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#119 : Les cinq familles

Personnes d'intérêts : Gianni Moretti Jr, Luciano Grifoni, Vittorio Zambrano, Caparelli, Basile
Flashbacks : Carl Elias

Résumé Court : Quand la machine sort 5 numéros en même temps, qui s'avèrent correspondre aux 5 patrons des familles du crime de New York, Reese et Finch suspectent Elias de chercher à les tuer.

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Popularité


4.57 - 7 votes

Titre VO
Flesh and Blood

Titre VF
Les cinq familles

Première diffusion
05.04.2012

Première diffusion en France
17.04.2013

Vidéos

Promo

Promo

  

Photos promo

Harold (Michael Emerson), John (Jim Caviezel) et Joss (Taraji P. Henson) dans un café

Harold (Michael Emerson), John (Jim Caviezel) et Joss (Taraji P. Henson) dans un café

Joss (Taraji P. Henson) discute avec Lionel (Kevin CHapman)

Joss (Taraji P. Henson) discute avec Lionel (Kevin CHapman)

John (Jim Caviezel) discute avec Joss (Taraji P. Henson)

John (Jim Caviezel) discute avec Joss (Taraji P. Henson)

Vittorio Zambrano (Vincent Curatola)

Vittorio Zambrano (Vincent Curatola)

Gianni Moretti, Jr. (Paul Schulze) et Vittorio Zambrano (Vincent Curatola)

Gianni Moretti, Jr. (Paul Schulze) et Vittorio Zambrano (Vincent Curatola)

John (Jim Caviezel) avec une arme de pointe

John (Jim Caviezel) avec une arme de pointe

Carl Elias (Enrico Colantoni) et Scarface (David Valcin)

Carl Elias (Enrico Colantoni) et Scarface (David Valcin)

Harold (Michael Emerson) et John (Jim Caviezel) assis côte à côte

Harold (Michael Emerson) et John (Jim Caviezel) assis côte à côte

John (Jim Caviezel) traverse la rue

John (Jim Caviezel) traverse la rue

John Reese (Jim Caviezel)

John Reese (Jim Caviezel)

Lionel (Kevin Chapman) et Joss (Taraji P. Henson) sont prêts à intervenir

Lionel (Kevin Chapman) et Joss (Taraji P. Henson) sont prêts à intervenir

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mercredi 17.04.2013 à 20:50
6.80m / 26.0% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Jeudi 05.04.2012 à 21:00
13.69m / 2.9% (18-49)

Plus de détails

Ecrit par : Amanda Segel
Réalisé par : Stephen Semel
Cast Récurrent : Enrico Colantoni (Elias), Robert John Burke (Simmons), Mark Margolis (Gianni Moretti), David Valcin (Scarface), Ed Setrakian (Luciano Grifoni), Kwoade Cross (Taylor Carter),
Guest-Stars : Vincent Curatola (Zambrano), Arthur Nascarella (Basile), Paul Schulze (Gianni Moretti, Jr.), Lola Glaudini (Detective Sherri Lablanca), Tony Darrow (Caparelli), John Magaro (Elias a l'âge de 22 ans), Stephanie DiMaggio (Gloria Recinto), River Alexander Aguirre (Elias à l'âge de 12 ans), Anthony Giordano (Gianni Moretti a l'âge de 24 ans)

03 Avril 2012

Alors que le jour se lève Élias compte l'histoire de la mort de sa mère en se demandant quel homme serait-il devenu si elle n'avait pas été tuée et termine son discours par le fait que les psychiatres disent que les personnes changent lorsqu'ils perdent un parent en particulier si ce dernier est assassiné.

Devant le lycée de Marbury à 07h40

Carter dépose son fils au lycée. Elle voit que son fils ne va pas bien. Taylor lui répond qu'il est embêté par des élèves à cause de ses bons résultats. Elle veut s'en occuper mais Taylor lui dit qu'il gère et qu'il prendra le métro pour rentrer. Lorsque son fils sort de la voiture elle reçoit un appel de Sherri Lablanca une inspectrice du SID (Division des enquêtes Scientifiques) elle lui annonce que les comptes de Élias que Carter avait repéré ont été vidé ce qui signifie que Élias est sur le point de passer à l'action. Carter se met en route.

La bibliothèque de Harold à 08h02

John arrive en retard et Harold le lui fait remarquer puis il lui annonce qu'ils ont reçu cinq numéros de la part de la machine. John regarde les cinq numéros et se rend compte qu'il s'agit des cinq parrains de la mafia italienne de New York. Harold les nomme : Caparelli, Zambrano, Grifoni, Basile et Gianni Moretti JR le fils de Moretti et demi-frère de Élias. Harold en déduit qu'il y a peu de chances qu'ils aient décidés de s’entre-tuer donc par conséquence ils ont les cibles. Harold et John en viennent à la conclusion que celui qui va s'en prendre à eux est Élias car comme il a enlevé son père si il élimine tous les parrains de la mafia italienne de New York alors il commandera la "Cosa nostra". John pense qu'ils doivent laisser la mafia régler leur propre problème cependant Harold fait la morale à John disant qu'ils valent mieux que la CIA, les anciens patrons de John, et qu'ils sont plus nobles qu'eux. De plus Harold pense qu'ils doivent aussi prendre en compte les éventuels dommages collatéraux. John se résigne à jouer les baby-sitters des parrains.

Dans les rues de New York

Tout en expliquant le plan Harold, aidé de John, le mettent en place. John prend en photo les parrains en train d'arriver au "Convenant Club" pour leur réunion mensuelle tandis que Harold pirate le système installé par les pompiers afin d'entendre ce qui se passe à l'intérieur du club vu que les téléphones sont interdits.

Le "convenant Club" de New York

Les parrains de la mafia discutent et plaisante de leurs affaires respectives. Seul Moretti JR ne plaisante pas et ne comprend pas comment les autres parrains peuvent plaisanter alors que Élias s'en est pris à son père et la peut être tué. Cependant Caparelli lui dit que c'est la faute à Moretti Senior si Élias s'en est pris à lui car en plus d'engendrer un bâtard il a tué sa mère. Moretti JR défend l'honneur de son père mais Zambrano le rappelle à l'ordre et lui dit que Élias fait partie du milieu donc tant qu'il ramène de l'argent il est un joueur. Moretti JR ne peut pas comprendre que les autres parrains veulent travailler avec Élias.

Dans les rues de New York

Harold rejoint John et ils discutent du moyen de faire comprendre aux parrains de la mafia que Élias ne va pas négocier avec eux mais les tuer. Harold pense qu'il est temps de contacter Carter mais John rappelle que Carter leur en veut à cause du fait qu'ils aient livré Moretti Senior à Élias. Harold lui suggère de présenter ses excuses à Carter. John appelle Carter.

Le commissariat

Carter ignore l'appel de John et continue de discuter avec Lablanca en se demandant où a bien pu aller Élias après avoir vidé ses comptes. Lablanca lui dit que l'argent des comptes que Carter surveillé a été distribué à mille bénéficiaires uniques sous formes d'espèces ou de transfert bancaire. Lablanca se demande ce que Élias achète et Carter lui répond des personnes qui sont prêtes à tuer pour de l'argent, des politiciens et des flics qui fermeront les yeux sur ses actions. Fusco espionne leur conversation de loin.

Dans une cave à vins

Élias apporte à manger à son père qu'il détient prisonnier depuis environ un mois. Élias se moque des surnoms que l'ont donné aux mafieux à l'époque de son père. Moretti Senior était appelé La Lame. De plus Élias se moque du fait que la mafia italienne soit devenue molle et que certains dont Moretti JR a voulu rendre la "Cosa Nostra" réglo. Moretti Senior veut savoir pourquoi Élias ne le tue pas et ce dernier lui répond que c'est parce qu'il veut que son père le voie réussir où il a échoué : unir les familles et prendre le contrôle. Moreti Senior se moque de Élias en lui disant que les autres parrains n'accepteront jamais de se ranger de son côté mais Élias lui répond que sa mère ayant été tuée n'a pas plus lui apprendre ce que signifier le partage donc il n'a pas l'intention de partager avec les autres parrains.

Dans les rues de New York à 14h29

Fusco rejoint Simmons sous la pluie. Fusco râle d'avoir été convoqué si loin du commissariat et Simmons lui demande des renseignements sur "l'homme en costume". Simmons met au courant Fusco sur le fait que le FBI a monté une équipe pour l'arrêter mais que le HR veut l'avoir avant eux. Fusco veut savoir pourquoi et Simmons lui reproche d'être trop curieux mais lui révèle que c'est à la demande de Élias. Fusco est surprise d'apprendre que les HR travaillent pour Élias mais Simmons lui dit simplement qu'ils aident quand c'est dans leurs intérêts et en ce moment aider Élias est dans leurs intérêts. Avant de le quitter Simmons informe Fusco que lorsqu'il aura obtenu les informations du FBI sur "l'homme en costume" il devra prétendre être malade car la criminelle va avoir des soucis durant les jours qui vont suivre.

Deux heures plus tard, alors que Harold est retourné à la bibliothèque il dit à John qu'il ne pense pas prendre les parrains par surpris soit le meilleur moyen pour les forcer à se méfier de Élias mais pour John l'approche directe est la meilleure qui soit dans leur cas. Il voit Caparelli sorti du club et se dirige vers lui pour le prévenir de se méfier de Élias qui a un plan dont les autres parrains ne font pas partie. Caparelli veut savoir si John est de la police mais ce dernier lui répond par le négatif et avoue même qu'il préférerait les laisser s’entre-tuer. Il propose de les protéger. Caparelli refuse son aide et monte dans sa voiture. John annonce qu'il a échoué avec Caparelli lorsqu'au coin de la rue la voiture de Caparelli explose. John explique à Harold que Élias vient de faire tuer Caparelli et que cela a blessé des personnes aux alentours. John se retourne pour voir Anthony Marconi, le bras droit, partir de la scène de crime.

 

En 1981

Un salon de beauté à 16h24

Gloria Recinto, la mère adoptive, de Élias soigne Élias qui s'est battu avec des camarades de classe. Gloria lui parle du devoir qu'il n'a pas rendu et regarde ce que c'est comme devoir. Elle découvre que ce devoir est un arbre généalogique où il n'a pu mettre que son nom et le nom de sa mère : Marlène Élias. Élias explique qu'il n'a pas apprécié d'être traité de bâtard. Gloria veut l'aider à le remplir mais il refuse puisqu'elle n'est pas sa mère biologique. Gloria lui propose de faire des recherches afin d'avoir d'autres informations sur la famille de Élias et ce dernier veut savoir qui est son père mais Gloria se montre réticente. Élias espère que son père sait ce qui est arrivé à sa mère. Sa mère adoptive veut qu'il renonce à savoir qui il est mais qu'il vit sa vie pour devenir celui qu'il veut être.

 

Présent (03 Avril 2012)

Dans une cave de vins à 19h11

Élias reçoit un appel de John, qui est de retour à la bibliothèque. Il s'excuse de ce que John a été témoin et espère que John n'a pas été blessé. John essaye de convaincre Élias d'arrêter les tueries avant qu'il est trop de victime mais Élias refuse car il prétend le faire pour la ville et continue en disant que John et lui sont semblables car tous les deux sont des tueurs puis il dit à John que ce dernier sauf des innocents et non des criminelles par conséquence il devrait lui laisser les parrains. Harold écoute la réponse de John qui dit à Élias qu'il ne peut pas le laisser tuer des personnes. Élias lui dit qu'ils se reverront dans l'au-delà. Ils raccrochent.

La bibliothèque de Harold

Après que John est raccroché de colère Harold l'informe qu'ils ont un autre problème en la personne de Carter. John dit à Harold qu'il croyait que Carter ne répondait pas à leur appel. Harold rappelle à John qu'il a une tendance à voir les téléphones de manière plus libérale puis il lui annonce qu'en écoutant par le biais de son téléphone il a découvert que Carter avait compris que Élias était sur un coup et elle a proposée sa protection aux parrains de la mafia. John prépare son arme et demande à Harold de localiser Carter car elle ignore que Élias à l'intention de tuer tous les chefs de la mafia en même temps.

Dans les rues de New York à 19h58

Carter accompagné de deux voitures de patrouille arrive chez Basile et demande à un flic de l'accompagner tandis que les autres bloqueront les rues pendant qu'elle récupère Basile. Le flic l'accompagnant lui demande qui ils sont venu arrêter et Carter répond Don Basile qu'elle a l'intention de placer en détention préventive jusqu'à l'arrestation de Élias. Dans une ruelle Basile vient à sa rencontre et demande à Carter qu'est ce qui lui garantit qu'elle ne travaille pas pour Élias. Elle lui répond à lui de voir si il lui fait confiance ou si il tente de trouver une autre solution. Basile décide de lui faire confiance. Carter et le flic l'accompagnant entoure Basile jusqu'à la rue mais ils découvrent que les voitures des policiers ne sont plus. Le jeune flic ne comprend pas ce qui se passe et lorsque Carter lui dit de reculer un homme planquer sort, abat Basile et blesse le jeune flic. John sauve Carter en abattant le tueur. John la regarde et lui dit qu'elle devrait répondre à ses appels.

 

En 1991

Un restaurant à 20h04

Élias apporte un carton volé à son patron qui Moretti Senior, il s'apprête à partir quand Moretti Senior le rappelle. Il demande à Moretti JR et à un autre de ses hommes de le laisser avec Élias. Moretti JR veut pas s'en aller mais son père insiste. Lorsque les deux hommes se sont en allé Moretti Senior interroge Élias. Il veut savoir qui il est surtout que son visage et son nom lui disent quelque chose. Élias lui répond que sa mère s'appelait Marlène Élias et Moretti Senior lui dit se rappeler de Marlène puis il continue en disant qu'il savait que ce jour viendrait et veut savoir ce que Élias lui veut. Élias lui répond qu'il veut seulement apprendre du meilleur et avoir un travail. Moretti Senior lui explique comment sont créés les diamants et il lui dit qu'il n'a pas connu son père lui aussi puis il complimente son fils en disant qu'ils ont un secret et que Élias peut avoir un grand avenir. Élias remercie son père.

 

Présent ( 03 Avril 2012)

Dans un bar restaurant à 21h09

Carter informe John de l'état stable du jeune policier qui était avec elle lors de la mort de Basile. Elle remercie John d'être arrivé à temps puis elle l'informe que le FBI a monté un dossier contre lui et pense qu'il est lié à Élias. John plaisante sur cette dernière information. Ils sont rejoints par Harold. Un silence s'abat et Harold le brise en parlant de la mort de Basile. Carter admet ne plus savoir à qui faire confiance. Harold lui assure qu'elle peut leur faire confiance et après hésitation elle leur explique ce qu'elle a découvert sur Élias : en quarante-huit Élias à transférer quatre millions de dollars vers des douzaines de guichets de libre-service dans toute la ville. Carter avoue qu'il lui faudrait un mandat pour pouvoir accéder aux banques de données qui pourraient identifier les centaines d'intermédiaires. Harold propose délicatement à Carter de pirater les basses de données, elle semble réticente mais John explique que c'est le seul moyen de retrouver Élias au plus vite. Carter accepte et dit qu'elle doit convaincre les parrains de la mafia d'accepter leurs aides afin de les garder en vie. Carter les remercie de l'aider et s'apprête à partir lorsque John la rattrape pour lui passer un sac remplie d'armes en cas de situation où il ne pourrait pas être là pour la protéger. Carter voit que les armes ne sont pas réglementées mais les accepte et quitte le duo.

04 Avril 2012

Second jour

Dans une ruelle à 08h03

Devant le commissariat Carter vérifie son coffre de voiture et en particulier les armes que John lui a donné lorsque Fusco arrive et les remarques. Il fait une plaisanterie dessus puis Carter lui demande si il a son gilet par balle. Fusco lui confirme et Carter lui avoue qu'il est le seul flic en qui il a confiance en ce moment.

Dans les rues de New York

John prend les photos d'une personne et demande à Harold qui il est en train de surveiller. Harold lui répond que c'est une des personnes à qui Élias à versé de l'argent via les guichets de libre-service. Harold continue en disant que Élias embauche que des criminelles. John remarque que l'homme qui suit est en train d'espionner une femme et ses gosses et John se demande qui elle est. Harold ne sait pas qui ils sont et pense que ça peut être une des familles d'un des parrains. John est d'accord avec Harold jusqu'à ce qu'il se rend compte que la femme et les enfants sont ceux de Simmons et comprend que Élias fait suivre les familles des HR. Harold ne comprend pas pourquoi Élias fait cela et John lui explique qu'en temps de guerre on doit contraindre ses ennemis comme ses alliés. Harold comprend le plan machiavélique de Élias.

Le "convenant Club" de New York

Moretti JR reproche à Zambrano et Grifoni de ne pas l'avoir écouté avant lorsque Carter et Fusco font irruption. Zambrano veut savoir ce qu'ils font là et Carter lui répond qu'ils sont là pour les mettre en détention préventive en attendant qu'ils arrêtent Élias. Zambrano se marre et refuse mais Carter lui dit qu'elle ne leur laisse pas le choix car ils n'ont pas su gérer le problème Élias avant. Carter continue en disant qu'elle ne veut pas que des personnes innocentes meurent en tant que dommages collatéraux. Zambrano demande à l'un de ses hommes de virer les deux inspecteurs mais comme il ne répond pas Moretti JR va voir ce qui se passe. Carter leur fait remarquer que Élias a acheté leurs hommes. Malgré la menace imminente de Élias les parrains de la mafia refusent d'accepter l'aide de la police. Carter décide alors de les menacer sous les yeux de Fusco qui suit le mouvement et sort son arme pour le pointer sur les parrains. Moretti JR ne pense pas qu'elle osera les tuer mais Carter lui répond que si elle les tue maintenant il n'y aura pas de dommages collatéraux. Fusco lui demande si ils appellent des renforts mais Carter lui répond qu'il est le renfort.

Dans les rues de New York

Fusco, Carter et les trois parrains de la mafia sorte du club. Carter reçoit un appel qu'elle ne prend pas. Lorsqu'ils sont dans la voiture ils voient les hommes de Élias sortir du club et Carter leur ouvre le feu avec un fusil à pompe tandis que Fusco démarre le véhicule. Pendant qu'ils roulent le téléphone de Moretti JR sonne, il décroche et donne son téléphone à Carter en lui disant que c'est pour elle. Zambrano regarde bizarrement Moretti JR. Au téléphone c'est Harold qui donne un itinéraire à Carter jusqu'à une planque sécurisé. Carter le remercie et indique le chemin à Fusco.

Une planque au 954 Président Street à 11h26

Carter les conduit à la planque et les fait entrer grâce au code que Harold lui a donné. La planque est une ancienne maison. Fusco demande qui est le propriétaire et Carter lui répond que cela appartient à un ami. Fusco lui dit qu'elle a de drôle d'amis sans savoir qu'il s'agit de Harold.

Dans une cave à vins à 11h32

Élias joue au solitaire et continue à parler à son père du fait qu'il a peu de souvenir de sa mère. Il décrit ce qu'il se souvient de sa mère puis il décrit la vision dernière vison de sa mère en train de se vider de son sang. Anthony Marconi vient annoncer à Élias que Carter à protéger les parrains restants empêchant leur mort. Élias dit à son bras droit de demander l'aide des HR pour retrouver Carter.

Dans les rues de New York à 11h37

John continue à suivre les intermédiaires de Élias, les prendre en photo et cloner leur téléphone. Harold l'informe que Carter, Fusco et les parrains sont à l'abri dans l'une de ses propriétés. John veut savoir comment Carter les a convaincu et Harold lui annonce qu'elle les a kidnappée ce qui plaît à John. John pense que Élias va réagir en s'en prenant aux HR si ils ne retrouvent pas les parrains. Harold est rassuré que le HR ne connaisse pas la localisation des parrains quand soudain John demande si l'un des intermédiaires de Élias se trouve près du lycée Marbury. Harold le lui confirme et John lui dit que c'est l'école où est scolarisé le fils de Carter. Il s'y précipite.

Devant le lycée de Marbury à 11h48

Anthony Marconi, déguisé en policier, est venu cherché Taylor lui faisant croire que sa mère à eu un accident et est à l'hôpital. Taylor reçoit un appel de Harold qui le prévient qui lui demande de lui faire confiance même si il ne le connaît pas, le prévient qu'il est danger et qu'il doit rester près à l'intérieur de son lycée. Taylor regarde Marconi qui comprend, qui lui enlève son téléphone et lui dit de ne rien dire si il ne veut pas qu'il le blesse. Alors que Marconi fait monter Taylor dans sa voiture un agent de sécurité tente de retenir Marconi qui lui tire une décharge dessus. John arrive, tue l'un des complices de Marconi, se prend des balles dans le gilet par balle tandis que Marconi monte dans le véhicule en pointant une arme sur la tête de Taylor ce qui empêche John de riposter.

Une planque au 954 Président Street à 11h49

Fusco demande à Carter combien de temps ils vont rester ici et Carter lui répond qu'ils resteront là jusqu'à ce que les parrains soient en sécurité ce qui fait rire Fusco car ils sont toujours en danger de par leurs profession illégale. Une voiture contenant des hommes de Élias arrive. Carter se demande comment ils ont su où ils étaient lorsque le portable de Carter sonne. John l'appelle pour lui dire qu'il fera tout pour protéger son fils mais n'arrive pas à lui dire que son fils a été enlevé. Elle reçoit au même moment un appel provenant du téléphone de son fils. Élias est à l'autre bout et lui dit demande de lui donner les parrains afin qu'elle puisse récupérer son fils. Carter le menace mais cela ne lui fait rien. Élias est même prêt à accepter qu'elle les tue à sa place. Carter ne comprend pas pourquoi il a besoin de les éliminer et Élias lui explique qui elle défend : Zambrano doit sa fortune à la vente de l’héroïne à des lycéens, Grifoni doit la sienne à la vente d'arme et Moretti JR travaille dans le trafique de drogue et de jeunes filles. Élias se définit comme étant l'évolution du crime organisé. Carter pense qu'il est au contraire plus dangereux que tous les parrains réunis et refuse de lui livrer les parrains. Elle raccroche en larmes, ce que remarque Fusco, et appelle John. Elle le met au courant de ce que Élias lui a proposé. John lui promet de retrouver son fils quel que soit le prix à payer.

Dans les rues de New York

John demande à Harold de lui retrouver Taylor ce dernier, qui se promène dans la rue, lui dit qu'il est déjà en train de le rechercher et pour cela il faut faire un pacte avec le diable. John pense que Harold va faire un pacte avec Élias mais Harold le détrompe.

Une planque au 954 Président Street à 12h05

Carter regarde par la fenêtre et voit d'autres hommes de Élias arriver. Fusco vient la voire et lui demande si elle va bien. Carter lui révèle que Élias détient son fils. Fusco lui demande si elle ne veut pas appeler des renforts mais Carter lui montre les hommes dehors qui sont des membres des HR ce qui veut dire qu'ils n'auront pas des renforts. Fusco propose à Carter d'aller vérifier le périmètre. Lorsque Fusco est partie Zambrano sous-entend clairement à Carter que Fusco fait partie des ripoux. Il lui donne même des précisions en parlant de James Stills l'ancien coéquipier de Fusco qui a disparu il y a quelques mois et qui était un flic ripou. Zambrano continue ses révélations disant que Stills et Fusco rackettaient tout le monde, corrompaient tout le monde et tuer des personnes. Carter regarde en direction de Fusco qui est en train de toucher son portable. Cependant Élias utilise l'interphone pour parler à Carter montrant qu'il est venu en personne. Fusco a sorti son arme. Carter se méfie de Fusco.

Dans un bar restaurant à 12h08

Harold, une enveloppe à la main, rejoint Simmons qui mange. Simmons veut savoir qui il est, cette question provoque le sourire de Harold. Harold s'assoit à la table de Simmons qui lui redemande qui il est allant jusqu'à le menacer de l'arrêter. Harold le regarde et lui dit qu'il est là pour lui parler de son organisation les HR. Il lui parle des versements que Élias a versé aux HR pour qu'ils ignorent les activités criminelles de Élias. Simmons tente de savoir comment Harold connaît ce genre d'information. Harold lui répond simplement qu'il voit des choses que les autres personnes ignorent et il enchaîne sur le fait que Simmons n'a pas remarqué le jeu auquel Élias joue avec les HR. Simmons ne pense pas que Harold soit au courant de quelque chose et se moque de Harold. Harold lui répond alors que ce que Simmons pense que Élias va faire : revenir à l'ancien système c'est-à-dire une main de fer sur le crime organisé. Harold lui dit qu'il se trompe sur les intentions de Élias et lui tend l'enveloppe qu'il avait. L'enveloppe contient les photos prises par John des membres de Élias en train de surveiller certaines des familles des HR. Alors que Simmons est touché par les photos qu'il voit Harold continue en disant que Élias n'hésite pas à s'en prendre à des enfants tel que Taylor le fils de Carter. Simmons jure ne pas être au courant pour le fils de Carter. Harold finit par dire à Simmons qu'il sait qu'il se met en danger en venant le voir mais que Simmons met en danger sa famille en travaillant avec Élias. Pour appuyer les propos de Harold Simmons tombe sur la photo de sa famille dont Harold précise que celui suivant la famille de Simmons est un ancien détenu condamné pour viol et homicide. Harold confirme ses dires en sortant une copie du casier judiciaire de l'homme suivant la famille de Simmons. Harold finit son argumentation en disant que Élias surveille les familles des HR et qu'après avoir obtenu ce qu'il désirait il pourrait décider de s'en prendre à la famille des HR pour s'en débarrasser. Simmons veut savoir comment il peut être sûr que les personnes suivant les familles des HR ne travaillent pas pour Harold, ce dernier lui répond qu'il n'a aucune garantie mais lui demande si il est prêt à parier la vie de sa famille. Simmons abdique et demande à Harold ce qu'il veut. Harold lui dit qu'il veut trois choses : le lieu de l'endroit où est détenu Taylor, qu'il rappelle les HR travaillant avec HR et que les HR rompent immédiatement tous les liens qu'ils ont avec Élias.

Une planque au 954 Président Street à 21h54

Deux hommes travaillant pour Élias fabrique une perceuse lorsque Élias utilise une nouvelle fois l'interphone pour communiquer avec Carter. Élias fait comprendre à Carter qu'il n'a pas toute la nuit et cette dernière lui demande de relâcher son fils. Élias lui redit qu'il ne veut pas blesser Taylor et lui répète qu'elle est seule. Élias donne le signal à l'un de ses hommes qui commence à faire une ouverture dans la porte. Pendant que son homme fait l'ouverture Élias touche la cicatrice coupant toute sa main gauche en largeur.

 

En 1991

Dans une forêt à 00h10

Élias croit qu'il est sur une mission avec deux autres mafieux mais Élias ne voyant pas Moretti et écoutant les excuses des deux gars comprend que quelque chose cloche. Les deux mafieux parlent ouvertement de la mort de la mère de Élias, du fait qu'ils aient dû se débarrasser d'elle et du fait que maintenant ils doivent tuer son bâtard. Élias se met à pleurer de rage comprenant que son père lui a menti et qu'il avait depuis le début l'intention de se débarrasser de lui. Les deux hommes se moquent de lui mais sont aussi désolés pour lui. Alors Élias se met à rire en leur disant que ce n'est pas parce qu'ils ont plus nombreux qu'ils sont en sécurité. Élias se moque à son tour et les insultes de faible et d'idiot, insultant toute la mafia d'être des faibles et il leur dit qu'il n'a pas besoin de ce genre de vie. Il conclut en disant qu'il est plus fort quand il est seul et que c'est la raison qui va faire qu'il va les détruire. Les deux hommes n'apprécient pas et celui se trouvant dans le dos de Élias tombe de l'étrangler avec un fil de fer mais comme Élias à mettre ses mains en protection cela les entaillent. L'homme se tenant en face sort un pistolet pour abattre Élias qui se retourne ce qui tue celui qui le tenait, Élias profite de la surprise du second homme pour sortir son arme et lui vider son chargeur dessus puis il lâche son arme et disparaît dans la nature.

 

Présent (04 Avril 2012)

Dans les rues de New York à 22h47

Harold conduit John à la cave à vins où est retenu Taylor. Harold demande à John si il a un plan. John lui répond que non et qu'il préfère l'approche directe. Harold s'excuse de ne pas pouvoir l'aider avant de prendre un pistolet et de demander à John comment s'en servir afin qu'il puisse l'aider. John lui baisse l'arme et lui dit que ça ira et lui rappelle à quel point il n'aime pas que l'on s'en prenne à des enfants. John sort du véhicule remonté comme un coucou.

Une planque au 954 Président Street

L'un des hommes de Élias continue à faire l'ouverture dans la porte quand Élias lui dit de s'arrêter et fait une nouvelle tentative pour convaincre Carter d'ouvrir la porte en lui laissant une dernière chance. Élias lui propose le même marché les parrains en échange de son fils. Carter regarde son sac d'arme que John lui a fournie puis s'approche de la porte pour lui dire une nouvelle fois qu'elle refuse. Fusco lui demande ce qu'elle va faire au moment où il a voit ramasser une arme lourde. Elle lui répond qu'elle a l'intention de les empêcher de passer quoiqu'il se passe et elle met en garde Élias qui donne le feu vert à son homme pour qu'il continue à creuser dans la porte.

Dans une cave à vins

John tape à la porte avant de ruiner les genoux de celui qui vient vérifier à la porte. Marconi qui tient Taylor fait signe à l'homme encore présent d'aller voir ce qui se passe. John ouvre la porte au fusil mitraillette. Une fusillade commence entre John et les deux hommes de Élias dont Marconi. John neutralise l'un des deux et il ne reste plus que John face à Marconi. Marconi attaque John au point et un combat à main nue commencent entre eux sous les yeux de Taylor et Moretti Senior. John récupère son arme et s'apprête à tuer Marconi quand l'homme qu'il avait neutralisé se redresse malgré ses blessures aux genoux pour tirer de nouveau sur John. John le tue et Marconi prend la fuite. John se rapproche de Taylor, lui dit qu'il est envoyé par sa mère avant de s'approcher de Moretti Senior qui se recroqueville sur lui. Il demande à John si il est là pour le tuer ou le secourir. John lui dit que pour cette soirée il est là pour le secourir.

Une planque au 954 Président Street

Fusco regarde par la fenêtre et remarque que les HR s'en vont et vient informer Carter qui lui dit de garder les parrains au fond de la pièce. Fusco leur ordonne de reculer mais Zambrano prend l'arme que Fusco à l'arrière de son pantalon puis ordonne à Carter d'ouvrir la porte. Moretti JR dit qu'il aurait dû se douter que Zambrano était un traitre à la solde de Élias. Il ne se cache pas et révèle être celui qui a prévenu Élias et il se moque des Moretti. Carter lui ordonne de jeter son arme mais il refuse disant à Carter qu'elle aurait dû accepter le marché de Élias. Comme Carter lui signale qu'elle n'accepte jamais de tel marché Zambrano se tourne vers Fusco et sous-entend encore qu'il est un ripou. Zambrano laisse le choix à Fusco de choisir entre Carter et Élias.

Deux coups de feu résonne à l'extérieur de la porte ce qui fait que Élias demande à son homme de faire moins de bruit puis il demande à ses hommes de pousser l'ouverture. Lorsqu'ils entrent dans la pièce ils tombent nez à nez avec Carter et Fusco. Élias remarque que Zambrano vient d'être abattu. Elle ordonne à Élias de demander à ses hommes de poser leur arme sous peine de les tuer aussi. Élias comprend qu'elle fait son travail mais étant persuadé d'être toujours en position de force dit qu'il aurait espéré éviter un autre carnage. Ils entendent des sirènes de police ce qui surprend Carter et Élias. Fusco répond à l'interrogation silencieuse de sa partenaire en lui disant qu'il a appelé des renforts. Alors que Moretti JR vérifie les dire de Fusco ce dernier dit à Carter de faire plus confiance dans les autres et que tous les policiers ne sont pas des ripoux. Élias abdique. Pendant que Fusco passe les menottes aux hommes de Élias Carter arrête Élias en personne. Élias informe Carter qu'elle ne peut pas changer l’inévitable et que le monde va changer qu'elle l'accepte ou pas revient au même. Moretti JR essaye de s'en prendre à son demi-frère en demandant où est leur père mais Fusco l'empêche de le toucher. Carter reçoit un appel et est soulagée d'entendre la voix de son fils. Ce dernier vante les mérites de John et demande à sa mère qui est Harold. Sa mère lui répond qu'elle l'ignore même si elle avoue qu'elle aimerait savoir qui il est. Elle raccroche et échange un sourire avec Fusco.

05 Avril 2012

Troisième jour

Dans les rues de New York à 07h28

John ramène Taylor à Carter sous une pluie battante. Carter et Taylor se serrent fort dans les bras. En larmes elle remercie John d'avoir tenu sa promesse puis John laisse la famille ensemble.

Le commissariat et les rues de New York à 22h35

Élias est arrêté et amené en cellule, il répond aux questions en donnant sa date de naissant (15 Août 1965) son numéro de sécurité sociale (306-00-3894).

Les Moretti se réjouissent et se dirigent vers leur voiture afin de recommencer leur business. Dans leur voiture ils entendent un téléphone sonner et s’aperçoivent qu'il provient de la voiture, plus précisément d'une enveloppe jaune. Moretti Senior décroche et découvre que c'est Élias, qui est conduit à sa cellule qui les appelle. Moretti Senior découvre que dans l'enveloppe il y a aussi une photo de Marlène Élias lorsqu'elle a été tuée. Il pense que Élias veut l'intimider. Élias lui dit simplement qu'il voulait lui dire au revoir et qu'il aurait aimé être là. Moretti Senior comprend la signification et regarde son fils pour la dernière fois lorsque leur véhicule explose. Tandis que Marconi regarde son travail accompli puis part, Élias rend le téléphone au gardien travaillant pour lui et rentre dans sa cellule.

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.

 

SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Haut du toitCaméraNord6 heures 52 minutes 13 secondes – 7 heures 21 minutes 50 secondes ; Weather CamHT 6067 heures 34 minutes 00 seconde ; Niveau du toitSécurité 47 heures 38 minutes 30 secondes ; 16ème étageBalcon 57 heures 39 minutes 44 secondes ; EntréeTrottoir 027 heures 40 minutes 31 secondes

Carl Elias : Il m’arrive de me demander quel genre d’homme je serais si elle n’avait pas été tuée. Il paraît qu’on change quand on perd un parent, en particulier quand le parent en question est assassiné.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterMatinée

Joss amène son fils Taylor à l’école.

Carter : Ah, une grosse interro de math. J’ai toujours détesté l’algèbre. Tous ces X et ces Y me faisait tourner la tête.

Taylor : Ce n’est pas ça qui me dérange.

Carter : Ah, tu as envie d’en parler.

Taylor : Non, ce n’est pas grave.

Carter : Ce n’est pas l’impression que ça me fait.

Taylor : C’est juste une bande de petits bourgeois qui se moque de moi parce que je suis boursier.

Carter : Je veux savoir qui ils sont.

Taylor : Ah, tu rêves.

Carter : Taylor.

Taylor : S’il y a bien une chose que je ne veux pas, c’est que tu te battes pour moi. Je ne suis plus un gamin. (Sa mère sourit.) Je rentrerai en métro ce soir. Je sais que tu as du travail.

Carter : Un dîner Thaï, ça te va ?

Taylor : Ouais.

Carter : (Voyant son fils quitter la voiture.) Passe une bonne journée. (Le téléphone se met à sonner pendant qu’elle regarde son fils partir à l’école.) Carter.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

LaBlanca : C’est LaBlanca de la S.I.D. Tu es prête à entendre une bonne nouvelle ?

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterMatinée

Carter : Quoi ? Tu vas me dire que j’ai gagné des congés payés à Hawaï ?

LaBlanca : (Au téléphone.) C’est presque aussi bien.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

LaBlanca : C’est au sujet des comptes que tu soupçonnes d’appartenir à…

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterMatinée

LaBlanca : (Au téléphone.) …Elias. Ceux qui sont liés à une société d’investissement.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

LaBlanca : Quand tu as signalé l’existence de ces comptes, ils étaient crédités de 4 millions. Seulement depuis ce matin…

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterMatinée

LaBlanca : (Au téléphone.) …ils sont à sec. Elias les a tous vidé…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

LaBlanca : …Sans exception.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterMatinée

Carter : Je serai là dans dix minutes.

 

SÉQUENCES – 8ème avenuePoste 5088 heures 02 minutes 25 secondes ; Sud-EstCaméra 158 heures 02 minutes 50 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : (Voyant arriver John.) Vous n’êtes pas matinal, monsieur Reese. Une panne de réveil.

Reese : J’avais mon cours de yoga.

Finch : Eh bien j’espère que vous êtes bien connecté à votre chi parce que nous avons une grosse journée devant nous. Nous avons reçu cinq numéros ce matin.

Reese : Oh. Quelle belle récolte.

Finch : (Regardant vers les cinq photos sur la vitre.) Voici les parrains des cinq familles : Capparelli, Zambrano, Grifoni, Basile, Gianni Moretti Jr.

Reese : Le fils de Moretti.

Finch : Junior a pris la relève quand Moretti est allé en prison. À moins que tous ces hommes aient brusquement décidé de s’entretuer, je pense que quelqu’un d’autre les prend pour cible.

Reese : Je connais peu d’hommes assez fous pour oser s’attaquer aux dirigeants de la Cosa Nostra.

Finch : Il n’y en a qu’un à mon humble avis.

Reese : Elias. Il a déjà enlevé son père.

Finch : S’il élimine les autres parrains, il aura le contrôle entier de la Mafia.

Reese : Je ne sais pas, Finch. On pourrait peut-être les laisser faire le ménage entre eux.

Finch : Je sais qu’on vous autorisait une grande souplesse morale quand vous étiez à la CIA, monsieur Reese, mais j’aime à penser que notre niveau d’exigence est plus élevé. Quoi qu’il en soit, il faut éviter tous dommages collatéraux.

Reese : Alors, on va faire du babysitting pour les cinq criminels les plus puissants de New York.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée

Reese : (Hors cadre.) Et on les approche comment ?

Finch : (Hors cadre ; pendant que John surveille l’arrivée des parrains.) Ces messieurs se réunissent à Brooklyn une fois par mois au Covenant Club. Aucune caméra, aucun téléphone portable n’est autorisé à l’intérieur de la salle de réunion privée.

Reese : (Hors cadre ; pendant qu’il prend des photos.) Ça ne va pas être facile de les espionner, même pour vous, Finch.

Finch : (Hors cadre ; les parrains entrent dans le club.) Ça relève du défi, en effet. Le club a récemment installé un nouveau système d’alarme incendie. En cas d’urgence, les pompiers peuvent communiquer avec les personnes piégées à l’intérieur, via un système sonorisé. Il suffit simplement d’inverser la polarité des haut-parleurs pour les convertir en micro.

Pendant que John surveille les cinq parrains en prenant des photos, Harold se dirige vers un boîtier électrique d’où il branche des câbles pour pouvoir avoir accès au micro de la pièce.

 

SÉQUENCE – Entrée de service A12 heures 2 minutes 27 secondes

INTÉRIEUR –Dans le Covenant Club -  Dans une salle privéeJournée

Caparelli : Ces imbéciles de la sécurité intérieure ne savent même pas empocher un pot-de-vin.

 

EXTÉRIEUR – Près du Covenant ClubJournée

Caparelli : (Via le micro ; pendant qu’Harold range son matériel.) La marchandise a été réduite de moitié. Alors, qu’est-ce qu’on en fait ?

Reese : Joli travail, Finch.

 

INTÉRIEUR – Dans le Covenant Club - Dans une salle privéeJournée

Zambrano : (En rigolant.) On la coupe un peu plus que d’habitude, si les clients s’en plaignent, qu’ils déposent un mot dans la boîte à suggestion. (Tous se mettent à rire sans Gianni Moretti Jr.)

Gianni Moretti Jr. : Ah oui, ça vous fait rire, le business continue comme si rien n’avait changé.

Zambrano : On est tous désolés pour la situation de ton père, Junior.

Gianni Moretti Jr. : Pour sa situation ? Mon père est probablement mort. Je veux savoir quelles représailles vous comptez engager contre ce Elias.

Caparelli : Tu veux dire, ton demi-frère. Ton vieux s’est mis tout seul dans cette galère, il a engendré un bâtard et ensuite il a eu le mauvais goût de se débarrasser de la mère de ce pauvre gosse.

Gianni Moretti Jr. : (S’énervant.) Ça, s’est faut et tu le sais.

Zambrano : Ne le prend pas mal, Junior, mais on se fiche complètement que tu ais une dent contre Elias. C’est un gros joueur, il apporte du cash.

Gianni Moretti Jr. : Vous, vous voulez travailler avec un type qui vous vole ouvertement. Qui s’attaque à nos territoires.

Zambrano : C’est du business, petit, pas une histoire d’amour.

 

EXTÉRIEUR – Près du Covenant ClubJournée

Zambrano : (Via le micro.) Travaillons avec lui et bientôt, on sera tous riches.

Finch : (Rejoignant John.) Il faut qu’on fasse savoir à ces messieurs qu’Elias ne sera pas d’accord pour partager le gâteau. Je crois qu’il est temps d’informer le lieutenant Carter.

Reese : Ça risque d’être difficile, vu qu’elle refuse de nous parler.

Finch : Des excuses pourrait la faire changer d’avis, monsieur Reese.

John tente d’appeler Joss Carter.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Carter : (Son téléphone se met à sonner mais elle raccroche aussi vite.) Pour quelle raison Elias a-t-il déplacé tout cet argent ? (Elle rejoint son bureau.)

LaBlanca : Je ne le sais pas encore. Les fonds ont été partagés entre plus de mille bénéficiaires.

Carter : Tu as des noms à me communiquer j’espère ?

LaBlanca : Ce n’est pas si simple.

Carter : Non, rien n’est simple avec ce type.

LaBlanca : L’argent a été retiré soit en espèces soit par virement. On pourrait suivre des pistes mais il faut un mandat, ce qui peut prendre deux semaines. Il achète quoi, à ton avis ?

Carter : Elias n’est pas matérialiste. (Pendant que Lionel espionne la conversation.) Il achète des gens, des gens qui tuent pour de l’argent. Des flics et des politiciens pour qu’ils détournent leur regard. (Elle regarde vers Lionel qui détourne le regard.)

LaBlanca : Eh bien, si c’est le cas, il s’en est offert un grand nombre.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carl Elias apporte une assiette de pâtes à son père.

Carl Elias : Tu vas devoir manger avec les mains. Je crois me souvenir que tu maniais plutôt bien le couteau à une époque. On t’appelait même la Lame, pas vrai ? Je n’ai jamais compris ta génération et tous… tous vos surnoms ridicules. Vous avez passé trop de temps à devenir gros, gras et… mou. Certains ont même tenté d’entrer dans la légalité comme ton fils. Je veux dire ton vrai fils.

Gianni Moretti : Pourquoi tu ne me tues pas, qu’on en finisse.

Carl Elias : (Se mettant à côté de son père.) Je ne voudrais pas que tu rates le spectacle. Je vais faire ce que tu n’as jamais eu le courage de faire : je vais unifier les familles et prendre le contrôle.

Gianni Moretti : Oh, c’est très ambitieux pour un moins que rien. Et tu crois que mes associés vont accepter de te suivre dans cette farce ? Hein ?

Carl Elias : Ils n’auront pas le choix. De toute façon, je ne sais pas partager. Ma mère aurait pu me la prendre mais on ne lui a pas laissée le temps.

 

SÉQUENCES – NYPD Cruiser622ARear14 heures 27 minutes 40 secondes ; Dock 322Caméra 214 heures 28 minutes 40 secondes ; Center BludPromenadeCaméra 514 heures 29 minutes 44 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Une voiture stationne et c’est Lionel qui descend pour aller vers Simmons.

Fusco : Quarante-cinq minutes de bouchon, j’ai un travail tu sais.

Simmons : C’est la DRH ton vrai boulot, Fusco. J’ai besoin d’informations sur ce type qui remue les choses en ville. Un grand mec en costume, son truc, c’est de tirer dans les genoux.

Fusco : Je croyais que c’était de l’histoire ancienne.

Simmons : Pas pour les fédéraux. Ils ont lancé une nouvelle équipe à sa recherche. On veut être au courant de tout ce qu’ils font pour essayer de l’atteindre avant eux.

Fusco : Vous comptez lui proposer un boulot ?

Simmons : Tu poses trop de questions, Fusco.

Fusco : Je suis curieux de nature.

Simmons : On fait un travail pour Elias.

Fusco : Depuis quand vous êtes à la botte d’Elias ?

Simmons : On est à la botte de personne. On donne des coups de main quand c’est dans notre intérêt. Pour l’instant on aide Elias. Quand tu auras fait ce que je te demande, un bon conseil, fais-toi porter pâle quelques jours. (Il s’en va.)

 

SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 1316 heures 14 minutes 11 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : (Cherchant après un livre.) Vous êtes sûr que c’est la meilleure façon d’agir ? Les mafiosi n’aiment pas trop qu’on les approche sans y avoir été…

 

EXTÉRIEUR – Dans une ruePrès d’un restaurantJournée

Finch : (Au téléphone.) …invité. Là-dessus, ce sont de vrais chiens féroces.

Reese : Je n’ai pas le temps pour autre chose que l’approche directe et puis, je n’ai encore jamais fait de mal à un chien.

 

SÉQUENCE – Côté porteCaméra D16 heures 14 minutes 42 secondes

Caparelli : Allons-y.

EXTÉRIEUR – Dans une ruePrès d’un restaurantJournée

Caparelli : (Voyant John, il l’approche, Caparelli accompagné par un garde du corps qui semble sortir une arme.) Vous êtes perdu ?

Reese : Je viens vous donner des renseignements sur Elias. Il a des projets mais ni vous ni vos amis n’en faites partie.

Caparelli : Vous êtes de la police ?

Reese : Non, loin de là. Personnellement, je préférerai vous laisser vous entretuer. Mais, ça ferai un petit peu désordre. Vos hommes ne peuvent pas vous protéger, moi si, si vous venez avec moi.

Caparelli : C’est gentil de votre part mon ami, mais je n’ai pas besoin de votre aide.

Caparelli monte dans la voiture accompagné par ses gardes du corps. John comprend qu’il a échoué.

SÉQUENCE – Côté porteCaméra D16 heures 15 minutes 19 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Le véhicule commence à rouler mais à un stop, la voiture s’est arrêtée.

Reese : (Se retournant.) J’ai échoué, Finch. Caparelli ne m’a pas écouté.

La voiture explose faisant quelques blessés parmi les passants.

Ficnh : (Au téléphone.) Qu’est-ce qui s’est passé, monsieur Reese ?

Reese : Elias a eu sa peau. Et vous aviez raison à propos des dommages collatéraux.

Les gens se ruent pour porter secours aux blessés. Pendant ce temps, la voiture de Marconi, l’homme de confiance d’Elias fait demi-tour et s’en va.

SÉQUENCE – Withers/UnionSud-OuestD16 heures 15 minutes 46 secondes ; Porte 2Caméra 216 heures 15 minutes 52 secondes

 

La frise chronologique passe de 2012 à 1981.

 

SÉQUENCE – 79ème et 3èmeSud-EstB16 heures 24 minutes 06 secondes

Jeune Carl Elias : Je voudrais qu’ils meurent tous, qu’ils disparaissent.

INTÉRIEUR – Dans un salon de coiffureJournée

Gloria Recinto : Qu’est-ce qu’il s’est passé, Carl.

Jeune Carl Elias : (Avec un sac de glace sur l’œil gauche.) C’est eux qui ont commencé, ils m’ont traité de tous les noms.

Gloria Recinto : Madame Beecher m’a dit que tu n’avais pas rendu ton projet trimestriel.

Jeune Carl Elias : (Il l’enlève de son œil.) Non, parce que c’était stupide.

Gloria Recinto : (Prenant un document, il s’agit d’une feuille où se trouve un arbre généalogique.) C’était ça ? (Sur le document, il n’y a d’écrit que le nom de Carl et de celui de sa mère, Marlene Elias.)

Jeune Carl Elias : Je ne suis pas un bâtard.

Gloria Recinto : C’est pour ça que tu t’es bagarré ? Qui t’a dit ça ? (Prenant un stylo.) Pleure pas, je vais t’aider à remplir le reste.

Jeune Carl Elias : Avec quoi ? Je n’ai pas de famille.

Gloria Recinto : Eh bien, Carl Elias, je suis là moi. Et tu as aussi tes sœurs d’adoption.

Jeune Carl Elias : J’avais une maman, elle n’est plus là.

Gloria Recinto : Peut-être qu’on peut faire des recherches, trouver des noms qui vont dans les cases.

Jeune Carl Elias : Celui de mon père ?

Gloria Recinto : Oh, euh, chéri…

Jeune Carl Elias : Tu dois bien savoir quelque chose sur lui, dis-le moi.

Gloria Recinto: Carl, fais-moi plaisir, chéri, fait une croix dessus.

Jeune Carl Elias : Tu crois qu’il sait au moins… ce qui est arrivé à ma maman ?

Gloria Recinto : Voilà, ce que je sais, mon cœur. Nous avons tous du sang royal dans les veines. Tu dois vivre ta propre vie, mener ta barque. Tu comprends ?

SÉQUENCE – 79ème et 3èmeNord-EstB16 heures 25 minutes 23 secondes

La frise chronologique passe de 1981 à 2012.

 

SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Pier 14Caméra 119 heures 2 minutes 54 secondes – 19 heures 11 minutes 00 seconde ; Kent Avenue4519 heures 11 minutes 20 secondes

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Le téléphone de Carl se met à sonner.

Carl Elias : Je me demandais quand tu allais appeler, John. J’ai appris que tu avais été témoin de la tragédie de cette…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Carl Elias : (Au téléphone.) …après-midi. J’espère que tu n’as pas été blessé par l’explosion.

Reese : Elias, arrête avant qu’il n’y ait d’autres victimes innocentes.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Carl Elias : (Se levant.) Je fais ce que j’estime être le mieux pour la ville.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Reese : (En se levant.) Et tu vas faire quoi ? Tuer tous ceux qui se mettront sur ton chemin ?

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Carl Elias : On a plus de points communs que tu veux le reconnaître. On est des tueurs, chacun dans son droit. Toi, ton truc c’est de sauver des innocents comme Charlie Burton mais pas les vieux gangsters, ceux-là, laisse-les-moi.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Reese : Tu sais que je ne peux pas faire ça.

Carl Elias : (Au téléphone.) Ça ne m’étonne pas de toi.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Carl Elias : Rendez-vous de l’autre côté.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : (Ayant écouté la conversation alors que John a raccroché.) On a un autre problème, le lieutenant Carter.

Reese : Je croyais qu’elle ne répondait plus au téléphone.

Finch : En effet, mais comme vous le savez, j’ai toujours eu, une vision, disons assez libérale sur la façon d’utiliser un téléphone. Elle sait qu’Elias prépare quelque chose. Après le meurtre de Caparelli, elle a commencé à contacter les autres parrains pour leur offrir la protection de la police.

Reese : (Préparant son arme.) Elle ne sait pas qu’Elias a l’intention de les tuer tous en même temps, et qu’il a le soutien de la DRH. (En partant.) Je veux savoir où elle est et tout de suite. Harold se met à son poste de travail.

SÉQUENCE – Pont de BrooklynCaméraEst 4019 heure 45 minutes 22 secondes ; NYPD Cruiser337 CRear19 heures 52 minutes 00 seconde ; AlléeCaméra 419 heures 58 minutes 28 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée

Deux voitures de la police se sont arrêtées derrière celle de Joss Carter. Cette dernière en descend pour en rejoindre une.

Carter : (À un policier qui se trouve sur le siège passager.) Toi, avec moi. (En criant.) Tous les autres, vous verrouillez la rue dans les deux sens jusqu’à ce qu’on revienne avec notre homme, compris ?

Policier : On vient chercher qui, lieutenant ?

Carter : Don Basile. On va lui offrir de le protéger jusqu’à ce qu’on ait arrêté Elias.

Don Basile : (Allant à la rencontre des deux policiers.) C’est vous Carter ?

Carter : Oui.

Don Basile : Qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes pas à la botte d’Elias ?

Carter : Rien du tout. Si vous avez une autre option, je vous conseille de la prendre. Si ce n’est pas le cas, allons-nous-en.

Don Basile : D’accord, c’est bon, allons-y.

Ils commencent à retourner vers l’endroit où se trouvent les véhicules. Mais en arrivant, plus de voitures et plus de policiers non plus.

Policier : Lieutenant, ils sont où les autres ?

Carter : (Prenant son arme.) Reculez.

Quelqu’un tire sur Don Basile, qui s’écroule, mort. Le policier est lui aussi visé et se prend une balle.

Carter : (Commençant à tirer.) Reculez !

L’homme commence à s’approcher de l’endroit où se trouve Joss mais un inconnu tire sur celui-ci. Il s’agit de John.

Reese : (Voyant Carter choquée.) Vous devriez vraiment répondre au téléphone, lieutenant.

 

La frise chronologique passe de 2012 à 1991.

 

SÉQUENCE – 3ème/CrescentCaméra20 heures 04 minutes 34 secondes

INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée

Gianni Moretti est en train de manger lorsqu’arrive Carl Elias.

Carl Elias : (Arrivant avec un carton.) Les nouveaux CD piratés patron. Il y en a plein d’autres dans le coffre de Lou.

Gianni Moretti : Attends une seconde, gamin. (Aux deux personnes qui sont avec lui.) Laissez-nous seul, s’il vous plaît. (L’un des hommes s’en va.)

Gianni Moretti Jr. : Moi, je peux rester, papa.

Gianni Moretti : Non, rentre et dis à ta mère que j’ai dîné.

Gianni Moretti Jr. : Mais papa, je croyais que…

Homme 1 : Venez les gars.

Homme 2 : Ouais, on sort.

Gianni Morettii Junior s’en va.

Gianni Moretti : Tu es rentré chez nous grâce à Lou, c’est ça ?

Carl Elias : Ouais, monsieur.

Gianni Moretti : Bah toi, je ne sais pas grand-chose sur toi gamin mais tu m’es familier. Comme le nom que tu portes, Elias. Je crois que tu vois ce que je veux dire.

Carl Elias : Ma mère était Marlene Elias, monsieur.

Gianni Moretti : C’est bien ce que je pensais. Une très jolie femme.

Carl Elias : On me l’a souvent dit.

Gianni Moretti : J’ai souvent pensé que ce jour viendrai. Et à ce que je te dirai. Qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’est-ce que tu attends de moi ?

Carl Elias : (S’approchant de la table.) Je veux juste un travail. Une chance d’être auprès des meilleurs. Apprendre le métier.

Gianni Moretti : Tu sais comment se forment les diamants ? (Carl fait non de la tête.) Au début, ce ne sont que des fragments de carbone, noirs comme du charbon enfouis à des kilomètres sous terre. Ils sont sous pression, à une température plus chaude que l’enfer pendant des milliards d’années jusqu’à ce qu’un volcan les propulse à la surface. Ça, s’est la seule façon de créer un diamant.

Carl Elias : C’est la première fois que j’entends ça.

Gianni Moretti : Je n’ai jamais connu mon père, moi non plus. J’ai survécu.

Carl Elias : Je n’en savais rien, monsieur.

Gianni Moretti : (Il s’essuie la bouche puis se lève.) Bien, euh, écoute, (pendant que Carl s’approche de lui, il met sa main sur son épaule) si tu es ici, c’est que t’as compris certaines choses. Alors, maintenant, toi et moi, on a notre petit secret. On m’a dit que tu en as une paire, gamin. Que t’es tenace, capable.

Carl Elias : J’essaie de l’être en tout cas.

Gianni Moretti : Garde la tête haute et tu feras ta place ici.

Carl Elias : (Pendant que Moretti se rassoit.) Merci, monsieur. (Il part pendant que Gianni Moretti boit son verre, il se retourne.) Je suis content de vous rencontrer enfin. (Moretti acquiesce et Carl s’en va.)

 

SÉQUENCE – 3ème/CrescentCaméra20 heures 07 minutes 51 secondes

 

La frise chronologique passe de 1991 à 2012.

 

SÉQUENCES – Jackson et la 23èmeNord-Est221 heures 08 minutes 34 secondes ; EntréeSécurité 321 heures 09 minutes 59 secondes

Carter : L’agent va s’en sortir.

INTÉRIEUR – Dans un barSoirée

Carter et John sont dans un bar.

Carter : Heureusement pour nous, vous êtes arrivé à temps. Autant que vous le sachiez, le FBI a mis en place une nouvelle équipe, en votre honneur. Ils croient que vous travaillez pour Elias.

Reese : Ma vie est faite de malentendus.

Harold les rejoint.

Finch : (Après un temps de pause.) Je présume que ça ne s’est pas passé comme prévu avec monsieur Basile ?

Carter : (Ne sachant pas quoi penser.) Je ne sais plus à qui faire confiance.

Finch : Vous pouvez vous fier à nous, vous le savez.

Carter : (Soupirant.) Elias, il a transféré 4 millions de dollars ces dernières 48 heures vers une douzaine de centres de retrait à travers la ville. On pourrait utiliser ces transferts pour savoir qui travaille pour lui mais… je ne peux pas accéder à la base de données sans mandat.

Finch : Je peux utiliser d’autres techniques pour accéder aux informations dont nous avons besoin.

Reese : Si on parvient à savoir qui travaille pour Elias, on saura comment remonter jusqu’à lui.

Carter : En attendant, je dois convaincre les autres parrains que la seule façon de rester en vie, c’est de travailler avec nous. (En partant.) Merci pour votre renfort.

Reese : (L’arrêtant, il lui donne un sac.) Attendez, si je ne suis pas là la prochaine fois, je veux que vous soyez préparée.

Carter : (Elle ouvre le sac et voit des armes de gros calibre.) Huh, pas vraiment du matériel standard. Je peux savoir où vous avez eu ça ?

Reese : Mieux ne vaut pas poser la question.

Carter s’en va avec le sac sur l’épaule.

 

SÉQUENCE – Vue du cielCaméra 47 heures 12 minutes 52 secondes ; Angle de Spring et de ThompsonNord-OuestCaméra 1 - 8 heures 03 minutes 38 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée

Pendant que Lionel arrive en voiture, Joss prend le fusil et met des cartouches.

Fusco : (Voyant le matériel.) Qu’est-ce qu’il se passe ? On t’envoie en Irak ?

Carter : J’ai besoin de ton aide. Tu as apporté le gilet pare-balles et les munitions ?

Fusco : Ouais.

Carter : Alors, je t’emmène. Tu es le seul flic en qui j’ai confiance. (Elle prépare l’arme et ferme la porte du coffre. Elle se dirige vers le côté chauffeur.)

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueMatinée

Reese : (Prenant des photos d’un homme qui semble guetter.) Qui est-ce que j’observe, Finch. Finch : J’ai réussi à suivre la piste…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : (À son poste de travail.) …des transactions financières à partir des comptes bancaires d’Elias. L’homme que vous suivez, est l’un des…

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueMatinée

Finch : (Au téléphone.) … bénéficiaires. (Pendant que John voit que l’homme est en train de suivre une famille.) La liste des employés d’Elias rassemble tout le gratin du système pénal des États-Unis.

Reese : Je suis en train d’observer mais lui, qui observe-t-il ? Une famille, apparemment. De qui peut-il s’agir ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : Des proches de l’un des parrains, je suppose.

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueMatinée

Finch : (Au téléphone.) Elias n’a sans doute aucun scrupule à menacer les gens qui leur sont chers.

Reese : (Voyant que Simmons a rejoint sa famille.) Théorie juste, mais pas la cible. Il a chargé ses hommes de main d’épier les familles de la DRH.

Finch : Je ne comprends pas sa stratégie, ces types sont ses alliés.

Reese : En temps de guerre, il faut pouvoir maîtriser ses alliés tout autant que ses ennemis. (Il continue de suivre la famille de Simmons.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : Ce qui veut dire que si un de ses contacts dans la police veut désobéir, il y a un moyen de pression.

 

EXTÉRIEUR – Dans une autre rueMatinée

Reese : (Scrutant la famille avec son appareil photo.) C’est ce que je ferais.

 

INTÉRIEUR – Dans le Covenant ClubDans une salle privéeMatinée

Gianni Moretti Jr. : (En s’énervant.) Si vous m’aviez écouté, dès le début on aurait pu lui faire la peau avant qu’il s’en prenne à mon père.

Zambrano : (Voyant arriver Joss et Lionel.) Chers lieutenant de police, qu’est-ce qu’il me vaut l’honneur de votre visite dans notre club.

Carter : On va vous mettre en sécurité jusqu’à ce qu’on ait arrêté Elias.

Zambrano : Non, c’est hors de question.

Carter : Vous n’avez pas le choix. Vous n’avez pas su maîtriser cet homme, vous avez même essayé de traiter avec lui, et maintenant, il s’en prend à vous. Je ne vais pas rester les bras croisés à regarder des innocents se faire tuer, parce que vous tous avez choisi d’ignorer ce que vous aviez juste sous le nez.

Zambrano : (Tapant les doigts sur la table, il décide de ne pas suivre.) Jimmy ! (Il se lève.) Viens les raccompagner jusqu’à la porte.

Gianni Moretti Jr. : (En se levant.) Tu dors ou quoi, réponds ! (Il va le rejoindre.) Jimmy !

Carter : Vos hommes vous ont abandonnés. (Voyant arriver Moretti Jr.) Je parie que ceux d’Elias ne sont pas loin.

Gianni Moretti Jr. : (Revenant à sa place.) On ne collabore pas avec les flics.

Carter : Si vous ne venez pas de votre plein (elle sort son arme), on va user de la force.

Gianni Moretti Jr. : (Voyant l’arme de Carter.) Vous allez nous tirer dessus ?

Carter : Si je vous tire dessus, Elias évitera peut-être de faire sauter une voiture dans une rue pleine de monde.

Fusco : (Visant également vers les parrains.) Et si on demandait des renforts ?

Carter : (Regardant vers Lionel.) C’est toi, mon renfort.

Pendant qu’ils sortent de l’immeuble, Joss reçoit un coup de fil mais décide de l’ignorer et coupe la communication. Les parrains, Lionel et Joss entrent dans la voiture, Lionel la démarrant mais des hommes sortent du club.

Carter : Les hommes d’Elias, attention ! (Elle se met à tirer vers eux à deux reprises, les deux hommes se cachant pour éviter les tirs mais ces derniers tentent de riposter.)

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée

Le téléphone de Gianni Moretti Jr. se met à sonner. Il le prend.

Gianni Moretti Jr. : Allô ? (Passant le téléphone à Joss.) C’est pour vous.

Carter : Allô ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : (Alors qu’il est debout.) Tournez à gauche, puis tout droit jusqu’au 954 President Street.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée

Carter : Vous tombez à pic. Tourne à gauche, Fusco.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Montez au deuxième étage. Le code est B3288.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée

Carter : Entendu.

 

SÉQUENCES – 34ème étageCaméra 211 heures 23 minutes 04 secondes ; NYPD Cruiser530A11 heures 24 minutes 32 secondes ; Porte principaleSécurité 111 heures 26 minutes 01 seconde

Joss arrive à la porte et fait le code, accompagnée par Lionel et les parrains.

INTÉRIEUR – Dans un appartementMatinée

Carter leur propose de s’installer pendant que Lionel ferme la porte derrière.

Fusco : C’est à qui cet endroit ?

Carter : À un ami.

Fusco : (Voyant la décoration de la pièce.) Tu as des amis bizarres, Carter.

 

SÉQUENCE – Entrée Est211 heures 32 minutes 27 secondes

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée

Carl Elias : (Pendant qu’il est en train de jouer aux cartes.) Je ne me souviens pas tellement de ma mère. J’avais quatre ans quand elle est morte. Mais tu sais tout ça. Très souvent, j’ai des images qui me reviennent, en particulier quand je sens flotter son parfum. Shalimar, je crois. Elle avait les cheveux châtains. Le regard tendre. Certaines fois, je ne vois que le sang. Tellement de sang pour une femme aussi fluette.

Anthony Marconi : (Arrivant pour parler à son patron.) Il a eu un problème, patron. Cette femme flic, celle qu’on voulait liquider (Carl acquiesce), elle les a.

Carl Elias : Lesquels ?

Anthony Marconi : Tous.

Carl Elias : (Réfléchissant.) Je vois. On va demander à nos amis de la police de nous aider sur ce coup-là. (Anthony s’en va.)

 

SÉQUENCES – Distributeur automatiqueFE259(5ème avenue)11 heures 36 minutes 20 secondes ; Angle de Spring et Thompson- Sud-EstCaméra 0211 heures 36 minutes 31 secondes ; Près d’un marché0111 heures 37 minutes 05 secondes

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Finch : (Au téléphone ; pendant que John surveille un homme qui suit une autre femme.) Les lieutenants Carter et Fusco sont en sécurité dans l’une de mes propriétés… (John clone le portable de l’homme.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : (Debout.) … monsieur Reese. Ainsi que les trois parrains toujours en vie.

Reese : (Au téléphone.) Content de le savoir.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Reese : Comment les a-t-elle convaincus de la suivre ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : En réalité, elle les a enlevés. Il semble que vous ayez une influence…

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Finch : (Au téléphone.) … sur elle, monsieur Reese.

Reese : Merci Finch.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Ne le prenez pas pour un compliment.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Reese : Elias ne va sûrement pas en rester là. Aucun signe de lui, pour l’instant, mais j’ai repéré une douzaine de ses hommes. Ils sont prêts à s’attaquer directement aux familles des flics corrompus…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Au téléphone.) …si les choses ne vont pas comme ils le souhaitent.

Finch : Heureusement, seuls Carter et Fusco savent où sont les parrains.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Reese : (Commençant à comprendre.) Finch, les hommes de main d’Elias, est-ce que l’un d’eux est près du lycée Marbury à Brooklyn ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : (Faisant la recherche sur l’ordinateur, il trouve un point GPS.) Oui, pourquoi ?

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Reese : (En partant.) C’est là que le fils de Carter va à l’école.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Harold se met à son poste de travail pour trouver le numéro de Taylor.

 

SÉQUENCE – Porte Ouest0111 heures 48 minutes 14 secondes

EXTÉRIEUR – Près du lycée de Taylor - Journée

Taylor : (Accompagné par Marconi qui s’est mis en tenue de policier.) Quel genre d’accident ? Ma mère va s’en sortir ?

Anthony Marconi : Il est trop tôt pour le dire. Je t’emmène à l’hôpital.

 

SÉQUENCE – Angle Sud-Est0211 heures 48 minutes 25 secondes

EXTÉRIEUR – Près du lycée de Taylor - Journée

Le téléphone de Taylor se met à sonner. C’est un appel caché.

Taylor : Allô ?

Finch : (Au téléphone.) Taylor, tu ne me connais pas, mais…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : …tu es en danger et je veux que tu restes à l’intérieur du lycée avec un enseignant jusqu’à…

 

EXTÉRIEUR – Près du lycée de Taylor - Journée

Finch : (Au téléphone.) … ce qu’on vienne te chercher.

Taylor comprend qu’il se fait piéger.

Finch : (Au téléphone.) Taylor.

Anthony Marconi : (Prenant son poignet.) Reste tranquille et il ne t’arrivera rien.

Agent de sécurité : (À Marconi.) Eh, je veux voir votre autorisation.

La voiture de John arrive et le garde, s’approchant de Marconi, se fait tirer dessus par ce dernier pendant que John tente d’empêcher l’enlèvement de Taylor, mais il est pris pour cible par un homme d’Elias. L’homme se fait tirer dessus par John qui s’attaque à Marconi mais ce dernier le touche. John tire encore mais la voiture s’en va. Il vise vers la voiture mais comprend qu’il est trop tard et voit Taylor dedans. Il braque son arme vers le véhicule puis il la baisse

 

SÉQUENCE – Près d’un lotissement - Sécurité 211 heures 49 minutes 37 secondes ; Toit Nord-OuestSécurité 311 heures 49 minutes 39 secondes

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Fusco : (Se trouvant près de la fenêtre avec Joss pendant que Zambrano fait les cent pas.) On va rester longtemps ici ?

Carter : Jusqu’à ce qu’ils ne risquent plus rien.

Fusco : (Soufflant.) Ils sont de la Mafia, Carter. Ils ne seront jamais en sécurité.

Carter : (Voyant une voiture dont les occupants en sorte, elle prend son arme.) Dis-moi que c’est pas vrai. Comment les hommes d’Elias ont pu nous trouver ? Je croyais que tu les avais semés.

Fusco : Eh bien, moi aussi figure-toi.

Le téléphone de Joss Carter se met à sonner. Elle prend l’appel.

Carter : Du nouveau ?

 

EXTÉRIEUR – Près du lycée de TaylorJournée

Reese : Il faut que je vous dise quelque chose. Mais d’abord, il faut que vous sachiez que je ferai tout pour qu’il ne lui arrive rien. Vous comprenez ?

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : Retrouver qui ? Qu’est-ce qu’il se passe, John ? (Son téléphone se met à biper. Elle le regarde et voit que c’est Taylor.) Taylor ?

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

C’est Carl Elias qui répond.

Carter : (N’obtenant pas de réponse.) Taylor.

Carl Elias : (Prenant le portable des mains attachées de Taylor.) Vous avez un gentil garçon, lieutenant.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : (Comprenant que son fils a été enlevé, elle prend peur puis menace.) Je vous jure devant Dieu que si vous le touchez, je vous tue.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carl Elias : (S’éloignant de Taylor.) Il ne tient qu’à vous que je le libère. Vous n’aurez pas de renfort. En qui pourriez-vous avoir confiance ?

Carter : (Au téléphone.) Vous savez bien que je ne peux pas vous livrer les parrains.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : Autant les tuer de mes propres mains.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carl Elias : Il faut reconnaître que ce serait une excellente solution.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : Pourquoi tenez-vous tellement à ce qu’ils meurent. Il ne fait plus aucun doute…

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carter : (Au téléphone.)…que vous êtes le maître tout puissant.

Carl Elias : Vous ne savez pas vraiment quels démons vous protégez ? Laissez-moi vous parler de…

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carl Elias : (Au téléphone.)… Zambrano. Il gagne sa vie en vendant de l’héroïne à des écoliers. Grifoni, lui, vend des armes aux plus offrants.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carl Elias : Mon estimé…

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carl Elias : (Au téléphone.)…demi-frère fait non seulement dans le trafic de drogue mais aussi…

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carl Elias :…dans la traite de jeunes filles. Voilà les hommes que vous protégez.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : Tout irait bien mieux sous votre contrôle, c’est ça ?

Carl Elias : (Au téléphone.) Je dirige une entreprise efficace.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carl Elias : Aucun conflit interne, aucune guerre entre gang pour des questions de territoire. Je représente l’avenir du crime organisé.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : Vous êtes un symbole de corruption et de faiblesse.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Carter : (Au téléphone.) Ma réponse…

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Carter : …est non. (Elle raccroche, elle est sur le point de pleurer mais reprend la communication avec John alors que Lionel surveille la porte, l’arme à la main.) Il veut échanger Taylor contre les parrains.

 

EXTÉRIEUR – Près du lycée de TaylorJournée

Carter : (Au téléphone ; pendant que John met son manteau.) Comment je peux régler ça ?

Reese : Vous ne pouvez pas. Mais vous n’aurez pas à prendre de décision.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Reese : (Au téléphone ; pendant que Joss rejoint la fenêtre.) Parce que je vais vous ramener…

 

EXTÉRIEUR – Près du lycée de TaylorJournée

Reese : (Il range son arme dans le coffre.) votre fils. À n’importe quel prix. Je ne laisserai personne lui faire du mal.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Reese : (Au téléphone.) Vous m’entendez Carter ?

Carter : (Aux bords des larmes.) Promettez-le-moi.

 

EXTÉRIEUR – Près du lycée de TaylorJournée

Reese : (Refermant le coffre.) Je vous donne ma parole. (Montant dans la voiture.) Finch, je veux que vous me disiez où est le gamin.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Finch : (Marchant dans la rue.) J’ai pris un peu d’avance, monsieur Reese. Le seul moyen de localiser Taylor est de pactiser avec le diable.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée

Reese : J’espère que vous ne faites pas référence à Elias. (Il met en route la voiture.)

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée

Finch : Elias n’est pas le seul ange déchu de notre carnet d’adresses, monsieur Reese.

 

SÉQUENCE – Rue JayPoste 17612 heures 4 minutes 52 secondes ; Intersection 239 – Passage cloutéCaméra12 heures 05 minutes 02 secondes ; Toit Nord-OuestSécurité 312 heures 05 minutes 23 secondes

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Fusco : (Rejoignant Joss qui regarde d’autres hommes arriver en contrebas.) Est-ce que ça va ?

Carter : Ils ont mon fils.

Fusco : (Soupirant.) Tu es sûre qu’on ne ferait pas mieux d’appeler les renforts ?

Carter : Tu n’as pas l’air de comprendre. (Regardant deux hommes.) Tu vois ces deux types en costume ? Ils sont de la brigade des mœurs. Ils sont là pour aider Elias, ils ne sont pas là pour nous.

Fusco : Qu’est-ce qu’on fait alors ?

Carter : On attend. Tu peux vérifier si toutes les issues sont fermées.

Fusco : (En partant.) D’accord, je vais faire le tour voir si tout est étanche.

Zambrano : (Jouant au billard.) Vous auriez dû prendre le volant, lieutenant Carter. Votre coéquipier n’a pas l’air très doué.

Carter : (Se trouvant au milieu de la pièce.) Ne rejetez pas la faute sur Fusco, il n’y est pour rien.

Zambrano : En êtes-vous bien sûr ? Je dis ça parce que j’ai le vague souvenir que votre collègue faisait parti des ripoux. En fait, maintenant que j’y pense, j’en suis sûr. Il faisait équipe avec le lieutenant Stills, n’est-ce pas ? Ce flic ripou qui a disparu il y a quelques mois ? Ce type palpait sur tous les trafics de la ville. Ils étaient tous de mèches et à l’aise parce qu’ils leur suffisaient d’arroser quelques huiles de temps en temps. Ils rackettaient tout le monde, les petits dealers de quartier, les maquereaux, ils récoltaient tout ce qu’ils pouvaient. Ils faisaient aussi le sale boulot.

Joss regarde vers Lionel qui se sert de son téléphone alors qu’Elias est près de la porte.

Carl Elias : (Via l’interphone.) Vous m’entendez lieutenant ? (Pendant que Zambrano se retourne et Lionel qui prépare son arme.) Je suis venu discuter directement avec vous.

 

INTÉRIEUR – Près de la porte de l’appartement de FinchJournée

Carl Elias : Vous êtes prête à choisir le bon côté ?

 

INTÉRIEUR – Dans un appartement de FinchJournée

Joss regarde vers Lionel qui braque son arme vers la porte. Elle ne sait pas quoi faire.

 

INTÉRIEUR – Dans un barJournée

Harold arrive dans un bar et rejoint Simmons qui est en train de boire tout en lisant.

Finch : Bonjour agent Simmons. (Simmons relève la tête.) Vous pouvez m’accorder quelques minutes.

Simmons : Pourquoi, vous êtes qui ?

 

SÉQUENCES – 50ème étageNord12 heures 08 minutes 04 secondes ; MTA Avenue Métropolitain(G.L.)Sud-Ouest112 heures 08 minutes 22 secondes

INTÉRIEUR – Dans un barJournée

Simmons : Vous me dites qui vous êtes ou il faut que je vous arrête ?

Finch : (Qui s’est assis en face de Simmons.) Je voudrais qu’on parle de votre organisation. Celle qu’on appelle communément la DRH. J’ai remarqué ces jours-ci que la DRH avait perçu une somme très importante en échange de sa non-intervention dans les affaires douteuses d’un certain Elias.

Simmons : Vraiment ? Et comment en êtes-vous arrivé à remarquer de telles choses ?

Finch : Disons que je suis observateur. Je vois des choses que les autres ignorent. Et j’ai observé des choses à propos d’Elias que vous semblez avoir négligé.

Simmons : Ça, j’en doute. Moi aussi, j’ai le sens de l’observation.

Finch : Vous croyez qu’Elias va faire en sorte que les choses redeviennent comme avant, une main de fer sur les rênes du crime organisé. Mais il a aussi d’autres intentions. (Il donne une enveloppe à Simmons, qui en l’ouvrant, voit plusieurs photos avec des familles.) Elias fait surveiller les membres de la DRH ainsi que leurs familles. Vous avez pactisé avec le diable. Cet homme est prêt à tout pour atteindre son but, même à kidnapper des enfants. Le fils du lieutenant Carter est d’ailleurs sa plus récente victime.

Simmons : Je ne suis pas du tout au courant de ça.

Finch : Comprenez-moi bien, agent Simmons. Je sais que je mets ma vie en danger en m’entretenant avec vous. Il faut que vous aussi, vous compreniez que vous mettez la vie de votre propre famille en danger (Simmons regarde une photo où se trouve lui et sa famille) en collaborant avec Elias.

Simmons : Qu’est-ce que ça veut dire ?

Finch : L’homme qui suit votre femme est un ancien détenu, il a notamment été condamné pour viol et assassinat. (Il donne la fiche signalétique de l’homme.) Elias a un œil sur vous et sur votre famille, jusqu’à ce qu’il ait atteint son but, après ça, qui c’est s’il aura encore besoin de vous.

Simmons : Rien ne prouve que ce type ne travaille pas pour vous, hein ?

Finch : Vous avez raison. Mais êtes-vous prêt à risquer la vie de votre famille en pariant là-dessus ?

Simmons : Vous voulez quoi ?

Finch : J’ai besoin de savoir où est le fils du lieutenant Carter, je veux que vous coupiez tout lien avec Elias immédiatement. Dites à vos collègues de la DRH qu’à partir de cet instant toute collaboration est terminée.

 

SÉQUENCES – Section de la raffinerieCaméra 821 heures 47 minutes 02 secondes ; Vue du toitNord21 heures 53 minutes 09 secondes ; Sécurité du pontEst2621 heures 54 minutes 32 secondes

 

INTÉRIEUR – Près de la porte de l’appartement de FinchSoirée

Carl Elias : (Pendant que ses hommes préparent le matériel pour ouvrir la porte, il appuye  sur l’interphone.) Je ne vais pas attendre toute la nuit, lieutenant.

Carter : (De l’autre côté de la porte, elle appuye sur l’interphone.) Relâchez mon fils, Elias. Taylor n’y est pour rien dans tout ça.

Carl Elias : C’est un jeune garçon tout à fait charmant, j’aimerais qu’il en sorte indemne. Vous devez accepter le fait que personne ne viendra vous sauver. Vous êtes toute seule.

(N’obtenant pas de réponse, il indique à ses hommes de commencer à briser la porte. L’un d’eux allume un chalumeau.) Allez. (Pendant qu’un des hommes commence à faire un trou, Carl touche sa cicatrice sur la main gauche.)

 

La frise chronologique passe de 2012 à 1991.

 

SÉQUENCE – DOTCaméras 3 – 30 ­– 00 heure 10 minutes 27 secondes

EXTÉRIEUR – Près d’une forêtNuit

Une voiture s’approche d’une forêt et elle s’arrête en plein milieu de cette dernière. Trois hommes en sortent dont Carl Elias.

Homme 1 : Et, je crois… je crois que c’est par là, quelque part. Ce n’est pas un temps pour mettre le nez dehors.

Carl Elias : Où est Don Moretti ?

Homme 1 : (En se tournant vers Carl.) Ouais, on se le demande.

Homme 2 : Eh bien, le patron a dit qu’il voulait venir mais qu’il n’avait pas le temps. C’est comme ça, avance.

Homme 1 : Ça a bien changé. Avant les parrains réglaient eux-mêmes leurs sales histoires. Moretti n’a pas eu les tripes de venir, c’est tout.

Homme 2 : Tu sais ce que m’a dit De Luca, Moretti l’avait chargé de buter sa maîtresse il y a des années, maintenant il faut qu’on règle le compte de son bâtard de fils.

Homme 1 : (Le voyant sur le point de pleurer.) Oh, bon sang, ce n’est pas vrai, ben voilà, c’est les grandes eaux.

Homme 2 : Quoi, qu’est-ce qu’il y a gamin, ce n’était pas la réunion de famille que tu avais espéré ?

Carl Elias : Quel idiot, j’aurais dû m’en douter.

Homme 1 : Ben ouais, le chef a déjà un fils idiot, c’est logique qu’il en veuille pas un deuxième.

Carl Elias : (Se mettant à sourire.) Vous vous dites qu’à vous deux, vous avez rien à craindre de moi. Que je suis faible et que vous êtes forts. C’est tout l’inverse. C’est vous qui êtes faibles. Regardez-vous, vous êtes quoi, deux pauvres types jaloux. Des menteurs, prêts à vous mentir l’un à l’autre. Je n’ai pas besoin de ça. Je tire ma force du fait que je suis seul. (Pendant ce temps, l’homme derrière lui prend un fil de fer.) Et c’est bien pour ça que je vais tous vous détruire.

Homme 1 : Rob, cloue-lui le bec une fois pour toutes.

Homme 2 : (Il tente de mettre le fil de fer autour du cou d’Elias qui se débat en se blessant sur le fil de fer, pendant que l’autre homme sort une arme.) Allez, laisse-toi faire. Allez, descend ce petit bâtard. (L’autre homme utilise son arme mais tire sur son collègue. Carl arrive à attraper une arme et tire plusieurs fois sur l’autre homme. Blessé, il arrive à s’enfuir.)

 

La frise chronologique passe de 1991 à 2012.

 

SÉQUENCE – Kent EntréeCaméra22 heures 47 minutes 06 secondes

La voiture d’Harold arrive près du bâtiment où se trouve Taylor

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée

Finch : C’est là qu’ils retiennent Taylor. Quel est le plan, John.

Reese : (Préparant son arme.) Il n’y a pas de plan. Je vais tenter une approche directe.

Finch : Je regrette de ne pas être tellement utile sur le terrain. (Prenant une arme.) Écoutez, montrez-moi comment on se sert de ça, je ne sais pas, je ferai une diversion, je suppose ou je…

Reese : (Baissant la main d’Harold.) Laissez ça, Harold. Vous pouvez être le conducteur. Ça va aller. Et puis, vous me connaissez, je déteste que des gens fassent du mal aux enfants. (Il sort de la voiture.)

 

INTÉRIEUR – Près de la porte de l’appartement de FinchSoirée

Carl Elias : (Demandant à l’un de ses hommes d’arrêter d’ouvrir la porte, il appuye sur l’interphone.) Dernière chance, lieutenant. Ces types pourris jusqu’à la moelle ou votre fils innocent.

De l’autre côté de la porte, Joss regarde vers son arme et décide de ne pas se laisser faire.

Carter : (Appuyant sur l’interphone.) Il n’y a pas de chantage.

Fusco : Qu’est-ce que tu vas faire.

Carter : Je vais rester ici. (Elle prend l’arme de gros calibre du sac.) Ils ne passeront pas. Je ne suis pas aussi seule que vous le croyez. (Elle braque l’arme vers la porte pendant que Carl demande à l’un de ses hommes de main de continuer le travail de sape.)

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Quelqu’un frappe à la porte, un garde va voir, regarde vers la lucarne mais il se prend des balles dans les genoux. Pendant ce temps, Marconi est avec Taylor et demande à l’un des hommes présents de voir ce qu’il se passe. John arrive à ouvrir la porte en tirant sur la serrure. Il surveille les alentour mais se fait attaquer par un assaillant, il riposte en en blessant un. Il arrive à l’endroit où se trouve Taylor et s’attaque à Marconi, une bagarre éclate entre les deux hommes pendant que Moretti se protège comme il peu. John prend l’arme au sol et tire sur Marconi qui se défend. John arrive à blesser un autre homme pendant que Marconi s’enfuit. John fait demi-tour pour retrouver Marconi mais ce dernier a réussi à s’enfuir.

Reese : (À Taylor.) Est-ce que ça va ?

Taylor : Oui. Vous êtes qui ?

Reese : Je m’appelle John. C’est ta mère qui m’envoie.

Gianni Moretti : (Voyant John arriver vers lui.) Vous êtes là pour me sauver… ou pour me tuer ?

Reese : Ce soir, je vous sauve.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de FinchSoirée

Lionel est à la fenêtre et voit que les hommes en contrebas s’en vont.

Fusco : (Retrouvant Joss.) Hey, Carter, les gars de la DRH ont foutu le camp.

Carter : (Toujours son arme vers la porte.) Maintien les parrains au fond de la pièce.

Fusco : (Sortant son arme.) Hey vous avez entendu, reculez.

Zambrano en profite pour prendre l’autre arme qui se trouve derrière Lionel.

Zambrano : (L’arme à la main.) Ouvrez la porte, lieutenant. (Joss se retourne et vise vers Zambrano.)

Gianni Moretti Jr. : J’aurais dû comprendre. Tous tes discours pour qu’on associe Elias à notre clan, tu n’es qu’une bassesse monstrueuse. Traître.

Zambrano : Elias m’a proposé un marché. (Lionel pointe son arme vers lui.) Quand les temps changent, il faut s’adapter mais tu es comme ton père, tu retiendras jamais la leçon.

Carter : (Le menaçant avec son arme.) Posez cette arme, Zambrano.

Zambrano : Pas avant que vous me laissiez sortir. Vous auriez dû livrer ces types à Elias comme il le demandait.

Carter : Je ne suis pas quelqu’un qu’on achète.

Zambrano : Ce n’est pas le cas de votre collègue. Pas vrai, Fusco, hein ? Dans moins de 30 secondes, celui qui va entrer dans cette pièce aura bientôt le contrôle de la ville. Tu as l’instinct de survie, tu vas choisir le bon côté ou tu vas crever ici avec ta partenaire.

 

INTÉRIEUR – Près de la porte de l’appartement de FinchSoirée

Carl demande à ce que l’homme arrête car des coups de feu ont été retentis à l’intérieur de la pièce. Il demande à ce que la porte soit ouverte et l’un des hommes l’enfonce.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de FinchSoirée

Carl entre dans la pièce mais voit Joss et Lionel le menacer avec leurs armes alors que ses hommes en font autant.

Carter : Ne faites plus un seul pas, Elias. (Ce dernier voit Zambrano au sol, mort.) Dites à vos hommes de poser leurs armes s’ils ne veulent pas finir comme Zambrano, là par terre.

Carl Elias : Vous faites bien votre travail, lieutenant, je fais bien le mien, j’espérais que l’on pourrait éviter un nouveau bain de sang.

Carter : Ouais, bien c’est comme ça, tout s’arrête ici et maintenant.

Fusco : (Entendant les sirènes des voitures de police.) J’ai demandé du renfort. (Pendant que l’autre homme regarde par la fenêtre et voit des voitures de police.) Il faut savoir faire confiance, tous les flics ne sont pas à sa botte. (Voyant que Carl demande à ses hommes de poser leurs armes, ce qu’ils font.) À terre, à terre. (Il met sa main sur la tête d’un des deux hommes.)

Carter : Carl Elias, vous êtes en état d’arrestation. (Carl montre ses mains pour mettre les menottes.) Il faudra que je consulte mes notes pour les chefs d’accusation mais en tête de liste, il y a meurtre et kidnapping.

Carl Elias : Vous n’empêcherez pas l’inévitable de se produire. (Pendant que Lionel met les menottes à Carl.) Il y aura du changement, que ça vous plaise ou non.

Gianni Moretti Jr. : (Il tente de s’en prendre à Carl mais en est empêché par Lionel.) Où est mon père ? Tu es un homme mort, personne ne se rappellera que tu as existé, tu es plus rien, tu entends.

Pendant que Moretti s’est calmé, le téléphone de Joss se met à sonner.

Carter : Quelles nouvelles ?

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée

Taylor : Maman, c’est moi.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de FinchSoirée

Carter : Taylor. Est-ce que ça va ?

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée

Taylor : Ce gars que tu as envoyé, c’est vraiment un dur à cuire. (John regarde derrière lui en souriant à Taylor.)

Carter : (Au téléphone.) Ouais, d’ailleurs, il le sait.

Taylor : C’est qui celui avec des lunettes ?

Carter : J’aimerais bien le savoir.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de FinchSoirée

Taylor : Tu es où ?

Carter : T’en fais pas, ça va. Je vais vite te retrouver.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée

Taylor : D’accord.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement de FinchSoirée

Joss raccroche et regarde Lionel qui lui sourit.

 

SÉQUENCE – Autour de l’espace aérienCaméra 47 heures 04 minutes 16 secondes ; Angle de Wall et WilliamNord-OuestCaméra 027 heures 26 minutes 24 secondes ; Jackson/23èmeSud-Est37 heures 28 minutes 22 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée

Joss attend que son fils la rejoigne, accompagné par John. Elle lâche son parapluie et court enlacer son fils.

Taylor : Maman.

Carter : Oh, chéri, oh enfin. (Elle voit John arriver.) C’est bon de savoir que vous tenez vos promesses.

Reese : Je vous avais promis qu’il ne lui arriverait rien.

Carter : (Soulagée.) Merci.

John s’en va.

 

SÉQUENCE – Jackson/23èmeNord-Ouest57 heures 28 minutes 57 secondes

Joss et son continuent de s’entrelacer pendant que John part.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeMatinée

Carl se fait prendre les empreintes de ses cinq doigts. Il se trouve à la photo pour la fiche anthropométrique.

Policier : Enlevez vos lunettes. (Ce que fait Carl. Il est pris en photo des deux côtés et de face.) Date de naissance.

Carl Elias : 18 août 1965.

Policier : Numéro de sécurité sociale ?

Carl Elias : 306-00-3894

 

SÉQUENCE – Voie piétonnePath B22 heures 35 minutes 22 secondes

Gianni Moretti Jr. : C’est bon de te retrouver, papa.

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée

Gianni Moretti : C’est bon d’être de retour.

Ils rejoignent leur voiture.

Gianni Moretti : Rentrons à la maison, fiston.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Gianni Moretti Jr. - Soirée

Un téléphone se met à sonner, Gianni Moretti prend le sien mais ce n’est pas lui qui sonne.)

Gianni Moretti Jr. : C’est quoi ?

Gianni Moretti sort une enveloppe et en sort un téléphone portable, il le met à l’oreille.

Gianni Moretti : Allô ?

 

INTÉRIEUR – Dans une prisonSoirée

Carl Elias : Salut, papa.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture de Gianni Moretti Jr. - Soirée

Gianni Moretti : (Pendant que son fils prend la photo de Marlene Elias tuée.) Qu’est-ce qu’il y a, tu cherches encore à m’intimider ?

Carl Elias : (Au téléphone.) Je voulais juste te dire adieu.

 

INTÉRIEUR – Dans une prisonSoirée

Carl Elias : J’aurais tellement voulu être là. (Un bruit sourd se fait entendre.)

 

EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée

Lorsqu’Anthony Marconi remonte la fenêtre, il y a un reflet de la voiture qui a explosée. Il s’en va.

 

INTÉRIEUR – Dans une prisonSoirée

Carl Elias entre dans une cellule et rend le téléphone au gardien. Il reste debout dans cette dernière.

Kikavu ?

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