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#114 : L'Art de la guerre

Personne d'intérêt : Darren McGrady

Résumé Court : La machine désigne Darren, un adolescent dont le frère vient d'être assassiné, comme une personne à surveiller.

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Popularité


3.63 - 8 votes

Titre VO
Wolf and Cub

Titre VF
L'Art de la guerre

Première diffusion
09.02.2012

Première diffusion en France
03.04.2013

Vidéos

Promo

Promo

  

Photos promo

Harold (Michael Emerson) et John (Jim Caviezel) font équipe sur le terrain

Harold (Michael Emerson) et John (Jim Caviezel) font équipe sur le terrain

John (Jim Caviezel) et Darren McGrady (Astro) écoutent les conversations de gangs

John (Jim Caviezel) et Darren McGrady (Astro) écoutent les conversations de gangs

John (Jim Caviezel) et Darren McGrady (Astro) en pleine mission de surveillance

John (Jim Caviezel) et Darren McGrady (Astro) en pleine mission de surveillance

Joss (Taraji P. Henson) au volant de sa voiture

Joss (Taraji P. Henson) au volant de sa voiture

Lionel (Kevin Chapman) sort de la voiture, prêt à intervenir

Lionel (Kevin Chapman) sort de la voiture, prêt à intervenir

John (Jim Caviezel) interroge Lisa (Aja Naomi King)

John (Jim Caviezel) interroge Lisa (Aja Naomi King)

John (Jim Caviezel) attend d'interroger un potentiel témoin

John (Jim Caviezel) attend d'interroger un potentiel témoin

John (Jim Caviezel) vole une voiture pour faire diversion

John (Jim Caviezel) vole une voiture pour faire diversion

John (Jim Caviezel) interroge Lisa (Aja Naomi King)

John (Jim Caviezel) interroge Lisa (Aja Naomi King)

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mercredi 03.04.2013 à 21:35
6.78m / 28.1% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Jeudi 09.02.2012 à 21:00
15.07m / 3.3% (18-49)

Plus de détails

Ecrit par : Nic Van Zeebroeck et Michael Sopczynski
Réalisé par : Chris Fisher
Guest-Stars : Astro (Darren McGrady), Malik Yoba (Andre Wilcox), Elizabeth Marvel (Alicia Corwin), Michael Stahl-David (Will Ingram), John Fiore (Capitaine Womack), Ro Boddie (Brick), Jon Michael Hill (Curtis), Aja Naomi King (Lisa)

La machine écoute tous les appels passer aux 911 et retient un appel passer à 10h10 d'un enfant parlant du fait que son frère vient de se faire tirer dessus et demandant de l'aide.

La bibliothèque de Harold à 19h10

John arme au point et lampe de poche sorti avance dans la bibliothèque. Harold le rejoint et ils ne trouvent personne. Harold remet en marche le générateur de la bibliothèque. Puis ils entrent au sein même de la bibliothèque et Harold utilise un appareil pour détecter les éventuelles micros. John remarque l'état de Harold et se rend compte que la pirate informatique lui a fait peur. Harold utilise sa phrase fétiche "seuls les paranos survivent" puis il annonce à John qu'il a va devoir refaire tout son système et renforcer son pare-feu. John veut savoir ce qu'il peut faire pour aider Harold. C'est à ce moment que Harold lui sort un bout de papier lui disant que c'est le nouveau numéro ce qui étonne car le système de Harold étant éteint il se demande comment Harold a obtenu le nouveau numéro. Harold ignore les remarques de John et donne des précisions sur le nouveau numéro : Il s'agit d'un adolescent de 14 ans s'appelant Darren McGrady.

Un appartement à 20h19

John s'introduit dans l'appartement de Darren McGrady qui est une scène de crime. John voyant la scène de crime demande à Harold si la machine a pu donner le numéro trop tard. Harold lui dit non et lui explique que la bibliothèque est compromise mais pas la machine, ce qui veut dire que Darren à toujours des problèmes. John remarque l'état de l'appartement est dit que cela ressemble à un cambriolage de plus il se demande à qui appartient le sang. Il découvre plusieurs photos dont celle de deux frères qu'il prend lorsque le propriétaire de l'appartement arrive. John se présente comme étant l'inspecteur Stills et demande ce qui s'est passé. Le concierge lui explique qu'il y a une semaine auparavant Travis McGrady a été tué. Le concierge dit que Travis était un bon gars et parle du petit frère de Travis, Darren. Le concierge dit ignorer où est passé Darren et pense que les flics l'ont amené. Au moment du départ de John le concierge veut savoir quand il pourra nettoyer son appartement pour le louer de nouveau. John l'ignore.

Second jour

Dans les rues de new york

Carter est dans sa voiture lorsque John vient la rejoindre en se mettant à l'arrière ce qui fait plaisanter Carter sur le fait qu'elle a rêvé de voir John à l'arrière de sa voiture menotté. John lui demande le dossier qu'il lui a demandé la veille. Elle lui donne le dossier de Travis Darren expliquant qu'il a été tué de deux balles dans le corps à bout portant, de plus trois hommes ont été vu fuyant la scène de crime. John l'interroge sur Darren. Carter lui dit que Darren est arrivé au moment où son frère se vider de son sang et a appelé les secours. Carter dit aussi que les flics ont mis une demi-heure à envoyer quelqu'un, elle explique aussi la situation familiale : un père absent et une mère morte depuis trois ans ce qui fait que Travis avait la garde de Darren. Carter lui dit que Darren a disparu après avoir attendu les services sociaux toute la nuit mais vu que les services sociaux ne sont jamais venu Darren à pris la fuite. John lui dit qu'elle doit retrouver Darren au plus vite et s'apprête à partir lorsque Carter l'interpelle. Elle veut savoir si un jour John va lui dire comment Harold et lui choisisse la personne qu'ils s'occupent. John lui sourit et Carter comprend qu'il ne va pas lui répond elle change de sujet pour lui dire qu'elle accepte d'aller voir l'inspecteur en charge du meurtre de Travis car ce dernier peut avoir oublié certaines informations dans son rapport. John est en colère que l'inspecteur est perdu la trace de Darren et finit par quitter la voiture de Carter.

Le commissariat

L'inspecteur Hill n'apprécie pas que la criminelle s’intéresse à une fusillade qui ne les concerne pas et se demande si Carter ne devrait pas plus tôt s’intéresser à "l'homme en costume". Carter prétexte que leur chef veut améliorer les statistiques du service. Hill accepte et lui parle de l'affaire : Travis s'est disputé avec trois hommes le jour de sa mort car ses hommes ennuyer une serveuse dans le lieu où il travaillait. Pour Hill, qui n'est pas capable de se souvenir du prénom de Travis, les trois hommes sont venu régler leur différence avec Travis et l'ont tué. Donc pour lui c'est une vendetta. Hill précise que Darren à dit que les tueurs avaient pris la casquette du défunt Travis. Carter l'interroge sur la serveuse. Hill lui répond que dans le quartier où vivait Travis personne ne parle à la police. Hill admet à Carter qu'il n'en a rien à faire de Darren. Carter n'apprécie pas et le lui fait savoir avant de s'en aller.

La bibliothèque de Harold à 11h05

Harold est en train de refaire son système informatique et parle avec John. John pense que Travis a fait une erreur de provoquer les trois hommes et pense que Darren peut être en danger si il a vu ce qui s'est passé. John dit que les témoins ont peur de parler à la police et il dit à Harold qu'il va aller les faire parler à sa manière.

Dans les rues de New York

John va à la rencontre de Lisa, la serveuse, qui s'était faite ennuyer par les trois tueurs. La serveuse pense que John est un flic mais ce dernier lui dit que ce n'est pas le cas et lui explique qu'il cherche Darren. Elle ne veut pas l'aider mais John la convainc en parlant du fait que Travis a vaincu sa peur en venant la sauver ce qui a fallu sa mort. Elle lui parle des tueurs et s'en lui dire de nom lui indique la boutique de bande dessinée lieu où les tueurs traînes. John la remercie et s'y dirige.

Devant la boutique de bande-dessiné à 12h16

John surveille la boutique et voit un homme se prénommant Wilcox offrir des bandes dessinées à des jeunes. L'un des jeunes l'interroge sur un héros. Wilcox donne la définition d'un héros qui est quelqu'un qui protège les siens quoi qu'il arrive. Un gars portant une casquette sort de la boutique de bande dessinée en bousculant Wilcox. John qui observe la scène informe Carter qu'il a peut-être repéré un des tueurs et indique la localisation du tueur. Carter lui annonce qu'elle est sur le chemin pendant que John suit le suspect.

John informe Harold de la présence de Darren lorsque ce dernier s'approche du suspect pour lui pointer une arme dessus car le suspect porte la casquette de son défunt frère. Il accuse le suspect d'être l'un des tueurs. Le suspect se moque de lui et de sa façon de tenir l'arme à feu. John intervient lorsque le coup de feu part en l'air loupant de justesse le suspect. John pointe l'arme sur le suspect qui profère des menaces de mort envers Darren. John lui ordonne de poser le téléphone au moment où Carter se pointe. Darren menace le suspect de le tuer ainsi que sa bande. Le suspect menace à son tour Darren tandis que Carter se moque gentiment de John puis elle arrête le suspect. John en profite pour prendre le téléphone du suspect. Carter voit John s'éloigner et se dernier lui explique qu'il va mettre à l'abri Darren puis il prend la voiture de Carter en s'excusant.

Dix minutes plus tard John dans la voiture de Carter, John dit à Darren qu'il n'est pas flic. Darren veut savoir ce qu'il est et John lui dit l'ignorer lui-même puis John lui parle de l'arme qu'il a acheté dans la rue. John comprend que Darren a vendu sa trompette pour se procurer l'arme. Darren avoue être doué pour jouer de la trompette et que son frère voulait l'envoyer au conservatoire afin d'éviter que Darren se retrouve mêlé aux voyous. John lui demande si il pense que Brick, le suspect, est lié au meurtre de Travis et lui demande ce qu'aurait pensé son frère de sa vendetta. Darren se met à pleurer et justifie son acte par le fait que Brick portait la casquette de son défunt frère tel un trophée. John dit qu'il va s'occuper des tueurs de son frère mais Darren est dubitatif.

John amène Darren à Fusco devant le foyer pour jeunes. John fait les présentations et avec hésitation dit que Fusco est un ami. Darren pense directement que Fusco à un flic ripou à cause de son look. Fusco reproche à John de le faire s'occuper d'un gosse voyou alors qu'il le fait enquêter sur Harold, lui dit avoir un boulot et que Carter va se poser des questions. John lui dit qu'il s'occupe de Carter et lui demande des précisions sur le lieu. Fusco le rassure sur le lieu. John le laisse et lui dit de ne pas perdre de vue Darren. John remonte dans la voiture de police et découvre que Darren a oublié son livre de dessin et il le feuillette.

Le Commissariat

Carter vient interroger Brick sur le fait qu'il porte la casquette de Travis. Il prétend l'avoir trouvé dans la rue. Carter lui dit que la casquette se trouve au labo afin de faire des prélèvements d'ADN. Brick prouve sa connaissance du système judiciaire en disant qu'il faudra des mois pour avoir les résultats et veut passer un appel téléphonique. Carter prétend qu'il n'y a plus le téléphone dans le commissariat à cause de coupes budgétaire. Brick n'en a rien à faire et informe Carter qu'elle va devoir le libérer si elle ne l'arrête pas. Carter le confirme qu'il sera libéré mais précise que ce sera seulement quand elle aura décidé de l'amener pour la lecture de l'acte d'accusation.

Dans les rues de New York vers 16h15

Des jeunes jouent au basket-ball sur un terrain tandis que John continue de feuilleter le livre de dessin de Darren. Ce dernier a dessiné beaucoup de personnes en version bande dessinée. John pose le livre sur les marches des escaliers de secours et prend son appareil photo pour prendre en photo Curtis et Trim deux jeunes hommes regardant le match de basket-ball. Curtis envoie un SMS sur le portable de Brick que John a pris. Il découvre que Curtis essaie de joindre Brick. John se fait passer pour Brick et leur demande leur localisation. John les suit de loin et prend en photo leur manège consistant à passer une enveloppe avec des billets à diverses personnes et chaque personne prend une part de cette enveloppe.

La bibliothèque de Harold

John fait le point sur l'enquête et sur ce qu'il a découvert. John en déduit que ce ne sont pas de simples voyous car ils sont organisés. Il contacte Harold et demande à ce dernier si ils peuvent faire des recherches sur les plaques de voiture des voyous. Harold, qui est assis dans un bureau, prétend être toujours à la recherche de pièce de rechange pour son système et dit à John que le système devrait être réparé d'ici deux heures. John accepte et dit qu'il va aller chercher la vérification des plaques auprès de Fusco et demande à Harold si tout va bien ce que ce dernier confirme. John raccroche de sa communication.

Dans les bureaux de Harold Wren

Harold termine sa conversation téléphonique avec John lorsque sa secrétaire l'appelant Harold Wren vient lui dire que Ingram est là. Harold accepte de le rencontrer. Will, le fils de Nathan, entre dans le bureau et Harold est content de le revoir. Will appelle Harold "Oncle". Ils parlent des affaires de Harold dans l'assurance qui sont florissantes. Harold plaisante sur son métier d'assureur. Pendant que Harold travaille Will lui annonce avoir presque fini de trier les affaires de son père, il parle de ses trouvailles et dit à Harold qu'il a trouvé quelque chose d'étrange dans les affaires de son père. Will donne à Harold un bouchon de champagne entouré dans une serviette en papier dont le message "jour un, la machine. 24 Février 2005" est inscrit. Devant un Harold mal à laisse Will dit que le message est intéressant et avoue s'intéresse à la période où Nathan à mis les opérations de IFT en pause. Will ne comprend pas ce que son père pouvait fêtait durant cette période. Harold prétend ignorer la signification du message et essaye de détourner Will de la vérité prétextant que Nathan aimait le champagne. Will envisage cette possibilité mais dit à Harold qu'une personne peut savoir la vérité : Alicia Corwing. Harold prétend ne pas la connaître. Will dit que Alicia est le seul nom apparaissant dans les dossiers durant les sept années de pause de l'entreprise de son père et précise qu'elle travaillait pour la Maison-Blanche. Harold demande à Will si il a pu la contacter. Will dit qu'elle est difficile à trouver car après la mort de Nathan elle a démissionné et est partie s'installer dans une petite ville du nom de Green Bank en Virginie qui est le seul endroit des USA où il n'y a ni portable ni Wi-fi à cause des radiotélescopes. Harold semble soulagé que Will n'arrive pas à contacter Alicia cependant Will dit à Harold avoir fait le rapprochement entre le contrat signé avec le gouvernement pour un dollar et ce que son père fêtait. Harold joue l'étonné et pour mettre fin à la conversation invite Will à déjeuner. Harold en profite pour cloner le téléphone de Will.

Dans les rues de New York

Fusco surveille Harold et prend des photos de Harold et de Will lorsque son téléphone sonne pour le prévenir que Darren a pris la fuite. Fusco appelle John, qui surveille Curtis, pour l'informer que Darren s'est enfuit. Cette nouvelle ne plaît pas à John que s'en prend à Fusco. Fusco se défend disant appeler tous les heures et que c'est la faute de John car Fusco ne peut pas surveiller Darren et enquêter sur Harold. John en profite pour demander où Fusco en est dans son investigation. Fusco lui répond qu'il a sérieusement avancé et le tiendra au courant le moment venu et demande à John ce qu'ils vont pour Darren. John qui regarde le dessin de Brick réalisé par Darren répond qu'il sait où se trouve Darren.

Le Ferdy's Bar à 16h54

Darren entre dans le bar et interpelle agressivement deux personnes pour leur demander où se trouvent Curtis et Trim. Les Hops et Barley lui demandent si il veut se faire tuer. Darren insulte Hops et Barley leur disant qu'ils ont peur de Curtis et Trim contrairement à lui. Hops s'en prend à Darren lorsque John arrive. John neutralise les deux hommes et amène de force Darren avec lui.

Dans un bar restaurant du nom de Eatery à 18h34

Darren est joyeux et n'en revient pas de la raclé que John à mis à Hops et Barley. John n'apprécie pas trop la façon de voir Darren et préfère changer de sujet pour compliquer Darren sur ses divers talents espérant que Darren va arrêter de chercher des ennuis. Darren sort ses économies et les donne à John afin qu'ils tuent les hommes ayant tué son frère. John n'apprécie pas que Darren le considère comme un mercenaire mais ce dernier le détrompe et dit qu'il considère John comme un rônin et non un mercenaire. Il explique à John qu'un rônin est un samouraï sans maître qui aide les personnes dans le pays. Il finit en disant que c'est pour cela qu'il paye John afin que ce dernier l'aide. John lui répond qu'il n'est pas à vendre mais Darren ne se démonte pas et dit qu'il peut poursuivre seul les tueurs de son frère. John comprend qu'il n'arrivera pas à faire renoncer Darren et accepte de l'aider mais refuse son argent, cependant Darren insiste pour que John accepte l'argent afin que cela soit officiel. John lui répond non et qu'il accepte de l'aider à condition que cela soit fait à sa méthode et cela sans tuer personne. Darren n'a pas l'air d'apprécier mais accepte. John prend seulement un dollar et dit à Darren que cela est son tarif rendant ainsi officiel leur accord. Lorsque Darren lui demande son nom John lui donne son pseudonyme : Reese.

Troisième jour

Dans les rues de New York à 10h57

John surveille les voyous depuis un point élevé tout en prenant des photos avec un téléphone portable. Mais l'inaction de John ne plaît pas à Darren. John lui explique que la première étape est d'apprendre à connaître son ennemi et pour cela il faut les observer. Dans la rue Curtis et Trim font leur raquette auprès d'un vendeur lui disant que c'est le jour de paye. Le vendeur se montre réticent mais finit par leur donner l'enveloppe lorsque Trim le bouscule. Le vendeur leur dit qu'il y a les trois cents dollars cependant Curtis lui dit que cela ne couvre que la protection et veut le reste de l'argent. Le vendeur leur explique qu'il ne peut pas vendre leur ticket sous peine que l'État lui interdira de vendre des billets de loto. Darren ne comprend pas de quoi les trois personnes parlent et John lui explique qu'ils parlent d'une loterie illégale qui se déroule dans le quartier, il dit aussi à Darren que Curtis et Trim ramassent l'argent de la loterie illégale en plus des taxes qu'ils font payer aux commerçants et John dit que les flics sont payés pour ne pas voir le trafic. Trim dit au vendeur que Andre, leur chef, ne sera pas content. Darren dit ignorer qui est Andre. Darren n'apprécie pas que les assassins de son frère puissent se balader tranquillement et John lui dit que maintenant ils savent d'où vienne leur source de revenus. John avoue qu'il n'a jamais aimé observer et décide de passer à l'action. Alors que Trim et Curtis forcent le vendeur à payer le reste John en profite pour leur voler leur voiture. Alors qu'ils retournent à leur véhicule ils voient John leur voler sous les yeux de Darren. John contacte Darren pour lui dire de le rejoindre et que c'était la seconde étape.

Un quart heure plus tard John et Darren se retrouve à l'endroit fixé par John. John explique à Darren que la voiture des voyous se trouve à un endroit stratégique et que le but était de les déstabiliser. John reçoit un appel de Harold et demande à ce dernier de mettre un GPS sur la voiture des voyous. Harold accepte mais n'apprécie pas l'arrangement entre John et Darren cependant John lui reproche d'avoir disparu mystérieusement pendant plusieurs heures ce qui a pour effet de faire renoncer Harold qui informe John que le GPS est en place. Darren demande à John à qui il parle et ce dernier élude la question. John amène Darren dans une promenade. Darren en profite pour demander à John si il a déjà tué. John l'admet et avoue aussi que ce n'était pas tous des méchants. Darren continue dans la métaphore de la bande dessinée et dit à John que son maître la trompé pour qu'il tue des gentils ce qui confirme le statut de rônin de John. Alors que les voyous cherchent leur véhicule John explique à Daren que la troisième étape consiste à imposer sa volonté à ses ennemis. Darren site la référence en disant que cela provient de "L'Art de la guerre" de Sun Tzu. John est étonné de savoir que Darren lit cet auteur mais ce dernier justifie ce fait par celui que tout fan de samouraï le lit. Les deux voyous se disputent sur le fait que la voiture était déjà une voiture volée et le fait qu'ils ne la retrouvent pas. Trim ordonne à Curtis d'aller chez André pendant qu'il cherche son véhicule. John en profite pour dire à Darren qu'ils passent aux étapes quatre et cinq consistant à trouver le chef et à trouver comment l'atteindre.

Le commissariat à 14h56

Alors que Brick monte sur la table d'interrogation pour regarder la caméra de surveillance, le capitaine Womack qui appartient aux HR s'étonne que Brick soit toujours ici et demande à Carter de le relâcher sauf si elle inculpe avant dix-sept heures ce qui ne réjouit pas Carter.

Dans les rues de New York à 21h03

John et Darren remarquent et voient Trim se rendre au magasin de bande dessinée. Darren voit Trim et Curtis se diriger vers Wilcox et pense que Wilcox est un vendeur et une victime des voyous et veut aller aider Wilcox. Cependant John le retient et lui dit que la vérité peut être plus compliquée. Wilcox fait une réflexion à Trim qui s'excuse et appel Wilcox Andre. Darren est surpris que Wilcox soit le chef des voyous. John explique à Darren que plus on monte dans la hiérarchie plus le méchant est difficile à distinguer du gentil. Les voyous entrent dans le magasin de bande dessinée.

Le magasin de bande-dessinée

Trim ne comprend pas pourquoi Brick est toujours retenu par les policiers mais Andre lui dit qu'il s'en occupe et veut savoir pourquoi ils roulent dans une vieille voiture. Curtis dit que la voiture est celle de sa grand-mère et lorsque Andre s'en prend à lui c'est Trim qui prend la défense de son pote disant que c'est pour passer inaperçu pendant qu'ils transportent le demi-million de dollar. Andre ne le croit pas mais Trim insiste sur son mensonge disant que c'est parce que Brick est retenu par les flics. Andre leur réitère le fait qu'il s'occupe de Brick et leur dit d'aller déposer son argent à l'adresse qu'il leur donne de plus il les menace de les tuer si ils échouent. John et Darren ont entendu la conversation via le téléphone cloné de Curtis. Darren comprend que maintenant ils ont toutes les informations et demande à John en quoi consiste la sixième étape. John lui répond que c'est la plus marrante et lui dit de le suivre.

Dans la voiture des voyous Curtis s’inquiète du fait que Brick puisse parler mais Trim le rassure lui disant que Andre va protéger Brick et qu'ils les protègent tant qu'ils font ce qu'il leur demande. Curtis remarque la voiture de Trim qui leur fonce dessus. John sort du véhicule, s'approche des voyous et se moque d'eux sourire aux lèvres.

Quatrième jour

Dans les rues de New York à 07h28

Deux policiers en patrouille rejoignent leur véhicule et ont l'agréable surprise de découvrir Trim, en caleçon et avec plusieurs bouteilles de bière vide, à l'arrière de leur véhicule. Ce dernier se réveille et n'en croit pas ses yeux alors que les deux policiers sont hilares et se moque de lui.

Carter, qui marche, appelle John pour lui reprocher sa méthode d'agir et lui demander ce qu'il compte faire de Darren. John la rassure lui disant que Darren ne se trouvait pas dans la voiture au moment de l'accident qu'il a provoqué. Elle lui rappelle que Darren est mineur et l'informe qu'elle a toujours Brick en détention alors que Womack croit qu'elle l'a libérée. Elle lui où se trouve Curtis et John lui explique que ce dernier va leur parler du meurtre de Travis.

Dans un entrepôt vide

John enlève le bâillon à Curtis qui se met à l'insulter. John lui pose des questions et devant le refus de parler de Curtis allume un chalumeau. Curtis panique et John lui repose les questions. Curtis fait celui qui ne comprend pas. John sort donc l'argent de Andre. Curtis menace John en lui disant que Andre va le tuer mais John pense que Andre ne va pas le croire, lui dit que Andre va plutôt penser que Curtis le vol et que ce dernier va faire tuer Curtis. John pose de nouveau ses questions mais devant le silence de Curtis commence à cramer les billets ce qui horrifie Curtis. Curtis pense que Andre va le croire alors John pose le sac des billets par terre et s'apprête à lui mettre le feu mais Curtis accepte finalement de parler. Il lui dit que l'arme du crime se trouve chez sa grand-mère. John éteint le chalumeau et menace Curtis.

Dans un parc

Harold a suivi Will à un parc et espionne de loin la rencontre entre Will et Alicia. Il écoute la conversation grâce au téléphone cloné de Will. Will propose à Alicia d'aller à l'intérieur d'un café mais elle préfère rester à l'extérieur. Ils s’assoient sur un banc et Alicia s'excuse de ne pas avoir assisté aux funérailles de Nathan. Elle fait des éloges sur Nathan et Will lui répond qu'il regrette de ne pas avoir mieux connu son père puis il lui tend la fameuse serviette en papier contenant le bouchon d'une bouteille de champagne et lui demande si elle sait ce que c'est ainsi que la signification du message. Alicia nie le savoir alors Will lui parle du contrat de son père avec le gouvernement et la vente d'un projet pour un dollar. Will lui dit ne pas sur quoi le contrat portait mais il est persuadé que cela porté sur ce que son père travaillait avant de fermer IFT. Il espère que Alicia pourra lui en dire plus. Harold observe Alicia qui regarde attentivement la serviette en papier. Alicia demande à Will si il est certain de vouloir le savoir ce dernier lui répond par l'affirmatif. Harold appréhende que Alica parle de la machine mais cette dernière ment à Will en lui disant que IFT battait de l'aile car Nathan avait fait de mauvais investissements. Elle continue en disant que le département de Recherche et de Développement n'avait rien produit depuis plusieurs années et qu'il est venu lui demander de l'aide. Elle continue de mentir en disant qu'elle a a convaincu le gouvernement de l'aider à s'en sortir en échange de quelques brevets appartenant à l'entreprise. Will est choqué que son père est accepté de vendre plusieurs brevets pour un dollar et se demande si le gouvernement l'a vraiment aidé ou si il s'est moqué de son père. Cependant Will ne comprend pas pourquoi son père aurait bu du champagne ainsi que la signification du message sur la serviette en papier. Alicia l'encourage dans la mauvaise piste lorsqu'il sous-entend que le message veut dire que son père a été écrasé par la machine, par la société et apporte du vent au moulin disant que s'était durant la période où Nathan divorçait et que son entreprise s'effondrait. Alicia encourage Will a oublié cette mauvaise image de son père alors Will lui dit qu'elle parle comme son oncle Harold ce qui fait paniquer Alicia et Harold. Alicia lui demande qui est Harold, Will lui dit que c'est le meilleur ami de son père, qu'il s'appelle Harold Wren et lui dit qu'elle doit le connaître. Alicia lui répond par la négatif et regarde autour d'elle pour voir si on les suit pas puis part en précipitation s'excusant de ne pas pouvoir l'aider. Will ne comprend pas ce qui s'est passé et Harold part de son côté.

Sur le toit d'un immeuble vers 19h00

Andre se plaint auprès d'Artie Lynch, capitaine de police appartenant aux HR, du fait que deux de ses hommes sont en prison et qu'il lui manque un demi-million de dollar. Artie lui dit qu'il doit s'en occuper seul car la protection des HR ne couvre pas ce genre de cas ; lui dit que leurs associés le tiennent pour responsable et lui ordonne de tout arranger rapidement. Andre accepte de s'en occuper seul mais veut que l'on libère Brick qui est retenu sans inculpation et se moque des HR. Le capitaine accepte de voir de plus près la situation.

Le commissariat à 20h02

Artie arrive au commissariat et salut Fusco ce qui fait que Carter se demande si ils sont amis et Fusco lui répond par un petit oui. Artie va parler à Womack. Ce dernier se lève en colère et vient demander à Carter si Brick est toujours en détention. Carter prétend être sur le point d'y aller mais Womack lui fait une remontrance et lui ordonner d'aller libérer Brick sur-le-champ. Artie part après avoir remercié Womack.

Sur le toit de la grand-mère de Curtis vers 20h12

John et Darren sont en train de récupérer l'arme du crime. Darren en profite pour s'excuser auprès de John pour l'avoir pris pour un policier. John défend les policiers même si il admet que certains sont des ripoux. John récupère l'arme et dit à Darren que c'est terminé car grâce à la preuve Fusco va pouvoir arrêter Brick et sa bande. Mais Darren n'apprécie pas que Andre puisse s'en sortir. John lui répond que Andre n'a pas tué son frère et lui demande si il veut aussi le faire arrêter. Darren lui répond car il est aussi un criminelle. John lui demande ce qu'il fera après que Andre soit en prison. Il lui demande si il va vouloir arrêter tout le monde y compris les politiciens corrompus qui ont laissé agir Andre. John dit à Darren que sa vendetta ne prendra jamais fin si il agit ainsi et que cela ne ramènera jamais son frère à la vie. John conclut que Darren finira par aller en prison ou se retrouvera tué en allant sur ce chemin et lui demande si c'est ce que Travis aurait souhaité. Darren réfléchit.

John appelle Carter pour lui dire qu'il a l'arme du crime. Malheureusement Carter lui dit qu'elle a été forcé, par Womack, de libérer Brick il y a une dizaine de minutes. John comprend que la vie de Darren est en danger et Carter lui dit que c'est l'une des raisons pour laquelle il doit amener Darren au commissariat afin qu'il soit placer sous protection. John accepte de lui amener Darren et l'arme du crime mais il se rend compte que Darren à fuit en prenant l'arme du crime.

Dans les rues de New York à 20h34

John informe Harold des derniers rebondissements. Harold, se trouvant à la bibliothèque, fait la morale à John d'avoir laissé Darren l'engager. John accepte que Harold lui fasse la morale plus tard mais veut que Harold lui apporte le sac où il est marqué "plan B".

Le commissariat

Fusco voit Carter prendre son arme et lui propose son aide. Elle se montre agressive mais Fusco comprend que cela à un rapport avec Brick qu'elle a été contrainte de relâcher. Elle reste évasive mais accepte que Fusco lui apporte son aide.

Le magasin de bande-dessinée à 21hh15

Darren s'introduit dans le magasin tout en esquivant les deux hommes de Andre qui sont occupé à compter l'argent. Il arrive dans la pièce où se trouvent Andre et Brick qui le voient. Brick confirme à Andre que Darren est le témoin l'ayant vue tué Travis. Andre veut parler à Darren mais ce dernier sort l'arme du crime et le pointe sur lui avant de le pointer sur Brick.

Dans les rues de New York

Harold a amené le sac à John. Il est surpris que le sac contient un fusil d'assaut et signale à John que Darren se trouve dans le magasin. John rassure Harold lui disant que ce sont des balles lestées et tend une grande pince à Harold. Il dit qu'il a l'intention de tenir sa promesse à Darren en ne commettant aucun meurtre. Il demande à Harold de couper le courant de l'immeuble à son signal. John fait le signal.

Le magasin de bande-dessiné

Andre flatte Darren pour son courage, dit comprendre pourquoi il agit ainsi et l'encourage à tuer Brick ce qui surprend Brick. Andre continue à encourager Darren se justifiant par le fait que Brick est le responsable de leurs problèmes respectif. Brick essaie de se défendre mais Andre lui ordonne de se taire. Andre se rapproche de Darren et lui dit qu'après avoir tué Brick il devrait venir travailler pour lui. Brick commence à avoir peur. Andre continue de flatter Darren et de lui promettre monts et merveilles. Darren vise et se concentre pour appuyer sur la gâchette. Brick supplie Darren de ne pas le faire. Darren refuse de le faire et Andre lui prend son arme révélant qu'il l'a provoqué express. Andre se moque de Darren lui disant qu'il lit trop de bande dessinée et qu'il croit trop aux héros. La lumière se coupe à ce moment précis. John arrive et commence à tirer sur tous les hommes de Andre qui ne comprend pas ce qui se passe. John continue à avancer et faire le nettoyage grâce à lunette infrarouge, neutralisant ainsi Brick. Andre en profite pour sortir du bâtiment en compagnie de Darren qu'il a pris en otage.

Dans les rues de New York

Au même moment Fusco et Carter arrivent. Carter dit à Fusco de faire le tour du bâtiment et voit Andre sortir. Elle lui ordonne de plus bouger mais ce dernier continue à fuir en se servant de Darren comme bouclier. Il ouvre le feu sur Carter qui se cache derrière une voiture. Darren arrive à se libérer de l'emprise de Andre et prend la fuite. Andre lui tire dessus mais Fusco plonge et sauve Darren. John arrive et neutralise Andre en lui tirant deux balles dessus. Carter se précipite pour voir comment Fusco va. Fusco va bien même si il a pris une balle dans la fesse droite.

Un quart d'heure plus tard les ambulanciers et les flics sont présents. Andre, Brick et sa bande sont arrêtés. Fusco est amené pour être soigné et ordonne à Carter et Darren de ne pas se moquer de lui. Darren le remercie simplement de lui avoir sauvé la vie.

Cinquième Jour

Dans les bureaux de Harold Wren à 08h05

Harold rejoint Will qui l'attend. Will annonce qu'il quitte la ville car on lui a offert un boulot au Soudan. Harold interroge Will sur Alicia prétextant avoir oublié comment elle s'appelle et voulant savoir si elle a apporté des réponses aux questions de Will. Will rappelle le nom de Alicia et dit avoir appris des informations qu'il aurait préféré ignoré car cela fait descendre Nathan du piédestal où Will l'avait mis. Will avoue à Harold que malgré les problèmes qu'il avait avec son père il admirait et que sa conversation avec Alicia lui a fait se rendre compte que son père n'était qu'un homme ordinaire. Harold essaye de corriger l'image négative que Will vient d'avoir de son père en révélant que Nathan disait toujours que sa plus belle réussite était son fils. Will ému remercie Harold et part sous les yeux tristes de Harold.

Dans les rues de New York vers 08h30

John informe Darren que Fusco lui a rapporté qu'ils lui ont trouvé une famille d'accueil. Darren est triste d'avoir perdu son frère. John le rassure sur la famille d'accueil puisqu'il a vérifié leur antécédent et lui dit que l'on ne choisit pas ce que la vie nous fait subir mais que l'on choisit seulement ce que l'on va faire. John rassure Darren en lui disant que si sa famille d'accueil ne sont pas des gens bien il viendra s'en occuper puisqu'il lui dit qu'il travaille toujours pour lui en lui montrant le dollar. Darren lui offre un dessin représentant John et lui ce qui fait plaisir à John qui le remercie. John dit à Darren qu'il a fait jouer ses relations ce qui a inscrit Darren dans une école d'art et il lui rend sa trompette disant qu'il a récupéré pour lui. Darren est heureux. John cite Sun Tzu et Darren rassure John lui disant qu'un jour il trouvera lui aussi une famille. Fusco vient à la rencontre de leur voiture pour dire à Darren que la famille d'accueil l'attend.

Darren sort de la voiture et plaisante avec Fusco de la blessure de ce dernier. Darren rejoint sa nouvelle famille et salue le duo. Fusco et John parlent de l'avenir de Darren en termes positifs. Fusco reproche à John de prendre des risques avec Carter car il pense que cette dernière traque toujours John. John élude le problème n'avouant pas à Fusco que Carter ne le traque plus puis il demande des informations sur l'enquête concernant Harold qu'il lui a confié. Fusco lui dit que Harold à tellement de pseudonyme qu'il ne savait par où commencer à chercher. Il ouvre le dossier qu'il a en main et dit que la plus ancienne identité de Harold qu'il a trouvée est celle de Harold Wren un employé de longue date d'une compagnie d'assurance. Avant de travailler dans cette compagnie il a fait ses études à la MIT dont il était le premier de sa classe. C'est à la MIT qu'il a rencontré Nathan Ingram qui est un milliardaire assassiné il y a de cela plusieurs années. John pense qu'ils ont découvert la vraie identité de Harold mais Fusco lui révèle avoir creusé plus loin, il lui dit que Harold se faisait appeler Wren lors de sa première année au MIT mais que ce nom n'apparaît nulle part avant 1976. Par conséquence Fusco en déduit que c'est aussi une fausse identité. Fusco conclut que Harold a tellement eu d'identité, surtout celle de Harold Wren, qu'il ne doit plus savoir comment il s'appelle. John rappelle la maxime préférée de Harold "Seuls les paranos survivent" puis il change de sujet disant à Fusco qu'il aurait été un excellent flic si il n'avait pas pris de mauvaise décision mais Fusco lui dit que c'est plutôt lui qui prend de mauvaise décision en faisant une enquête sur Harold ce que John admet être une possibilité.

Alors que John et Fusco se quittent la machine qui les observe tous les deux change leurs carrés en le transformant en rouge, elle étudie le fait qu'ils violent et mettent en danger la sécurité de son Administrateur principale. Elle évalue les options possibles qui sont apaiser la situation, corrompre la situation ou la surveiller puis elle choisit de surveiller la situation pour le moment.  

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.

 

La Machine enregistre tous les appels d’urgence.

Urgentiste : Ici les secours, quelle est votre urgence ?

Homme 1 : On a crevé un pneu.

Femme : Ils ne baissent pas la musique.

Homme 2 : Je sais qu’elle me trompe avec lui.

Darren McGrady : S’il vous plaît, aidez-moi, c’est mon frère, il s’est pris une balle. Envoyez vite quelqu’un.

Standardiste : Je regrette, toutes nos lignes sont actuellement occupées.

 

SÉQUENCE – SudCaméra 0519 heures 10 minutes 06 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Reese : (Scrutant l’entrée de la bibliothèque.) C’est bon, il n’y a personne.

Harold allume le générateur électrique. Tous les deux passent par la porte grillagée, Harold utilisant un détecteur de micro, scan la bibliothèque.)

Reese : Je ne vous ai jamais vu dans cet état. Votre hacker vous a sérieusement secoué.

Finch : Seuls les paranoïaques survivent. Souvenez-vous-en. Bon, je vais devoir refaire toute mon installation à partir de zéro (prenant un objet dans sa main) et renforcer mon pare-feu.

Reese : Je peux vous être utile ?

Finch : Oui. (Donnant un bout de papier à John.) Un nouveau numéro. Il est tombé ce matin.

Reese : (Étonné.) Alors que tout votre système était coupé.

Finch : Il s’appelle Darren McGrady et il a 14 ans. C’est son dernier domicile connu, ne traînez pas. (Il utilise une perceuse.)

 

SÉQUENCE – 40ème étageBalcon S20 heures 02 minutes 38 secondes ; Intersection Birdseye20 heures 11 minutes 54 secondes ; EntréeSécurité20 heures 19 minutes 24 secondes

John monte les escaliers et arrive à l’appartement de Darren, des scellés sur la porte.

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Darren McGradySoirée

Reese : (Enlevant les scellés, il utilise une lampe torche pour voir dans la pénombre.) Une question, Finch. Est-ce qu’il se peut que votre Machine ait donné le numéro quelques jours trop tard ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : (Travaillant sur son système.) Non, pourquoi ?

Reese : (Au téléphone.) Parce que j’ai dû arracher leur balise pour entrer dans l’appartement.

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Darren McGradySoirée

Finch : (Au téléphone.) Le système de la bibliothèque a été touché…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : …Mais soyez sûr que la Machine, elle est intacte.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Darren McGradySoirée

Finch : (Au téléphone.) Quoi qu’il ait pu arriver, le danger lié à Darren, doit toujours exister.

Reese : (Regardant autour de l’appartement.) Je dirais effraction avec violence. Reste à savoir à qui appartient le sang qui est par terre. (Sur un tableau blanc se trouvent des photos. John en prend une lorsqu’il est interpellé par un homme.)

Concierge : (Allumant la lumière.) Eh, vous êtes qui ?

Reese : (Montrant un badge.) Lieutenant Stills, c’est vous le gardien ?

Concierge : Ouais. Vous arrivez après la bataille.

Reese : Est-ce que vous pouvez me dire ce qui est arrivé ?

Concierge : À votre avis ? Un de mes locataires s’est fait descendre, c’était la semaine dernière. Un jeune qui s’appelait Travis McGrady. C’est vraiment moche. Un gars qui n’oubliait jamais de payer son loyer.

Reese : Il avait un petit frère qui s’appelle Darren, qu’est-ce qu’il est devenu ?

Concierge : Je n’en sais rien parce que les flics l’ont emmené. (Voyant John partir.) Dites, quand est-ce que j’aurais le droit de nettoyer et de chercher un nouveau locataire ?

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée

John entre dans la voiture de Joss Carter.

Reese : Bonjour, lieutenant. (Carter regarde dans le rétroviseur.) Je vous ai manqué ?

Carter : Je rêve souvent de vous assis à l’arrière de ma voiture, avec des menottes.

Reese : Chacun son truc. Vous avez pu sortir le dossier ?

Carter : (Donnant le dossier à John.) Travis McGrady, deux balles dans le torse, tirées à bout portant. (John ouvre le dossier et on voit une photo de Travis allongé au sol.) Trois hommes noirs ont été vus en train de prendre la fuite.

Reese : Et son petit frère, Darren ?

Carter : (Pendant que John découvre la photo du jeune Darren.) Il est arrivé tout de suite après, juste à temps pour le voir se vider de son sang.

Reese : Et je vois qu’il a appelé les secours.

Carter : Ouais, sauf que l’ambulance a mis une demi-heure à arriver. Son frère était déjà mort.

Reese : Et les parents, ils sont où ?

Carter : Aucune trace d’un père éventuel, la mère est morte d’une insuffisance rénale, il y a de ça trois ans, du coup, c’est à Travis qu’a été confié la garde de Darren.

Reese : Hmm, il se retrouve sans personne. Une idée de l’endroit où il est.

Carter : Il a disparu, il est resté toute la nuit au poste à attendre les services sociaux. Ils ne sont jamais arrivés, alors le gamin a foutu le camp.

Reese : Je vais devoir le retrouver et vite.

Carter : (Voyant John quitter la voiture.) Hé. Vous allez enfin me dire comment vous et votre ami vous déterminer qui vous devez surveiller. (N’obtenant aucune réponse.) D’accord, je vais aller discuter avec le flic qui a été chargé de l’affaire. Je vais lui demander si certaines choses ne figurent pas dans le rapport.

Reese : (Quittant la voiture.) Et comment il a pu perdre le gamin.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Policier : Et depuis quand vos services s’intéressent à un petit meurtre survenu dans Crown Heights, vous n’avez pas des affaires un peu plus balaises à régler, comme ce type là qui plombe tout ce qui bouge. Hein ?

Carter : C’est la volonté du grand chef, il veut qu’on lui ponde de jolis stats alors les instructions, c’est de sauter sur tout ce qui n’est pas résolu.

Policier : OK, alors voilà le topo. Vendredi, la victime se trouvait à son travail chez euh…

Carter : Travis McGrady, la victime. Son nom, c’était bien Travis ?

Policier : Ouais, et bien ce fameux Travis, il faisait le dernier service dans le fast-food où il travaille quand il s’est embrouillé avec trois mecs à propos d’une serveuse, euh, il y en a un qui a commencé à s’énerver, Travis l’a chopé et il l’a foutu dehors.

Carter : Vraisemblablement les trois gars qu’on a vu en train de s’enfuir de son immeuble.

Policier : J’imagine qu’ils ont dû attendre qu’il sorte du fast-food, qu’ils l’ont suivi jusque chez lui. Vous connaissez la suite. Le petit frère a dit que les gars lui avaient volé sa casquette de travail.

Carter : Ces trois gars, on a une idée de qui ça peut être ? Est-ce que quelqu’un a pu au moins les décrire ?

Policier : Quoi, dans ce secteur ? Vous rigolez. Jamais personne n’osera balancer qui que ce soit.

Carter : Et Darren, le petit frère qui a disparu, vous savez enfin où il peut être ?

Policier : Ouais, je ne vais pas courir après tous les gamins qui ne sont pas foutus de rester tranquille.

Carter : (Sur un ton ironique.) Non, ça va de soit. Quand je le retrouverai, je lui dirai à quel point vous vous êtes démené pour lui. (Elle s’en va.)

 

SÉQUENCE – 45ème étageEst11 heures 05 minutes 14 secondes ; Accès dans la rueSécurité 611 heures 05 minutes 16 secondes ; Sud-EstCaméra 1211 heures 05 minutes 53 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Pendant qu’Harold travail sur un ordinateur.) On dirait que le frère de Darren s’est embrouillé avec les mauvaises personnes. S’ils pensent que Darren a vu quelque chose ce soir-là, ils vont vouloir le faire taire.

Finch : Donc, on ignore toujours où se trouve le gamin et qui sont les tueurs ?

Reese : Je vais trouver des témoins pour les identifier, ces gens ont seulement peur.

Finch : (Se tournant vers John.) Et pourquoi est-ce qu’ils vous parleraient ?

Reese : (Se mettant à sourire.) Question de méthode. (Il s’en va.)

 

EXTÉRIEUR – Près d’un fast-foodJournée

Une jeune fille, qui travaille dans un fast-food, sort de son travail, John la suivant peu après.

Reese : Excusez-moi, Lisa ?

Lisa : (Se retournant vers John.) Désolée, je n’ai pas le temps, je suis en retard. Et puis, j’ai déjà tout dit à la police pour l’histoire avec Travis et les mecs de l’autre jour.

Reese : Je ne suis pas flic. Je cherche Darren McGrady, le petit frère de Travis.

Lisa : Désolée, je ne sais rien du tout.

Reese : (Tentant de la retenir.) Je sais que vous avez peur, je suis sûr que Travis aussi a eu peur quand il vous a défendue face à cette bande. N’empêche qu’il l’a fait.

Lisa : Ces gars débarquent tout le temps, ils sont super lourds. Franchement, je ne sais pas ce qui lui a pris.

Reese : Il a voulu vous protéger. De la même façon qu’il protégeait son petit frère. Ceux qui ont tué Travis, risquent de s’en prendre maintenant à Darren. Il faut m’aider à les retrouver.

Lisa : Je voudrais bien vous aider, je vous jure mais s’ils…

Reese : Je ne vous demande pas de noms. Dites-moi seulement où je dois chercher.

Lisa : Vous êtes quoi, une espèce de justicier, vous pourchassez les méchants. Vous aurez pile votre place à la boutique de BD, c’est par là dans deux rues plus bas. Ils traînent toujours là.

Reese : (Tournant la tête vers la rue.) Merci. (Il s’en va.)

 

SÉQUENCE – Porte 0212 heures 16 minutes 08 secondes

EXTÉRIEUR – Près de la boutique de BDJournée

John se trouve en face de la boutique en train de surveiller.

Wilcox : (À des enfants.) Allez, les mômes, distribution de BD. Tiens, ça, c’est pour toi. Ce n’est pas génial, ça ? Salut toi, content de te voir. Ça va ? Passe le bonjour à ta mère.

Garçon : Et, monsieur Wilcox, c’est quoi son super pouvoir à lui, il n’a rien, il n’a même pas de cape.

Wilcox : Ce qui fait le super héros, ce n’est pas la cape ou le masque. Non, c’est un héros parce que il protège ses semblables. Ils veillent sur eux quand tout le monde les a abandonnés. Tu as vu ça, regarde les détails. (À un jeune qui est sorti de la boutique, bousculant Wilcox.) Eh, on dit pardon.

Reese : Carter, j’ai peut-être localisé un des tueurs, à l’angle de Crown et Albany, en direction du sud.

Carter : (Au téléphone.) Je suis juste à côté, j’arrive.

John est en train de suivre le garçon qui commence à courir.

Reese : (Ayant trouvé Darren.) Finch, j’ai Darren en visuel.

Finch : (Au téléphone.) Ça va, il n’a rien ?

Reese : Pas pour longtemps.

Darren McGrady : Yo, Brick, tu vires la squetteca.

Brick : Ah qui tu crois que tu parles, Razmoket.

Darren McGrady : (Le visant avec une arme.) Je parle à un des gros bâtards qui ont fumés mon frère. Qu’ils l’ont plombé chez nous.

Brick : Tu sais te servir d’un gun ou je te fais la démo ?

John arrive à le désarmer à temps mais Darren tire en l’air, faisant peur au jeune garçon.

Darren McGrady : Eh oh, merde, qu’est-ce que tu fais, toi ? C’est bon, lâche-moi.

Brick : (Il prend son portable et se met à menacer Darren.) Toi, tu es mort, je te le dis.

Reese : (Le menaçant avec une arme.) Je ne risque pas de te rater. Alors, lâche ton téléphone.

Darren McGrady : Yo, lâche-moi.

SÉQUENCE – TrottoirNord A12 heures 19 minutes 41 secondes

La voiture de Carter se met à côté de John.

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Darren McGrady : (Toujours tenu par John.) Vas-y lâche-moi. (À Brick.) Et pour toi, man, ce n’est pas fini. Je vais tous vous flinguer, toi et tes potes.

Brick : On verra qui va fumer l’autre quand mes potes ils vont te retrouver.

Carter : (À John.) On se fait des amis, comme toujours.

Reese : Maintenant que j’ai retrouvé le gamin, il faut que je l’emmène loin d’ici. Vous avez votre suspect.

Carter : (Vers Brick.) À genoux, à genoux, mains sur la tête. (Le jeune garçon s’exécute. Pendant ce temps, John prend le portable tombé au sol et s’en va avec Darren.) Où est-ce que vous allez ?

Reese : Il faut que je le mette en lieu sûr. (Après avoir installé Darren dans la voiture, il prend place à l’avant.) Désolé. (Il s’en va avec la voiture, laissant Joss avec le jeune garçon.)

 

SÉQUENCE – Sur le toitCaméra 0412 heures 26 minutes 06 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Policière : À toutes les unités, coups de feu tirés à proximité du croisement de Crown et…

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JossJournée

Darren McGrady : (Voyant John couper la radio.) Je ne savais pas que les keufs pouvaient couper leur radio quand ils avaient envie.

Reese : Qui t’a dit que j’étais flic ?

Darren McGrady : T’es pas keuf, t’es quoi alors ?

Reese : Un jour ou l’autre il faudra que je trouve la réponse à cette question. (Prenant l’arme de Darren.) Il est pas mal, ton calibre. (En enlevant le chargeur, il jette l’arme.) Pour un truc que tu as acheté dans la rue. Où est-ce que tu as trouvé l’argent.

Darren McGrady : J’ai mis la télé en gage, j’ai vendu des trucs.

Reese : J’ai vu que tu jouais de la trompette. Tu l’as mise au clou aussi ? Tu joues bien ?

Darren McGrady : Qu’est-ce que tu crois ? (Après une pause.) Mon frère, il voulait que je fasse l’école de musique pour pas tomber dans les embrouilles des lascars.

Reese : Et voilà où tu te retrouves, en plein dans les embrouilles des lascars. Tu as traqué ce type pour lui tomber dessus. Tu crois vraiment que c’est ça que ton frère aurait attendu de toi ?

Darren McGrady : L’autre, il portait sa casquette comme si c’était un scalp. Ça ne se fait pas.

Reese : Je vais m’en occuper.

Darren McGrady : Toi ? Hmm. Et comment ? (Voyant que la voiture s’en va.) Et, tu fais quoi ? On va où ?

 

EXTÉRIEUR – Près du foyer pour jeunesJournée

John et Darren descendent de voiture et rejoignent Lionel.

Reese : Darren, je te présente le lieutenant Fusco. Un ami.

Darren McGrady : Lui, là ?

Reese : Oui.

Darren McGrady : Ah, non, tu rêves debout.

Fusco : Tu as un problème, petite tête.

Darren McGrady : Mais franchement, ça se voit de trop que tu es un flic ripou.

Fusco : (À John.) Ça devient lourd là, d’abord tu m’envoies enquêter sur notre ami commun, et maintenant je dois jouer les nounous avec ce petit branleur. Tu sais que j’ai un boulot. Ça va encore plus éveiller les soupçons de Carter.

Reese : C’est bon, je m’occupe de Carter. Est-ce qu’il sera en sécurité ici ?

Fusco : Ouais, elle ne demande qu’à aider. Il n’y a pas de paperasse. Elle recueille des gosses qui sont à la rue.

Darren McGrady : Eh, je ne suis pas à la rue, moi.

Fusco : C’est bon, il ne craint rien.

Reese : Bien. Je dois partir. Tu ne le quittes pas des yeux jusqu’à ce que je revienne.

Darren McGrady : (Emmené par Lionel.)  Sérieux, tu vas me laisser ici ?

Reese : Pas longtemps. Et il faut que je rende la voiture.

Dans la voiture, John regarde un agenda laissé par Darren où se trouvent des dessins

Reese : (En voyant un.) Brick.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoire - Journée

Joss entre dans une salle d’interrogatoire où se trouve Brick.

Carter : Pas de chance. La casquette avec laquelle tu te trimbales appartenait à un mort. Comment tu l’as eue ?

Brick : Je l’ai trouvée.

Carter : Où ça ?

Brick : Dans la rue, par terre, ça faisait style sur moi.

Carter : Eh bien, ta casquette est au labo en ce moment. Et l’ADN dit toujours la vérité. Mais dans ton intérêt, il vaudrait mieux que je l’entende de ta bouche.

Brick : Ouais, sauf que vous n’aurez pas les résultats avant trois mois alors, ou bien nous deux on se pose tranquille ou on arrête et vous me laissez passer mon coup de téléphone.

Carter : La cabine est morte. Budget réduit, ouais tu sais ce que c’est.

Brick : Rien à foutre. Vous ne pouvez pas me garder si vous avez rien.

Carter : Ouais, c’est vrai, c’est vrai que tout ça, toi, tu connais par cœur. Tu as raison sur un point : (le bousculant) c’est vrai que tu sortiras, quand je te conduirai à ton audience préliminaire.

 

SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – BrooklynINT 1302Caméra 315 heures 20 minutes 09 secondes – 16 heures 17 minutes 06 secondes

EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée

Des jeunes sont en train de jouer au basket pendant que John les observe, regardant le livre de Darren. Il prend des photos alors qu’un jeune sort son portable. Le téléphone de Brick se met à biper.

Reese : (Regardant le téléphone où se trouvent des messages.) Alors, on essaie de joindre son pote Brick ? (Il s’approche un peu plus des jeunes.) Salut Curtis.

Un message sur le téléphone d’un des jeunes affiche : « Les affaires continuent. Vous êtes où ? ». Pendant que deux jeunes s’éloignent, ils vont vers une voiture. John prend des photos d’une transaction et montent dans le véhicule.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Voyant des photos sur la vitre.) Grosse voiture, enveloppe pleine de cash, on n’a pas à faire à une bande de rigolos. Ils ont montés je ne sais pas quel business.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau d’HaroldJournée

Reese : (Au téléphone.) On peut vérifier l’immatriculation ?

Finch : Mon système n’est pas encore tout à fait opérationnel. J’ai dû racheter du matériel.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : (Au téléphone.) Si tout va bien, j’aurais fini…

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau d’HaroldJournée

Finch : …dans deux heures environ.

Reese : (Au téléphone.) Bien, je vais voir comment se débrouille Fusco.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : Est-ce que tout va bien, Finch ?

Finch : (Au téléphone.) On ne peut mieux, monsieur Reese.

John désactive son oreillette.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau d’HaroldJournée

Harold raccroche et quelqu’un frappe à la porte. La secrétaire entre.

Secrétaire : Monsieur Wren, monsieur Ingram est ici, il demande à vous voir.

Finch : Bien sûr, je vous en prie, faites-le entrer. (Voyant Will Ingram entrer dans la pièce.) Will. Comment vas-tu ?

Will Ingram : (Pendant que la secrétaire referme la porte.) Salut, oncle Harold. Ça va, merci. Toi aussi, de toute évidence. Les affaires ont l’air de marcher.

Finch : (Revenant à son siège et s’assoit.) Oui, on a de la chance. Tu sais ce que c’est dans les assurances, moins il y a de catastrophes dans le monde mieux se portent nos compagnies. (En écrivant.) Je règle deux-trois détails et on va déjeuner.

Will Ingram : Prends ton temps. J’ai quasiment fini de trier les affaires de papa.

Finch : Des découvertes intéressantes ?

Will Ingram : Deux-trois choses qu’il aurait sûrement aimé que tu aies. Globalement, il n’y avait pas grand-chose de passionnant. (Montrant une serviette à Harold.) À part, à part ce truc-là (il la donne à Harold.) qui m’intrigue carrément.

Finch : (Lisant ce qu’il y a sur la serviette où se trouve également un bouchon de champagne.) « Premier jour la Machine. 24 février 2005 ».

Will Ingram : Curieux, non ?

Finch : Ah oui.

Will Ingram : Je t’ai dit que je m’intéressais aux années durant lesquelles mon père a mis sa société en stand-by. Et là, on est en plein dedans. C’est clair qu’il fêtait quelque chose, mais quoi ? La Machine. Quelle machine ?

Finch : Aucune idée. C’était ton père, pour du champagne, tout était bon.

Will Ingram : C’est possible, oui. Il y a quand même une personne qui sera peut-être susceptible de savoir. (Harold rend la serviette à Will.) Tu dois la connaître, toi aussi. Alicia Corwin ?

Finch : Non, je ne crois pas la connaître.

Will Ingram : Elle bossait à la Maison Blanche. C’est le seul nom qui figure sur l’ensemble des dossiers qui couvre cette période bizarre. Ils devaient travailler ensemble sur je ne sais pas quoi.

Finch : Tu l’as contactée, cette femme ?

Will Ingram : Ça n’a pas été simple. En fait, elle a démissionné il y a de ça un an, juste après la mort de papa. Et elle est partie vivre au fin fond de la Virginie, à Green Bank.

Finch : Jamais entendu parler.

Will Ingram : Moi non plus. Il se trouve que c’est la seule ville de tout les États-Unis qui n’a aucun réseau de téléphones portables ni de Wi-Fi. À cause des radios télescopes, une histoire d’interférences.

Finch : Tu es sûr que tu n’es pas en train de poursuivre un mirage ?

Will Ingram : Possible. Il y a quand même cette histoire de contrat. Tu sais, je t’ai dit que mon père avait vendu un truc au gouvernement pour un dollar. C’était pile le lendemain, le 25 février 2005.

Finch : Ah oui, ça ce n’est pas rien. J’ai fini et je meurs de faim. (Pendant qu’il clone le téléphone de Will.) On sort d’ici ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Lionel prend des photos de Will et Harold sortant du bureau de ce dernier. Le téléphone sonne.

Fusco : (Pendant que Will et Harold continuent de marcher.) Lieutenant Fusco. (Sur un ton énervé.) Non, ce n’est pas vrai !

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée

John est toujours en train de surveiller un jeune à bord d’une voiture, quand son téléphone se met à sonner.

Reese : (Activant son oreillette.) Salut Lionel.

Fusco : (Au téléphone.) Je viens d’avoir un appel du centre.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : Darren n’est plus là.

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée

Reese : Comment ça, il n’est plus là ? Je t’avais dit de veiller sur lui.

Fusco : (Au téléphone.) Qu’est-ce que tu crois, je n’ai pas arrêté de les appeler.

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : Le môme s’est sûrement tirer.

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée

Reese : Oui, c’est une habitude chez lui.

Fusco : (Au téléphone.) Il faut que tu saches que ce n’est pas de ma faute. Je suis déjà assez occupé à jouer les privés pour toi.

Reese : Ça donne quoi, ça ?

Fusco : (Au téléphone.) Il y a des trucs intéressants.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : Je te dirai quand j’en saurais plus. Qu’est-ce qu’on fait pour le gosse.

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée

Reese : (Regardant un dessin représentant Brick.) Je crois savoir où je peux le trouver.

 

SÉQUENCE – Section 03(Trottoir)16 heures 54 minutes 32 secondes

Darren McGrady : Yo, et Hops et Barley. Je cherche deux gros bâtards, Curtis et Trim. Vous connaissez ?

Homme : Qu’est-ce que tu dis ?

Darren McGrady : Tu comprends quand je parle, je cherche Curtis et Trim. Faut qu’on règle un truc.

Homme : Tu veux te faire buter, la mini-baltringue.

Darren McGrady : Je commence à perdre patience, franchement. Peut-être que vous vous mouillez devant eux, mais pas moi.

Homme : (Prenant Darren par la veste.) Je vais te virer à coup de pompes dans le cul.

Reese : (Arrivant par derrière.) Fais ça et il t’arrive la même chose. (L’homme se retourne vers John.) Et si tu relâchais le gosse.

Homme : Et si je n’ai pas envie ? (Il s’attaque aux jeunes en les mettant au sol, puis prend Darren et s’en va.

 

SÉQUENCES – Vue du cielCaméra 0418 heures 23 minutes 23 secondes ; 30ème étageCaméra18 heures 28 minutes 21 secondesAvenue GlassonPoste 12218 heures 34 minutes 45 secondes

INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée

Darren McGrady : Ah ! Boom ! Pam ! Waouh ! Yo ! Comment tu les as mis minables. Du pur Shaolin de malade. Comment ça s’appelle ton truc ?

Reese : Tu sais que tu es vraiment doué et intelligent avec ça. Alors, tu vas me promettre une chose : je veux que tu arrêtes de courir après cette bande. Ils sont beaucoup trop dangereux pour toi. (Pendant que Darren mette des billets de banque ainsi qu’une pièce sur la table.) C’est quoi ça ?

Darren McGrady : C’est toute la thune qui me reste. Je t’engage, je veux que tu m’aides à descendre ceux qui ont buté mon frère.

Reese : Alors, si je ne suis pas flic, je suis mercenaire, c’est ça l’idée ?

Darren McGrady : Non, je sais qui tu es, j’ai compris, tu es un rônin.

Reese : Un rônin ?

Darren McGrady : Ouais, un rônin, c’est… (Trouvant la bonne page de son bouquin.) C’est un samouraï qui n’a plus de maître. Normalement, tu aurais dû te suicider, c’est ça votre code. Mais toi, tu es devenu un guerrier errant qui a décidé d’aider les gens qui ont des problèmes. Alors, moi, je te paye pour m’aider.

Reese : Je ne suis pas à louer.

Darren McGrady : Tu sais que je continuerai à chercher ces keums. Mais ça sera plus facile si tu es avec moi.

Reese : Alors, je n’ai aucune chance de te convaincre de laisser tomber ? (Voyant que Darren fait non de la tête. Il redonne l’argent.) OK, garde ton argent.

Darren McGrady : Non, man. (Rendant l’argent.) Tu le prends, c’est comme un contrat.

Reese : Non, si j’accepte, c’est à mes conditions. (Pointant l’index vers Darren.) Et ça veut dire, aucun mort. (Il pousse les billets vers Darren et prend la pièce.) Et ça, c’est mon tarif.

Darren McGrady : OK, man, ça roule. Tu bosses pour moi et je ne connais pas ton nom.

Reese : Eh bien, tu n’as qu’à m’appeler… Reese.

 

SÉQUENCE – Trafic sur le moniteurWalkway 3410 heures 57 minutes 34 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Une voiture s’arrête. Un jeune en ressort mais voit un laveur de vitre en train de faire le pare-brise.

Homme : Qu’est-ce qu’il fout ? Oh, dégage. Salis pas ma caisse avec tes doigts tous crades.

Darren Mc Grady : Yo, pourquoi tu restes là sans rien faire. Ce n’est pas notre contrat. On va les faire tomber ou quoi ?

Reese : On a déjà commencé. Étape numéro un : on observe. Le meilleur moyen de perdre la bataille, c’est d’attaquer sans connaître l’ennemi.

Deux hommes vont vers le magasin de BD où se trouvent Wilcox.

Homme 1 : Salut l’ancêtre, c’est notre jour de paye.

L’homme prend Wilcox par la veste. Ce dernier donne une enveloppe.

Wilcox : C’est bon, il y a vos 300 dollars.

Homme 2 : Ça c’est pour ta protection, le reste il est où ?

Wilcox : Faut me comprendre, les gars. Si jamais l’État découvre que je vends vos tickets, ils vont me retirer ma licence de loterie.

Darren McGrady : (Écoutant la conversation via le téléphone de John.) Des tickets ?

Reese : De la loterie clandestine. Ils vendent des billets via des petits commerçants, qui leur reversent ensuite de l’argent, tout ça net d’impôts.

Darren McGrady : Et les keufs, y voient rien ou ils s’en battent ?

Reese : Sûrement qu’ils touchent une com’ pour fermer les yeux.

Homme 1 : (Via le téléphone.) Tu veux carotter Andre. Ce n’est pas ta loterie.

Reese : C’est qui Andre ?

Darren McGrady : Je ne sais pas, moi. Ah, je ne le crois pas, ces mecs y font ce qu’ils veulent et les keufs ils ne disent rien. Ils les laissent buter mon frère, ils se baladent tranquillement comme s’ils étaient intouchables.

Reese : Maintenant au moins, on sait d’où vient leur fric. Et avec ça, on a de quoi les toucher, crois-moi.

Darren McGrady : J’ai pigé, d’abord, observer.

Reese : Tu veux que je te dise un truc : en fait, j’ai toujours détesté observer. Reste là. (John s’en va.)

Homme 2 : Ou tu payes ou tu vas avoir comme un problème. Allez, envoie, papy.

Pendant ce temps, John, forçant la portière chauffeur, prend la voiture des deux hommes.

Homme 1 : Plus que deux à faire et on a fini la tournée. Il y a combien ?

Leur voiture est volée par John et ils essaient de courir après.

Homme 2 : C’est ma caisse !

Le téléphone de Darren se met à sonner. C’est John qui l’appelle.

Reese : (Au téléphone.) Ça, c’était l’étape numéro deux. Retrouve-moi à l’angle de Rutland et de la 52ème.

 

SÉQUENCES – BrooklynINT 1302Caméra 311 heures 8 minutes 37 secondes ; NYPD Cruiser225 ASide11 heures 12 minutes 4 secondes ; Entrée0211 heures 15 minutes 21 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée

Darren attend à l’endroit prévu par John, qui arrive par derrière.

Darren McGrady : Et alors, la caisse de Trim, elle est où ?

Reese : Je la garde pour plus tard. Je voulais juste les déstabiliser. C’est comme ça qu’on apprend des choses.

Darren McGrady : Yo, cool.

Le téléphone de John se met à sonner.

Reese : (Activant son oreillette.) Je dois localiser leur portable.

Finch : (Au téléphone.) Une seconde.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Je ne suis pas sûr d’approuver l’accord que vous avez passé avec le jeune Darren.

Reese : (Au téléphone.) Je ne suis pas sûr non plus d’apprécier l’accord…

 

EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée

Reese : …que nous avons passé vous et moi, en particulier quand vous disparaissez pour régler je ne sais quoi.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : La localisation est activée, monsieur Reese.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée

Darren McGrady : C’est qui au téléphone ?

Reese : Soutien matériel. Suis-moi.

 

SÉQUENCE – ParkingCaméra 0311 heures 17 minutes 16 secondes

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Darren McGrady : Eh, tu as déjà tué quelqu’un ?

Reese : Oui.

Darren McGrady : C’était des méchants ?

Reese : Certains, d’autres pas.

Darren McGrady : Ah non ? Alors, ton maître t’a baladé. Il t’a dit de tuer des gens qui ne le méritaient pas. Ah, il y a des tas de rônins à qui c’est arrivé.

Pendant que John et Darren les surveillent sur le trottoir d’en face.

Curtis : (Via le téléphone.) Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu la verras plus ta caisse.

Trim : (Via le téléphone.)Ferme ta gueule, Curtis.

Darren McGrady : Alors, l’étape 3 ?

Reese : Impose ta volonté à l’ennemi et prend pour cible ses points faibles.

Darren McGrady : Ah ouais, c’est dans L’art de la guerre.

Reese : Tu as lu Sun Tzu ?

Darren McGrady : Ah ouais, je connais grave. Tous les samouraïs connaissent Sun Tzu.

Crutis : (Via le téléphone.) Eh, lâche l’affaire, trouve-toi une autre caisse. Vas-y, appelle, l’assurance.

Trim : (Via le téléphone.) Quelle assurance, tu paie jamais. Tu étais avec moi quand on se l’ai fait tirée, cette caisse.

Curtis : Ouais, mais toi, tu as acheté les jantes. Alors, peut-être qu’ils te les paieront.

Trim : Lève ton gros cul de bouffon.

Curtis : Vas-y, calme-toi.

Trim : Tu vas choper la tire à ta grand-mère et tu me retrouves chez Andre. On déplace du lourd ce soir.

Reese : Étape 4 et 5 : Trouver qui est le boss et par quel moyen on peut l’atteindre.

 

SÉQUENCES – EntréeCaméra 0111 heures 55 minutes 03 secondes ; Salle d’interrogatoire B 0114 heures 56 minutes 34 secondes

Brick va vers la caméra et montre sa manche pour faire montrer l’heure qui tourne.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée

Capitaine : (Hors cadre.) C’est quoi le topo sur le lascar que vous gardez au chaud ? (À Carter, où il s’avance vers son bureau.) Vous avez de quoi le boucler ?

Carter : Le type serait impliqué dans un meurtre. J’attends une confirmation photos. Capitaine, on a jusqu’à demain pour l’accuser. J’essaie de réunir les preuves.

Capitaine : Vous abusez, Carter. Si vous avez toujours rien avant 17 heures, vous le relâchez.

 

SÉQUENCES – BoxCaméra 0215 heures 33 minutes 55 secondes ; Marcy & WilloughbySud-EstCaméra 0221 heures 03 minutes 16 secondes

EXTÉRIEUR – Près du magasin de BDSoirée

Une voiture stationne près du magasin.

Darren McGrady : T’as vu, Reese, c’est Trim. Mais qu’est-ce qu’ils viennent faire là ?

Wilcox : (Hors cadre.) Faut que vous vous rappelez, ce n’est pas les super pouvoirs, (à deux enfants) c’est ceux qui veillent sur vous. Allez, c’est l’heure de rentrer.

Darren McGrady : Ils vont aussi obliger monsieur Wilcox à vendre leurs tickets de loterie ?

Reese : (Retenant Darren.) Ce n’est peut-être pas aussi simple que tu ne le penses.

Wilcox : (À Curtis et Trim.) Vous êtes en retard.

Trim : On a eu un problème de caisse, Andre.

Darren McGrady : C’est lui, Andre ?

Reese : Plus on grimpe haut, plus il devient difficile de distinguer les gentils des méchants.

 

INTÉRIEUR – Dans le magasin d’AndreSoirée

Trim : Ils ont toujours Brick.

Andre Wilcox : C’est bon, Brick, je m’en occupe. C’est quoi la poubelle dans laquelle vous roulez ?

Curtis : C’est euh, la caisse de ma grand-mère.

Andre Wilcox : Vous allez trimbaler 500 000 dollars dans ce tas de boue ?

Trim : Ben ouais, c’est fait exprès, on change de bagnole, on change de chemin, il y a moins de risques.

Andre Wilcox : Tu n’as pas encore parlé que je sais déjà que tu me mens.

Trim : (Via le téléphone de John.) Non, sérieux. Comme les flics ont pécho Brick, on s’est dit…

Andre Wilcox : Ne vous vous occupez pas de Brick. Occupez-vous juste de moi…

 

INTÉRIEUR – Dans le magasin d’AndreSoirée

Andre Wilcox : Et d’obéir à mes ordres. Je vous demande un truc et vous le faites, et là je vous demande de déposer mon fric à Brighton Beach. (Donnant un sac à Trim.) Ce soir. Si vous merdez sur ce coup-là, tous les deux, je vous bute.

Les deux jeunes s’en vont.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée

Darren McGrady : Cette fois, on sait où sont les faibles, on sait qui est le chef et on sait où frapper. On est prêts pour l’étape 6.

Reese : Et celle-là, c’est la meilleure. Allez, viens. (Ils quittent leur position.)

 

SÉQUENCES – B61Station 34 Caméra21 heures 20 minutes 21 secondes ; PorteCaméra 221 heures 23 minutes 06 secondes ; DEKALBPoste 37821 heures 24 minutes 23 secondes

INTÉRIEUR – Dans la voiture de CurtisSoirée

Curtis : Yo, tu crois que Brick va s’allonger ?

Trim : Brick, il assure et Andre le protège. Andre fera tout pour nous si nous on fait tout pour lui.

Curtis : (Regardant sur le côté.) Et, Trim, ce n’est pas ta caisse là ?

La voiture de Trim conduite par John percute volontairement celle de Curtis. Il sort de la voiture, va celle de Curtis.

Reese : J’ai retrouvé votre voiture.

 

SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Vue OuestCaméra6 heures 3 minutes 21 secondes – 7 heures 21 minutes 1 seconde ; Vue de la rue(35 F S)7 heures 28 minutes 11 secondes

EXTÉRIEUR – Près du poste de policeJournée

Deux policiers montent dans leur voiture. Voyant Trim sur la banquette arrière avec des bouteilles de bière, pratiquement sans vêtements, les deux hommes se mettent à rigoler.

Trim : C’est quoi, ces conneries ?

Policier : Toi, tu as mal choisis l’endroit pour cuver.

 

SÉQUENCE – Sécurité vue de la rue(Poste 04)7 heures 42 minutes 15 secondes

Carter : On a des choses à se dire tous les deux.

EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée

Reese : (Au téléphone.) Je suis un peu occupé pour l’instant.

Carter : Je suis au courant de votre petit accident. Dans quoi où est-ce que vous avez embarqué le gamin ? Rassurez-vous…

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée

Reese : Il n’était pas dans la voiture.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée

Carter : Le gosse est mineur, c’est vous le responsable s’il lui arrive quelque chose.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée

Reese : Vous avez toujours Brick ?

Carter : (Au téléphone.) Oui, Womack est persuadé que…

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée

Carter : …Je l’ai libéré ce matin. Et l’autre type avec qui vous avez joué à l’autotamponeuse, où est-ce qu’il est ?

Reese : (Au téléphone.) Il est là, prêt à tout me dire sur le meurtre de Travis McGrady.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée

Reese : (Enlevant le bandeau de la bouche de Curtis.) Tu peux crier si tu veux.

Curtis : Je t’emmerde.

Reese : Où vous avez jeté le flingue ?

Curtis : Quel flingue ?

Reese : (Prenant un chalumeau, il l’allume devant Curtis.) Celui avec lequel vous avez tué Travis McGrady.

Curtis : Travis comment ?

Reese : (Prenant le sac et le posant sur la table.) À l’heure qui l’est, ce fric devrait être à Brighton Beach. Seulement voilà, il est là, avec toi dans Crown Heights.

Curtis : Andre va te fumer ta gueule.

Reese : Ah parce que tu crois qu’Andre va gober ton histoire ? Si j’étais lui, je me dirais que c’est toi qui l’as braqué. J’enverrai mes hommes pour qu’ils le récupèrent et qu’ils t’éliminent. Alors, ta dernière chance de rester en vie, c’est de tout rapporter jusqu’au dernier dollar. (Le menaçant avec un chalumeau.) Qui a tué Travis McGrady ? Pour l’instant, ton capital vie est de 500 000 dollars. (Brûlant des billets de banque.) Moins 20 000 dollars, partis en fumée. Où est le flingue, Curtis ? 50 000 dollars de ton capital vie partis en fumée.

Curtis : (Essayant de bouger de sa chaise, ne pouvant pas car il est attaché.) Je sais qu’Andre va me croire.

Reese : Ah ben, c’est ce qu’on va voir. (Il jette le sac au sol prêt à tout brûler.)

Curtis : Non, non, arrête, arrête.

Reese : Dis-moi où se trouve l’arme ?

Curtis : La cheminée, en haut de l’immeuble de ma grand-mère.

Reese : (Éteignant le chalumeau.) Vaut mieux qu’elle y soit.

 

EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée

Harold se cache près d’un arbre pour suivre la conversation entre Will Ingram et Alicia Corwin.

Alicia Corwin : (Via le téléphone.) Bonjour, Will, ça fait longtemps.

Will Ingram : (Via le téléphone.) Merci d’avoir accepter de me voir. (À Alicia.) Qu’est-ce que vous diriez dans un café, on serait plus au chaud.

Alicia Corwin : Si tu veux bien, je préfère qu’on reste ici. (Ils s’assoient sur un banc ; via le téléphone.) Je regrette de ne pas avoir pu venir aux obsèques de ton père, j’aurais sincèrement voulu être là, mais je… je traversais une période difficile. C’était un homme charmant.

Will Ingram : J’aurais aimé le connaître un peu mieux. Tenez, c’est pour ça que je suis là. (Il donne la serviette avec le bouchon de champagne.) C’était dans ses affaires, peut-être que ça vous dira quelque chose. (Alicia fait non de la tête.) Le lendemain, il a vendu je ne sais pas quoi au gouvernement pour un dollar. Pourquoi, je ne sais pas. J’ai trouvé la mention de « services » mais je suis quasiment sûr que c’était en rapport avec ce qu’il a fait pendant le temps que sa société a été arrêtée. J’espérais que vous me pourriez m’éclairer.

Alicia Corwin : Tu es sûr de vouloir l’entendre ?

Will Ingram : Oui, bien sûr.

Le regard d’Harold change lorsqu’il comprend qu’elle est sur le point de dire la vérité.

Alicia Corwin : IFT était au bord de la faillite. Tous les investissements de ton père ont eu raison de lui. Ça faisait des années qu’il ne sortait plus rien du département de recherche. Alors, il m’a demandée de l’aide. (Harold semble soulagé.) J’ai dû persuader le gouvernement de racheter ses dettes, en échange de quoi, il a cédé certains de ses brevets.

Will Ingram : Alors, c’était ça, le contrat ? Un dollar en échange de ses brevets.

Alicia Corwin : Oui, malheureusement.

Will Ingram : Je ne sais pas si le gouvernement l’a tiré d’affaire ou s’il l’a arnaqué mais pourquoi le champagne, puis pourquoi « la Machine » ? Ça veut dire, broyé par la machine ?

Alicia Corwin : (Via le téléphone.) Sûrement, oui. D’une certaine manière, on peut dire qu’il a été broyé par la Machine. D’abord, il y a eu le divorce, ensuite sa société qui plonge. C’est vrai que ton père était au plus bas. Je sais que ça doit être dur de se dire qu’il a fini comme ça, mais mieux vaux l’admettre et tourner la page.

Will Ingram : Je croirait entendre mon oncle Harold.

Les regards d’Alicia et d’Harold changent. L’une surprise et Harold inquiet.)

Alicia Corwin : Ah oui. Qui est-ce.

Will Ingram : Le grand ami de mon père, Harold Wren. Vous ne l’avez jamais rencontré ?

Alicia Corwin : Non, non, jamais. (Elle devient de plus en plus nerveuse et regarde autour d’elle.) Je dois y aller. Désolée de ne pas pouvoir t’aider plus. (Elle s’en va en même temps qu’Harold.)

 

SÉQUENCE – SEC(Toits S)18 heures 50 minutes 37 secondes

Andre Wilcox : J’ai ma livraison qui a été interceptée, j’ai deux coursiers dans le vent…

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

Andre Wilcox : …avec un demi-million de dollars, il faut m’aider, capitaine.

Lynch : Il va falloir vous démerdez tout seul.

Andre Wilcox : Je n’y suis pour rien, moi là-dedans.

Lynch : Désolé, ce genre de sinistre n’est pas couvert par notre protection. Nos associés vous tiennent pour seul responsable de ce merdier. Alors, réglez le problème et vite.

Andre Wilcox : Ouais, je vais régler ça, tout seul comme un grand.

Lynch : Je suis sûr que vous y arriverez.

Andre Wilcox : (Pendant que Lynch s’en va.) Il va falloir me rendre un service. (Lynch se retourne.) Vous retenez un de mes employés chez vous, sans aucun motif, je veux que vous le fassiez relâcher. À moins que ça non plus, ce ne soit pas dans le contrat.

Lynch : (S’en allant.) Je vais voir ce que je peux faire.

 

SÉQUENCES – EntréeCaméra 0120 heures 2 minutes 18 secondes ; BoxCaméra 0320 heures 2 minutes 21 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoSoirée

Lynch : Comment va lieutenant ?

Carter : (S’approchant du bureau de Lionel.) C’est un ami à toi ?

Fusco : (Enlevant ses lunettes.) Oui.

Après que Lynch a été le voir, le capitaine Womack raccroche le téléphone et se dirige vers Carter.

Capitaine Womack : Carter, votre suspect est toujours là ?

Carter : J’allais le relâcher, justement.

Capitaine Womack : Ça aurait dû être fait depuis longtemps. Vous jouez avec le feu, lieutenant. Relâchez-le immédiatement.

Lynch : (Passant à côté du capitaine.) Merci.

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

John et Darren se trouvent à l’endroit indiqué par Curtis.

Darren McGrady : Excuse-moi si je t’ai pris pour un flic.

Reese : Il n’y a pas de mal à être flic. (Il utilise un bâton pour rattraper l’arme.) Sauf si on est pourri.

Darren McGrady : C’est quoi, là. Il y a un truc métallique.

Reese : (Remontant l’arme de la cheminée.) Ça y est, on l’a. C’est fini, on a notre preuve. Avec ça, mes amis flics n’auront aucun problème à faire tomber Brick et ses petits copains.

Darren McGrady : Ouais, mais il y a Andre aussi, lui va s’en sortir.

Reese : Andre n’a pas tué ton frère. Tu veux t’attaquer à lui, maintenant ?

Darren McGrady : C’est à cause de lui que tout ça a pu arriver.

Reese : Et après ? Hmm. Tu t’en prendras à ceux qui sont au-dessus de lui, à tous les flics pourris, les politiciens qu’on arrose pour qu’ils ferment les yeux ? Tu ne pourras plus t’arrêter jusqu’à ce que tu aies éliminé la dernière personne que tu tiens responsable de la mort de ton frère. Mais ça ne le ramènera pas. Et toi, tu finiras en taule ou mort. Tu crois que c’est ce que ton frère aurait voulu ?

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée

Le téléphone de Joss sonne.

Carter : (Voyant que c’est John qui appelle.) Enfin.

Reese : (Au téléphone.) C’est un appel d’un informateur anonyme.

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

Reese : On a retrouvé l’arme du crime, vous avez de quoi coincer Brick.

Carter : (Au téléphone.) Ça risque d’être difficile.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée

Carter : Je l’ai relâché il y a à peine deux minutes.

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

Reese : Quoi, vous l’avez libéré.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée

Carter : C’est Womack, je n’ai pas eu le choix.

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

Reese : Il va pouvoir donner le nom de Darren à Andre.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée

Carter : Raison de plus pour que vous conduisiez tout de suite le gosse en lieu sûr.

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

Reese : Soyez tranquille, je vais vous déposer le flingue avec Darren. (Il regarde autour de lui pour voir où est Darren car ce dernier s’est enfui.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée

Reese : (Au téléphone.) Darren.

Carter : (En se levant.) Qu’est-ce qu’il se passe ?

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée

Reese : (Regardant vers le contrebas.) Carter, vous allez me dire « Je vous avais prévenu ».

 

SÉQUENCE – Arrière-courCaméra 0820 heures 34 minutes 48 secondes

Reese : Finch, Darren s’est enfui, il va sûrement tenter de retrouver Brick. Mais maintenant, il a le flingue avec lequel on a tué son frère.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Vous voulez dire que finalement, ce n’était pas une si bonne idée de laisser un jeune de 14 ans vous engager pour venger son frère.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Reese : Vous me sermonnerez plus tard. Pour le moment, j’ai besoin que vous m’apportiez le sac.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Quel sac ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Reese : Celui sur lequel il est écrit « Plan B ».

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée

Fusco : (À Carter, voyant qu’elle range son arme.) Eh, t’as besoin d’un coup de main ?

Carter : Je n’en sais rien, t’en penses quoi ?

Fusco : Ça pourrait avoir un rapport avec le poisson que le capitaine t’a demandé de rejeter ?

Carter : Ça se pourrait. J’ai un tuyau. Ça te dit d’aller pêcher ?

Fusco : (Regardant vers le capitaine.) Ouais, pourquoi pas.

 

SÉQUENCE – Avenue AlbanyPoste 45721 heures 15 minutes 01 seconde

Dans le magasin, Darren passe derrière deux hommes qui sont en train de vérifier des marchandises. Il va vers l’arrière boutique.

INTÉRIEUR – Dans le magasin - Soirée

Andre Wilcox : (À Brick.) C’est lui ? (À Darren.) Darren, c’est ça ? Ouais, je me souviens de toi. Je crois qu’il faut qu’on parle, hein, tous les deux. (Darren sort l’arme, la pointant d’abord vers Wilcox et ensuite vers Brick.) Waouh.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Harold a apporté le sac en question.

Finch : (Voyant que John sort un fusil.) Darren est avec eux.

Reese : (Donnant une grosse pince à Harold.) On se détend, Finch, ce sont des balles neutralisantes, pour les émeutes. Je lui ai dit qu’il n’y aurait pas de morts. À mon signal, vous irez couper le courant de l’immeuble. (Enclenchant l’arme.) Voilà, c’était mon signal. (Il s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans le magasin - Soirée

Andre Wilcox : (Écartant les bras.) Ça demande du courage de te pointer ici avec ton gun, et je comprends. Je comprends, Brick t’as pris ton grand frère, alors toi tu viens me prendre Brick. OK, vas-y. En plus c’est vrai, c’est lui qui a déconné. Il nous a foutu dans la merde. Alors, fais-moi plaisir, tue-le.

Brick : Eh, attends, Andre.

Andre Wilcox : Toi, tu fermes ta gueule. (S’approchant de Darren.) Je vois bien que tu en es capable. Toi, tu as la détermination. C’est une qualité qu’on ne trouve pas chez beaucoup de monde. Alors, vas-y, appuie sur la détente. Tu viendras bosser pour moi. Tu es jeune, alors imagine quand tu auras l’âge de Brick. C’est toi qui contrôleras la rue en mon nom. Personne n’osera te toucher. Et pourquoi, parce que toi, tu es plus malin que les autres. Allez, tu as fait tout ce chemin, petit. Alors, vas-y, si tu veux la place, il faut la gagner. (Voyant que Darren est sur le point de tirer.) Allez, vas-y.

Brick : Vas-y, déconne pas, fait pas ça.

Andre Wilcox : (Prenant l’arme des mains de Darren.) Ouais, ça ne m’étonne pas vraiment. (Il pointe l’arme vers Brick en prenant Darren dans les bras.) Ce n’est pas de ta faute, c’est celle de la boutique. Les mômes passent leur journée à lire toutes ces histoires de vengeance, comme si ça existait dans la vraie vie. Mais je vais te dire, ce n’est pas la vraie vie. C’est que des bandes dessinées.

Homme : (Alors que la lumière s’éteint.) C’est quoi ça. (Une déflagration se fait entendre.)

Andre Wilcox : C’est quoi ce bordel ? C’est quoi ce bordel ?

John tire en utilisant une lunette nocturne.

Andre Wilcox : Vas-y.

John continue de tirer alors qu’à l’extérieur du magasin, Joss et Lionel arrivent.

Carter : (À voix basse.) Vas-y, passe par l’arrière. (Voyant Wilcox, armé, qui détient toujours Darren.) Stop, police de New York, jetez votre arme !

Andre tire vers Joss qui l’esquive puis cette dernière se met à tirer vers Andre et le touche. Le petit s’enfuit.

Fusco : (À Darren, en criant.) Couche-toi.

Darren est menacé par Andre qui tire vers le gamin mais ce dernier est protégé in extremis par Lionel. Andre tire toujours lorsqu’il est touché par deux tirs de John.

Carter : (Cherchant après Lionel, elle crie.) Fusco !

Fusco : (Se relevant difficilement.) Ouais la grande forme.

Carter : (À Darren.) Allez viens.

 

SÉQUENCE – Caméra de la rue(Fence)21 heures 39 minutes 27 secondes

EXTÉRIEUR – Près du magasinSoirée

Tous ceux qui étaient dans le magasin ainsi qu’Andre sont arrêtés par les policiers, ils montent dans le fourgon.

Policier : Attention à la tête.

Fusco : (Allongé sur le ventre, un pansement sur la fesse droite. Il est sur le brancard, sur le point de monter dans l’ambulance.) Vas-y, si tu as un truc à dire, ne te gêne pas, je vais déjà me faire chambrer au bureau quand je vais rentrer.

Darren McGrady : Non, ce n’est pas ce que j’allais dire. Non, tu m’as sauvé la vie et je voulais te dire merci.

Fusco : De rien, c’est normal. (Au brancardier.) Bon, allez, on y va ou quoi. (Montant dans l’ambulance.) Eh, allez-y molo.

SÉQUENCE – Skycam(422)7 heures 22 minutes 21 secondes ; Toit nord8 heures 5 minutes 24 secondes

INTÉRIEUR – Dans la société d’HaroldMatinée

Finch : Et moi qui croyais que tu allais rester parmi nous.

Will Ingram : (En souriant.) Moi et New-York. Je commençais à étouffer et j’ai eu une offre de mission au Soudan.

Finch : Je regrette de te voir repartir. Cette femme, j’ai oublié son nom, elle t’a dit ce que tu voulais savoir.

Will Ingram : Ah, Alicia Corwin. Oui, elle m’a appris deux-trois trucs. Pas forcément ce que j’avais envie d’entendre. J’ai toujours adulé mon père, même si je ne l’ai pas toujours aimé, j’ai toujours admiré l’homme. Alors, j’ai plutôt du mal à admettre que c’était un type comme un autre, qui commettait des erreurs.

Finch : Peu importe ce qu’elle a pu te dire, il y a une chose qu’il faut que tu saches, c’est qu’à chaque fois qu’on demandait à ton père quelle était sa plus grande réussite, invariablement, il répondait que c’était toi.

Will Ingram : (Enlaçant Harold.) Merci.

Finch : Prends bien soin de toi.

Will Ingram : (Il s’en va.) Promis.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée

Reese : J’ai eu Fusco, il m’a dit que le Centre t’avait peut-être trouvé une famille.

Darren McGrady : J’en avais une de famille.

Reese : Darren, on ne peut rien à ce qui nous arrive, on fait avec, c’est tout. Mais je me suis renseigné et c’est des gens bien.

Darren McGrady : Et s’ils ne sont pas bien ?

Reese : Eh bien, on va arranger ça. (Montrant la pièce.) Tu sais, je suis toujours sous contrat.

Darren McGrady : (Donnant un dessin.) Je ne l’ai pas vraiment fini, mais tiens, c’est pour toi.

Reese : (Regardant le dessin.) Excellent. J’ai toujours rêvé d’avoir un partenaire. Merci. Ah, à propos, j’ai fait marcher mes relations. (Donnant une trompette.) Tu vas pouvoir aller étudier la musique dans une école d’arts.

Darren McGrady : Ma trompette.

Reese : Et il y a aussi des classes de dessin.

Darren McGrady : Non, sérieux ?

Reese : Les occasions se multiplient quand on sait les saisir.

Darren McGrady : Sun Tzu. C’est vrai. T’inquiète pas, toi aussi un jour tu trouveras ta maison.

Reese : Merci.

Lionel frappe dans la vitre du côté de Darren.

Fusco : Allez, viens gamin, tu es attendu.

Darren McGrady : Tchao. (En sortant de la voiture.) Salut, Fusco. Tu sais quoi, si tu veux arrêter de boiter, il va falloir t’en prendre une dans l’autre fesse.

Fusco : Content de te voir, moi aussi. (John sort également de la voiture.)

Femme : Darren, viens mon grand.

Fusco : (Tenant un dossier dans les mains.) C’est un bon gosse. (John et lui voient Darren rentré dans la maison.) Tu crois que ça va aller ?

Reese : C’est un dur.

Fusco : Une chance qu’on se soit pointés à temps. Tu as encore eu chaud avec Carter. Aux dernières nouvelles, elle te cherche toujours.

Reese : Je te l’ai déjà dit, laisse-moi de m’occuper de Carter. Et sur notre ami, on a du nouveau ?

Fusco : Ouais. C’est à s’y perdre tellement il a eu de noms différents. Le plus ancien que j’ai trouvé, c’est Harold Wren. Ça fait des années qu’il travaille comme souscripteur d’assurances. Il est sorti major du MIT. C’est là qu’il a rencontré le père de Will, tu sais Nathan Ingram. C’est le milliardaire qui a été tué il y a deux ans de ça.

Reese : (Regardant le dossier.) Ingram. Il est de la même promo qu’Harold Wren.

Fusco : Ouais, mais j’ai poussé un peu plus loin mes recherches. Il s’est inscrit sous le nom de Wren en première année. Mais je n’ai rien trouvé sous ce nom avant 1976. Ce qui signifie qu’Harold Wren était déjà un faux nom. (Montrant la photo d’Harold jeune.) Ce type a tellement vécu sous des fausses identités qu’il ne doit même plus savoir qui il est vraiment.

Reese : Seul les paranoïaques survivent. Tu sais Lionel, tu aurais pu faire un très bon flic si tu n’avais pas fait de mauvais choix.

Fusco : Tu me demande d’espionner ton boss et c’est moi qui fais des mauvais choix ?

Reese : Ah, bonne remarque.

 

SÉQUENCE – Curbside Caméra8 heures 32 minutes 17 secondes ; TraficTrottoir 34 - 8 heures 32 minutes 20 secondes ; 60ème étageEst8 heures 52 minutes 15 secondes ; Hélicoptère de la police479 heures 2 minutes 16 secondes

La Machine reconnait Lionel et John comme une menace pour le système puisqu’ils ont tous les deux un carré rouge. Elle évalue les options et en trouve trois : apaiser, corrompre et surveiller. Elle choisit l’option « surveiller ».

Kikavu ?

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Remi17 
30.05.2021 vers 17h

Supersympa 
21.09.2020 vers 23h

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