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Saison 4 sur TF1bedou  (31.12.2015 à 10:51)


Elle arrive enfin... la saison 4 de POI sera diffusée à partir du mardi 5 Janvier 2016 sur TF1, dès 20h55, à raison de 2 épisodes tous les mardis soirs.

A noter dans vos agendas, on vous attend ici pour commenter les épisodes. Bon visionnage à tous. :)

The beginning...S4bedou  (05.01.2016 à 21:09)

C'est maintenant que POI est de retour sur TF1 ! Bon visionnage à tous :)))

Début saison 4seriepoi  (05.01.2016 à 23:20)
Message édité : 06.01.2016 à 11:37

Je suis très contente de revoir le début de cette saison 4, malgré que je l'ai déjà vue.

Quand même, un début sur les chapeaux de roue avec l'arrivée de deux futurs ennemis (enfin trois, si je considère

Martine

). Enfin, on voit le nouveau repaire ! En tous les cas, malgré l'omniprésence de Samaritain, l'équipe est reconstituée avec leurs nouvelles couvertures tout de même. Je dois dire que c'est très bien vu. Un prof à l'université, avec un mémoire et des fautes d'orthographe. Il faut dire que j'ai été surprise, Harold, ou plutôt la Machine, faire des fautes, impensable ; un flic aux stups, en plus qui fait équipe avec Fusco et se met à la même place que Carter (souvenirs, souvenirs) ; et un peu plus surprenant, Shaw vendeuse, ce qui est plutôt rigolo. Je ne parle pas de Root, vue qu'elle est en lien avec la Machine.

Ça fait bizarre de voir Claire maintenant, surtout avec ce qui se passe plus tard. Harold a vraiment tenté de l'aider, sans succès, résultat des courses, elle est sous la protection de Samaritain, en plus, quelqu'un pourrait s'en mordre les doigts (je me comprends).

Ce que j'ai adoré aussi, ce sont les scènes d'action avec John et Shaw (ils cherchent des ennuis ces deux-là). Et aussi de revoir Anthony et Carl. Qu'est-ce que j'adore ces deux acteurs, ils sont géniaux. 

En tous les cas, vivement la semaine prochaine !

401 : Une vie normaletibo18  (12.01.2016 à 00:02)

L'an passé, la saison 3 de "Person of Interest" s'était achevée de la meilleure des manières, avec un enchaînement d'épisodes absolument fantastiques, ambitieux et extrêmement prometteurs pour l'avenir. En séparant l'ensemble de ses héros suite à la menace de Samaritain, la série s'imposait un défi de taille, et très clairement, ce quatrième season premiere le relève haut la main. Le premier élément frappant, c'est le bouleversement radical de la dynamique utilisée précédemment, et ce malgré le rapprochement très rapide des différents protagonistes qui ont pourtant chacun débuté une nouvelle vie : Finch est devenu professeur, Reese flic chez les stups et Shaw... vendeuse de parfum !

La première partie de cet épisode s'intéresse donc tour à tour à chacun des anciens collaborateurs de la Machine, de façon très légère tout en parvenant à développer l'histoire des uns et des autres avec beaucoup d'intérêt et d'efficience. S'il est regrettable que les scénaristes délaissent le registre émotionnel tout au long de cet épisode de reprise, il faut en revanche souligner que jusqu'à leur caractère et leur acceptation de cette nouvelle vie forcée qui se présente à eux (Finch semble se faire à l'idée alors que Shaw et Reese sont déterminés à reprendre du service), "Person of Interest" exploite sa galerie de personnages avec une aisance folle, montrant une fois encore à quel point tous sont pensés dans les moindres détails et servent le récit.

Toutefois, rapidement, "Une vie normale" retrouve le chemin des opus plus conventionnels puisque la Machine se décide à dévoiler un nouveau numéro, ce qui oblige l'équipe à se reconstituer plus ou moins formellement afin de sauver la vie d'un vendeur de téléphones harcelé par un homme peu scrupuleux. En dépit du but final qui ressemble trait pour trait à ce que la série a pu proposer par le passé, ce season premiere revêt une véritable originalité dans sa gestion des événements et dans l'organisation de son histoire, qu'il s'agisse des interactions entre les principaux héros ou encore des méthodes utilisées pour travailler.

En effet, Finch, Reese et Shaw (tout comme Root d'ailleurs, peu présente dans cet épisode mais suffisamment pour apporter de véritables moments jouissifs aux côtés de Shaw) sont toujours sous la surveillance de Samaritain, piloté par Greer, et doivent composer avec cette difficulté supplémentaire pour échapper à celui dont la détermination a franchi un nouveau cap. Cette partie, qui alimente purement la mythologie de "Person of Interest" et fait suite à l'intrigue générale de la saison dernière, prend finalement peu de place dans ce premier volet de la saison, ce qui ne pose pas le moindre souci dans la mesure où la série a déjà prouvé à de maintes reprises à quel point elle savait dévoiler ses cartes au moment opportun.

En bref : Très solide reprise pour "Person of Interest", qui manque probablement d'un brin d'émotions pour atteindre la perfection dont elle est toujours très proche.
Note : 8.5/10

402 : Le maître du jeutibo18  (12.01.2016 à 00:04)

Alors que le season premiere s'était surtout concentré sur la mise en place d'une nouvelle dynamique entre les différents héros de la série (dépourvue pour le moment d'émotions fortes, y compris dans ce deuxième opus), suite à leur séparation forcée par Samaritain, c'est finalement ce dernier qui revient ici sur le devant de la scène. De prime abord, "Person of Interest" donne pourtant le sentiment de renouer avec une formule plus conventionnelle, qui a fait son succès par le passé (et notamment en saison 1), lorsque Reese, Shaw et Finch s'associent pour sauver la vie d'une jeune étudiante ciblée par la Machine et qui se prête à un véritable jeu de piste à travers New York, tout en étant poursuivie par des soldats déterminés à l'éliminer.

Si l'introduction du récit laisse à penser que le trio ne fait que reprendre du service avec un numéro classique, "Le maître du jeu" dévoile rapidement ses intentions véritables, puisque Finch découvre que Claire passe en réalité un test pour devenir un nouvel atout de Samaritain, et qu'une organisation militaire nommée Silverpool lui barre la route dans sa volonté de créer un logiciel concurrent. Le fameux système piloté par Greer est donc à nouveau au centre de l'intrigue de la semaine, et contre toute attente, "Person of Interest" s'engage d'ores et déjà dans un fil rouge prometteur autour de ce dispositif introduit en fin de saison dernière, alors même que ses concepteurs sont toujours discrets.

A l'issue de la saison 3, le téléspectateur pouvait légitimement supposer que l'ensemble de l'arc scénaristique consacré à Samaritain serait articulé autour de la traque de Finch, Reese et Shaw. Mais "Person of Interest" a décidé de surprendre, comme à son habitude, et c'est une excellente chose. Désormais, les trois héros de la série sont à nouveau réunis dans un tout nouveau repaire, avec un objectif clair : combattre ce satané logiciel qui fait tout pour les démasquer. Au fond, si cet épisode ne sort pas forcément des sentiers battus sur la forme, il met en place de très solides bases pour cette saison à venir sur le fond, avec des personnages dont les rôles ont été redistribués malicieusement. Que le spectacle (re)commence.

En bref : Des défauts mineurs dont l'importance n'est que moindre face à l'inventivité des scénaristes, qui continuent de dérouler leurs histoires avec une fluidité remarquable.
Note : 8.5/10

403 : Leçon de séductiontibo18  (17.01.2016 à 15:23)

Pour son troisième opus de la saison, "Person of Interest" prend le contre-pied de l'épisode précédent en mettant Samaritain au repos forcé, pour se concentrer quasi-exclusivement sur ce qui fait son succès depuis les débuts : la Machine. Le choix d'occulter provisoirement le fil rouge récemment introduit est particulièrement osé, surtout à ce stade, mais les scénaristes parviennent malgré tout à ne pas tomber dans le stand alone insipide, et à ne pas créer de frustration auprès du téléspectateur. Pour cela, la série place notamment Fusco au centre du jeu, puisque ce dernier se retrouve sous couverture aux côtés d'un coach en séduction, notre numéro de la semaine.

Au-delà d'une innovation certes très limitée dans la mécanique générale de résolution de ce nouveau cas, et d'une narration parfois dépourvue de sensibilité et d'émotions, "Leçon de séduction" est cependant très divertissant et diaboliquement efficace, marqué entre autres par quelques scènes croustillantes qui offrent à Fusco une mise en avant bienvenue et judicieuse. Le personnage de Kevin Chapman retrouve ainsi un rôle à la hauteur de son potentiel, et ce n'est pas pour me déplaire. Toutefois, les autres protagonistes ne sont pas en reste, chacun ayant droit à son propre développement, et c'est probablement le meilleur atout de cet épisode.

Finch et Root font eux équipe pour affronter des trafiquants d'armes, une stratégie mise en place par la Machine et dictée à Root pour récupérer les fonds dont l'équipe a besoin pour poursuivre son action. Le duo formé par les deux personnages est extrêmement savoureux et souvent jouissif, avec des répliques aux petits oignons au service d'un scénario savamment écrit. Finch parvient en outre à être le seul à nous toucher dans cet opus, une excellente chose. Enfin, Reese se retrouve lui dans le viseur de sa nouvelle capitaine, et se retrouve contraint à faire des efforts pour rentrer dans le rang de la police de New York. Voilà qui apporte là encore de très sympathiques moments.

En bref : L'académisme a parfois du bon, dès lors qu'il est bien géré. Un très bon épisode, dans lequel Fusco se retrouve enfin employé à sa juste valeur.
Note : 7.5/10

404 : Liens fraternelstibo18  (17.01.2016 à 15:25)

L'an passé, toute la première partie de saison s'articulait autour des HR, qui avaient entre autres été la conséquence de la disparition de Carter. Cette année, alors que l'ombre de Samaritain plane toujours au-dessus de Finch, Reese et Shaw, les scénaristes prennent leur temps pour faire avancer la mythologie de la série à ce sujet et nous ont concocté pour cela une nouvelle confrontation entre les soldats de la Machine et un gang peu scrupuleux de New York. En effet, "Liens fraternels" revient sur la Fraternité, une organisation introduite dans le season premiere et qui continue de donner du fil à retordre à l'équipe lorsque deux nouveaux numéros tombent.

Le groupe dirigé par le mystérieux Dominic menace ainsi la vie d'un frère et d'une soeur, qui lui ont dérobé de l'argent afin de payer un avocat pour sortir leur mère de prison. Dans l'ensemble, le déroulé de l'intrigue est conforme à ce que "Person of Interest" peut faire, avec énormément de scènes d'action qui s'enchaînent magistralement bien, ainsi que des twists et de l'humour à gogo. L'idée de ne pas privilégier Samaritain en permanence, et de s'intéresser à un second fil rouge en parallèle, est excellente et permet de multiplier les portes ouvertes pour la suite de la saison, à l'instar de ce que la brillante saison 3 avait déjà mis en place.

S'il est légitime d'en attendre un peu plus de la part d'une série qui a régulièrement été plus ambitieuse et novatrice (cet opus, comme le précédent, n'est honnêtement pas le plus éblouissant de la série), forcé de constater que "Person of Interest" fait malgré tout le job, et sait rester de très bonne facture en toutes circonstances. Du côté des personnages, "Liens fraternels" est toujours un peu plat sur le plan émotionnel, mais continue de faire la part belle à Reese, et surtout, fait une nouvelle fois revenir Elias dans les parages. Sans que son rôle ne soit sensationnel ici, Enrico Colantoni reste une cartouche sur laquelle la série doit continuer de miser, et j'avoue avoir déjà hâte de la façon dont Elias va influer sur la suite de la saison.

En bref : Le suspense continue de s'amplifier sur les multiples directions que va pouvoir prendre "Person of Interest" cette saison. Excellent.
Note : 8/10

tibo18bedou  (17.01.2016 à 21:09)

Coucou tibo18,

Merci pour tes critiques sur les épisodes, c'est toujours un plaisir de te lire, j'aime bien voir ce que tu soulèves comme point, cela me rappelle des souvenirs des scènes magistrales de cette saison 4.

Oui, le duo Root & Finch marche du tonnerre, Reese en flic, il faut s'y faire lui, au temps que nous, spectateurs et Shaw est toujours là pour un peu d'humour. Elias, une perle rare, qui est toujours entre deux chaises (le bien et le mal), mais toujours là pour aider l'équipe...

La suite s'annonce "grande", il faut continuer... et promet de belles surprises. bonne continuation et bon visionnage. A bientôt :) :)

405 : Les prophètestibo18  (24.01.2016 à 15:36)

J'avais hâte de retrouver "Person of Interest" à son meilleur niveau, c'est désormais chose faite, et de la plus belle des manières. Pour cela, celle-ci remet entre autres choses l'intrigue de Samaritain dans l'équation, ce qui n'est pas forcément perceptible au premier abord. Il faut d'ailleurs souligner que les scénaristes n'ont rien perdu de leur talent lorsqu'il s'agit d'interconnecter les numéros de la semaine avec les fils rouges reliés à la mythologie propre de la série, sans que l'on puisse véritablement s'en douter. Dans "Les prophètes", les mercenaires de la Machine sont ainsi interpellés par le numéro de Simon Lee, qui évolue dans le monde politique en tant que petit génie des sondages lors de campagnes électorales.

Incarné par l'excellent Jason Ritter, que les fidèles téléspectateurs de la regrettée "Parenthood" connaissent par coeur, ce personnage s'avère particulièrement intéressant et s'intègre à la perfection dans l'univers de la série. Peu à peu, ce cinquième volet de la saison révèle donc un lien indiscutable entre le danger menaçant Lee et Samaritain, lorsque l'équipe de Finch découvre que le trucage des élections couvertes par le mathématicien a été orchestré dans le but de faire siéger un petit soldat du monstre informatique à la tête de l'état de New York. Les multiples twists et les scènes d'action portées par Shaw et Root s'enchaînent sans le moindre temps mort, avec beaucoup de légèreté et une efficacité diabolique, ce qui rend le déroulé de l'épisode tout à fait captivant.

Toutefois, "Person of Interest" ne se contente pas de cette seule histoire, et propose également une réflexion beaucoup plus approfondie sur ses deux héros masculins. Tout d'abord, Finch se pose de plus en plus de questions sur la possible émancipation de la Machine et de Samaritain, ce qui conduit à quelques échanges fascinants entre Michael Emerson et Amy Acker, renforçant à la fois la trame dramatique de l'épisode et l'envergure de chacun de ces deux protagonistes. De son côté, Reese se retrouve dans le bureau d'une psychologue lui ayant été imposée par sa hiérarchie. Très en retrait sur la forme, celui-ci est pourtant très loin d'être inutile dans cet opus, grâce à un travail magistral effectué sur le ressenti du personnage et les tourments qui le hantent. Petite mention spéciale pour la nouvelle référence à Carter, magnifiquement insérée dans des dialogues vibrants.

En bref : Un épisode sublime et merveilleux.
Note : 10/10

406 : Les imposteurstibo18  (24.01.2016 à 15:38)

Une semaine après avoir fait revenir Samaritain au premier plan, à l'occasion d'un épisode absolument sensationnel, "Person of Interest" accorde une nouvelle pause à cette intrigue (ou presque), pour laisser place à une formule plus conventionnelle avec un nouveau numéro sorti de la Machine... qui conduit toutefois l'équipe à relier celui-ci à un vaste trafic d'armes orchestré par la Fraternité et surveillé de près par Elias. Sans complexifier son récit comme elle peut parfois le faire, la série s'oblige donc malgré tout à ne pas proposer une intrigue banale et sans aucune conséquence.

En effet, l'issue de ce sixième opus de la saison offre notamment une confrontation jouissive entre Elias et Dominic, mettant en évidence une connaissance très précise de la situation et du rôle de chacun des protagonistes que nous connaissons, de la part des deux hommes. Au-delà du rôle que Samaritain va pouvoir jouer à l'avenir, "Person of Interest" ouvre donc la porte à un futur affrontement de taille entre ces deux criminels bien connus de Finch et Reese, ce qui accentue le suspense autour de ce que la suite de la saison va pouvoir mettre en scène. Pour le reste, le déroulé de l'affaire est un peu plus classique, et plus amusant que prenant, mais suffisamment cadencé pour satisfaire le téléspectateur.

Parallèlement, Finch s'éclipse de sa station de métro abandonnée et de la Grosse Pomme pour un petit séjour à Hong Kong, dans le cadre de sa couverture d'enseignant d'université. Il y fait alors la connaissance d'Elizabeth Bridges, une jeune femme qui semble avoir un lien bien plus étroit avec la mythologie générale de la saison qu'on aurait pu le croire. Outre la plongée dans un monde à l'atmosphère très éloigné de ce que "Person of Interest" peut présenter habituellement, "Les imposteurs" apporte donc de nouveaux éléments autour de Samaritain et de Greer, qui devraient probablement refaire surface sans tarder. Peut-être aurait-il été judicieux de profiter de la situation pour creuser davantage le personnage de Finch, mais le rendu global est très bon, et c'est l'essentiel.

En bref : Un peu plus machinal que la moyenne, mais loin d'être dénué d'intérêt pour autant.
Note : 7/10

407 : L'honneur des voleurstibo18  (30.01.2016 à 14:34)

Dans l'esprit de ce qu'avait déjà pu faire le 4.05 avec brio, ce nouvel épisode de "Person of Interest" tente d'enchevêtrer la protection du numéro de la semaine avec la mythologie autour de Samaritain, et sans que le résultat ne soit aussi brillant, il n'en reste pas moins passionnant. Cette semaine, l'équipe de Finch est ainsi missionnée par la Machine pour s'intéresser à Tomas Koroa, un négociant en vin qui se transforme en braqueur exemplaire dès la tombée de la nuit, qui se retrouve en danger lors d'une trahison imminente de ses camarades de jeu et l'entrée en piste des soldats de Samaritain, dont les intérêts sont plus importants qu'imaginé au départ dans cette histoire. Plutôt conventionnel sur la forme, le développement du récit est donc assez captivant.

Celui-ci, mené tambour battant de la première à la dernière seconde, ne manque donc pas de moments forts et de suspense, aussi bien pour les véritables enjeux autour de ce vol que pour le sort de Tomas... et de Shaw. L'héroïne interprétée par Sarah Shahi est en effet au coeur de "L'honneur des voleurs", lorsqu'elle se retrouve attirée par le charmant jeune homme qu'elle doit prendre sous son aile (ce qui nous offre de très nombreuses scènes particulièrement cocasses) et suivie de près par Devin, son ancien partenaire travaillant désormais pour Samaritain et Control. La relation entre les deux ex-collègues prévoit par ailleurs d'être à nouveau traitée prochainement compte-tenu du cliffhanger, une promesse éminemment alléchante.

Dans le même temps, tandis que Reese s'efforce de venir en aide à Shaw au besoin tout en restant à distance, l'autre personnage féminin de la série est lui aussi mis en avant, puisque Root est à nouveau couplée à Finch dans le cadre d'une mission sabotage à l'encontre des objectifs de Samaritain. L'association entre les deux insubordonnés est toujours aussi efficace, tant sur le plan humoristique que pour l'approfondissement de l'histoire générale de la saison et la réflexion autour des phénomènes de société qu'ils combattent (référence au dialogue final, naturellement). Au fond, seule la décision de rester en surface et de ne pas aller chercher davantage dans la sensibilité la plus forte des différents protagonistes empêche la série d'être à son plus haut niveau.

En bref : "Person of Interest" continue d'être sous domination féminine, et c'est particulièrement plaisant.
Note : 8/10

408 : L'académie du crimetibo18  (30.01.2016 à 14:36)

Tandis que les scénaristes s'efforcent de mettre au repos leurs intrigues les unes après les autres et à tour de rôle depuis le début de cette saison 4, "L'académie du crime" prend le total contre-pied de cette stratégie en proposant au téléspectateur de revenir en parallèle sur tout ce qui a rythmé les sept opus précédents, avec de grosses avancées à tous les niveaux en supplément. La série franchit donc un nouveau cap dans l'intensité de sa narration, avec énormément de rebondissements dont un qui risque de changer la donne : pourchassée par la partenaire de Devin, Martine, Shaw est désormais démasquée par Samaritain en guise de cliffhanger, et se retrouve sous la menace d'une arme en plein centre commercial. Voilà qui donne l'eau à la bouche.

Mais Shaw n'est pas la principale pierre angulaire de cet épisode, qui se concentre également sur une autre intrigue majeure de la saison : la Fraternité. Le terrible gang mené de main de maître par Dominic est donc de retour au premier plan quelques semaines après la confrontation percutante entre ce dernier et Elias, et continue de faire des ravages au moment même où Reese doit évaluer la menace d'une jeune recrue de la NYPD qu'il suit en tant qu'instructeur. Rapidement, l'équipe de la Machine découvre que Silvia est en réalité sous couverture et tente de démasquer une taupe travaillant pour le compte de la Fraternité, ce qui donne lieu à quelques scènes d'action de haut vol, souvent bourrées d'humour avec certaines répliques jouissives.

En outre, l'une des principales forces de ce huitième opus de la saison réside en sa capacité à utiliser chacun de ses protagonistes à bon escient, une nouvelle fois. Bien que Root soit absente, ce qui ne devrait pas durer très longtemps, les autres personnages principaux ont tous un rôle distinct et indispensable, avec des passages un peu plus prenants qui renforcent un registre émotionnel méritant cependant encore d'être magnifié. C'est bien là la seule marge de manoeuvre de "Person of Interest" pour renouer avec la perfection, puisque sur le plan scénaristique, entre le rapprochement de Samaritain, le danger de la Fraternité et le numéro d'Elias révélé par la Machine, la série est d'ores et déjà parée pour délivrer de nouveaux épisodes sensationnels.

En bref : La saison prend une autre dimension en entremêlant ses différentes intrigues sans la moindre faille. Bluffant.
Note : 9/10

409 : Le moindre maltibo18  (07.02.2016 à 14:36)

En instaurant un véritable début de conflit entre Elias et Dominic, "Person of Interest" a tout de même eu une brillante idée, qui vient se concrétiser dans ce neuvième opus de la saison avec une force exceptionnelle. "Le moindre mal" est en effet majoritairement consacré à cette intrigue, puisque Reese est chargé de la protection d'Elias suite à l'apparition de son numéro dévoilé par la Machine. Ce que la série parvient à faire autour de la Fraternité est absolument grandiose, tant en termes de scènes d'action que de suspense. Les face-à-face entre les deux ennemis sont par ailleurs particulièrement savoureux, et les intentions de Dominic, déterminé à remonter jusqu'à Finch, permettent à "Person of Interest" de maintenir la pression autour de ses héros sans relâche.

Toutefois, deux autres éléments permettent à cet épisode de se démarquer significativement : l'originalité de son développement d'une part, et les émotions non négligeables apportées par l'intérêt porté au passé d'Elias d'autre part. La mise en avant du trafiquant campé par Enrico Colantoni est en effet l'occasion rêvée de s'intéresser davantage à sa personnalité et à la manière dont ce dernier s'est entouré de ses associés, et en ce sens, la scène finale est presque bouleversante, un tour de force qui mérite d'être salué. Parallèlement, "Person of Interest" revient évidemment sur le cliffhanger explosif de l'épisode précédent, dans lequel Shaw était démasquée par Martine et Samaritain.

L'ouverture de cet épisode-ci accorde ainsi au téléspectateur une scène de fusillade de très grande ampleur au beau milieu du magasin de maquillage, un passage excessivement jouissif à la réalisation bien huilée, comme "Person of Interest" sait si bien les mettre en scène. Par la suite, Root et Shaw évoluent donc en duo, loin des considérations et des ennuis d'Elias, un moyen efficace de renforcer le rythme de la narration globale et d'insuffler une bonne dose de légèreté à un épisode plutôt sombre et profond par ailleurs (petite mention à la courte scène où Fusco libère les deux femmes du camion, hilarante). Enfin, les enjeux tournant autour de Martine, qui voit ses moyens décuplés pour retrouver toute l'équipe de Finch, sont terriblement attractifs eux aussi, et promettent une suite de haut vol.

En bref : Elias prouve qu'il peut être un atout de taille pour "Person of Interest". La perfection est à nouveau de mise pour la série.
Note : 10/10

410 : Rencontre au sommettibo18  (07.02.2016 à 14:37)

Je crois que la saison 4 de "Person of Interest" est en train de prendre une tournure sans précédent dans l'histoire de la série. Cette semaine, Elias et Dominic sont ainsi provisoirement mis au placard au profit d'une intrigue centrée à 100% autour de Samaritain, alors que Greer révèle peu à peu ses véritables intentions et met en place son plan dont les conséquences promettent déjà d'être désastreuses. A mille lieux de ce que les précédents opus de la série ont pu proposer, "Rencontre au sommet" s'articule majoritairement autour d'une guerre froide et sans merci que commence à livrer Samaritain à l'équipe de la Machine, en s'appropriant ses missions avant de prendre le chemin inverse et de causer le chaos dans tout New York.

La tension frénétique qui s'installe peu à peu, tout au long du récit, est d'une efficacité redoutable, aussi bien pour le développement mythologique de la série que pour l'implication des personnages principaux dans cette épreuve. Finch, Reese et les autres sont ainsi complètement dépassés par les événements, allant jusqu'à débattre sur les méthodes employées par Samaritain dans les rares moments où celui-ci fait le bien. Les manipulations de Greer pour déstabiliser ses ennemis sont jouissives et grandioses, et surtout, orchestrées avec une fluidité déconcertante et une originalité totale. Il convient également de retenir le face-à-face bouillant entre Root et ce petit gamin cynique, « avatar » de Samaritain, un moment tout à fait jubilatoire.

En outre, le double cliffhanger de ce dixième volet de la saison participe lui aussi à l'installation d'une trame scénaristique d'un cran supérieur. Cantonnée à un rôle secondaire dans la station de métro de Finch, Shaw finit tout d'abord par prendre la poudre d'escampette, de quoi créer une tension supplémentaire en parallèle de l'histoire principale : le plan diabolique de Greer. En effet, ce dernier utilise Samaritain pour renforcer l'anarchie naissante dans les rues de la Grosse Pomme en faisait plonger les marchés boursiers. En allant jusqu'à provoquer des remous à Wall Street, "Person of Interest" prouve qu'elle est prête à tout et qu'elle est loin d'avoir perdu l'inspiration : c'en est bluffant.

En bref : Fascinant.
Note : 10/10

Mercibedou  (07.02.2016 à 15:55)

Merci tibo18 pour tes analyses des épisodes... c'est toujours sympa d'avoir ton avis.

Je pense que le prochain épisode, le 411 va te plaire et que tu pourras mettre un 11/10 car il est comment dire "ENORME" !!!! Ainsi que le suivant...

Bon visionnage, impatiente de te le lire. :)

@bedoutibo18  (14.02.2016 à 11:12)

Mais de rien, c'est toujours un immense plaisir ! Je confirme pour le 4.11, à vrai dire, il fait partie des épisodes de séries les plus magistraux que j'ai jamais vu, tout simplement ! o_O

Critiques à venir dans la foulée ;)

411 : Un coup d'avancetibo18  (14.02.2016 à 11:15)

Mais où et quand va-t-elle s'arrêter ? Après avoir réussi à enchaîner deux épisodes absolument parfaits en tous points, voici que "Person of Interest" réitère à nouveau l'exploit avec ce onzième opus de la saison, pour la troisième semaine consécutive. Je pense qu'il est même légitime d'affirmer que "Un coup d'avance" est encore plus fou et plus exceptionnel que ses prédécesseurs, ce qui suffit pour situer son niveau d'exigence et d'excellence. Suite au cliffhanger durant lequel Greer révélait son intention de faire plonger les marchés financiers de Wall Street et de mettre New York dans la plus périlleuse des situations, les soldats de la Machine découvrent naturellement la supercherie et tentent par tous les moyens d'arrêter Samaritain.

Finch, Reese, Root et Fusco s'engagent alors dans une course contre la montre dans les couloirs de la plus célèbre place boursière mondiale pour parvenir à leur objectif, mais afin de pimenter encore davantage son récit, "Person of Interest" fait une proposition hautement osée après avoir piégé ses personnages : découper la narration en plusieurs scénarios potentiels, présentés comme des solutions envisagées par la Machine, qui se doit de sélectionner la moins catastrophique d'entre elles pour sauver les siens. Je crois que cette idée est tout simplement la plus brillante que la production de la série ait pu avoir en 4 saisons, celle-ci permettant d'offrir un spectacle époustouflant de la première à la dernière seconde, et de mettre en place un insoutenable suspense sur le devenir de chacun.

Peu à peu, "Person of Interest" nous laisse donc entrevoir la mort de Finch, puis celle de Reese et de Root... avant que l'option retenue par l'outil informatique ne cause finalement la liquidation de Shaw, pourtant très loin de ses camarades durant toute une partie de l'épisode. L'audace des scénaristes est donc à nouveau totale, et oblige le téléspectateur à rester scotché et stupéfait de tout ce qui se déroule sous ses yeux. Il est par ailleurs capital de souligner que le moindre détail est travaillé à la perfection pour sublimer le produit fini, à l'instar de la réalisation (ces scènes au ralenti lors des fusillades puis du meurtre de Shaw sont d'une intensité folle) ou encore des répliques parfois hilarantes distillées tout au long de l'épisode (comme le tableau criblé de balles admiré par Finch). Avec de telles prouesses, "Person of Interest" confirme qu'elle fait indéniablement partie des meilleures séries télévisées jamais produites, sans la moindre contestation possible.

En bref : L'épisode le plus ingénieux de toute l'histoire de "Person of Interest", et l'un des tous meilleurs épisodes de séries qu'il m'ait été donné de voir. Sensationnel !
Note : 10/10

412 : Contrôle, Alt, Supprtibo18  (14.02.2016 à 11:17)

L'an passé, "Person of Interest" faisait ses adieux au personnage de Carter en plongeant Reese dans une intense déprime et en forçant le reste de l'équipe à aller de l'avant pour poursuivre leur mission de sauvetage des numéros non pertinents. Cette fois-ci, c'est l'absence de Shaw qui hante chacun des protagonistes principaux de l'équipe dirigée par la Machine, et la série a décidé d'opter pour un traitement radicalement différent des conséquences que ce tragique événement peut causer. En effet, Root, Finch et Reese ne se laissent aucunement abattre, et ce malgré la souffrance extrêmement profonde qui transparaît parfois lors de courts instants bouleversants, à l'image de la scène finale dans laquelle Root craque en voiture.

Cela permet surtout de maintenir la tension à son niveau maximal, et de poursuivre le développement de la mythologie générale de la série à vitesse grand V. Mais ce qui frappe surtout, c'est le culot avec lequel "Contrôle, Alt, Suppr" aborde les choses : après un cliffhanger aussi puissant que celui de l'opus précédent, celui-ci consacre exclusivement sa première partie... à Control (jusqu'à l'introduction que Finch délaisse exceptionnellement), et à sa nouvelle mission d'élimination de terroristes menaçant la sécurité des Etats-Unis selon Samaritain. L'aisance avec laquelle "Person of Interest" parvient à diversifier ses intrigues tout en créant des ramifications évidentes entre chacune d'elles est toujours aussi impressionnante, et en ce sens, le retour de Control est une idée brillante.

En clôturant "Contrôle, Alt, Suppr" sur des suspicions de plus en plus fondées de ce personnage sur les véritables plans du logiciel qui la dirige, les scénaristes suggèrent par ailleurs que Control pourrait très prochainement jouer un rôle d'envergure dans le combat mené par les soldats de la Machine, de quoi donner l'eau à la bouche. Par ailleurs, au détour de quelques répliques, la série laisse également planer le doute sur le sort subi par Shaw : est-ce un moyen de révéler que celle-ci s'en est sortie, ou de semer tout simplement davantage le doute dans l'esprit du téléspectateur ? Bref, quoi qu'elle entreprenne, "Person of Interest" reste donc à son apogée, avec une narration exceptionnelle, excessivement sombre mais loin d'être dénuée de légèreté, et d'une profondeur folle lorsqu'il s'agit de se focaliser sur ses héros. Bluffant, une fois de plus.

En bref : La perfection de "Person of Interest" ne semble plus avoir la moindre limite.
Note : 10/10

413 : Jeu d'illusionstibo18  (21.02.2016 à 15:27)

Après avoir remplacé Carter dans la galerie des personnages principaux de la série, Shaw serait-elle sur le point d'être à son tour supplantée par Silva ? Probablement pas, dans la mesure où le retour de l'actrice n'est que momentané et ne participe pas au développement de la mythologie générale, mais cet épisode permet en tout cas d'envisager brièvement une option de cette nature. Silva fait en effet équipe avec Fusco cette semaine, et ce afin de s'occuper du nouveau numéro révélé par la Machine et confié par Finch. Si l'intrigue collatérale n'est pas la plus passionnante que la série ait traité, ce petit duo inattendu, formé dans l'urgence et de façon provisoire, fonctionne malgré tout à merveille, et permet à nouveau à "Person of Interest" de changer de style de narration avec brio.

Ceci s'explique cependant par l'indisponibilité de Reese et Root, naturellement embarqués dans une nouvelle escapade à travers le pays dans l'espoir de retrouver Shaw. Ce treizième opus de la saison joue donc une fois encore la carte de la délocalisation, une excellente initiative des scénaristes qui conservent ainsi l'individualité des épisodes et le rythme effréné mis en place depuis plusieurs semaines déjà. Outre la consistance du scénario, "Jeu d'illusions" est en effet toujours bourré d'action, mais aussi d'humour, surfant à plein régime sur l'association entre Reese et Root et sur les répliques piquantes de cette dernière. Jusqu'aux expressions du visage, Amy Acker s'en donne à coeur joie, enchaînant les passages particulièrement jouissifs.

Mais surtout, dans un registre légèrement différent de ce que ses prédécesseurs ont présenté, cet épisode appuie aussi sur la corde sensible, en s'intéressant avec insistance à Root et aux terribles sentiments de panique et de souffrance qui la hantent depuis la disparition de Shaw. Comme pressenti depuis la semaine passée, celle-ci serait donc bel et bien en vie, et détenue par Greer, des informations que la Machine refuse catégoriquement de dévoiler. Cela donne lieu à certaines scènes extrêmement touchantes, notamment celle qui conclut (ou presque) cet opus, entre Root et Finch. Une manière pour "Person of Interest" de prouver qu'elle sait rester au meilleur niveau, même en dehors de ses épisodes événementiels.

En bref : Des associations de personnages intéressantes au profit d'un épisode qui poursuit la dynamique exceptionnelle de ce milieu de saison.
Note : 9.5/10

414 : Procès sous tensiontibo18  (21.02.2016 à 15:29)

Comment revenir, même provisoirement, à une mécanique plus traditionnelle après avoir accumulé les épisodes exceptionnels ? Le défi des scénaristes pour ce quatorzième opus de la saison était colossal, et très clairement, ceux-ci l'ont relevé haut la main. Shaw et Root se trouvant pour le moment loin des préoccupations liées à la Machine, "Person of Interest" se reconcentre pour cela sur son duo masculin historique afin de s'occuper d'un nouveau numéro, que Finch va devoir traité en devenant juré d'un procès. Si la fluidité de l'histoire de la semaine est certes parfois restreinte sur le plan narratif, l'épisode demeure malgré tout extrêmement réussi.

Ceci s'explique tout d'abord par les quelques particularités de "Procès sous tension" par rapport à ses prédécesseurs (pas le moindre coup de feu, un tribunal en guise de lieu principal d'action...), mais aussi - et surtout - par l'utilisation très astucieuse du héros interprété par Michael Emerson. La plongée de Finch dans l'appareil législatif et ses méandres, dont il est l'exact opposé, est une idée qui se révèle plus que fructueuse, tant pour la dynamique générale du récit que pour le retour tant attendu du personnage au premier plan. Par ailleurs, le cliffhanger parvient à remettre au goût du jour le fil rouge autour de Dominic et Elias, promesse d'un nouvel élan imminent.

Parallèlement, Reese se retrouve lui à devoir agir solitairement sur le terrain, souhaitant mettre Fusco à l'écart du danger immense qui guette. Les deux protagonistes nous offrent alors, chacun de leur côté et à des étages différents, une réflexion intéressante sur le rôle et les motivations qui sont les leurs. Si "Person of Interest" n'accorde qu'une seule et unique scène (très touchante) à Fusco pour s'exprimer sur la question, Reese est davantage mis en lumière, avec la naissance de quelques sentiments permis par les retours de Zoe et Iris, tous deux pertinents et positifs. J'aurais peut-être apprécié que la série exploite un peu plus le potentiel humoristique du combo Zoe/John, mais le résultat reste excessivement bon.

En bref : Le retour à une formule plus conventionnelle n'enraye en rien la grande qualité de cette saison 4.
Note : 8.5/10

415 : Chacun son combattibo18  (28.02.2016 à 12:07)

Introduite dans le deuxième épisode de cette nouvelle salve d'aventures, Claire Mahoney est de retour dans "Person of Interest" cette semaine, aux côtés de Finch, lorsqu'elle reprend contact avec lui en lui affirmant d'un danger immédiat qui la guette. Alors que l'on pouvait s'attendre à ce que Dominic et Elias soient les principaux centres d'intérêt de ce quinzième volet de la saison, c'est donc finalement à Samaritain que "Person of Interest" fait à nouveau confiance, et c'est tout sauf une mauvaise chose. Le téléspectateur sait de toute façon que les scénaristes ont une idée précise de ce qu'ils souhaitent faire, et cela se ressent ici, dans un opus en apparence très classique.

Les questions de guerre de gangs restent donc en suspens, au profit d'un développement plus poussé autour de la mythologie impliquant Samaritain et son leader Greer. En effet, alors que Finch s'emploie à tenter de sauver Claire, blessée par balle et clamant sa volonté d'échapper aux ennemis de l'homme à lunettes, celle-ci révèle finalement son véritable visage : enrôlée par Greer, elle parvient à berner Finch, jusqu'à ce que Root débarque pour sauver son camarade de ce mauvais pas. En mélangeant les passages très touchants (comme l'instant où Harold explique son désarroi suite à la disparition de Shaw) et les quelques scènes bien plus savoureuses, "Chacun son combat" réussit son pari, malgré son style très mécanique.

Dans le même temps, Reese et Fusco sont occupés à autre chose, lorsque la Machine délivre le numéro d'une jeune femme employée dans une société chargée de développer des outils de nouvelle technologie, et qui reçoit notamment des messages très étranges et menaçants. Très clairement, cette partie-ci de l'épisode n'est pas la plus passionnante qui soit, ne se contentant que de dérouler son récit sans véritablement apporter de surprises, et sans s'attarder sur le duo masculin qui le porte. Néanmoins, l'action est au rendez-vous de façon extrêmement régulière, et c'est peut-être tout ce qu'il fallait attendre de l'histoire, puisque l'essentiel se déroule ailleurs.

En bref : "Person of Interest" redescend d'un étage, mais la déception est naturellement à nuancer fortement tant le niveau général reste très bon.
Note : 7.5/10

416 : Diamant bruttibo18  (28.02.2016 à 12:11)

En attendant de faire avancer sa mythologie de façon plus marquée, "Person of Interest" s'offre cette semaine un petit clin d'oeil à son passé, en faisant revenir sur le devant de la scène Luke Kleintank sous les traits de Caleb Phipps, ce lycéen dont s'était occupé Finch dans un épisode de la saison 2 qui demeure à ce jour le plus regardé de toute l'histoire de la série. Cette fois, c'est Root qui va croiser la route de ce jeune homme, et j'avoue que la scène finale donne énormément envie d'en savoir plus tant les scénaristes entretiennent le mystère sur le rôle que ce dernier pourrait jouer. "Diamant brut" nous révèle toutefois que la Machine souhaite recruter, afin de concurrencer Samaritain, et cette idée semble être une solide base de travail pour la fin de saison.

Pendant ce temps, Finch et Reese opèrent de leur côté pour sortir du pétrin Harper Rose, une étudiante en apparence sans problèmes qui se transforme en arnaqueuse et voleuse de talent à la nuit tombée, lorsqu'elle souhaite mettre la main sur de la marijuana dans un dispensaire. Cette intrigue est l'occasion idéale pour "Person of Interest" de faire revenir Dominic dans les parages, puisque celui-ci est contrarié par de tels plans, mais malheureusement, l'épisode est loin d'être la réussite attendue en dépit de quelques bonnes idées. Certes, les confrontations entre Dominic et Reese sont exquises et l'écriture de l'histoire est soignée ; toutefois, la direction générale choisie n'est pas optimale et conduit même à l'ennui à plusieurs reprises.

Ce seizième volet de la saison souffre ainsi d'un manque évident de rythme à certains stades du récit, en dépit des innombrables bonnes scènes d'action qui sont toujours distillées un peu partout dans l'épisode. En outre, l'énorme travail que "Person of Interest" a pour habitude de fournir autour de ses différents protagonistes et des émotions qu'ils peuvent dégager et ressentir n'est ici pas flagrant, en particulier en ce qui concerne Finch, bien trop en retrait à mon goût. "Diamant brut" donne ainsi le sentiment d'avoir voulu rentrer quelque peu dans le rang pour montrer qu'elle était capable de poursuivre l'intrigue consacrée à Dominic dans une formule plus conventionnelle et mécanique, et forcé de reconnaître que ce n'était pas forcément son idée la plus brillante.

En bref : Premier faux-pas de la saison. Même les meilleurs ont parfois leurs failles, la preuve...
Note : 5.5/10

4.17 et 4.18seriepoi  (02.03.2016 à 08:29)

Vengeance thérapeutique : C'est mon épisode préféré de cette saison 4, avec le retour d'Alicia Corwin qui est menacé de mort par un "inconnu", autrement dit Harold, qui veut trouver les responsables de la mort de Nathan. Et une fois n'est pas coutume, il devient une menace (ou plutôt Harold Martin). Cela prouve encore une fois le grand talent de Michael Emerson, qui est extraordinaire (pour moi). Dans le présent, il essaie d'en dissuader Shayne Edwards, qui veut aussi se venger de la mort de son épouse, et lui dit que même s'il a failli passer à l'acte, cela aurait été une très mauvaise décision, car la vie est bien plus importante. C'est sûr que si Harold aurait déclenché la bombe, il ne serait plus du tout le même et sa vie serait foutue, et en plus il n'aurait sûrement jamais cherché John. Comme il ne l'a pas fait, c'est peut-être pour cela qu'il a tenté de le trouver. 

Le Cheval de Troie : ah, le retour d'Élisabeth Bridges. Harold qui tente de mettre son plan à exécution, mais Root en décide autrement Mais je me demande vraiment si elle l'a vraiment détruit, le boîtier qui déclenche le virus. Ce qui donne une scène incroyable, avec une tentative de suicide en guise de chantage. Il m'a fait un peu de peine à la fin, lorsque Bridges découvre qu'Harold Whistler l'a discréditée. Évidemment, c'est Root qui l'a fait pour éviter qu'il ne le fasse pas. Mais après, j'ai bien aimé le retour d'Harper, qui a été contactée par un certain Ernest Thornhill (en fait la Machine), une nouvelle recrue pour l'équipe ? Belles scènes d'action avec Frankie. Bel épisode en tous les cas. 

417 : Vengeance thérapeutiquetibo18  (05.03.2016 à 20:15)

Cela faisait quelques semaines déjà que "Person of Interest" n'était pas revenue sur le passé de Finch aux côtés de Nathan Ingram, c'est donc avec un réel plaisir que le téléspectateur peut à nouveau savourer un petit voyage 5 ans en arrière, alors que notre héros venait de perdre son ami. "Vengeance thérapeutique" permet ainsi de mieux comprendre comment Finch a vécu cette terrible épreuve, et à quel point ce dernier a failli basculer dans la folie meurtrière en allant jusqu'à placer une bombe sous la voiture d'une femme soupçonnée d'être coupable du meurtre. Comme souvent, tout ce que la série entreprend autour de Finch est extrêmement réussi.

Michael Emerson est à nouveau excellent dans son rôle et son style de jeu, en particulier lorsqu'il s'agit d'aller chercher la corde sensible du téléspectateur. Son personnage est plus touchant que jamais, qu'il s'agisse des angoisses et de l'envie de revanche qui le hantent en 2010 ou de la manière dont il tente d'utiliser son expérience à bon escient de nos jours, lorsqu'il doit faire face à un cas de la semaine ressemblant étrangement à ce qu'il a vécu. En effet, l'équipe doit s'occuper d'un psychologue aux méthodes peu conventionnelles pour soulager la douleur de ses patients, et qui voit le tueur de son épouse sortir de prison après quelques années de détention seulement.

En dépit d'un développement malheureusement trop traditionnel, "Person of Interest" parvient malgré tout à proposer une intrigue particulièrement intéressante, solide et riche. En outre, la manière dont la série parvient à ponctuer son récit avec les histoires secondaires autour de ses deux héros principaux est assez judicieuse et efficace. On peut néanmoins regretter que le registre plus léger de la série soit aux abonnés absents (en dehors de quelques rares passages assez funs), et que le développement de Reese soit limité. J'aurais préféré que les scénaristes donnent davantage d'importance aux interactions entre ce dernier et Iris, un peu trop effacées à mon goût.

En bref : Un bon épisode qui fait la part belle à Finch, et déroule une affaire de la semaine forte et énergique.
Note : 7/10

418 : Un cheval de Troietibo18  (05.03.2016 à 20:17)

Malgré une gestion parfois maladroite de leur évolution sur le plan scénaristique, les romances de Reese ont souvent été le théâtre de scènes particulièrement agréables et légères, et cet épisode ne déroge pas à la règle, bien au contraire. En effet, John se retrouve confronté à deux jolies femmes jouant toutes deux avec ses sentiments : Iris d'une part, et Frankie, chasseuse de primes qui s'avère être le numéro de la semaine, d'autre part. En abattant la carte de l'humour avec une aisance incroyable au milieu d'un opus pourtant très sombre une fois encore, "Un cheval de Troie" parvient à varier les styles sans le moindre souci, et à faire en sorte de ne pas laisser passer le moindre temps mort.

Car au-delà des histoires d'amour et de séduction qui animent le quotidien de Reese, "Person of Interest" développe naturellement d'autres intrigues parallèles, tout à fait réussies elles aussi. Tout d'abord, Reese s'occupe donc de la chasse puis de la protection de Frankie, désireuse de venger la mort de son frère et prête à assassiner son patron pour cela, le tout en croisant à nouveau la route d'Harper Rose. Si le contenu du récit est parfois un peu trop cafouilleux, l'ensemble reste extrêmement rythmé et finalement plutôt original sur la forme, avec une mécanique qui dénote quelque peu par rapport aux autres volets traditionnels de la saison proposés ces dernières semaines.

Pendant ce temps, Finch poursuit de son côté la mise en place d'un plan concocté et débuté à Hong Kong il y a quelques semaines, impliquant notamment Beth Bridges, avec qui il avait feint de tisser un début de relation amicale sur place. De ce point de vue également, "Un cheval de Troie" est palpitant, mais surtout, met en scène un Harold à nouveau très touchant, avant tout grâce à ses échanges et confrontations avec Root. Cette dernière souhaite effectivement éliminer Beth pour éviter de mettre Finch en danger, ce qui conduit les deux personnages à s'écharper et opposer leur vision de la manière dont il faut combattre Samaritain. Root et Finch forment comme toujours un solide duo, et je suis ravi de voir la série continuer à miser sur celui-ci régulièrement.

En bref : Sommes-nous repartis sur la route de l'excellence ? Voici en tout cas un épisode de haut vol, qui joue sur tous les tableaux avec beaucoup de commodité.
Note : 9/10

Joss Carter "de retour" : quel bonheur !Arwenig  (08.03.2016 à 23:18)

Je suis encore sous le choc du magnifique épisode "utlimes confidences" que nous avons vu ce soir.  Ce n'est pas un spoiler que de dire qu'on revoit Joss Carter, puisqu'elle est au générique et que les résumés sur les programmes télé font état de sa présence, mais bon, je ne m'étends pas plus sur son rôle.  Je veux juste dire que cet épisode a été un vrai bonheur. On est pas mal à ne pas avoir compris l'éviction de Taraji Henson de la série pour un motif aussi futile que "je voulais choquer les gens" (dixit le réalisateur). I E plus il s'était justifié en disant qu'il ne voulait pas tomber dans le schéma des séries où les rôles sonr immuables : c'est pourtant ce qu'il fait avec John et les autres (ouf, tant mieux !) et par ailleurs, en faisant mourir Carter, il  a été  encore plus dans un schéma classique puisque c'est bien connu, dans tout film ou toute série (ou tout roman, voire tout conte de fée !) où l'émotion tient un rôle, on nous  font mourir "un gentil" (la maman, le papa, le fiancé, le chien... Faut faire pleure la galerie, c'est hyper classique, alors quand le réalisteur nous dit qu'il a voulu faire original en faisant mourir Carter, ben... je ne sais pas quelles références il prend !)

Certes on pourra toujours dire que sans la mort de Carter dans la saison 2, on n'aurait pas eu un aussi  magnifique épisode ce soir, mais bon, on l'aura payé cher quand même, ce grand moment d'émotion. Il aurait pu exister sans la mort de Carter, à mon avis...

Ebfin bon, J'ai trouvé l'atmosphère de cet épisode très belle, et la voix du doubleur français de John plus que jamais parfaite dans le registre de ce soir, qui était celui de l'émotion.

ArwenigPhoebus  (09.03.2016 à 01:06)

La mort de Josh Carter est aussi la volonté de l'actrice. Elle avait déjà dit aux producteurs qu'elle ne se voyait pas durer 5 ans dans une série. Après elle n'avait pas prévu sa mort dans la saison 3.

La mort de Carter à choquer car c'est le moment où l'on s'y attend le moins et surtout par le fait qu'elle était le troisième personnage principal de la série mais surtout le rôle feminin principale.
Après la mort de Carter intervient dans la première trilogie d'épisode qui a eu une bande-annonce exceptionnelle (tout comme la trilogie de la saison 4). C'est l'une des seules fois où CBS a respecté la série qu'elle ne produit pas mais qui est salué par la critique.

Pour en revenir à l'épisode c'est un épisode vraiment marquant, surtout de par la manière dont il est réalisé et le twist surprenant même si le début nous l'indique (mais tout le monde n'a pas forcément prêté attention. Moi même je n'avais pas prêté attention au coup de feu que l'on attend au tout début de l'épisode). L'apparition de Carter montre que la série respect ses personnages et surtout que les acteurs même, ceux disparaissant, l'apprécie pour accepter de revenir dans le show soit en flahsback soit comme on n'a pu le voir avec Carter.

 

419 : Recherche Machinetibo18  (13.03.2016 à 12:16)

Lorsque cet épisode a débuté, je me suis demandé si les scénaristes étaient à nouveau confrontés à un léger manque d'inspiration, à l'instar de ce qui s'était passé il y a quelques semaines maintenant. Fort heureusement, mes craintes ont été rapidement balayées lorsque "Person of Interest" a prouvé qu'elle n'avait rien perdu de sa superbe, en reliant astucieusement et avec une fluidité déconcertante le cas de la semaine traité par Finch et Reese à la mythologie développée autour de Samaritain. La machine délivre pour ce faire le numéro de Sulaiman Khan, le PDG d'une entreprise informatique qui voit soudainement sa vie basculer après une cyberattaque impressionnante.

Si l'introduction de l'affaire n'est pas la plus palpitante qui soit, le téléspectateur comprend peu à peu que l'histoire qui lui est contée se révèle tout sauf banale et indépendante, en particulier lorsque Khan commence à émettre des soupçons sur la possibilité qu'une intelligence artificielle soit à l'origine de ses malheurs. Malgré une trame dramatique manquant parfois de densité autour de lui, Khan demeure un personnage extrêmement intéressant et fait partie des guests les plus pertinents et travaillés de "Person of Interest". Bourré de scènes d'action en tout genre, "Recherche Machine" n'est également pas avare de révélations, surtout lorsque Greer refait surface.

Ce dernier dévoile dans la dernière partie de l'épisode ses intentions, qui ont impliqué le krach boursier, la chute de Khan, entre tant d'autres choses : neutraliser la Machine, pour que le seul « Dieu » de la planète en terme d'intelligence artificielle puisse être Samaritain. Jusqu'aux toutes dernières secondes, totalement inattendues, "Person of Interest" enchaîne les surprises avec minutie et ingéniosité, ce qui nous promet déjà une fin de saison prodigieuse. Saluons par ailleurs l'aspect purement divertissant que la série parvient à conserver en toutes circonstances, avec dans le cas présent, une réunion de famille autour d'un canard à l'orange à hurler de rire. Root est franchement indispensable.

En bref : Sans être l'épisode le plus prenant de la série, voilà un excellent opus qui fait un grand pas en avant dans sa mythologie, sans que personne ne puisse le voir venir.
Note : 9/10

420 : Ultimes confidencestibo18  (13.03.2016 à 12:18)

Voilà maintenant près d'un an et demi que Joss Carter a passé l'arme à gauche, froidement assassinée à l'issue de l'une des intrigues les plus fortes de toute l'histoire de "Person of Interest". Depuis, la série a su rebondir et évoluer merveilleusement bien, mais le spectre du personnage plane toujours au-dessus de Reese, perturbé à tout jamais par sa disparition. En conséquence, la réapparition de Taraji P. Henson le temps d'un épisode ne pouvait être qu'une brillante idée, et le résultat est honnêtement encore plus réussi qu'espéré, notamment car les scénaristes ont majoritairement orienté leur récit vers une trame dramatique d'une intensité redoutable.

Tout débute pourtant de manière très classique, lorsque la série nous présente à deux époques différentes le souvenir d'une discussion entre Carter et Reese d'une part, et le numéro d'un jeune homme soupçonné d'avoir tranché la gorge de toute sa famille quelques années plus tôt d'autre part. Pourtant, "Ultimes confidences" se complexifie rapidement lorsque l'affaire est reliée aux débuts de la carrière de Carter, puis lorsque le récit introduit une dose de science-fiction non négligeable en présentant les échanges de John et Joss comme des hallucinations. Tout ceci se révèle être particulièrement puissant et prenant sur le plan narratif, à commencer par le dernier quart de l'épisode, tout bonnement fabuleux.

Le mélange des styles est à la fois limpide et addictif, et cette dernière partie de l'opus dans laquelle "Person of Interest" semble sur le point de faire ses adieux à Reese est probablement l'un des meilleurs passages de la série en 4 saisons, tant en raison des décors que de la force de l'instant. Il convient d'ailleurs de saluer la performance magistrale de Jim Caviezel, au sommet de son art à l'aube d'une fin de saison dans laquelle il a globalement moins eu la possibilité de s'exprimer. Enfin, saluons également la petite intrigue parallèle consacrée à Finch et Root, qui permet de maintenir une certaine cohérence scénaristique avec l'un des fils rouges de l'année, et d'insuffler un vent de fraîcheur et de légèreté bienvenu (le débarquement de Root en robe de mariée étant probablement la scène la plus hilarante de l'épisode).

En bref : Éblouissant.
Note : 10/10

Saison 4tibo18  (22.03.2016 à 00:39)

Quelle fin de saison ! o_O

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

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