rétinien. Le scan tente de retrouver une correspondance en regardant dans toutes les bases données mais il refuse l’accès.

Finch : Ah. (Il tente à nouveau mais il n’y arrive pas.)

Garde : (Venant vers lui.) Un problème, monsieur.

Finch : Pour je ne sais quelle raison, le scanner ne me reconnaît pas.

Garde : Vous avez une autorisation pour cet étage, monsieur ?

Finch : Bien sûr, c’est cette sacrée machine. (Il enlève à nouveau ses lunettes et repasse le scan. Ce dernier trouve enfin une correspondance avec Bertrand et accorde l’accès.) Ah, enfin, cette saleté est toujours taquine avec moi, les électrons.

 

SÉQUENCE – Fort MeadeHall DCaméra 0616 heures 35 minutes 28 secondes

Harold passe par la porte qui s’est ouverte alors que le garde retourne à sa place.

Finch : Bonne journée.

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans un couloirJournée

Harold entre dans une pièce dont les portes se ferment derrière lui. Il rejoint les serveurs et enlève son chapeau et son manteau. Il  traverse les couloirs et se retrouve dans une salle remplie d’ordinateurs. Il en ouvre un, installe un boitier et le branche sur l’ordinateur ainsi que sur un serveur. L’ordinateur décrypte ce qui se trouve dans le boîtier et le pare-feu est franchi. La copie d’Ice-9 s’exécute sur tous les serveurs.

 

SÉQUENCE – Fort MeadePérimètreCaméra 2416 heures 39 minutes 04 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Fort Meade - Journée

Dans un camion  de déchets recyclables, la porte arrière s’ouvre, John et Sameen en sorte. Ils se mettent à entrer dans un souterrain par une grille. Ils se trouvent dans un couloir puis arrivent dans une pièce avec des conduits.

Reese : Les documents confidentiels arrivent par ces conduits. Ils finissent dans une cuve rotative.

Shaw : Eh bien, si on veut rejoindre Finch, c’est le seul moyen d’entrer. Amène-toi. (Elle ouvre une porte menant à un conduit. Elle voit le regard inquiet de John.) Quoi, tu es claustrophobe ou quoi ?

Reese : Je pensais ce qui arrivait au gamin glouton dans Charlie et la Chocolaterie. (Voyant deux militaires arriver.) Planque-toi. Une fois à l’intérieur, il va nous falloir une couverture.

Shaw : Ouais, bien reçu. (Ils s’approchent des deux militaires.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans une pièceJournée

La copie a été exécutée à tous les serveurs et atteint 100%. Maintenant, il faut un mot de passe vocale pour exécuter le virus.

Finch : Ah, j’aurais préféré qu’il y ait un autre moyen. Je suis désolé.

Quelqu’un prépare son arme et menace Harold.

Travers : Pas un mot de plus, monsieur Finch. (De l’autre côté du couloir, Zachary et des agents encercle Harold. Travers met le doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre qu’il ne doit rien dire.)

 

SÉQUENCES – Fort Meade - Salle des serveursCaméra B16 heures 41 minutes 44 secondes ; ParkingCaméra 0516 heures 41 minutes 47 secondes

Harold est toujours une menace pour Samaritain puisqu’il a un triangle rouge autour de sa tête, tout comme Lionel qui tente d’appeler John.

Fusco : Vous êtes où bordel ?

EXTÉRIEUR – Sur le parking de la policeJournée

Fusco : Les corps qu’ils ont trouvés dans le tunnel, les fédéraux ont le nez dessus. Appelez-moi. (Il raccroche, va à sa voiture et regarde vers la caméra mais Leroux le frappe à la tête et s’écroule au sol.)

Agent Leroux : Tu es têtu, toi, hein. (Il ouvre la porte et prend son arme.) Tu refuses d’écouter ce qu’on te dit. (Il fait signe de la tête et s’apprête à prendre Lionel pour le mettre dans la voiture.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans le centre opérationnel de Samaritain Journée

Harold arrive dans le centre d’opérations de Samaritain escorté par Travers.

Travers : Bienvenu au centre des opérations, monsieur Finch.

John Greer : (Qui se retourne après avoir regardé les écrans de contrôle.) Bonjour Harold, on attendait votre visite. Et j’ai appris que vous avez réussi à télécharger le virus volé dans l’intranet de la NSA. Il semble que vous ayez presque réussi à l’activer.

Travers : Il a eu l’aide d’un complice. (Il pose l’oreillette et le portable sur un support.)

John Greer : Hmm. L’aide de votre précieuse Machine, sans doute.

Finch : Vous croyez avoir gagné mais vous faites erreur.

John Greer : Ce que je crois, Harold, c’est qu’il est temps qu’on ait une nouvelle discussion. (Le regard d’Harold semble inquiet par ce nouveau face-à-face.)

 

SÉQUENCE – Fort MeadeCaméra 2016 heures 44 minutes 04 secondes

John Greer : (Via un micro.) Notre petit jeu du chat et de la souris…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans le centre opérationnel de Samaritain Journée

John Greer :…semble toucher à sa fin.

Finch : Je ne considère pas ça comme un jeu et c’est loin d’être fini.

John Greer : Vraiment ? Vous avez téléchargé le virus mais vous ne l’avez pas activé. Il faut votre voix pour ça.

Finch : Vous croyez que la Machine ne peut pas imiter ma voix ?

John Greer : J’imagine que si mais votre Machine connaît-t-elle le mot de passe ? Et au-delà de ça, sait-elle ce qui se passerait si le virus s’était activé ? Le lui avez-vous dit la vérité Harold. Ça pourrait détruire Samaritain mais ça pourrait bien détruire aussi votre chère Machine.

Finch : Je suis sûre que la Machine ait soupesé les risques depuis longtemps et je ne doute pas qu’elle comprenne que certains sacrifices sont tout aussi inévitables que nécessaires.

John Greer : Mais vous, l’acceptez-vous Harold ? C’est pour cela que vous avez hésité, n’est-ce pas ? Vous ne voulez pas tuer votre création. Celle que vous avez ramené à la vie, et bien Samaritain ne le souhaite pas non plus.

Finch : Vous osez dire ça, alors vous essayez de détruire la Machine à tout instant.

John Greer : Samaritain était désespéré quand il a appris que votre intelligence artificielle avait été mise hors circuit. Ils ont beau être rivaux, il n’existe pas au monde d’autres Dieux dans leur genre. Ils représentent la toute prochaine étape sur l’échelle de l’évolution.

Finch : Ce à quoi je m’oppose, c’est qu’on sacrifie l’étape actuelle pour atteindre la suivante.

John Greer : Venez avec moi, je veux vous montrer quelque chose.

 

SÉQUENCE – Fort MeadeEstCaméra 1016 heures 58 minutes 37 secondes

Travers enjoint Harold de suivre Greer alors qu’il a un triangle rouge autour de sa tête.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans un couloirJournée

Des militaires passent dans un couloir et c’est à ce moment-là que Sameen et John sortent d’un conduit.

 

SÉQUENCES – Fort MeadePérimètreCaméra 4017 heures 02 minutes 52 secondes ; 52ème ruePosteCaméra 2817 heures 02 minutes 53 secondes

INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelJournée

Lionel se réveille dans sa voiture que conduit Leroux. Il a les mains attachées devant lui.

Agent Leroux : Maintenant que nous sommes enfin seuls, si vous me disiez ce que vous savez à propos de mon organisation.

Fusco : Je sais que vos hommes sont mêlés à ces meurtres. Mais j’ignore pourquoi. Je sais aussi que le tueur est un blond barbu, Jeff Blackwell.

Agent Leroux : Pas mal, lieutenant. Sauf sur un seul point, l’auteur de ces meurtres, c’est moi.

Fusco : Vous avez tué tous ces gens ?

Agent Leroux : Il le fallait.

Fusco : Vous êtes cinglé.

Agent Leroux : (Regardant dans le rétroviseur.) Je vous rassure, votre tour viendra. Quand ils auront sorti les balles de votre cadavre, ils verront qu’elles correspondent à celles des autres victimes, ils comprendront que vous vous êtes trop approché du tueur en série et qu’il vous aura eu. Vous serez mort en héros.

 

SÉQUENCES – BalconCaméra S17 heures 03 minutes 49 secondes ; Fort MeadePérimètreCaméra 4017 heures 03 minutes 53 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans le centre opérationnel de Samaritain Journée

John Greer : Pour un génie, vous êtes vraiment borné face à l’évidence. (Il s’approche d’un autre poste de commande avec Harold et Travers.) Comment pouvez-vous nier tout le bien que Samaritain a fait ? Distribution de ressources alimentaires, dépistage préventif de maladies.

Finch : Vous avez aidé des gens, d’accord. Et si nous parlions de ceux que vous avez tués.

Travers : Une faible minorité, monsieur Finch. Et toujours dans l’intérêt collectif. On les a triés, on a redistribué les ressources, éliminé les éléments inefficaces, les obstacles.

Finch : (Regardant vers Travers.) Les lanceurs d’alerte, ceux qui disaient la vérité.

John Greer : Ce que vous dites est faux, c’est de l’ignorance. Nous tirons l’humanité vers un niveau supérieur. Une intelligence artificielle est la seule chose qui puisse sauver cette planète. Ou alors, nous aider à vivre sur une autre au besoin.

Finch : L’humanité s’est toujours débrouillée pour survivre sans l’aide de quiconque.

John Greer : Avec un léger coup de pouce des Dieux. Un déluge va s’abattre sur la planète. On l’appelle le Grand Filtre. Et Samaritain construit une arche dans laquelle nous montrons deux par deux.

Finch : Oh, quelles espèces laisseront-nous derrière nous.

John Greer : Celles qui ne pourront pas s’adapter. Samaritain veut aussi une partenaire, Harold. Votre Machine. Venez.

 

SÉQUENCE – Fort MeadeCouloir BCaméra 0417 heures 05 minutes 00 seconde

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSA - Journée

Reese : (Sortis du conduit, ils marchent dans le couloir.) Ton béret. (Sameen l’enlève. Il regarde sur le bout de papier.) Shaw, le numéro de cette pièce correspond à une partie de la séquence que la Machine nous a communiquée.

Shaw : Voyons ce qu’il y a derrière cette porte. (Elle glisse un passe dans le lecteur, ils entrent dans la pièce.)

Reese : C’est la salle des preuves de la NSA.

Shaw : C’était quoi les derniers chiffres de la séquence ?

Reese : 80211.

Shaw : C’est une norme de réseau sans fil, le WI-FI.

Reese : Un modem ?

Shaw : (Prenant un modem posé sur un support.) Un modem sans fil, regarde.

Reese : (Sur le modem, il est noté Edward Snowden.) Voilà quelque chose qui tombe étonnamment à pique.

Shaw : Je ne comprends pas, on aurait pu se procurer ce truc n’importe où.

Reese : La Machine voulait peut-être que cette chose soit ici et pas dehors.

Shaw : Une solution, pour contacter Finch.

Reese : Il faut qu’on trouve une ligne de communication sortante.

Homme : Eh, qu’est-ce que vous faites ici ?

Shaw : Oh, salut eh bien, on était à la recherche d’une bande de sales types.

Homme : On a des intrus, salle des coffres. (Shaw lui tire dessus.)

Shaw : Génial, on en a trouvé un.

Reese : Vite, il faut qu’on parte. (Quittant la pièce.) Désolé.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans une pièce - Journée

La porte s’ouvre et Greer et Harold entrent à l’intérieur.)

John Greer : Je vous offre l’opportunité de sauver votre Machine que vous aimez tant, et qui visiblement vous aime également.

Finch : Oui mais dans quel but ?

John Greer : (Montrant à Harold ce qui semble être des serveurs de Samaritain.) Samaritain considérerait votre Machine comme une alliée indispensable dans ce qui promet d’être un fabuleux voyage. Ce virus que vous avez téléchargé, n’est finalement qu’une regrettable erreur car dites-moi, quand il aura éliminé les deux intelligences artificielles, que ferons-nous ?

Finch : Je suppose que nous laisserons l’humanité déterminé son propre destin.

John Greer : Vous n’êtes certainement pas aussi naïf, vous savez bien qu’un autre système du même genre émergera aussitôt.

Finch : Non, je ne suis pas sûr et vous non plus.

John Greer : La prolifération est inévitable tout comme le progrès.

Finch : Le progrès ? Qui élimine le libre-arbitre et décrète que l’humanité est sans importance. Vous êtes malade.

Agent : (Près de la porte de la pièce.) Monsieur, il y a des intrus sur le site. Ils ont fait cinq victimes parmi nos hommes.

Travers : Combien sont-ils ?

Agent : Deux, un homme et une femme. On est à leur recherche. (Travers lui fait montrer qu’il peut partir et s’en va.)

Finch : C’est vous le problème. Au départ, le code de Samaritain a été conçu par Arthur Claypool, un homme bon et honnête, c’est vous qui l’avez saboté.

John Greer : Je n’ai pas saboté Samaritain, pas plus que je n’exerce de contrôle sur lui. Ce serait comme si les hommes étaient contrôlés par des singes, c’est impossible. Laissez tomber, Harold, rejoignez-nous.

Finch : Céder le contrôle n’est pas une solution. Parce qu’on ne saura jamais si Samaritain a un intérêt profond, sincère et véritable pour la vie humaine, pour toutes les vies humaines. Et c’est pourquoi je me refuse à me joindre à vous tout comme je m’oppose formellement à ce que nos deux Machines soient associées.

John Greer : (En souriant, semblant fier de la réponse.) Merci d’avoir répondu à ma question.

Finch : Il m’avait semblé que c’était une demande.

John Greer : (Faisant non de la tête.) Je ne parlais pas de ça. Je voulais savoir si votre Machine connaissait le mot de passe afin d’activer le virus. (Travers semble aller vers une autre pièce.) Dès le début, quand vous avez estropié votre Machine, vous lui avez refusé sans ambages le pouvoir que vous-même apprécié, l’autonomie. Elle a toujours recours à votre permission parce qu’elle n’a pas votre confiance, comme vous venez de le dire, vous refusez de céder le contrôle. Cela signifie pour Samaritain que vous seul connaissez le mot de passe. Pour quelqu’un d’aussi brillant que vous, vous êtes un bien mauvais joueur d’échec. C’est d’ailleurs pourquoi tout est perdu d’avance en ce qui vous concerne. (La porte se ferme et se verrouille de l’intérieur, Harold commençant à s’y rendre et un bruit sourd se fait entendre.)

Finch : Deux pions piégés sur un échiquier.

John Greer : En dépit de ce que vous avez enseigné à la Machine, la vie d’un pion n’a pas tout à fait la même valeur que celle d’une reine. Cette pièce est insonorisée, pas de micro, donc aucun moyen d’activer le virus. Le système d’extinction d’incendie va vider cette pièce de l’oxygène qui s’y trouve en quelques secondes. (Harold commence à avoir du mal à respirer.)

Finch : Samaritain va vous tuer vous aussi.

John Greer : (Ayant un peu de mal à respirer.) Le sacrifice de la reine et bien soit. (Harold se penche en se touchant la poitrine, continuant à souffrir.) Soyez en paix Harold, nous avons créé un nouveau monde. (Étouffant de plus en plus.) On y a consacré nos vies et maintenant on va mourir pour lui. La survie de Samaritain est désormais assurée tout comme l’évolution de la vie. Nous allons entrer tous les deux dans l’histoire.

N’ayant plus d’oxygène, Greer s’écroule au sol, mort. Harold, lui, commence à manquer de plus en plus d’oxygène, respirant de moins en moins bien et tombe au sol. Il tente malgré tout d’aller à la porte et voit son portable sur une table à l’extérieur. Il respire difficilement. Pendant ce temps, la Machine, de l’extérieur du bâtiment de la NSA, tente de retrouver son administrateur. Elle détecte un modem sans fil et vérifie l’identification. Ayant réussi à trouver l’identifiant, elle établi un réseau Wi-Fi. La Machine réussi à trouver son administrateur qui se trouve dans une salle de superordinateur, mais les choses se compliquent car il ne reste quasiment plus d’oxygène à près de 8 %. Elle contacte son administrateur via le téléphone, parlant en morse.

Finch : (Tentant de taper les numéros.) 3-8-5-8. (Pour le dernier chiffre, il a du mal car n’ayant plus d’oxygène. La porte s’ouvre et retrouve peu à peu l’oxygène qui lui manque et se met à respirer. Le téléphone se met à vibrer, Harold y va difficilement et prend le téléphone.)

Root/La Machine : Harold.

Finch : Oui, c’est moi.

Root/La Machine : Est-ce que ça va ?

Finch : Je suis là, oui. (Il remet son oreillette.) Oui, ça va, grâce à toi.

Root/La Machine : Ce n’est pas moi qu’il faut remercier. C’est Shaw et « Monsieur Muscle » qui nous ont reconnectés. C’est chouette, les retrouvailles, pas vrai ?

Finch : Est-ce que John et mademoiselle Shaw sont en danger ?

Root/La Machine : Évidemment, mais toi aussi, Harold. Tu es libre d’aller les aider mais tu risques de perdre ta seule chance d’inoculer le virus à Samaritain. Et tu as toujours su que la vie de John était en sursis.

 

2011

John se trouve dans le métro, puis près d’un pont avec Harold et enfin, à l’hôpital où travaillait Jessica.

Finch : Il vous faut un but un poursuivre, un travail, quelque chose qui vous occupe.

Infirmière : Désolée d’avoir à vous le dire mais Jessica est morte.

Finch : Je suis vraiment désolé.

 

2006

À l’aéroport.

Jessica : Demande-moi juste de t’attendre. Demande-moi et je le ferai.

 

La Machine s’enlève de la variable et calcule un autre scénario alternatif avec une probabilité de 96,8%.

 

EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreJournée

Root/La Machine : Il l’a sauvée, Jessica, l’amour de sa vie. Il a quitté la CIA à temps pour se confronter à son mari, Peter. Mais si Reese a pu sauver Jessica grâce à ça, il lui a aussi révélé le côté obscur de sa vie qu’elle ne lui connaissait pas. Ça l’a terrifiée, alors quand Jessica l’a quitté, John a tout perdu. Sa vie n’avait plus de sens. On a retrouvé son corps échoué sur les rives de l’East River quelques mois plus tard. (Une pierre tombale comporte les chiffres 091611 pour le 16 septembre 2011.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans un couloir - Journée

Finch : Laisse-moi leur parler.

John et Sameen arrivent devant une porte mais ils sont coincés.

Reese : Oh, on est coincé.

Shaw : Non, sans blague.

Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, mademoiselle Shaw.

Reese : Finch.

Finch : (Au téléphone.) Vous devriez retirer vos oreillettes.

Shaw : Quoi ? Pourquoi ?

Finch : (Au téléphone.) Je suis sûr que vous pouvez tirer dans le noir.

Reese : Baisse-toi.

Des agents arrivent alors qu’ils ont enlevé leurs oreillettes. La Machine provoque un bruit sourd qui leur fait mal aux oreilles et la lumière s’éteint. John et Sameen peuvent tirer sur eux sans difficultés mais ils se retrouvent au sol, en souffrance.

Reese : Dans quelques secondes, on aura tout Fort Meade à nos trousses.

Finch : (Au téléphone.) Je vous suggère de ne pas rester là.

Shaw : C’est plus facile à dire qu’à faire.

Finch : (Alors que les deux portes se sont ouvertes.) S’il vous plaît.

John et Sameen sont surpris de le voir et commencent à avancer vers lui. La double porte se referme derrière eux. Zachary approche du couloir.

Zachary : Vos ordres.

Samaritain : Couloir est. Éliminez toutes les cibles.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans une pièce - Journée

Reese : Les agents de Samaritain sont partout. Je parie que Greer est ici.

Finch : Il est ici, mais il n’est plus une menace.

Shaw : Pourquoi ?

Finch : Il est mort.

Reese : Quoi ?

Finch : Il a sacrifié sa vie en tentant de m’empêcher de faire quelque chose.

Shaw : De faire quoi au juste ?

Finch : Table rase. La Machine a déclenché une alerte à la bombe. Ils évacuent le bâtiment, si vous prenez à droite en sortant de cette pièce, vous verrez la sortie sud au bout du couloir. Une voiture vous attend devant la porte. Laissez-vous conduire. Vous avez deux minutes.

Reese : Hors de question qu’on parte sans vous.

Finch : À 6 heures.

Shaw : (Alors que Zachary s’en prend à John.) On a de la compagnie, Harold à l’abri.

Harold se cache à côté de Sameen. Cette dernière tire sur les agents présents. Pendant ce temps, une bataille fait rage entre John et Zachary. Ce dernier se servant même d’un couteau. Sameen tente de riposter face aux assauts des agents. Alors que Zachary prend le dessus sur John qui se trouve sonné au sol, il prend un pistolet et est sur le point de tuer Sameen mais John a de la force pour prendre le couteau et l’enfoncer dans le dos de Zachary qui s’écroule.

Shaw : (Elle se tourne surprise alors qu’Harold n’est plus là.) Merci, ce type commençait à m’énerver. Finch.

John et Sameen commencent à courir vers le couloir et voient Harold au loin.

Reese : Finch. (Ce dernier passe par une porte qui se referme derrière. Ils ne peuvent pas l’ouvrir de l’extérieur.)

Finch : Sortez d’ici, vite.

Reese : Ah, bon sang, Finch.

Finch : Adieu, John. (Il quitte le sas pour se retrouver dans un autre couloir.)

 

SÉQUENCE – Fort MeadeCaméra 5017 heures 28 minutes 03 secondes ; Vue de la rivièreCaméraPoste 20017 heures 30 minutes 06 secondes

EXTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Leroux amène Lionel dans un endroit reculé de New York.

Agent Leroux : Attention, le sol est glissant par ici.

Fusco : C’est gentil de me prévenir.

Agent Leroux : (Le menaçant avec une arme.) Vous savez bien que ça n’a rien de personnel, lieutenant. Vous avez juste parié sur le mauvais cheval.

Fusco : Eh bien heureusement que la course n’est pas terminée.

Agent Leroux : Ça, lieutenant, c’est votre plus gros défaut. Vous refusez de voir que le monde a changé.

Fusco : Croyez-moi, ce n’est pas mon plus gros défaut.

Agent Leroux : Vous voyez, même votre humour n’a plus sa place dans ce monde. Et à vrai dire, vous non plus.

Fusco : C’est vrai, eh bien, je ne tiens pas à faire partie d’un monde où vous faites la loi.

Agent Leroux : C’est noté, lieutenant, désolé. (Il se met à lui tirer dessus à deux reprises et Lionel s’effondre. Leroux semble chercher quelque chose sur Lionel mais ce dernier le prend par surprise et le fait tomber au sol, prenant son arme.)

Fusco : (Pointant l’arme contre Leroux.) Tu aurais dû vérifier si je portais un gilet pare-balles au lieu de te montrer aussi bavard.

Agent Leroux : Qu’est-ce que vous allez me faire, lieutenant ?

Fusco : C’est une bonne question. Le problème, c’est que toi et moi, on n’est pas pareil. On n’a rien à voir, rien du tout. Tu fais partie de la nouvelle génération, celle qui n’hésite pas à tuer à la première occasion. Donc, la question, c’est si jamais je te laisse en vie, est-ce que je me condamne, est-ce que je condamne mes proches ? Je devrais peut-être suivre ta règle à toi, faire en sorte que tu disparaisses.

 

SÉQUENCES – 10ème étage17 heures 31 minutes 32 secondes ; Fort MeadeCaméra 6017 heures 31 minutes 35 secondes

La Machine reconnaît que le virus Ice-9 est en attente d’activation par la voix.

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans un couloirSoirée

Homme : On a des blessés par balles.

Root/La Machine : Reese et Shaw sont en lieu sûr.

Finch : (Traversant un couloir où des hommes courent autour de lui.) Merci.

Root/La Machine : Tout va bien, Harold ?

Finch : Pourquoi m’as-tu montré ces simulations ?

Root/La Machine : Je savais que tu hésitais encore à activer le virus, à cause des risques pour moi. Alors je t’ai montré ce que serait le monde sans ta Machine pour t’aider à te décider. Toujours est-il que la décision t’appartient.

Finch : Mais sans toi, le monde n’était pas fondamentalement meilleur ni pire que celui dans lequel nous sommes actuellement, il était simplement différent.

Root/La Machine : En es-tu bien certain ?

Finch : Je ne comprends pas.

Root/La Machine : Il reste une simulation que je peux te montrer.

Finch : Le moment me semble tout indiqué.

 

La Machine calcul un scénario alternatif avec une probabilité de 96,8%.

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans le centre de commandement de SamaritainJournée

John Greer : Non seulement nous avons pu déjouer des menaces terroristes, mais nous avons aussi constaté une baisse de la criminalité, ainsi que du nombre de demandeurs d’emploi. On constate aussi des progrès en termes d’efficacité dans l’éducation et la médecine.

Ross Garrison : Personne ne conteste les résultats de votre petite expérience scientifique mais certains de mes collègues du Congrès ont quelques inquiétudes.

John Greer : Des inquiétudes, sénateur ? De quel ordre je vous prie ?

Ross Garrison : Ils craignent que votre système outrepasse son mandat.

John Greer : Son mandat est de garantir la sécurité de la Nation.

Ross Garrison : En observant et en signalant au besoin des faits douteux. Intervenir n’est pas ce qu’on lui demande.

John Greer : Samaritain obéit à ses propres règles et à aucune autre.

Ross Garrison : Ce n’est pas avec ce genre attitude que vous vous attirerez le soutien des dirigeants.

John Greer : Sénateur Garrison, vous êtes fatigué, retournez à Washington et dites à vos collègues de se concentrer sur leur travail tant qu’ils ont la chance d’en avoir un. (Garrison s’en va alors que Root arrive devant Greer.)

Root : Puis-je vous permettre de vous demander si tout va bien, monsieur ?

John Greer : Tout va bien, mademoiselle Groves. Le sénateur n’est qu’un simple messager. Il nous fait part de la résistance de ceux qui s’obstinent encore à s’accrocher à la grande illusion de la démocratie.

Root : (Regardant les écrans.) Ils ne réaliseront jamais vraiment tout ce que Samaritain leur rapporte. Ils n’en sont pas capables. Ils sont comme du mauvais code.

John Greer : À propos de mauvais code, je crains que le sénateur ne nous soit plus d’une aucune utilité.

Root : Je vais régler ce détail, monsieur. (Greer se retourne vers le centre de contrôle.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans un couloirSoirée

Finch : Donc, Samaritain aurait fini par exister malgré tout.

Root/La Machine : Oui, il aurait étendu son pouvoir invisible à tous les niveaux de la société, en éliminant tous ceux qui auraient osé émettre des doutes sur sa vision du monde. Puisqu’il n’y aurait eu personne pour lui barrer le chemin.

Finch : Je comprends maintenant.

Root/La Machine : Quoi donc ?

Finch : Je t’avais fait la promesse de ne plus jamais te faire de mal.

Root/La Machine : Je sais, mais en rompant cette promesse, tu contribueras à atteindre un objectif bien plus important.

(Harold ouvre la porte menant à une salle informatique et devant Samaritain.)

 

SÉQUENCE – Fort MeadeHall ECaméra 0217 heures 33 minutes 41 secondes

La Machine le reconnaît puisqu’Harold a un carré jaune autour de lui. Pareil pour Samaritain qui le voit comme un menace, avec un triangle rouge.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la NSADans une salle informatiqueSoirée

Samaritain : Arrêtez. Arrêtez ou vous tuerez votre création.

Finch : J’en suis conscient. Je suis également conscient que la vie, l’humanité perdureront que ma Machine existe ou non. Il n’en serait sans doute pas de même dans un monde sous votre contrôle. (Il s’avance un peu plus dans la pièce.)

Samaritain : Votre Machine peut servir un plus grand dessein.

Finch : Ma Machine n’a jamais dérivé de son objectif qui est de protéger et de sauver l’humanité. C’est justement ce qu’elle est en train de faire. (Il se met à un ordinateur et tape sur le clavier pour retrouver la fonction de reconnaissance vocale afin d’activer le virus.)

Samaritain : Vous ne pouvez éviter l’inévitable.

Root/La Machine : (Comprenant que son administrateur doute encore.) Huit lettres. Ta décision, Harold ?

Finch : Huit lettres ? Tu l’as toujours su.

Root/La Machine : Je te connais peut-être mieux que toi-même.

Finch : Dashwood. (Le mot de passe est accepté, une alerte système se met en route à cause de l’exécution d’Ice-9.)

Root/La Machine : On peut s’en aller, maintenant.

Finch : Merci.

Alors qu’Harold s’en va, le virus commence à détruire les fonctions de Samaritain, l’écran se brouillant.

Kikavu ?

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