SÉQUENCES – Intersection 922 – Caméra D – 21 heures 19 minutes 09 secondes ; 27 – Hall – Caméra 03 – 13 heures 28 minutes 42 secondes ; 2719 – Réception – Caméra 1 – 13 heures 28 minutes 48 secondes ; 2719 – OFC – Caméra H – 13 heures 30 minutes 23 secondes ; Entrée – Caméra A – 20 heures 09 minutes 14 secondes ; Entrée – Caméra C – 20 heures 09 minutes 18 secondes ; Entrée – Caméra A – 20 heures 09 minutes 22 secondes ; Zone J – 7 heures 04 minutes 55 secondes ; Toit – Caméra E – Toit – Caméra E – 19 heures 59 minutes 17 secondes
Simmons : C’est terminé. (Il tire.) Je t’avais dit que je te liquiderai.
Carter : Pas maintenant. (Elle s’écroule alors que le téléphone se met à sonner.)
Shaw : Finch, on a un problème.
Fusco : Reese a vraiment pété un câble cette fois.
Shaw : On n’a pas le choix, on a besoin de Root.
Finch : Je sais que c’est notre seule option, mademoiselle Shaw, je veux être sûr qu’on est prêt pour ce qui pourrait se passer. (À John.) Monsieur Reese, nous sauvons des vies, vous sauvez des vies.
Reese : Pas toujours.
Dans le refuge, John a quitté son lit d’hôpital.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Harold marche dans la rue avec Balou sans but précis lorsque son téléphone se met à sonner.
Finch : Mademoiselle Shaw.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Soirée
Shaw : On a un nouveau numéro ?
Finch : (Au téléphone.) Non, toujours pas.
Shaw : Ça fait un bout de temps. Il faut croire que les crapules se tiennent à carreau.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : J’aime bien ce calme.
Shaw : (Au téléphone.) Pas moi.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Soirée
Shaw : J’ai besoin d’action comme dans mon précédent métier.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : Je ne suis pas tout à fait sûr d’apprécier d’être associé à vos précédents employeurs. N’oubliez pas qu’ils voulaient vous tuer.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Soirée
Shaw : (Soufflant.) Ce travail-ci est tout aussi risqué. À propos de calme, des nouvelles de Reese ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : Dès qu’il a eu la force de se lever, il est parti sans dire un mot.
SÉQUENCE – Riverside – Section 14 – 20 heures 03 minutes 51 secondes
Shaw : Une idée sur l’endroit où il est ou sur la date de son retour.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : J’ai peur que seul monsieur Reese soit le seul capable de répondre à ces questions. Au revoir, mademoiselle Shaw. (Il raccroche et elle aussi. Un téléphone se met à sonner mais Harold ne veut pas répondre et continue son chemin même si d’autres téléphones publics se mettent à sonner.)
SÉQUENCES – 42ème rue et 6ème avenue – Intersection C – 20 heures 10 minutes 38 secondes ; COOT – 115 Highway – Caméra 258 – 10 heures 14 minutes 32 secondes
La Machine passe de New York à dans un endroit dans le Colorado
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Matinée
Une camionnette s’arrête devant un bar et dépose John. Ce dernier entre dans l’établissement. Il regarde le décor et voit des photos de militaires accrochés sur le mur.
Reese : Whisky. (Voyant le serveur remplir son verre.) Ne rangez pas la bouteille.
Serveur : (Recevant un billet.) D’accord.
Homme 1 : (Énervé.) Et pour qui tu te prends, tu te crois plus fort que moi.
Homme 2 : Et, ne te vexe pas, c’est un coup de chance, c’est tout.
Homme 1 : Et la chance vient de tourner, mon gars. (Il l’envoie dans les toilettes alors que John reste à sa place sans bouger.)
Homme 2 : Eh, ne déconnez pas, quelqu’un, au secours.
L’homme est frappé mais John ne bouge pas à part de changer de place dans le bar.
SÉQUENCES – Caméra de sécurité 03 – 10 heures 15 minutes 33 secondes ; Sud-Est – Caméra 10 – 12 heures 15 minutes 05 secondes
La Machine repart du Colorado vers New York.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Harold ouvre la cage où se trouve Root.
Finch : (Prenant le plateau.) Je vais bientôt sortir faire quelques courses, dites-moi si vous avez besoin de quelque chose.
Root : Juste un livre de votre chariot. Le troisième en partant de la droite.
Finch : (Lisant le titre du livre.) Faux Dieux, pseudo épigraphie dans l’air moderne. (Il lui donne le livre.) Envie d’une lecture divertissante ?
Root : Je sais que c’est une période difficile pour vous, Harold, avec tout ce qui s’est passé et le fait que John soit parti. Cependant, elle ne mérite pas que vous lui en teniez rigueur.
Finch : Je ne suis pas bien sûr de vous comprendre.
Root : Ce que je veux dire, c’est que vous avez tort de l’ignorer. (Montrant trois livres à Harold.) Elle a un nouveau numéro pour nous.
Finch : (Prenant les livres.) Comment l’avez-vous eu ? Vous communiquez avec la Machine ?
Root : Je sais que vous aimeriez arrêter et je vous comprends mais ce n’est pas le moment. Elle veut que nous travaillions ensemble.
Harold s’en va, pose les livres et ferme la porte. De retour à son poste de travail, il regarde vers les livres, ne sachant pas quoi faire alors que Sameen arrive.
Shaw : Je savais que vous me cachiez quelque chose.
Finch : Êtes-vous obligée de faire ça ?
Shaw : Donc, on au nouveau numéro ?
Finch : Je n’ai pas pris ma décision.
Shaw : Votre décision ? Je ne crois pas que vous ayez le choix.
Finch : Si, justement.
Shaw : Et cette décision, vous comptez la prendre dans un avenir proche ou faut-il que j’aille chercher de l’action ailleurs. (Elle vient vers le poste de travail d’Harold et voit une photo d’un homme ainsi qu’un permis de conduire.) Arthur Claypool. (Voyant la tête d’Harold qui semble le connaître.) Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Finch : C’est rien, mettons-nous au travail.
SÉQUENCES – Sud-Est – Caméra 10 – 12 heures 26 minutes 57 secondes ; 3ème étage – Couloir – Caméra 10 – 13 heures 21 minutes 58 secondes
Finch : (Via un micro.) Vous êtes dans la base de données de l’hôpital sous le nom du docteur Anne Moore.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Vous ne voulez vraiment pas jouer au docteur. Je l’ai été et pourtant, je n’ai jamais été très convaincante.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Non, il vaut mieux que je reste ici pour en savoir le plus possible sur Claypool.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : On a des détails sur ce type ?
Finch : (Au téléphone.) Il est vit et travaille dans le Maryland.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Jusqu’à récemment, il était consultant en informatique à Runyon Technologies Solutions, une société de création de logiciels. Ces dépenses les plus récentes avec sa carte de crédit ont été faites à la boutique de l’hôpital.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Il est dans quelle chambre ?
Finch : (Au téléphone.) C’est très étrange, son nom n’apparaît nulle part dans le système des admissions de l’hôpital.
Shaw : (Le voyant dans une chambre collective avec une infirmière.) Je le vois, il est ici.
Finch : (Au téléphone.) Alors, son dossier médical doit être…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :…enregistré. (Regardant sur son ordinateur.) Je l’ai trouvé. D’après ce que j’ai sous les yeux, son diagnostic est un glioblastome multiforme.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Une tumeur au cerveau. On a un pronostic ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Phase terminale.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Donc, en supposant que cet homme soit la victime, qui peux bien vouloir tuer un mourant ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : C’est précisément ce qu’il faut qu’on découvre.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Sameen entre dans la salle et prend le dossier d’Arthur. Ce dernier la voit.
Shaw : Vous vous sentez comment aujourd’hui, monsieur Claypool ?
Arthur Claypool : Oh, je me sens plus proches des petites abeilles que des libellules.
Shaw : Mais je vous demande pardon ?
Arthur Claypool : La durée de vie, quatre mois chez les libellules, quatre semaines chez les abeilles.
Shaw : Tant que vous ne vous changez pas en éphémère devant moi. (Il se met à rigoler.) On n’aura pas de problème.
Arthur Claypool : Vous êtes nouvelle ou alors c’est ma mémoire qui me joue des tours.
Shaw : Vous ne m’avez pas oublié.
Arthur Claypool : Oh, hélas, ça viendra. Ma tête, on dirait un ordinateur avec un système corrompu, je veux me rappeler un truc, j’ouvre le fichier et seulement il n’y a plus rien, ensuite tout ce que je sais, c’est que des souvenirs rejaillissent et moi, comme un imbécile, je les raconte à tout le monde. (Pendant que Shaw prend son pouls.) Il vaudrait mieux que je me taise.
Shaw : Ce sont quels genres de souvenirs ? (N’obtenant pas de réponse.) Monsieur Claypool.
Arthur Claypool : Est-ce que vous avez bien codé les valeurs essentielles ?
Shaw : Qu’est-ce que vous dites ?
Arthur Claypool : Eh bien, il faut vérifier la base de données après chaque opération.
Agent : Excusez-moi, docteur Moore. Je ne vous ai encore jamais vu dans ce service.
Shaw : Je suis ici pour la première fois, je viens d’être transférée.
Agent : De quel hôpital ?
Shaw : Du New York Général.
Agent : Votre spécialité ?
Shaw : Oncologie et soins palliatifs. Et en ce qui vous concerne ? (Il se met à sourire alors que Sameen se tourne vers Arthur.) S’il vous faut quelque chose, je suis là.
Arthur Claypool : Oh, je sais.
Shaw : (Alors qu’elle est sortie de la chambre et se trouve dans le couloir.) Arthur Claypool a des agents du gouvernement à son chevet. Qu’est-ce qu’il faisait déjà comme métier ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il était consultant en informatique, je sais que c’est un peu vague.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Il réside loin d’ici, sa profession est plutôt vague, il est surveillé par des agents et il est sans doute habilité secret défense.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il a dit que sa tumeur faisait rejaillir des souvenirs et qu’il en parlait alors que parfois, il ferait mieux de se taire.
Shaw : (Au téléphone.) Donc il se pourrait…
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw :…que quelqu’un veuille le faire taire une bonne fois pour toutes.
Une infirmière sort Arthur Claypool en chaise roulante avec trois hommes autour d’eux en forme de triangle.
Shaw : Les agents qui le surveillent se sont mis en formation en triangle pour l’escorter.
Finch : (Au téléphone.) Ce qui veut dire ?
Shaw : Il n’y a pas de doute, ils sont des services secrets.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Shaw : (Au téléphone ; pendant qu’Harold comprend le danger qui pèse sur Arthur.) Finch…
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw :…c’est qui ce gars-là ?
La frise chronologique passe de 2013 à 1965.
La Machine accède aux archives et s’arrête sur la journée du 25 janvier 1969.
25 janvier 1969
Dans une grange, un homme tente de faire démarrer un pick-up. Il n’y arrive pas et regarde vers le moteur pendant qu’un jeune garçon regarde à l’extérieur.
Finch : Dis papa, c’est des moineaux ?
Père : (Le rejoignant.) Ça y ressemble. Tu sais quoi, tu m’aides à démarrer le pick-up et je t’aiderai à reconnaître les oiseaux, d’accord ?
Finch : D’accord.
Père : Le moteur est noyé et je n’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi.
Finch : Oh.
Père : (Pendant que son fils regarde le moteur, il cherche un outil.) Où est la clé à douilles, je l’avais dans les mains ?
Finch : (Ayant trouvé l’outil sur le véhicule, il le donne à son père.) Euh, tiens.
Père : Je ne sais pas où j’ai la tête ces temps-ci. Tiens, tu veux essayer. (Harold l’aide à réparer.) Perds pas la vis, on en a besoin. Ouais, il n’y a rien de superflu dans ce moteur sauf la saleté. (Le téléphone se met à sonner.) Je vais répondre.
Harold regarde un endroit du moteur et trouve une pièce défectueuse. Quelques temps plus tard, son père revient et voit des pièces partout sur la table.
Père : Désolé, ça été plus long que… (Il est stupéfait de voir que son fils a enlevé tout un moteur.)
Finch : Regarde.
Père : (Voyant la pièce défectueuse.) Je n’en reviens pas. Mais tu n’es pas censé démonter un moteur tout seul, à ton âge. Tu comprends, Harold.
Finch : Eh bien, s’il ne faut pas que je mette le nez dedans, ils n’ont qu’à mieux le construire.
Père : D’accord, fiston. T’as rempli ta part du marché, maintenant allons voir ces oiseaux de plus près. (Ils sortent de la grange.)
La frise chronologique passe de 1969 à 2013.
2016
SÉQUENCE – 3ème étage – Box des infirmières – STN – Caméra 02 – 13 heures 47 minutes 28 secondes
Finch : Ça avance, mademoiselle Shaw ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : (Patientant dans le couloir.) Les agents montent toujours la garde autour de Claypool. Et vous, vous en savez plus ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Non, il a laissé si peu de traces numériques que…
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Finch : (Au téléphone.)… ça en vient à étayer l’idée qu’il travaillait sur un projet secret du gouvernement…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : L’ennui avec ça, c’est qu’il est d’autant plus difficile de déterminer la nature exacte de la menace.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Je peux me débarrasser des chiens de garde. Il suffit que je trouve une petite quantité de produit inflammable.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Quoi ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Détendez-vous, Finch, on est dans un hôpital.
Finch : (Au téléphone.) Mademoiselle Shaw, il doit bien y avoir un moyen d’approcher…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :…Claypool sans avoir nécessairement recours à de la combustion.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : Très bien, mais il me faut un coéquipier, vous en administrateur de l’hôpital.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Non, non, non. J’ai peur de ne pas pouvoir le faire. Mademoiselle Groves requiert…
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Finch : (Au téléphone.) une surveillance accrue en ce moment.
Shaw : (Voyant une femme parler aux agents.) Attendez, Claypool a de la visite. Une femme, à peu près du même âge que lui.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Shaw : (Au téléphone ; pendant qu’Harold affiche les informations sur cette femme.) Grande, cheveux châtains.
Finch : C’est elle. (Il envoie la photo sur le portable de Sameen.)
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Shaw : (Recevant la photo.) C’est elle.
Diane Claypool : Merci.
Shaw : Diane Claypool. (Cette dernière entre dans la chambre.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : C’est sa femme. D’après mes renseignements, ça fait plus de vingt ans qu’ils sont mariés.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Arthur Claypool : (Hors cadre ; s’énervant.) Non, assez !
Diane Claypool : Chéri, s’il te plaît.
SÉQUENCE – 3ème étage – Couloir E – Caméra 17 – 13 heures 48 minutes 37 secondes
Arthur Claypool : Comment êtes-vous entré ici ?
Diane Claypoo : Arthur !
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Agent : (Voyant Shaw arriver.) Une minute, docteur.
Shaw : Poussez-vous, le patient a besoin de soins.
Agent : Il n’a besoin de rien, il est agité, tout va bien.
Sameen est obligée de reculer mais écoute la conversation à travers le store.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans une chambre - Journée
Arthur Claypool : Qu’est-ce que vous voulez ?
Diane Claypool : Rien, je te rends visite, c’est tout.
Arthur Claypool : Je ne comprends pas, non, non, qu’est-ce, qu’est-ce que vous dites ? Je ne crois pas que vous ayez le droit de rentrer ici. Je ne veux pas vous écouter parce que cet étage est sécurisé et que vous n’êtes pas autorisé à y pénétrer.
Diane Claypool : Tu n’es pas au travail, chéri. Arthur, bon sang, regarde autour de toi. Tu es dans une chambre d’hôpital.
Arthur Claypool : Avant tout, qui êtes-vous pour me parler de cette façon ?
Diane Claypool : Je suis Diane, je suis ta femme. Tu ne te rappelles pas, c’est tout.
Arthur Claypool : (Ne retrouvant pas toute sa tête.) Euh, non, non, euh, je n’ai pas le temps de m’amuser à ça. J’ai une date butoir et je dois régler ça.
Diane Claypool : Régler quoi ?
Arthur Claypool : Samaritain. Il faut qu’il soit opérationnel avant qu’elle…
Agent : Allez, ça suffit.
Diane Claypool : Quel Samaritain, mais enfin de quoi parles-tu chéri ?
Arthur Claypool : Ils croient que je ne sais pas ce qu’ils vont lui faire mais en réalité, je suis parfaitement au courant. Ils veulent le tuer, mais ça, ça ils n’y arriveront jamais. J’ai pris des précautions.
Agent : Allons, calmez-vous monsieur Claypool.
Arthur Claypool : Il n’est jamais dupe. C’est lui qui sait que quelqu’un le dupe.
Diane Claypool : (Sur le point de pleurer.) Excuse-moi, je reviens. (Elle quitte la chambre.)
Shaw : (Activant son oreillette.) Vous avez entendu ça ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il ne fait plus aucun doute que Claypool ait travaillé pour le gouvernement.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans une chambre - Journée
Shaw : Oui, sur un truc du nom de Samaritain.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Ce nom m’est familier. Je vais tâcher d’en savoir plus.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans une pièce de repos - Journée
Shaw : Je ne vais pas pouvoir m’approcher de Claypool pendant un certain temps. Mais j’ai une autre solution. (Elle s’en va rejoindre Diane Claypool dans une pièce, prenant un café.) Ce café est efficace à défaut d’être bon.
Diane Claypool : Je n’ai pas vraiment fait attention. Désolée pour la scène tout à l’heure.
Shaw : Oh, bah, je vous rassure je suis habituée à bien pire.
Diane Claypool : Je ne sais pas comment vous faites. Moi, je déteste les hôpitaux, et maintenant j’ai l’impression d’y passer tout mon temps.
Shaw : (Prenant son gobelet de café.) Quand a-t-il était diagnostiqué ?
Diane Claypool : Il y a environ un an. (Pendant que Sameen s’assoit.) Les symptômes étaient là, mais je ne voulais pas les voir. Au début, il sortait faire un tour et il se perdait. Il avait changé de tempérament.
Shaw : Madame Claypool, croyez-vous que quelqu’un puisse avoir des raisons d’en vouloir à votre mari ?
Diane Claypool : De lui en vouloir ? Non, il était… il est le plus gentil des hommes. Pourquoi cette question ?
Shaw : Tous ces gardes autour de lui.
Diane Claypool : Oh, euh, non, ils sont là par rapport à son ancien travail.
Shaw : Et, il faisait quoi ? (Elle boit son gobelet.)
Diane Claypool : Il travaillait à la NSA, l’agence de sécurité nationale. Il n’aimerait pas que je vous le dise mais, entre nous le secret n’a plus raison d’être désormais.
Shaw : (En souriant.) Je suppose que votre mari est quelqu’un d’important.
Diane Claypool : Ça, je n’en sais rien. Il n’a jamais voulu me parler de son travail. Alors, j’ai cessé de lui poser des questions. Et on a fini par ne plus se parler du tout.
Shaw : Parler, c’est surfait, je veux dire, ça n’a pas dû être facile tous les jours.
Diane Claypool : Non, et cependant ça été moins dure que de réaliser que l’homme qui a partagé votre vie ne vous reconnaît plus. (Se mettant à pleurer.) C’est sûrement pour ça que je continue de venir, j’ai toujours l’espoir qu’Arthur finisse par me reconnaître, ne serait-ce qu’un court instant. Et si ça se produit, je voudrais être là. (Elle se met à renifler de chagrin pendant que Shaw la regarde imperturbable.) Excusez-moi.
Shaw : J’ai… je dois y retourner. (Elle se lève et s’en va et se trouve dans le couloir.) Les agents de sécurité ont disparu.
Finch : (Au téléphone.) Et Claypool ?
Sameen va voir dans la chambre mais il n’y a plus personne.
Shaw : (À une infirmière.) Excusez-moi, où est le patient qui était dans cette chambre ?
Infirmière : Il a été amené en radiologie. (Sameen traverse les couloirs pour se trouve dans le secteur radiologie.)
Shaw : La femme de Claypool a dit qu’il était de la NSA.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Ça colle avec ce que j’ai. Je savais que Samaritain me disait quelque chose.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans un couloir - Journée
Finch : (Au téléphone.) C’était un projet top secret de la NSA.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Le Congrès a cessé de financer puis l’a fait arrêter en 2005.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans un couloir - Journée
Finch : (Au téléphone.) C’est exactement à cette période que Claypool y travaillait.
Shaw : Eh bien, si Claypool a fait carrière à la NSA, il devait être au courant de beaucoup de choses ultra confidentielles.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Des informations qu’il révèle désormais à n’importe qui.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans un couloir - Journée
Shaw : En tout cas, je connais une bonne quinzaine d’agences de renseignement étrangers qui seraient prêtes à tout pour ces infos.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : J’ai eu la même pensée que vous. Et j’en viens à me demander si la menace n’émanerait pas des agents sont censés veiller sur lui.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans un couloir - Journée
Shaw : Pour protéger les secrets du gouvernement.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il faudrait que vous parveniez à l’approcher.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans un couloir - Journée
Shaw : (Voyant les agents devant la porte.) C’est plus facile à dire qu’à faire.
Elle tente d’ouvrir une porte mais elle est fermée. Elle en ouvre une autre et elle peut entrer dans la pièce. Pendant que Claypool passe sa radio dans le hub d’examen, Sameen ouvre le plafond du conduit et descend.
Shaw : Ça y est, je suis entrée.
Finch : (Au téléphone.) Soyez très prudente.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Accrochant deux feuilles sur la vitre.) Je ne peux vous envoyer aucun renfort.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce d’examen - Journée
Shaw : Dans ce cas, je vais faire vite.
Infirmière : (À travers un micro.) Détendez-vous, monsieur Claypool.
Shaw : Attendez une minute. Une seringue dans la poubelle ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : On lui a certainement injecté un produit de contraste juste avant de faire le scanner.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce d’examen - Journée
Shaw : (Reniflant la seringue.) C’est du duopendalsodique.
Infirmière : Qui les a ?
Arthur Claypool : Rudy.
Infirmière : Et où est Rudy ?
Shaw : Ce n’est pas un scanner, c’est un interrogatoire. (Elle s’avance devant le hublot et l’arrête.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Tout va bien, mademoiselle Shaw ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce d’examen - Journée
Shaw : (Voyant l’infirmière qui s’enfuit.) Non, ceux qui menacent Claypool sont déjà ici.
Agent : (Arrivant dans la pièce, il la menace avec une arme.) Plus un geste, mains en l’air.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Que se passe-t-il ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce d’examen - Journée
Shaw : Je voulais faire vite, c’est raté.
La frise chronologique passe de 2013 à 1971.
La Machine accède aux archives d’images satellites de la surveillance du 11 mars 1971.
11 mars 1971
Dans une maison, le père d’Harold arrive vers lui en train de construire un appareil pour faire du morse.
Père : Qu’est-ce que tu fais, fiston ?
Harold : Je construis un circuit et transistor configuré comme une série de portes nonées. C’est un système de mémoire. Regarde. (Il appuie sur un bouton et de la lumière apparaît. Il fait les lettres DAD pour Papa.)
Père : D ? A ? D ?
Harold : Ouais, et maintenant regarde. (Il continue à faire les lettres DAD pour le garder en mémoire.) Je te fabrique une mémoire, papa. Pour t’aider à te souvenir par exemple, d’éteindre le four et si je continue à travailler là-dessus, cette invention devrait pouvoir se souvenir de tout ce que tu pourrais oublier.
Père : Écoute, on en a longuement discuté. Je veux dire, ce qui ne va pas chez moi ne peut être réparé ni par toi ni par qui que ce soit, d’accord.
Harold : Mais si je fabrique une machine avec beaucoup de mémoires, capable de penser.
Père : Eh bien, c’est une idée seulement même avec tous mes souvenirs, cette machine ne serait pas moi. Après tout, peut-être que tout ce qui est cassé, ne doit pas être nécessairement être réparé. Tu comprends ?
La frise chronologique passe de 1971 à 2013.
2013
SÉQUENCE – Parking Ouest – Caméra C – 14 heures 48 minutes 07 secondes
Harold arrive avec sa voiture sur un parking.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Pendant ce temps, dans une pièce de l’hôpital, un téléphone se met à sonner.
Shaw : (Prenant l’appel du téléphone se trouvant dans un tiroir.) Allô ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : Mademoiselle Shaw ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : Je me doutais que c’était vous. Comment vous m’avez trouvée ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : J’ai triangulé le téléphone le plus proche de votre dernière position. Où est-ce que vous êtes ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : Dans un bureau. Ils ont pris mes armes et mon téléphone.
Finch : (Au téléphone.) Je m’en doutais.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : J’ai bien fait de me rapprocher pour mieux surveiller la situation.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : Vous êtes ici ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : Garé sur le parking.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : D’accord, et en attendant que je m’évade…
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Shaw : (Au téléphone.) …gardez un œil sur Claypool.
Finch : Euh, je crois qu’il vaut mieux que je reste ici, que j’identifie ceux qui l’ont drogué.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : Pourquoi, je ne comprends pas…
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : J’ai découvert quelque chose. (Regardant les images d’une caméra de vidéosurveillance.) La femme qui jouait le rôle de la technicienne en radiologie, a évité les caméras en mettant un chapeau pour sortir mais avant ça, elle s’est enregistrée dans l’ordinateur de la salle du scanner sous le nom d’Elizabeth Ross. Il faut qu’on sache à quel sujet elle interrogeait Claypool.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : Ah, ça j’en sais rien. Claypool a juste dit un nom : « Rudy ». (Entendant que quelqu’un ouvre la porte, elle pose le téléphone dans le tiroir.)
Agent : Docteur Moore. Ouais, enfin qui que vous soyez. Mais s’il vous plaît. (Il l’oblige à s’assoir en face de lui, ce qu’elle fait.) Félicitations à ceux qui vous ont fournie cette fausse identité. Ils sont vraiment très doués. Ce qui m’amène à vous poser les questions suivantes : qui êtes vous et qu’est-ce que vous lui voulez à Claypool ? (Il a sorti un carton contenant des pâtes.)
SÉQUENCE – Parking Ouest – Caméra C – 14 heures 49 minutes 36 secondes ; Sécurité – Caméra 05 – 12 heures 43 minutes 26 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
John est toujours dans un bar lorsqu’il reconnaît Lionel qui se cache derrière un journal et une casquette.)
Reese : (Enlevant la casquette.) Salut, Lionel. C’est Finch qui t’envoie ?
Fusco : Il est inquiet pour toi. On est tous inquiets.
Reese : Comment tu m’as retrouvé ?
Fusco : Tu crois que j’ai eu mon insigne dans une pochette surprise ? OK, ton copain a aidé.
Reese : (Jetant la casquette.) Rentre chez toi, lieutenant. (Il se met au comptoir et voit que Lionel en fait autant.) Lionel.
Fusco : Je t’ai entendu. Seulement, c’est un endroit public, ici. Ce qui veut dire que j’ai autant le droit d’y être que toi.
Reese : C’est vrai. Mais si tu t’assieds là, contente-toi de boire en silence. C’est clair ?
Fusco : Moi, ça me va.
Reese : (Au serveur.) Whisky, un double.
Fusco : Bourbon soda, sans Bourbon.
SÉQUENCE – 5ème étage – Couloir – Caméra 06 – 14 heures 59 minutes 46 secondes
Agent : Vous renseigné qui au juste ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Agent : (Pendant qu’il mange.) Les Russes peut-être ? Les Chinois ?
Shaw : Vous perdez votre temps. Vous ferez mieux de protéger Claypool. La technicienne lui a injecté du sérum de vérité.
Agent : Comment vous savez ça ?
Shaw : Parce que contrairement à vous, j’ai fait un vrai travail de terrain.
Agent : (Ayant fini de manger.) Écoutez, je peux rendre votre situation extrêmement déplaisante.
Shaw : Déplaisante ? (Elle se met à sourire.) Oh, vous les débutants, vous êtes tellement polis. Ceux qui s’en sont pris à Claypool n’ont pas réussi cette fois-ci. Ils vont réessayer. (Voyant que l’agent n’a pas l’air bien.) Tu as un souci, le caïd ? Tu n’as pas l’air en forme. (L’agent tente de se lever mais s’écroule au sol. Sameen se lève et va le voir, lui mettant un coup de pied dans l’épaule mais il ne bouge pas. Elle reprend le téléphone.) Finch ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Shaw : (Au téléphone.) C’est vous qui avez trafiqué…
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : (Reniflant ce qui se trouve dans la boîte en carton.)…le riz cantonnais du type des services secrets ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : Non.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Shaw : Alors, on a un problème.
Finch : (Au téléphone.) En effet.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : Je crois que j’ai identifié la menace contre Claypool.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Sameen prend l’arme de l’agent.) En tant qu’employé de longue date de la NSA, (Sameen met l’arme dans une pochette à sa cheville) il représente une cible de choix pour quiconque aurait intérêt à dévoiler…
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch :…les opérations de surveillance secrète du gouvernement. Et là, je me suis souvenu...
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans pièce - Journée
Finch : (Au téléphone.)…du nom de la technicienne.
Shaw : Elizabeth Ross.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : Un nom emprunté à une héroïne de la Guerre d’indépendance.
SÉQUENCE – Parking Ouest – Caméra C – 15 heures 01 minutes 09 secondes
Finch : (Via un micro.) Plus connue sous le diminutif de…
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch :…Betsy Ross.
Shaw : (Pendant qu’une camionnette se gare à côté de la voiture d’Harold.) La Guerre d’indépendance ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital - Journée
Shaw : (Sorti de la pièce, elle traverse les couloirs.) Alors, on sait qui est derrière tout ça, n’est-ce pas ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Journée
Finch : Vigilance. (Voyant des hommes et des femmes sortir de la camionnette.) Ils sont ici. (Il aperçoit Collier qui ferme la porte derrière eux.) C’est Collier.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital - Journée
Sameen passe dans les couloirs lorsqu’elle voit à travers une vitre que dans une chambre, les agents des services secrets sont évanouis mais Arthur Claypool est toujours dans son lit. Diane arrive et voit l’arme de Sameen.
Diane Claypool : Docteur. Qu’est-ce que vous faites avec ça ? Qu’est-il arrivé aux gardes ?
Shaw : Il faut qu’on s’en aille. (Elle ferme la porte.)
Diane Claypool : Pourquoi ?
Shaw : Parce que des gens veulent s’en prendre à votre mari.
Diane Claypool : Qui ça ? Je ne comprends pas.
Shaw : Des gens qui ne plaisantent pas. Prenez ses vêtements. (S’avançant vers le lit d’Arthur.) Monsieur Claypool, réveillez-vous.
Arthur Claypool : Quoi ?
Shaw : (Enlevant les draps.) Il faut venir avec nous, monsieur. (Pendant que Diane prend ses affaires.)
Arthur Claypool : Pourquoi ? Où est-ce qu’on va ?
Shaw : Dans une chambre où vous serez mieux.
Arthur Claypool : Non, non, je suis très bien ici.
Diane Claypool : Allez, fais ce qu’on te demande, sois gentil, ne fais pas d’histoire.
Shaw : Faut vous lever monsieur.
Arthur Claypool : (À Diane.) Qui êtes-vous ?
Shaw : D’accord, on va vous faire sortir d’ici.
Arthur Claypool : Qu’est-ce que vous faites à ma chemise de nuit ?
Diane Claypool : Arthur, s’il te plaît.
Arthur Claypool : (Ne se laissant pas faire.) Ça suffit laissez-moi tous les deux, sinon je vous fais renvoyer.
Shaw : Il ne veut pas venir avec moi, Harold.
Diane Claypool : Chéri, calme-toi, c’est pour ton bien.
Shaw : Harold, j’ai…
Finch : Arthur, viens, (tout le monde se calme) il faut partir.
Arthur Claypool : Harold ?
Finch : Oui, Arthur.
Arthur Claypool : (Il souffle de soulagement.) Ah, ça alors, enfin quelqu’un que je reconnais. Ça fait combien de temps ? (Sameen et Diane sont surpris de voir qu’ils se connaissent.)
Finch : Un sacré bout de temps.
La frise chronologique passe de 2013 à 1979.
1979
La Machine trouve les informations liés à l’endroit et elle trouve le nom du lieu où Harold se trouve, c’est-à-dire à Cedar Rapids dans l’Iowa.
Jeune garçon 1 : Les parents de Sandra sont partis en week-end, ça va être la fête. (Il tape dans la main d’un autre jeune. Il s’adresse à Harold.) Ça te branche, Harold, tu viens. (Ce dernier regarde vers la pancarte où il est noté « Bienvenue à Lassiter, Iowa ».)
Harold : C’est quand la dernière fois qu’ils ont changé ce panneau.
Jeune garçon 2 : Pourquoi on le changerait ?
Harold : Et c’est ce que je dis. À Pékin, il y aura bientôt 10 millions d’habitants.
Jeune garçon 2 : On s’en fout, eh, c’est s’est loin Pékin qu’à Lassiter.
Harold : Je peux vous emmener à Pékin, moi. (Il se rend à la cabine téléphonique avec ses deux amis qui le suivent. Il souffle, avec un soufflet, dans le combiné du téléphone, ce qui fait se reculer un des jeunes garçons. Il compose plusieurs chiffres sur le pavé numérique, ça sonne et une personne parlant Chinois répond. Cela stupéfait ses deux amis.
Jeune garçon 2 : Non, c’est une blague. Comment tu as fait ? (Il prend le combiné et écoute parlait en Chinois. Tous les trois se mettent à rire.)
Jeune garçon 1 : Eh, mec, c’est bien trop grand pour être légal.
Une voiture de police avec à son bord son père.
Policier : Harold. (Celui-ci s’approche.) J’ai besoin que tu viennes avec moi, c’est pour ton père. (Harold va vers la voiture et monte côté passager en regardant son père qui est à l’arrière.)
La frise chronologique passe de 1979 à 2013.
2013
SÉQUENCE – 3ème étage – Couloir 03 – 15 heures 14 minutes 18 secondes
Shaw : Alors comme ça, vous vous connaissez ?
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans un couloir – Journée
Arthur Claypool : (Mettant sa veste.) Ah, on a fait nos études ensemble au MIT. Les super ingénieurs, pas vrai ? (Il fait une tape sur l’épaule d’Harold.) On était deux, jeunes fous à l’époque à l’aube de l’air de l’informatique. À nous deux, on allait façonner l’avenir, tu te rappelles, Harold ?
Finch : Oui, je me rappelle.
Arthur Claypool : Ouais et tu sais que moi aussi… Dis donc, tu boites, tu as un souci ?
Finch : Non, non, c’est juste une veille blessure qui n’a jamais très bien guéri.
Shaw : (Montrant une direction.) Par là.
Arthur Claypool : C’est Harold qui était le plus brillant de nous tous. Si quelqu’un avait le pouvoir de changer le monde, ça pouvait être lui. Qu’est-ce que tu es devenu finalement ? Hein, tu travaillais dans quoi ?
Finch : Les assurances.
Homme : Oh, il a une arme. (Shaw tire sur l’homme de Vigilance pendant qu’Arthur, Diane et Harold s’enfuient en courant. Pendant que les gens se cachent, Sameen arrive encore à en avoir un autre.)
EXTÉRIEUR – Sur le parking de l’hôpital – Journée
Arthur Claypool : Qui sont ces gens ? Et pourquoi ils nous tirent dessus, et qu’est-ce qu’ils veulent ?
Finch : C’est toi qu’ils veulent.
Arthur Claypool : Moi, et qu’est-ce que je leur ai fait ?
Finch : Montez.
Diane et Arthur montent derrière sur les sièges alors que Sameen arrive en courant et monte côté passager. Harold commence à faire rouler la voiture mais ils sont pris pour cible par Collier et une femme. Shaw riposte et se mettant sur la fenêtre et continue de tirer.
SÉQUENCES – Ship/Recu – Ouest - Caméra 02 – 15 heures 15 minutes 24 secondes ; Ship/Recu – Caméra 02 – 15 heures 15 minutes 27 secondes ; 1128A – 16 heures 10 minutes 34 secondes
Pendant que les hommes de Vigilance continuent de tirer sur la voiture, cette dernière fonce en trombe.
Arrivés dans un endroit sûr, Sameen pointe son arme dans l’appartement pour voir s’il n’y a pas d’intrus et entre en compagnie de Diane, Arthur et Harold.
Finch : Voilà, vous serez en sécurité ici en attendant que je vous mette définitivement hors de danger.
Arthur Claypool : Hors de danger ? Pourquoi, on est en danger ? (Il regarde vers Diane, ne lui faisant pas confiance, il prend un air plus détendu.) Ah, oui, les tireurs. Ces types, mais qu’est-ce qu’ils veulent ?
Finch : Ton travail, Arthur.
Arthur Claypool : Mais, je ne comprends pas, euh.
Finch : Tu as travaillé pour la NSA ?
Arthur Claypool : Euh, pas devant elle.
Finch : Arthur. (Diane, ne voulant rien dire, préfère quitter la pièce et aller plus loin.)
Arthur Claypool : Ouais, j’ai travaillé pour eux.
Finch : Je suis certain que les gens qui nous ont tirés dessus le savent. Ils ne veulent pas te tuer, en tout cas pas avant d’avoir obtenu de toi certains renseignements.
Arthur Claypool : Mais quels renseignements ?
Finch : Quand tu étais au scanner à l’hôpital, la technicienne t’a demandé qui les avait.
Arthur Claypool : Ah, tiens.
Finch : Et tu as répondu Rudy. (Sameen ferme la porte, voulant vérifier s’il n’y a personne.)
Arthur Claypool : Ah oui.
Finch : (Pendant que Diane regarde vers la fenêtre, l’air pensif.) De qui tu parlais ?
Arthur Claypool : Oh, euh, vraiment je n’en sais rien.
Finch : Ce n’est pas grave, je te laisse te reposer.
Arthur Claypool : Harold, qu’est-ce que tu as avoir dans tout ça ?
Finch : J’ai entendu dire que tu avais des problèmes, c’est tout. Allons, assieds-toi, mets-toi à l’aise.
Shaw : (Vers Diane.) Vous devriez éviter d’être aussi prêt des fenêtres. (Elle tire les rideaux.)
Diane Claypool : Vous êtes qui exactement ?
Shaw : On est là pour veiller sur vous et sur votre mari.
Diane Claypool : Et ces messieurs de la sécurité, est-ce que… les services secrets savent qu’on est ici ?
Shaw : Les seules personnes en qui j’ai confiance sont dans cette pièce.
Diane se met à s’asseoir, un peu dépité par la tournure des événements.
SÉQUENCES – Vue de la rivière – 273A – 19 heures 58 minutes 12 secondes ; Passage clouté ouest – Caméra 193 – 20 heures 11 minutes 38 secondes ; 35ème étage – Balcon – Caméra – 20 heures 11 minutes 40
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Sameen regarde vers la fenêtre et Harold apporte de la boisson chaude.
Finch : Tu te sens mieux ?
Arthur Claypool : Harold, tu te souviens de cette chanson « Debout les gars du MIT » ? (Harold se met à ricaner et Arthur se met à chantonner.) « Debout les gars du MIT, en bonne fraternité, le futur nous appelle à lui, la vie bonne à croquer. » (Il fait une petite tape sur le bras d’Harold. Ce dernier accompagnant Arthur.) « Debout, levons bien haut nos verres, ce soir et pour la vie. Gravons ce souvenir mon frère, à la gloire du MIT. » Tous les deux se mettent à rigoler.
Shaw : John va regretter d’avoir raté ça.
Finch : Dis-moi, Arthur, Samaritain, c’est quoi ? (N’obtenant pas de réponse.) Arthur.
Arthur Claypool : Hein ? Oh, Samaritain c’est vraiment un projet remarquable.
Finch : En quoi c’est si remarquable ? Explique-moi.
Arthur Claypool : Son premier objectif est de détecter les menaces terroristes potentielles en analysant un large faisceau de données. (Harold baisse sa tasse, commençant à comprendre.) Il aura spécifiquement la capacité d’anticiper des actes d’agression (il se met une sorte de collier autour du cou) et de suggérer des mesures pour contrer les auteurs des agressions avant qu’ils ne passent à l’acte. (Harold et Sameen comprennent qu’il y a possibilité qu’il y ait un autre système.)
Finch : C’est vraiment un gros projet.
Arthur Claypool : Oh, Samaritain, c’est révolutionnaire. Ouais, pas tant pour ce qu’il fait que pour sa façon de le faire. Le système est conçu pour fonctionner de manière autonome, s’adapter continuellement et s’améliorer de lui-même à travers les expériences passées.
Finch : Il est capable de mémoriser et d’apprendre.
Arthur Claypool : Ah ouais, c’est ce qu’on a toujours rêvé de faire. Samaritain est une véritable intelligence artificielle.
Finch : Alors, tu as raison, c’est remarquable. Excuse-moi. (Il se lève et va rejoindre Sameen.)
Shaw : Dites, cette chose dont il parle c’est ce à quoi je pense.
Finch : On dirait bien, en effet.
Shaw : Euh, mais, mais ça veut dire qu’on a…
Finch : Il y a une seconde Machine. C’est Arthur qui l’a créée. (Ils le regardent alors qu’il boit sa tasse.)
La frise chronologique passe de 2013 à 1979.
La Machine trouve les informations sur ce qui se passe et elle pointe l’endroit sur Lassiter dans l’Iowa le 4 novembre 1979 et que le type d’incident, c’est que les citoyens ont besoin d’assistance.
1979
Femme : Informez-le et tenez-moi au courant.
Policier : Bien reçu. Au fait, j’ai trouvé Harold. Je les ramène tous les deux chez eux.
Femme : Entendu.
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’Harold et de son père – Soirée
La voiture de la police arrive près de la maison d’Harold et le policier les dépose devant chez eux. Harold sort de la voiture et ouvre la portière pour permettre à son père de sortir lui aussi.
Policier : Écoute, il s’est égaré à plus d’un kilomètre de chez vous ce soir, et imagine qu’il fasse la même chose en plein hiver. Si tu as atteint les limites de ce que tu peux faire pour lui, il est peut-être temps de la placer quelque part. (Il lui fait une tape sur l’épaule et s’en va.)
Père : Désolé, fiston. Ça m’arrive sans arrêt, je ne sais pas pourquoi. Je, je ne reconnais pas les gens et maintenant, je me perds.
Harold : Ça va, papa, ne t’en fais pas.
Père : Non, ça ne va pas. Tu as un potentiel énorme, Harold. Ton esprit, les choses que tu inventes.
Harold : Non, ce n’est rien tout ça.
Père : Tu perds ton temps ici. Tu devrais partir faire des études au lieu de t’occuper d’un vieil homme.
Harold : Il n’est pas question que je m’en aille et puis tu sais, il va bientôt y avoir un réseau informatique qui reliera entre elles toutes les universités du pays. Si je ne peux pas quitter la ville, je ferai venir les informations jusqu’à moi. Je trouverai un moyen.
Père : Ne fais pas d’imprudence, fiston. Ne te fourre pas dans de mauvaises situations.
Harold : S’ils ne veulent pas qu’on mette le nez dedans, ils n’ont qu’à mieux les construire.
Père : C’est sûr.
Harold : (Se mettant à sourire.) On rentre.
Ils sont sur le point de rentrer chez eux.
La frise chronologique passe de 1979 à 2013.
2013
SÉQEUNCE – MKMI – 3N99 – 21 heures 18 minutes 44 secondes
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Finch : Cette Machine que tu as fabriquée.
Arthur Claypool : Ouais.
Finch : Samaritain.
Arthur Claypool : Hmm.
Finch : Où est-elle ?
Arthur Claypool : Oh, nulle part. Non, Samaritain a été détruit il y a des années, en 2005.
Finch : Détruit, pourquoi ça ?
Arthur Claypool : Après les attentats du 11 septembre, le gouvernement voulait à tout prix une Machine qui puisse tout surveiller.
Finch : Il y avait plusieurs projets.
Arthur Claypool : Oui, je leur ai dit que le seul moyen d’y arriver c’était de construire quelque chose qui observerait et qui saurait aussi comprendre les données en question.
Finch : Comme un cerveau.
Arthur Claypool : Je sais que tu as toujours considéré l’intelligence artificielle comme une perte de temps, Harold. Mais, il s’en ait fallu de si peu.
Finch : Pourquoi ?
Arthur Claypool : Pour rendre Samaritain opérationnel. Je, je, je n’ai jamais pu le lancer. Je veux dire si seulement ces imbéciles de bureaucrates m’avaient accordé quelques semaines de plus, je suis sûr que j’y serais arrivé.
Finch : C’est là que le Congrès vous a dit d’arrêter.
Arthur Claypool : On n’était pas les seuls, ça concernait tout le monde. Stellar Wind, Tides, Genesis, Futuremap, Genoa. En six mois, il n’est rien resté de ces projets. Ils sont venus pour Samaritain le 25 février 2005. (Harold comprend ce que la date veut dire.) Ouais, sous prétexte qu’ils craignaient une violation des libertés civiles, en tout cas, c’est ce qu’ils ont dit.
Finch : Tu crois qu’il y avait une autre raison ?
Arthur Claypool : Le gouvernement voulait se doter d’un système, il n’allait pas baisser les bras. Ils ont laissé le Congrès tout arrêter à l’exception de Prism qui ne valait rien en tant que projet. Mais qui a réussi à faire diversion.
Finch : Pourquoi ?
Arthur Claypool : Ils avaient ce qu’ils voulaient. Quelqu’un avait été plus rapide que moi. Et l’avait construit.
SÉQUENCES – MKMI – 3N99 – 21 heures 20 minutes 21 secondes ; 19 heures 13 minutes 25 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Reese : Je ne pensais pas que tu allais commander un verre d’eau gazeuse. (Pendant qu’il pleut à verses à l’extérieur.) Finch t’a recommandé de rester sobre pour me ramener chez moi ? (Il boit son verre.)
Fusco : Non, mon pote. Ça fait deux ans que je ne bois plus.
Reese : Pourquoi ?
Fusco : Parce que l’époque où je faisais des conneries, boire en faisait partie. Jusqu’au jour où un type en costume est monté dans ma bagnole, il m’a menacé avec son arme et m’a forcé à voir qui j’étais. Ce qui m’a décidé d’arrêter de boire ? C’est toi. Ne chope pas la grosse tête.
Reese : Un autre.
Fusco : Tu crois que tu es le seul à souffrir ? J’ai perdu ma coéquipière et je ne vois pas en quoi le fait de te terré dans le patelin minable de ton père va régler le problème. (Regardant les photos sur le mur.) J’ai vu qu’il y avait une base militaire à huit kilomètres. Je pensais que c’était ton camp de base jusqu’à ce que je voie la photo et la ressemblance.
Reese : Mon père était ici avant d’être envoyé au Vietnam. Il a fait quatre missions. C’était un véritable héros de guerre.
Fusco : Il est mort au combat ?
Reese : Non, à la raffinerie où il s’était reconverti. Il était rentré depuis deux mois.
Fusco : Ça dû être dur. Mais qu’est-ce que ça avoir avec Carter ?
Reese : Rien du tout. Seulement, ça prouve une fois de plus que quoi qu’on fasse, on n’empêchera pas les mauvaises choses de se produire. C’est inutile. Sans intérêt. (Il boit son verre.)
Fusco : Comment tu peux dire ça ? Tu as sauvé la vie de plein de gens dont moi. Tu crois que je m’en fiche ? D’accord, on sort.
Reese : Va-t-en, moi je reste.
Fusco : Je n’ai pas dit que je voulais qu’on parte.
Il le sort dehors de force. John tombe au sol.
SÉQUENCE – Lotissement arrière – Sécurité – 19 heures 24 minutes 45 secondes
Reese : (Se relevant.) Je ne veux pas me battre avec toi.
EXTÉRIEUR – Derrière le bar – Soirée
Fusco : Hey ! (Il s’attaque à John alors qu’il pleut à verses.)
Reese : Allez, approche.
SÉQUENCE – Lotissement arrière – Sécurité – 19 heures 25 minutes 00 seconde
John envoie Lionel contre des tonneaux.
EXTÉRIEUR – Derrière le bar – Soirée
Reese : Debout.
La bataille reprend entre les deux hommes. John tente de le neutraliser en le faisant tomber sur le banc.
SÉQUENCE – Lotissement arrière – Sécurité – 19 heures 25 minutes 21 secondes
Lionel arrive à faire reculer John avec ses jambes.
EXTÉRIEUR – Derrière le bar – Soirée
Lionel crache du sang alors que John lui fait montrer de continuer à se battre.
Reese : Allez, viens te battre.
Lionel lui court après en criant et John le prend par les bras et ils continuent de se battre jusqu’à ce que l’un d’eux fasse tomber l’autre au sol. John lui fait une clé de bras mais une voiture de police arrive, arrêtant le combat. Ils se relèvent.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Finch : (Alors que sur l’ordinateur se trouvent afficher des pièces de leurs nouvelles identités. Diane semble essayer de rejoindre son mari.) Bien, ça devrait aller. À cette heure-ci, demain Arthur et Diane Claypool deviendront Henry et Elaine McCarthy. J’ai aussi pu avoir une chambre pour Arthur à l’hôpital de Toronto, nous partons demain à la première heure.
Diane Claypool : Si tu as besoin de quoi que ce soit…
Arthur Claypool : (S’énervant.) Oh, ça suffit !
Diane Claypool : Oh, je suis navrée, j’essayais simplement de lui parler.
Arthur Claypool : (Toujours énervé.) Mais qui êtes-vous ? Pourquoi vous ne me laissez pas tranquille ?
Finch : Arthur, tout va bien.
Arthur Claypool : Non, vous ne pouvez pas me garder ici. La vérité ne recule devant rien.
Finch : Arthur, c’est moi, Harold.
Arthur Claypool : Harold.
Finch : Oui et elle c’est Diane, ta femme.
Arthur Claypool : Je ne comprends pas que je me souvienne de toi et pas d’elle.
Finch : C’est que les tumeurs ont de mystérieux effets sur la mémoire. C’est ce que tu disais, ton système de fichiers est corrompu.
Arthur Claypool : Non, ce n’est pas ça. Je me souviens de Diane. Elle est morte, on l’a enterrée il y a deux ans, le 12 juin 2011.
Finch : Et tu t’en souviens. (Il se tourne vers celle qui se fait passer pour Diane.)
Contrôle : Go.
Sameen va vers la porte d’entrée où des hommes de Contrôle entrent et elle se bat avec eux. Un homme retient Sameen pendant qu’un autre la menace avec un pistolet.
Contrôle : Je suppose que c’était inévitable. Étant donné que le temps est un luxe que nous ne pouvons nous offrir…
Shaw : (Voyant Hersh arriver dans la pièce.) Hersh.
Hersh : Le périmètre est sécurisé, Madame.
Shaw : (Alors que les hommes l’encerclent en la menaçant avec leurs armes.) Madame ? Ce gars-là travaille pour vous ?
Contrôle : Oui, tout comme vous à une époque, mademoiselle Shaw. Je suis sûre que vous mourriez d’envie de me connaître.
Shaw : Contrôle.
Contrôle : J’avais peur que votre présence compromette mes tentatives pour me rapprocher d’Arthur mais au contraire, votre intervention s’est avérée utile. Vous l’avez sauvé de terroristes mal avisés et surtout vous m’avez donnée l’occasion de rencontrer votre employeur dont on m’avait si souvent parlée. (Se tournant vers Harold.) À ce propos, je ne connais que votre prénom, Harold.
Finch : Qu’est-ce que vous attendez d’Arthur ?
Contrôle : Des renseignements. Savoir où se trouve le fruit de son dur labeur. Samaritain.
Arthur Claypool : Non, Samaritain a été détruit.
Contrôle : Je connais la version officielle. Je sais qu’il existe aussi des disques durs. (Elle prend son arme.) Alors, où sont-ils ?
Arthur Claypool : Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.
Finch : Ça suffit, arrêtez, ce qu’il vous dit est vrai, il n’en sait rien.
Contrôle : J’en aurais bientôt le cœur net. Et vu que le destin a voulu que nos chemins se croisent, vous aussi, vous allez m’aider à récupérer autre chose qui est à moi, la plus grande œuvre de votre vie.
Finch : Ça va être impossible, je le crains.
Contrôle : L’un de vous finira par me dire ce que je veux savoir. Et celui qui le fera, sera celui qui sortira d’ici, (elle pointe son arme vers Harold) sain et sauf.
SÉQUENCE – 11288 – 21 heures 46 minutes 06 secondes
La Machine reconnaît Contrôle et ses hommes de main comme une menace car ils ont un carré rouge autour de leur tête. Elle considère les chances de mourir pour Sameen à 84,98% et de son administrateur à 43,68% mais également d’Arthur Claypool à 66,11%. En ce qui concerne le programme Samaritain, il passe de statut désactivé à celui d’inconnu. Par rapport au conflit que pourrait engendrer la venue d’un autre système, le risque augmente à partir de 4%