Finch : On nous surveille. Le gouvernement a un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, des citoyens que le gouvernement considère sans importance, pas nous. Traqué par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
Finch : Pour elle, nous sommes que des numéros.
Root : Non, la Machine se soucie de nous.
Finch : À l’instant où une balle vous percera le crâne, la Machine vous jettera à la poubelle et vous remplacera.
Carl Elias : Je veux qu’il te relâche.
Anthony Marconi : Je voudrais qu’on en finisse.
Carl Elias : Très bien, Anthony.
Le coffre-fort se met en compte à rebours et s’arme. Un bâtiment explose.
Finch : (À Contrôle.) Si vous connaissiez mieux Samaritain, vous sauriez qu’il fait appel à un contractant militaire privé, vous pourrez également vous douter qu’il a mis un de ses militaires au sein de vos services afin de vous espionner.
SÉQUENCE – Capitole – Périmètre 36 – 8 heures 50 minutes 23 secondes ; Tidal Basin – Nord – Caméra 04 – 8 heures 50 minutes 25 secondes ; 1395 OFFRMP 58 – 8 heures 50 minutes 30 secondes
Dennis Spencer : (Au téléphone.) Chérie, c’est moi, tu es encore au boulot.
Shelly Spencer : (Au téléphone.) Non, pas encore, la matinée a été épouvantable.
INTÉRIEUR – Dans une voiture – Matinée
Shelly Spencer : Ah, et Jackson a encore oublié son déjeuner. Et tu sais quoi, il va manger à la cantine parce que j’ai une tonne de copies à corriger pour cet après-midi. (Elle tente de freiner pour pouvoir tourner mais n’y arrive pas.) Quoi ? La voiture n’a plus de frein. Oh mon Dieu.
Dennis Spencer : Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?
Shelly Spencer : (En criant.) Dennis. (Elle tente de ralentir mais n’y arrive pas et se prend la barrière de sécurité. Pendant ce temps, Samaritain tente de retrouver la trace de la voiture de Shelly.)
Un véhicule arrive et un homme va chercher Shelly en lui mettant un sac sur la tête et l’amène dans la voiture.
Contrôle : Faites l’échange.
Un homme prend une femme dans le coffre et la met sur le siège chauffeur en activant un détonateur pour faire exploser la voiture.
Homme : C’est fait, madame.
Contrôle : Allez, on y va.
En partant, la voiture se met à exploser.
SÉQUENCES – Weather – Caméra ES46 – 9 heures 19 minutes 33 secondes ; Entrée – Caméra 07 – 9 heures 19 minutes 36 secondes
Samaritain passe de Washington à New York.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Lionel est dans la rue et John vient le rejoindre.
Fusco : Tu as une sale tête.
Reese : Moi aussi, je suis content de te voir.
Fusco : La prochaine fois que tu voudras t’occuper d’un psychopathe au milieu de la toundra, prévient ton coéquipier.
Reese : Eh, tu as raison. Tu es un très bon flic et un vrai pote.
Fusco : Tu es sûr que tu n’as pas de la fièvre.
Reese : Je tiens encore debout.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Matinée
Reese : Ce n’est pas le cas de nos chers amis, apparemment. (Il soulève le drap et voit un homme.)
Fusco : Un gars de la Fraternité. Un homme d’Elias s’est pointé, il leur a tiré dessus et s’est barré. C’est encore et toujours la même chose.
Reese : Lionel, à ton avis, comment il a déjoué la sécurité ?
Fusco : C’est une excellente question, lieutenant.
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, j’ai quatre morts du côté de la Fraternité.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Reese : (Au téléphone.) Encore une fois la Machine n’a pas donné leur numéro, pourquoi ?
Finch : J’aimerais bien le savoir. Toutefois, on peut facilement imaginer qu’un fugitif aussi malin qu’Elias ait trouvé un moyen de communiquer qui échappe à la Machine. Enfin, c’est une hypothèse.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Matinée
Reese : Et vous en avez d’autres ?
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Oui, que Samaritain ait trouvé la Machine.
Root : Si c’était le cas, nous serions tous morts.
Finch : (Voyant le plâtre sur le bras de Root.) Vous vous êtes blessée, mademoiselle Groves ?
Root : (Elle brise le plâtre contre un meuble et en sort un composant.) Figurez-vous, mon cher Harold que la République populaire est étonnamment laxiste en matière de fouille au corps. (Elle met le composant dans un trou venant d’une mallette.) Quoi de neuf du côté de la guerre des gangs ?
Finch : Il y a du danger. J’ai peur que ce ne soit qu’une question de minute avant que Dominic ordonne une riposte.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Matinée
Le téléphone public se met à sonner.
Reese : Ce sera peut-être plus tôt que vous ne le pensez.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Harold va à son poste de travail dans la station.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Matinée
La Machine : Josh. Echo…
Reese : Vous recevez ce numéro, Finch.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : En fait, il s’agit de deux numéros, monsieur Reese. Dominic et Elias. Il semble bien que les deux chefs de gangs soient déterminés à s’entretuer. Dieu seul sait combien d’innocents risquent d’être pris entre deux feux.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Matinée
Finch : (Au téléphone.) Il faut qu’on trouve un moyen d’arrêter cette guerre, monsieur Reese.
Reese : (Voyant un tube entre les mains d’un policier, John le prend en photo.) Cette chose-là nous aidera peut-être.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : (Recevant l’image sur l’ordinateur.) Hmm. C’est une sorte de récipient, je vais voir ça de plus près. En attendant, monsieur Reese, j’ai réussi à retrouver la trace des fourgons blindés de la Fraternité à une nouvelle adresse.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Matinée
Reese : Merci, j’emmène Lionel.
SÉQUENCES – Espace aérien de la police – Fleuve – 112E – 13 heures 11 minutes 02 secondes ; Dock de chargement – Caméra - 13 heures 11 minutes 03 secondes
EXTÉRIEUR – Près d’un bâtiment – Journée
Des hommes sont en train de discuter mais on ne comprend pas leur conversation.
Homme : (Pendant que Lionel et John les surveille de leur voiture.) Eh, vient voir.
Link : On a un problème. Les gars ne pensent qu’à une seule chose, ils veulent se venger.
Dominic : Dis-leur qu’ils pourront le faire en temps voulu.
Link : D’accord, mais le temps presse. Ils sont à crans, ils sont prêts à tirer sur n’importe qui…
Fusco : On dirait qu’il y a des embrouilles au paradis.
Link : Il faut qu’on agisse.
Dominic : On se connaît depuis longtemps, toi et moi, tu te rappelles de ce gamin boutonneux de Trinidad ? Tu lui disais que ça ne suffisait pas de riposter.
Link : Non, il faut envoyer l’ennemi dans la tombe.
Dominic : J’ai retenu la leçon. Il n’y a qu’une seule façon d’en finir. (Link s’en va pendant que John prend des photos de Dominic.)
Reese : La Fraternité se prépare pour la bataille, sécurité renforcée, patrouilles.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Je me demandais si le lieutenant Fusco et vous pourriez passer à la banque.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Journée
Reese : Vous voulez qu’on fasse un dépôt, Finch ?
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : L’étrange récipient de la scène de crime est un vestige d’un ancien réseau de courriers par tubes pneumatiques qui courait autrefois sous la ville. Un de ces centres névralgiques était une ancienne banque de dépôt dont un particulier a récemment acheté les murs.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Journée
Reese : Carl Elias.
Finch : (Au téléphone.) Tout juste.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Monsieur Elias semble avoir fait renaître le système pour qu’il serve sa communication interne.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Journée
Reese : Et pour faire entrer des armes dans des bâtiments officiels hautement sécurisés.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Reese : (Au téléphone.) Si Elias est à la banque, on le trouvera.
Un téléphone se met à sonner. Harold regarde sous les dossiers et voit que c’est le téléphone de Sameen.
Root : Le téléphone de Shaw.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Journée
Reese : Finch ?
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Finch : Je dois vous laisser, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Journée
Finch : (Au téléphone.) Pour Elias, débrouillez-vous sans moi.
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Matinée
Root : (Prenant le téléphone.) Allô ?
Shaw : Root, tu m’entends, c’est moi. J’ai besoin de ton aide, je… (Elle a raccroché.)
Root : Shaw, attends. Sameen. (Elle regarde le téléphone, l’air stupéfait.)
SÉQUENCE – DODOFC 217 – Caméra B – 13 heures 11 minutes 10 secondes ; Périmètre – Zone 9 – 13 heures 11 minutes 20 secondes
Samaritain tente de retrouver la trace de Contrôle. Il essaie à son bureau mais il n’y a personne. Il semble retrouver sa trace dans un immeuble abandonné.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Dans une pièce – Journée
La femme qui a été kidnappée, Shelly Spencer, est attachée à une chaise. Contrôle lui enlève la cagoule de sa tête. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive.
Shelly Spencer : Où, où je suis ? Pourquoi vous faites ça ?
Contrôle : Il faut qu’on parle de Samaritain.
Shelly Spencer : Je, je ne sais pas ce que ça veut dire.
Contrôle : (Elle va vers un homme assis à une chaise, aussi attaché.) Vous connaissez Tyler. (Elle lui enlève la cagoule.) N’est-ce pas Shelly ?
Shelly Spencer : Quoi ? Non, non, je ne connais pas cet homme.
Contrôle : C’était l’un de mes meilleurs agents. (Pointant son arme vers la tête de Tyler.) Si vous voulez lui dire adieu, c’est maintenant.
Shelly Spencer : Non, non.
Tyler : Non, non, pitié, non. (Contrôle lui a mis une balle dans la tête.)
Shelly Spencer : (Apeurée.) Oh, non, non. (Elle se met à pleurer.)
Contrôle : Comment avez-vous pu oublier son visage ?
Shelly Spencer : Je n’y comprends rien. Pourquoi vous faites ça ?
Contrôle : Je veux que vous soyez la plus utile possible. Tyler a été utile, au début. Il a avoué qu’il était bien l’une des nombreuses taupes que Samaritain a implantée dans l’ISA. Il a même dit que vous étiez son agent de liaison.
Shelly Spencer : Je suis qu’une enseignante et une maman. Je veux juste, je veux juste retourner auprès de ma famille.
Contrôle : Je comprends, je suis mère moi aussi. C’est pourquoi, je vous accorde une dernière chance d’avoir la vie sauve. Dites la vérité, sinon, vous aussi, vous finirez sous forme de tâche sur le mur.
La Machine, grâce à l’appel reçu par Root, tente de retrouver son atout par rapport à la zone de l’appel.
SÉQUENCE – 53ème rue – Poste – Caméra 40 – 13 heures 13 minutes 05 secondes
INTÉRIEUR – Dans la station de métro – Journée
Root : Elle est vivante, Harold. On la croyait morte mais on avait tort, elle est en vie.
Finch : On en sait rien, mademoiselle Groves.
Root : Bien sûr que si, voyons Harold, je viens de la voir au téléphone et elle appelait d’ici, de New York.
Finch : (Il se lève alors qu’il voit Root dans le wagon.) Est-ce que nous pouvons prendre cinq minutes pour en parler ?
Root : La dernière fois que vous m’avez dit ça, j’ai accepté de vous écouter, vous et la Machine. J’ai arrêté mes recherches. (Elle prend des armes dans une armoire.) Alors que pendant tout ce temps, elle avait besoin de nous. Alors, aujourd’hui, faut qu’on l’aide. C’est bien votre spécialité, secourir les gens quand le téléphone sonne.
Finch : Mademoiselle Groves, cet appel est un piège, assurément.
Root : Je sais. Mais Sameen est toujours en vie, alors je pars la chercher.
La voyant partir, Harold prend son manteau et sa mallette et s’en va la rejoindre.
SÉQUENCE – 8ème avenue et 34ème rue ouest – Passage clouté - Nord – 14 heures 05 minutes 12 secondes ; 62ème étage – Balcon Sud – 14 heures 15 minutes 31 secondes ; Toit sud – Sécurité D – 14 heures 05 minutes 32 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Finch : Si vous continuez à marcher aussi vite, je ne vais pas pouvoir vous aider, mademoiselle Groves. Root, qu’est-ce que nous faisons ici ?
Root : (Regardant une caméra de vidéosurveillance.) Quand tu m’as dit d’arrêter de chercher Shaw, je t’ai obéi. (Harold ne comprend pas ce que Root fait mais voit la caméra.)
SÉQUENCE – Toit – Sud – Sécurité D – 14 heures 05 minutes 45 secondes
Root : Mais maintenant, il faut que tu m’aides. Toute seule, je n’ai aucune chance. (Elle monte sur le muret.)
Finch : (La voyant grimper sur le muret.) Qu’est-ce que vous faites ?
Root : Harold t’a appris à jouer au black-jack et aux échecs, mais est-ce qu’il t’a appris à jouer au plus fort ? Je vais marcher en fermant les yeux sur la bordure de ce mur jusqu’à ce qu’à ce que A, tu m’aides à retrouver Sameen ou B je fasse une chute tragique et mortelle.
Finch : (La voyant sur le point de basculer.) Mademoiselle Groves.
SÉQUENCE – Toit – Sud – Sécurté C – 14 heures 06 minutes 30 secondes
La Machine calcul le risque de chute grâce à la force du vent, elle a trouvé un pourcentage de 67,5 de chance de survivre.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Root : Tu as calculé la vitesse du vent, hein. Tu sais à quel point c’est risqué.
SÉQUENCE – Toit – Sud – Sécurité C – 14 heures 06 minutes 38 secondes
Le taux chute de manière vertigineuse à 30%.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Root : À toi de te demander ce qu’il y a de pire. Le fait qu’on collabore toutes les deux ou bien le fait de me laisser avancer seule.
SÉQUENCE – Toit – Sud – Sécurité C – 14 heures 07 minutes 00 secondes
Voyant le taux critique baisser de plus en plus, la Machine accorde sa demande et lui transmet les coordonnées de la localisation de Shaw.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Root : (S’arrêtant de marcher.) Très sympa, ce jeu, pas vrai. Venez Harold. (Elle descend du muret.) Elle nous a trouvés une voiture.
SÉQUENCES – John Street – Poste – Caméra 128 – 14 heures 15 minutes 25 secondes ; Queensborough – Onramp – Caméra 06 – 14 heures 21 minutes 01 seconde ; NY25_0094 – 14 heures 26 minutes 39 secondes ; WeatherCaméra – BRSVW – 14 heures 26 minutes 42 secondes
Root : La Machine a localisé Sameen. Attachez votre ceinture. (Ils montent dans une ambulance et traversent New York.)
INTÉRIEUR – Dans une ambulance – Journée
Root : Shaw a appelé d’un téléphone fixe quelque part dans cet asile.
Finch : L’institut psychiatrique Steiner.
Root : Un établissement géré par l’État, hautement sécurisé. Ce qui explique qu’on est besoin de s’arrêter. (Ils sortent tous les deux du véhicule.) La Machine ne nous laisserait jamais arriver les mains vides pour une mission de sauvetage. (Elle va derrière l’ambulance et ouvre la porte.)
Finch : Est-ce que la Machine nous donne des conseils pour éviter qu’on se fasse tuer ?
Root : Pour l’instant, elle est surtout concentrée sur cette pelle. (Elle sort une pelle du fourgon. Ils s’en vont.)
SÉQUENCES – Bord de rue 02 – 14 heures 30 minutes 29 secondes ; Ferry – Terminal D – 14 heures 30 minutes 32 secondes ; DBCONSTR_08 – 14 heures 30 minutes 35 secondes
Samaritain a perdu la trace de Root et d’Harold et tente de les relocaliser. En même, il se concentre sur les deux lieutenants, John et Lionel.
Reese : (Entrant dans un bâtiment.) Ça doit être ici.
INTÉRIEUR – Dans un couloir – Journée
Fusco : Tu as un plan pour entrer.
Reese : Détends-toi, on a un très bon laissez-passer. (Ils voient deux hommes. Il montre sa plaque.) On vient voir votre patron.
Homme : Qu’est-ce qui vous dit qu’il est ici ?
Fusco : Et si on revenait avec les gars du SWAT. (Les laissant passer.) C’est bien ce que je pensais.
Reese : (Activant son oreillette, il s’adresse à Harold.) Nous sommes dans la banque.
EXTÉRIEUR – Près d’un asile – Journée
Finch : John, je vais devoir me déconnecter un certain temps.
INTÉRIEUR – Dans une banque – Journée
Finch : (Au téléphone.) On a retrouvé Sameen. (John s’arrête.)
Reese : Shaw ? Elle est vivante ?
EXTÉRIEUR – Près d’un asile – Journée
Reese : (Au téléphone.) Envoyez-moi l’adresse.
INTÉRIEUR – Dans une banque – Journée
Reese : J’arrive tout de suite. (À Lionel.) Oh, je compte sur toi pour veiller sur Elias.
Carl Elias : Je n’ai pas besoin qu’on veille sur moi. Et je t’ai dit de ne pas t’en mêler.
Reese : (Rentrant dans un coffre-fort.) Ne pas m’en mêler ? Ça veut dire ne pas te sauver la vie, c’est ça ?
Carl Elias : (Donnant un tube à un de ses hommes de main.) Est-ce que j’ai besoin qu’on me sauve la vie ?
Fusco : Tu crois disposer de combien de temps avant que la Fraternité ne vienne régler ses comptes. (L’homme envoie le tube dans un conduit pneumatique.)
Carl Elias : Ces tubes pneumatiques faisaient autrefois tout le tour de Manhattan. Il livrait aussi bien le courrier que l’argent. Une véritable merveille d’ingéniosité et tu voudrais que… que je fuis comme un lâche. Voyons, tu sais bien que ce n’est pas mon genre.
Reese : Je t’ai connu beaucoup plus prudent. Ce tube dans la poubelle, jolie piste.
Fusco : Et surtout une preuve suffisante pour t’accuser de meurtre avec préméditation.
Carl Elias : Est-ce que vous êtes venus m’arrêter, messieurs ?
Reese : Oui, si tu refuse de nous suivre. (Il sort son arme ainsi que l’homme de main de Carl et Lionel.) Il est temps d’arrêter cette guerre.
Carl Elias : (Sortant également son arme.) Alors, messieurs, c’est votre dernière chance. Partez avant qu’il ne soit trop tard.
Reese : (Entendant des coups de feu.) La Fraternité.
Carl Elias : Je vous avais prévenu.
Reese : Vite. (Il montre à Carl de venir vers lui. Alors que des hommes se font tuer.) Il y a une issue de secours ?
Carl Elias : Comme au bon vieux temps, par ici. (Il court mais se trouve nez-à-nez avec Dominic.)
Dominic : (Pointant son arme vers Carl alors que ses hommes ont également des armes.) Tu m’as déjà doublé une fois, il n’y en aura pas deux.
Carl, Lionel et John sont pris au piège alors que Dominic prend l’arme de Carl.
SÉQUENCE – Côté rue 04 – 14 heures 34 minutes 24 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Root marche dans la neige avec une pelle dans les mains.
Root : Il y a onze semaines, cet établissement de seconde zone s’est doté d’un réseau de fibre optique très au-dessus de ses moyens. (Elle commence à creuser alors qu’Harold tente de se cacher. Elle tape sur une porte et l’ouvre.) Venez, Harold.
INTÉRIEUR – Dans un endroit abandonné – Journée
Root : L’information est acheminée par fibre optique sous la forme d’impulsion lumineuse. Un seul pour cent d’une quelconque impulsion contient…
Finch : Cent pour cent des données. (Sortant un portable.) Tout comme une goutte de sang contient tout un ADN.
Root : (Lui donnant un fil.) Exactement. Cet outil pour micro-serrage de précision va plier le câble juste comme il faut pour laisser passer un peu de lumière.
Finch : Ils ne sauront pas qu’ils ont été piratés. (Regardant les informations sur son ordinateur.) C’est une cascade d’informations. Samaritain ne se sert pas de cet endroit uniquement pour détenir mademoiselle Shaw. Il faut qu’on perce à jour son impressionnante méthode de cryptage.
Root : Elle accède déjà à votre portable. (Elle lit un message, venant de Samaritain, sur l’ordinateur d’Harold.) « Toutes les forces en alerte. Nous allons bientôt isoler la Machine. » (Root et Harold comprennent que la Machine est en danger. Elle est sortie de l’endroit où ils étaient.)
EXTÉRIEUR – Près d’un asile - Journée
Root : Ils sont à deux doigts de te trouver. (La Machine lui répond.) Je me fiche de ce qui peux m’arriver.
Finch : Que vous dis la Machine ?
Root : Elle dit que c’est trop dangereux.
Finch : Je partage son avis, mademoiselle Groves. (Elle lui donne une couverture et une veste.)
Root : Ce n’est pas seulement une mission pour secourir Shaw. La Machine a aussi besoin de notre aide. Si on ne vole pas à leur secours, qui le fera.
SÉQUENCES – Promenade – Caméra H – 14 heures 45 minutes ; DBRCONSTR_08 – 14 heures 45 minutes 52 secondes
INTÉRIEUR – Dans une banque – Journée
Link met un lien autour du pied de John.
Link : (Voyant la blessure de John.) Oh, lieutenant, vous avez reçu une balle dans l’épaule. Bravo au tireur.
Reese : Il est mort.
Link : Toi aussi, tu vas y passer. (Il donne un carton à Dominic.)
Dominic : Encore des téléphones. Laisse-moi deviner, ils appartiennent à notre ami Riley. Il en a un pour son boulot de faux flic et un autre pour ses missions spéciales.
Link : Bon alors, qu’est-ce qu’on attend ? Maintenant qu’on le tient, on devrait se débarrasser d’Elias.
Dominic : Dis-moi, comment se fait-il qu’Elias ait toujours une longue d’avance ?
Link : Il est bien renseigné.
Dominic : Si on le tue, on ne saura jamais qui l’aura renseigné. Il ne s’agit pas seulement de contrôler la ville, il s’agit avant tout de rester en vie pour en profiter. (Se tournant vers Carl.) Qu’est-ce qu’il disait, César ? Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu.
Carl Elias : On ne peut pas vaincre ce qu’on ne comprend pas.
Dominic : Exact. Alors je voudrais qu’on m’explique pourquoi un criminel en fuite comme toi n’a jamais été inquiété ? Sans doute parce que tu bénéficies de la fine fleur de la police. Eh bien, fais une croix dessus. Dorénavant, ils travaillent pour moi. Et maintenant, vous allez tous me dire comment fonctionne cette osmose entre vous.
Link : (Prenant Dominic à part.) Comment on va savoir si ce qu’ils disent est vrai.
Dominic : J’ai pris soin d’inviter une amie commune.
Harper Rose : Désolée les gars, mais j’ai une offre que je ne pouvais pas refuser. (Dominic se met à sourire.)
SÉQUENCES – Vue du ciel – Observation – Caméra – 19 heures 03 minutes 24 secondes ; FAC – ALPH 12 – 19 heures 17 minutes 24 secondes ; FAC – ALPH 40 – 19 heures 17 minutes 27 secondes
Samaritain reconnaît Root avec une fausse identité, sous le nom de Monica Chaney.
INTÉRIEUR – Dans un institut psychiatrique – Soirée
Root, en habit de médecin, amène Harold dans un lit et le fait passer pour un SDF.
Root : Vous m’avez fait interner il y a quelques temps, Harold. Laissez-moi vous rendre la pareille.
Finch : Je ne vous avais pas déguisé en SDF drogué.
Root : Ça vous va bien, ça vous donne un petit côté branché.
Finch : Est-ce que la Machine a des instructions pour moi ?
Root : Son conseil, ne pas mentir.
Médecin : Bonjour docteur, de quoi s’agit-il ?
Root : Je viens faire admettre ce monsieur en hospitalisation sous contrainte pour une durée de soixante-douze heures. Il souffre d’une schizophrénie paranoïde en phase aiguë. Cela dit, il est possible que je me trompe.
Finch : Je ne suis pas paranoïaque, je vous jure qu’ils sont tous à mes trousses.
Médecin : Qui est à vos trousses exactement ?
Finch : La Fraternité, les agents du gouvernement, une super intelligence artificielle, bien sûr.
Médecin : Votre nom, monsieur ?
Finch : Oh, des noms j’en ai pleins, ils sont tous dérivés de noms d’oiseau.
Root : Notez identité inconnue et bien sûr son adresse, c’est le métro.
Médecin : Merci, on va s’en occuper. (Il s’en va.)
Root : (Parlant à voix basse à Harold.) Tout va très bien se passer. Trouvez Lenny, dites-lui qu’ils lui ont volé son astronaute. (Elle s’en va alors qu’un infirmier amène Harold.)
SÉQUENCE – FAC – ALPH 12 – 19 heures 55 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Soirée
Harold se trouve dans une salle de jeu où des patients s’amusent. Il s’avance vers deux hommes.
Finch : Désolé d’interrompre cette partie mais je suis à la recherche de Lenny. (L’un des deux hommes montre l’endroit où se trouve Lenny, un homme plutôt balèze.) Merci. (S’approchant de lui.) Excusez-moi, Lenny ? (Montrant deux hommes.) Ces messieurs ont volé votre astronaute. (Il le voit se lever et semble impressionné.)
Lenny : Menteur. Vous avez volé mon astronaute. (Les médecins tentent de le calmer, sans résultat.)
Infirmier : Lenny, calme-toi. (Soulevé par Lenny.) Au secours, les gars, venez m’aider.
Pendant que Lenny est toujours en colère et s’en prend aux agents de police, Harold se fraie un chemin et entre dans le bureau. Il accède aux caméras de vidéosurveillance et voit aussi les plans de l’immeuble.
Finch : Le neuvième étage est réservé uniquement aux patients les plus violents.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans les escaliers - Soirée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Root monte les escaliers.) C’est le plus sécurisé.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans un bureau - Soirée
Finch : C’est le seul étage où il n’y a pas de caméra de vidéosurveillance.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans les escaliers - Soirée
Root : (Montant les escaliers.) Par contre, il y a un code pour y accéder par l’ascenseur. Ça doit être ici.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans un bureau - Soirée
Finch : Je suis en train de fouiller dans les bases de données pour voir s’il y a un profil qui correspondrait à celui de Sameen.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans les couloirs – Soirée
Root arrive dans les couloirs de l’étage.
Finch : (Au téléphone.) Ne vous emballez pas, mademoiselle Groves…
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans un bureau - Soirée
Finch : Ce n’est peut-être qu’un faux espoir mais (regardant les bases de données dans l’ordinateur) ils détiennent une jeune sociopathe d’origine iranienne…
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans les couloirs – Soirée
Finch : …chambre 914.
Root s’avance mais voit un homme qui compose un code sur le pavé numérique pour accéder à un autre couloir.
Root : Restez à l’écoute, Harold. (Elle compose elle-même le code qu’elle a vu et est entrée. Elle arrive dans un couloir, s’avance et s’arrête en écoutant une conversation.)
John Greer : Tout notre travail va enfin porter ses fruits. La Correction est imminente. Soyez prêts à recevoir vos instructions.
Root comprend le danger que représente le lieu où elle se trouve.
Root : Vous devez partir, Harold.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans un bureau - Soirée
Root : (Au téléphone.) Tout de suite.
Finch : Pas sans vous, mademoiselle Groves.
Root : (Au téléphone.) Vous n’avez pas le choix.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans les couloirs – Soirée
Root : Cet hôpital est la base opérationnelle de Samaritain. Nous sommes dans le ventre de la bête.
SÉQUENCE – Périmètre – Zone 3 – 19 heures 58 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Dans une pièce – Soirée
Shelly est apeurée et regarde avec effroi Tyler.
Contrôle : Il faut savoir fermer les yeux. C’est une leçon que je n’ai que trop bien retenue. Moi aussi, je suis restée dans l’ignorance, si des, si des amis ne m’avaient pas convaincu de fouiller un peu plus. J’aimerai comprendre, comment une prof d’école privée qui vit à Greenwich a pu se retrouver au service de Samaritain.
Shelly Spencer : (Apeurée.) Je n’ai aucune idée de qui peut être ce Samaritain. Je vous jure, tout ça n’est qu’une énorme erreur, pitié, pitié, j’ai une petite fille. Elle s’appelle Sarah, c’est encore un bébé et mon fils Jackson, il est encore à l’école primaire, je veux rentrer chez moi, je veux les retrouver. (Elle se met à pleurer.)
Contrôle : Je suis navrée. Je sais ce que vous ressentez. Moi aussi, j’ai perdu ma mère quand j’étais toute petite. Mais, ça, vous le savez déjà, n’est-ce pas Shelly ? C’est pour ça que vous jouez la carte de la jeune maman. C’est lui qui vous a dit de le faire ? Est-ce qu’il a cru que vous arriveriez à me manipuler moi aussi ? Combien d’agents Samaritain vous a-t-il confié ? (Montant une photo de Shelly et de Tyler sur un banc.) Vous reconnaissez quelqu’un ? On dirait bien Tyler, enfin, le Tyler d’avant.
Shelly Spencer : Je, je, j’allais dans le parc pendant mon heure de déjeuner, et regarder les artistes en train de peindre.
Contrôle : Et vous regardez qui dans le café ?
Shelly Spencer : (Regardant la photo d’elle et de Tyler.) J’y vais tout le temps, je, je n’en sais rien, au moins trois fois par semaine. C’est une incroyable coïncidence.
Contrôle : La véritable question serait plutôt : dites-moi comment-il se fait qu’une instit de quarante ans accro au café soit vue en train de déambuler dans les couloirs de la Maison Blanche. (Elle lui montre la photo de Shelly avec un jeune garçon en arrière plan qui n’est autre que l’interface de Samaritain.)
Shelly Spencer : (Changeant son visage pour devenir plus menaçante.) Si vous saviez ce qui va vous tomber dessus, pauvre conne.
SÉQUENCES – Périmètre – Zone 3 – 20 heures 00 minute 33 secondes ; Entrée – Caméra A – 20 heures 03 minutes 40 secondes
La Machine passe de Washington à New York.
Dominic : Je te donne une chance de rester à la table.
INTÉRIEUR – Dans une banque – Dans un pièce – Soirée
Dominic : Si tu me cèdes ta place comme chef des cinq familles, toi et tes hommes auraient la vie sauve.
Carl Elias : (Ayant les mains attachées.) Ce n’est pas parce que tu auras la place de chef que tu pourras diriger. Mes miens ne me lâcheront pas.
Dominic : Les tiens ? C’est qui ? La Cosa Nostra ou bien nos copains flics ? Ah, il reste le mystérieux troisième homme. Monsieur Technique, le hacker.
Harper Rose : Pas la peine de mentir, je lui ai tout dit pour Harold.
Carl Elias : Vous avouez votre trahison, que c’est noble.
Dominic : Votre Harold a un système qu’il connecte avec toutes les caméras de la ville. Je veux ce système.
Carl Elias : Pourquoi je te livrerai un ami puisque tu me tueras de toute manière.
Dominic : Tu as bien laissé tomber ton bras droit, Anthony, c’est bien ça. Qu’est-ce que ça fait de savoir responsable de la mort de son ami.
Carl Elias : Tu veux vraiment le savoir ? (Regardant le visage d’acquiescement de Dominic.) Attention, tes rêves pourraient devenir réalité.
Dominic demande à Link de couper les liens de Carl et de lui prendre sa main.
Link : On peut commencer par la main et puis remonter. (Il tape sur la main de Carl avec un marteau et ce dernier se met à hurler de douleur. John et Lionel l’entendent.)
Dominic : Où est-ce que vous vous voyez avec Harold ? Vous avez une planque, ici, dans la ville.
Harper Rose : (Pendant que Dominic la regarde.) Si je le savais, je l’aurai déjà dit.
Dominic : Où il est, où est votre boss, lieutenant.
Reese : La vérité, c’est que je n’en sais rien.
Link : La vérité fait mal. (Il plante un tournevis dans l’épaule de John qui se met à souffrir.
Pendant ce temps, Lionel est mis la tête sous l’eau pour qu’il avoue.
Dominic : Tu as envie de respirer, dis-moi où est votre boss, le hacker. (Link le relève et Lionel se met à tousser.) Encore.
Fusco : Attendez, non, attendez. Est-ce que tu as une éponge ? Tu pourrais me frotter le dos pendant qu’on y est. (Link remet la tête de Lionel dans l’évier. Pendant ce temps, dans le bureau, Floyd découvre un tube où se trouve un message. Elle va l’amener à Dominic pendant que Lionel est toujours dans le bassin.)
Floyd : Regarde, (montrant un papier) j’ai trouvé ça dans un de ces tubes. (Le message dit « 100 Centre Street – 4 mai – 9 heures du matin ».)
Dominic : Le jour et l’heure des audiences au tribunal.
Floyd : L’un des nôtres nous a vendus. Ça a coûté la vie à nos hommes. Elias a un mec dans notre gang qui lui balance des infos.
Lionel, toujours la tête sous l’eau et Harper qui commence à avoir peur pour lui, et est prête à passer à l’action en ayant un couteau dans sa poche arrière.
Dominic : Sors-le de là, on a bien plus important à régler.
Link : (Pendant que Lionel tente de reprendre ses esprits.) Viens m’aider. Je vais chercher la clé.
Harper Rose : (Regardant vers Lionel.) Alors, écoute, j’ai reçu un SMS de Thornill, on pistera le sien si j’arrive à vous sortir de là.
Fusco : (Ayant du mal à respirer.) C’était cool le soin du visage, j’ai adoré.
Link : (L’attachant à un pied du bassin.) Je n’en ai pas fini avec toi. (Lionel se met à tousser.)
SÉQUENCE – FAC – ALPH 12 – 20 heures 17 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans un couloir – Soirée
Root tente de trouver la sortie lorsque deux hommes arrivent.
Homme : L’accès à l’étage est interdit, docteur.
Root : Oui, euh, désolée, j’espérais trouver une réserve d’aspirine. J’ai comme une gêne en bas du dos. (Elle sort deux armes de derrière son pantalon et leur tire dessus et ils s’écroulent. Elle se rend à l’étage interdit et voit une porte entrouverte.) Sameen.
La Machine décrypte le réseau de sécurité et y accède. Root entre dans la chambre et voit qu’elle est arrivée trop tard. Sur l’écran il y a les mots noté « Correction – Devoir - Autorité » Elle prend le manteau de Sameen.
SÉQUENCES – FAC – ALPH 57 – 20 heures 17 minutes 33 secondes ; FAC – ALPH 57 – 20 heures 17 minutes 46 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’hôpital psychiatrique – Dans une chambre – Soirée
Root s’approche de la fenêtre et la voit partir dans une voiture.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 08 – 20 heures 17 minutes 52 secondes
La Machine a identifié son atout primaire.
Homme : Allez, grimpe, plus que ça, on a peu de temps.
INTÉRIEUR – Dans l’hôpital psychiatrique – Dans une chambre – Soirée
Martine Rousseau : Tu l’as manquée de peu. (Elle se fait tirer dessus par Root et esquive. Cette dernière tente de partir mais un homme arrive, elle lui tire aussi dessus mais il tente de l’empêcher de partir. Martine prend son arme et voulant tirer sur Root, elle tire en fait sur l’homme et se trouve sans munitions.) Si on finissait ce qu’on a commencé.
Root : Toi, tu lis dans mes pensées. (Elle s’approche et commence à se battre avec Martine. Elle la prend par le cou.) Où est-ce qu’ils la conduisent ?
Martine Rousseau : (Parlant difficilement.) Sois tranquille, elle est sûrement dans un chouette endroit. (Root est attrapée par deux hommes, retirant l’étreinte sur Martine. Elle tente de se débattre pendant que Martine prend une seringue.) Tu devrais être fière de Shaw. Elle a résisté pendant près de deux mois. (Plantant l’aiguille dans le cou de Root.) Il a fallu que je lui fasse beaucoup de mal. (Root commence à s’écrouler.) Et elle a fini par céder.
Root : Salope, tu mens.
Martine Rousseau : Oh, j’oubliais, merci, tu as tout fait exactement comme elle l’avait dit.
Root s’écroule et les deux hommes la mette sur le lit.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra A – 20 heures 18 minutes 56 secondes
INTÉRIEUR – Dans la banque – Dans une pièce – Soirée
Carl Elias : (Il a un bandage à la main gauche suite à l’écrasement subi.) Je dois dire que vu les circonstances, je te trouve particulièrement calme.
Reese : J’ai fait un séjour dans la montagne. J’y ai retrouvé une amie. J’ai compris à côté de quoi j’étais passé.
Carl Elias : Ah oui, à côté de quoi ?
Reese : De la vie.
Carl Elias : Regarde où ça te mène, tu te retrouves prisonnier dans un souk obscur avec moi. Je t’avais dit de rester à l’écart.
Reese : (En souriant.) Tu savais que la Fraternité allait débarquer. Le tube retrouvé dans la poubelle, c’était tout sauf une erreur.
Carl Elias : J’ai semé un petit caillou.
Reese : Je me demande quelle carte tu vas nous sortir de ta manche. Porte piégée ? Un tube pneumatique bourré de C4 ?
Carl Elias : J’ai peur que ce soit mon dernier coup d’éclat. Tu es un homme d’honneur, John. Je suis heureux de t’avoir connu.
Dominic : (Arrivant avec Floyd.) Il va falloir que tu écrives une petite lettre, avec ta main valide. « À l’aube – 3648 Lafayette Avenue ».
Link : Sinon, c’est Riley qui ramasse à ta place, c’est comme tu veux.
Reese : Tu ne voudrais pas te rapprocher un petit peu.
Carl Elias : C’est à moi de régler mes comptes, John. Vos amis sont énervés parce qu’ils ont découvert qu’il y avait un traître parmi eux. (Il se met à écrire.)
Dominic : Ensuite, tu écris « Veni, Vidi, Vici ». (Floyd lui donne le carnet et prend la feuille et le met dans le tube.)
Carl Elias : C’est l’adresse du quartier général de la Fraternité.
Dominic : Et tes hommes comprendront en lisant ce message que tu leur demandes de l’envahir.
Carl Elias : Mais là-bas, ils tomberont sur un comité de réception.
Dominic : Tu choisis, ou tu envoies tes hommes à l’abattoir ou tu me donnes le nom du traître dans mon équipe.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 12 – 20 heures 26 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’hôpital psychiatrique – Dans une chambre – Soirée
Root commence tout doucement à se réveiller.
Martine Rousseau : Attachez-la, ça ne devrait pas être très long.
Les hommes s’approchent mais ils sont attaqués par Root qui tente de se défendre. C’est alors que John Greer arrive.
John Greer : Croyez-moi, mademoiselle Groves, il y a une forme de noblesse dans la défaite. (Ils arrivent à l’attacher.) La Machine est maintenant à portée de main. Vous débattre n’y changera rien.
Root : Je serai au courant depuis longtemps si vous saviez où elle se trouve.
John Greer : Exact. Nous avons scanné tous les appareils connectés à travers le monde entier sans rien trouver. Jusqu’à ce que je comprenne que c’était vous la pièce manquante du puzzle, la réponse se trouve dans votre tête.
Root : Je n’ai pas la moindre idée de l’endroit où se trouve la Machine. (Les deux hommes la soutiennent.)
John Greer : Pas votre cerveau. Votre tête, je parle de votre ligne directe avec la Machine.
Martine Rousseau : Ton implant cochléaire. (Touchant la tête de Root qui esquive.) Ta petite copine nous a tout racontés.
Root : Elle n’aurait jamais fait ça.
John Greer : Pourquoi irions-nous inventer une chose pareille. (Harold arrive avec un homme avec lui.) Soyez le bienvenu, monsieur Finch. Vous allez pouvoir assister à la trépanation de votre amie. Le cerveau sera un peu endommagé mais vous serez toujours capable de vous nourrir et de vous habiller seule. En revanche, vous ne serez certainement plus un tireur d’élite. (Un homme prend une petite scie.)
Root : N’obligez pas Harold à voir ça.
Martine Rousseau : Si tu préfères, je le tue en premier et c’est toi qui regarde.
Root : Si tu oses le toucher, je te promets que c’est moi qui te tue.
Martine Rousseau : (Mettant la main sur l’épaule de Root.) Rallonge-toi. Détends-toi, chérie. (S’approchant d’Harold, elle lui touche le visage.) Oh, je ferais bien plus que le toucher. Il ne m’a pas l’air du genre à lutter. (Elle se rapproche de Root.) Je parie qu’il me laissera le tuer sans dire un mot. (Elle lui touche le bras mais Root riposte en la levant et lui tord son cou. Rousseau s’écroule au sol, les yeux ouverts.)
Root : C’est drôle, elle n’a pas dit un mot. Maintenant, je me rends.
Samaritain tente de retrouver Contrôle.
SÉQUENCE – Périmètre 20 – 20 heures 36 minutes 29 secondes ; Greendell Street – Caméra 31 – 20 heures 36 minutes 33 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Dans une pièce – Soirée
Contrôle : (Montrant une photo.) Qui est votre contact à la Maison Blanche ?
Shelly Spencer : Vous savez que je vous admirais autre fois, tout ce travail accompli pour votre pays. Il est encore temps de prouver que vous êtes une vraie patriote.
Contrôle : Hmm. Et comment, en vous laissant repartir ?
Shelly Spencer : Non, il ne s’agit pas de moi. C’est pour bientôt. La Correction.
Contrôle : La Correction ? La Correction de quoi ?
Shelly Spencer : Soyez tranquille, c’est le genre de chose que vous avez déjà fait vous-même.
Contrôle : De quoi est-ce que vous parlez ?
Shelly Spencer : De l’explosion du Ferry. C’était aussi une Correction, vous avez tué Nathan Ingram en même temps qu’un tas d’innocents.
Contrôle : Samaritain va entreprendre une attaque ?
Shelly Spencer : Une attaque ? C’est comme ça que vous décririez ce que vous avez fait pour protéger votre pays ?
Contrôle : C’est pour quand ? (N’obtenant pas de réponse, elle se met à enlever tout ce qu’il a dans le sac de Shelly. Elle trouve un agenda et cherche une date, tombant sur le mercredi 6 mai, le jour de la Correction avec des chiffres à côté.) Le 6 mai. C’est pour ce jour-là. (Montrant la feuille à Shelly.) Les chiffres correspondent à quoi ? (Elle jette la feuille, se mettant à préparer son arme.)
Shelly Spencer : Allez-y, tuez-moi, vous saurez rien. (Elle reçoit un coup de crosse au visage, elle parvient à regarder Contrôle.) Économisez votre énergie, il va vous en falloir. Vous connaissez l’histoire de Sodome et Gomorrhe ? La femme de Loth ne devait pas regarder la ville qui brûlait, elle n’a pas pu résister. Et elle s’est immédiatement transformée en statue de sel. Mais vous, vous pouvez encore vous en sortir. Si vous ne faites rien pour empêcher la Correction, vous l’avez dit, vous savez très bien fermer les yeux. Le monde sera bientôt en flammes. Détournez les yeux avant qu’il ne soit trop tard.
SÉQUENCES – Périmètre – Zone 3 – 20 heures 38 minutes 42 secondes ; Vue de la mer – Police de New York – Caméra 380 – 20 heures 40 minutes 21 secondes ; Entrée – Caméra A – 20 heures 40 minutes 22 secondes ; 0020773 – 20 heures 40 minutes 24 secondes
Samaritain considère tous ceux qui sont dans la pièce comme des menaces puisqu’ils ont des traits rouges autour d’eux à l’exception de John.
Dominic : (Via un micro.) OK, assez réfléchi.
INTÉRIEUR – Dans une banque – Dans une pièce – Soirée
Dominic : Tu me donnes ce que je te demande ou bien j’envoie ce message et tous tes hommes se feront massacrer. (À un de ses hommes.) Vas-y, envoie.
Carl Elias : OK, ok, tu as gagné. Mais s’il te plaît, laisse mes hommes tranquilles.
Dominic : Alors, vas-y, dis-moi, qui est-ce qui te rancarde.
Carl Elias : J’ai juste un numéro de compte, c’est là que j’envoie l’argent.
SÉQUENCE - _0020773 – 20 heures 40 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans une banque – Dans une pièce – Soirée
Carl Elias : (Pendant que Floyd lui donne un bout de papier, il commence à écrire.) Demande à celui qui gère le fric chez toi.
Dominic : (Il prend une photo du numéro de compte.) On sera bientôt renseigner. (Recevant un appel.) Ouais, Lorenz, alors, tu as quoi ? (Pendant que Lorenz lui parle, on voit Link.) Non, c’est bon. (Il raccroche.)
Link : (S’approchant de Dominic.) Tu as un nom ?
Dominic : Un surnom. Comment je dois régler ça, d’après toi ?
Link : Ça ne suffit pas de riposter.
Dominic : Non, il faut envoyer l’ennemi dans la tombe.
Link : Le compte est à quel nom ? (Dominic sort une arme et lui tire dessus.)
Dominic : Au tient, Link.
Carl Elias : (Pendant qu’il se met à rire.) Ah, ah, bon sang. Vas-y, prends ma couronne, jamais tu ne pourras la garder, tu n’as pas confiance en qui que ce soit. Et maintenant tes hommes n’auront plus confiance en toi.
Dominic : Si je veux leur confiance, c’est mon boulot d’éliminer les traîtres.
Carl Elias : (Pesant ses mots.) Les traîtres. Il se pourrait que j’ai menti sur deux ou trois détails. Comme ce message que vous avez intercepté.
Dominic : Tu l’as mis là exprès. Tu savais qu’on arrivait.
Carl Elias : Sois content, il n’y a pas de traître dans ton organisation. Par contre, il va te falloir un nouveau bras droit. (Alors que Dominic s’approche de lui pour lui tirer dessus.) Tu veux me tuer, vas-y. C’est toi qui gagneras cette guerre de toute manière.
Reese : Si tu le tues, tu n’auras jamais les informations que tu voulais. Elias, dis-moi que tu as un plan de secours.
Carl Elias : C’était ça mon plan, John. Je t’avais dit qu’ils paieraient pour la mort d’Anthony. Alors, Dominic, dis-moi qu’est-ce que ça te fait de te savoir responsable de la mort de ton ami ? (Ce dernier est sur le point de tuer Carl.)
SÉQUENCE – Vue du ciel 91 – 20 heures 43 minutes 03 secondes ; FAC – ALPH 12 – 20 heures 43 minutes 06 secondes ; FAC – ALPH 58 – 20 heures 43 minutes 07 secondes
La Machine trouve plusieurs menaces, les agents de Samaritain ainsi que Greer puisqu’ils ont des carrés rouges autour d’eux. De plus, elle reconnaît Root en tant qu’interface alors qu’elle a un carré jaune et noir autour d’elle. La Machine tente de trouver des options pour évacuer ses atouts mais le risque d’échec est de plus de 94%. Elle a calculé les chances de survie de son interface ainsi que de son administrateur, respectivement de 4 et 6%
John Greer : Vous êtes toujours aussi surprenante, mademoiselle Groves.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Alors qu’un agent amène Rousseau à l’extérieur, Greer continue de parler.
John Greer : Peut-on poursuivre ?
SÉQUENCE – FAC – ALPH 57 – 20 heures 43 minutes 14 secondes
Cette fois, c’est Samaritain qui détecte Root et Harold en tant que menace, puisqu’ils ont un triangle autour de leur tête.
Finch : (Via un micro.) Vous vous en débarrassez aussi vite que ça ?
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Finch : Vous tirez un trait sur elle, vous qui êtes un être humain alors imaginez à quelle vitesse cette chose que vous avez créée tirera un trait sur vous.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 58 – 20 heures 43 minutes 23 secondes
La Machine évalue le risque d’échec à 99 pour cent et que la survie de son interface et de son administrateur s’amenuise de plus en plus.
Finch : (Via un micro.) Ça ne vous empêche pas de dormir…
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Finch :… de vous dire qu’un jour elle risque de vous considérer comme une menace. Ou pire encore comme non pertinent.
John Greer : Parce que vous croyez peut-être que nous sommes tous autre chose que non pertinent. Quelle arrogance.
Samaritain : (Sur un écran ; pendant que Greer et Root, qui tente de se relever, regardent vers l’écran.) Accepte échanger vies contre localisation.
John Greer : Samaritain offre une nouvelle chance à votre Machine de sauver la vie de ses agents humains. Elle nous où elle se trouve ou vous mourrez. Elle a soixante secondes pour se décider.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 57 – 20 heures 43 minutes 57 secondes ; FAC – ALPH 58 – 20 heures 44 minutes 02 secondes
Samaritain continue son compte à rebours alors qu’il regarde ses deux menaces. Pendant ce temps, la Machine fait elle aussi son compte à rebours avant l’assassinat de son administrateur et de son interface. Elle tente d’évaluer des stratégies.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Un homme fait marcher une petite scie pour Root.
Root : (Se tournant vers la caméra.) Ne dis rien. Je t’en supplie.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 58 – 20 heures 44 minutes 13 secondes
La Machine considère la situation comme mortelle alors que le compte à rebours est à 41 secondes.
Root : (Via un micro.) Je t’en supplie, ne te rends pas.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Root : Harold avait raison, nous sommes tous interchangeables.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 58 – 20 heures 44 minutes 22 secondes
La situation est toujours aussi critique et son interface tente de la raisonner. Le compte à rebours est à 33 secondes.
Root : (Via un micro.) Tu peux nous remplacer…
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Root : …et continuer à te battre. (L’homme est sur le point d’attaquer Root lorsque tous les appareils sont arrêtés par la Machine et parle via un ordinateur.)
La Machine : Vous avez tort, Harold. Vous n’êtes pas interchangeables. Je n’ai pas pu sauver Sameen. Je ne vous lâcherai pas.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 57 – 20 heures 44 minutes 46 secondes
Samaritain continue le compte à rebours à 8.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Samaritain : (Sur un écran.) 7 secondes.
Root : Ne dis rien. Ne te sacrifie pas.
Samaritain : (Sur un écran.) 3 secondes.
La Machine : Relâchez-les d’abord.
Samaritain : (Sur un écran.) 1 seconde.
La Machine : Et je vous dirai où je suis.
Samaritain : (Sur un écran ; après avoir réfléchi à la proposition.) Relâchez-les.
Tous les appareils se remettent en marche.
John Greer : Ce n’est que partie remise, monsieur Finch.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 57 – 20 heures 46 minutes 50 secondes
Pendant que Greer et ses hommes s’en vont, Samaritain fait entrer une nouvelle information concernant la localisation de la Machine.
SÉQUENCE – FAC – ALPH 58 – 20 heures 47 minutes 00 seconde
Harold se met à libérer Root qui a été attachée.
Shelly Spencer : (Hors cadre.) Rentrez chez vous, retrouvez ceux que vous aimez.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Dans une pièce – Soirée
Shelly Spencer : Serrez fort votre fille dans vos bras. Parce que c’est l’aube d’une ère nouvelle.
INTÉRIEUR – Dans l’institut psychiatrique – Dans une pièce – Soirée
Shelly Spencer : (Hors cadre ; pendant qu’Harold aide Root et puis s’en vont en courant.) Ceux qui cherchent à empêcher le progrès, les éléments perturbateurs, les être déviants seront systématiquement éliminés de notre société.
INTÉRIEUR – Dans la banque – Dans une pièce - Soirée
Shelly Spencer : (Hors cadre ; pendant ce temps, les hommes de Dominic font sortir le corps de Link.) Il n’y aura ni clémence, ni sursis. (Avec John et Carl, se trouvent Harper et Dominic, Lionel étant toujours attaché au pied du bassin.) Pour certains, ce sera la fin…
INTÉRIEUR – Dans une voiture – Soirée
Sur le siège passager d’une voiture, Shaw est vue à travers un rétroviseur.
Shelly Spencer : (Hors cadre.)…mais pour d’autres, une renaissance. Une seconde chance de vivre l’existence pour laquelle ils étaient faits.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Dans une pièce – Soirée
Shelly Spencer : Chaque individu trouvera enfin sa raison d’être, Samaritain va bâtir un monde nouveau, un monde meilleur.
Contrôle : Dommage, vous ne serez pas là pour le voir. (Elle lui tire deux fois dans la poitrine.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : C’est pour nous sauver que la Machine a révélé son emplacement.
Root : Ils vont la détruire, Harold. (Pendant ce temps, des voitures d’agents passent à côté d’eux.)
Finch : Vous savez où ils se rendent ?
Root : Je n’en sais rien mais nous devrions être avant eux ou bien il sera trop tard.
Samaritain a localisé la cible, c’est-à-dire la Machine et il demande à déployer tous ses atouts.