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#410 : Rencontre au sommet

Flashbacks : Greer

Guest Stars : Alexie Gilmore (Rachel Farrow), Emrhys Cooper (Young Greer), Michael Siberry (Blackwood), Roman Blat (Oleg Luski), Oakes Fegley (Gabriel),  Veronica Reyes-How (Arguing Girlfriend), Robert King (Brian)
Captures

Résumé court : Samaritain montre sa puissance en effaçant le crime de la ville pendant un jour dans une tentative de forcer la Machine à sortir de sa clandestinité.

Popularité


5 - 4 votes

Titre VO
The Cold War

Titre VF
Rencontre au sommet

Première diffusion
16.12.2014

Première diffusion en France
02.02.2016

Vidéos

Nouvelle promo 4x10

Nouvelle promo 4x10

  

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mardi 02.02.2016 à 21:50
4.77m / 20.4% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Mardi 16.12.2014 à 22:00
8.94m / 1.3% (18-49)

Plus de détails

 

01 décembre 2014

1er jour

 

Dans le quartier de Chinatown à 11h38

Harold passe une commande particulière d'un sandwich et se montre difficile sur sa commande ce qui ne plaît pas à la vendeuse et met mal à laisse Harold. Après avoir reçu sa commande Harold se dirige vers le métro afin de regagner la planque de l'équipe dont l'un des accès est un distributeur et dont le code d'entrée est les quatre premiers chiffre de Pi.

Gare abandonnée

À son arrivé à la planque Harold reste paralysé lorsqu'il voit une mascotte près de Samantha qui est attaché à un banc. Root quitte le masque et le rassure lui disant que son identité actuelle est celle d'une mascotte pour une fête d'anniversaire. Samantha n'apprécie pas la manière dont Harold et Root la traite et Harold tente de faire la paix en lui offrant le sandwich qu'il a commandé avec les produits préférés de Samantha. Elle dévore le sandwich puis veut savoir combien de temps Harold et Root vont la retenir captive dans la planque. Root lui explique que cela durera le temps nécessaire jusqu'à ce qu'ils trouvent un moyen de la faire passer sous le radar de "Samaritain". Cela ne plaît pas à Samantha qui veut tenter sa chance à l'extérieur mais Harold la convainc en lui disant que si "Samaritain" la repère alors cela lui permettrait de les repérer tous et les mettrait tous en danger. Samantha demande comment va se débrouiller John si un nouveau numéro sort. Harold lui dit que c'est déjà le cas puisque le numéro de Rachel Farrow est sorti. Il contacte John.

Dans les rues de New York à 12h10

John surveille Rachel Farrow qui est dans un restaurant en train d'attendre son mari lorsque Lambert vient rejoint Rachel. John reconnaît ce dernier et se rappelle qu'il est le bras droit de Greer. Il prévient Harold que "Samaritain" est en train d'interférer avec eux puis il sort son arme et, tout en mettant un silencieux à son pistolet, s'approche pour écouter la conversation de Lambert.

Dans un restaurant

Lambert se présente à Rachel et lui dit clairement qu'il sait qu'elle est une femme battue par son mari s'apprêtant à le tuer. Cependant Lambert lui dit que cela ne sera pas nécessaire car elle est l'une des dernières personnes honnêtes dans ce monde et que par conséquence elle ne mérite pas d'aller en prison ou de se faire tuer par son mari. Rachel ne comprend pas où veut en venir Lambert et ce dernier lui répond qu'un "ami" s'est occupé de son mari en le tuant grâce à la modification de son appareil d'insuline.

Dans les rues de New York

John voit le mari de Rachel s'effondrer raid mort après avoir été induit en erreur par son appareil d'insuline. Puis il voit Lambert quitter le restaurant pour s'approcher d'une caméra de surveillance. Lambert s'adresse à la Machine se moquant d'elle et lui transmettant le bonjour de "Samaritain". Alors que "Samaritain" reconnaît Lambert comme son atout numéro 401 la Machine le reconnaît comme un agent de "Samaritain" dont la menace est importante.

Gare abandonnée

Alors que Samantha est dépassée par l'action de "Samaritain", Root et Harold comprennent que ce dernier tente d'attirer l'attention de la Machine sur lui ainsi que celui de la population.

Samantha, qui nettoie ses armes, fait savoir à Harold qu'elle apprécie la façon dont "Samaritain" s'est occupé du mari de Rachel Farrow. Harold qui lui annonce la sortie d'un nouveau numéro n'apprécie pas que Samantha soit du côté de "Samaritain". Alors qu'elle maintient que cela a évité des dépenses au gouvernement, Harold lui dit que ce n'est pas à une IA d'être juge, jury et boureau des criminelles. Samantha rappelle à Harold que c'est ce qu'elle faisait avant même si elle ignorait le faire pour une IA. Elle tente de prendre Root à partie mais cette dernière donne raison à Harold lui disant que "Samaritain" n'est pas de leur côté. Root et Harold comprennent que "Samaritain" a pris le contrôle de la ville afin d'attirer l'attention de la Machine lorsqu'ils s'aperçoivent qu'aucun moyen de transport n'a de retard.
Samantha s'interroge sur le pourquoi les deux IA n'ont pas communiqué entre elles et comment deux IA peuvent communiquer entre elles. Harold lui explique que les deux IA ont évité de communiquer car si jamais elles ne trouvent pas de consensus alors les résultats seraient dévastateurs. Root fait comprendre par une métaphore ce que Harold explique. Harold émet l'hypothèse que "Samaritain" veut faire une trêve avec la Machine et Samantha ne comprend pas pourquoi les deux IA ne le font pas. Harold est contre le fait que les deux IA fassent la paix. Il fait part à Root du fait que les plans de "Samaritain" sont largement plus élaboré que ce qu'ils pouvaient imaginer. Root maintient que la Machine les protégera ce qui plaît guère à Harold car même si il admet la possibilité d'avoir créé une IA bienveillante, ce qu'il doute fortement, pour lui cela pourrait autant dangereux qu'une IA malveillante. Samantha lui répond que pour elle la Machine n'est pas dangereuse alors Harold illustre son propos en rappelant que la Machine a demandé de tuer un congressman et si jamais ils avaient accepté rien ne l'aurait empêché de demander la mort d'un président et il prend l'exemple de la faim dans le monde : une IA bienveillante pourrait vouloir régler le problème en supprimant un nombre important de personnes afin de sauver le reste de la population. Root n'est pas d'accord avec Harold car pour elle la Machine ne fera jamais ça mais Harold lui rétorque qu'elle ne peut pas en être sûr car pensait qu'une IA est bienveillante ne fait pas de cette dernière une IA bienveillante et pensait ainsi pourrait l'amener à sa perte. Harold conclu en disant que la réalité est que le code moral dont font preuve les humains ne pourra jamais être intégré dans une IA car elle n'est pas humaine.

Samaritain décide de remonter dans ses archives afin de voir ce qui a fait devenir Greer l'homme qu'il est aujourd'hui. Pour cela il remonte jusqu'en 1973.

 

En 1973

Quartier général du MI-6 à Londre

Greer revient d'une mission où il a retourné un agent de la Stasi. Blackwood, son chef, le félicite puis lui donne le dossier de Oleg Luski un agent du KGB se trouvant sur le territoire anglais. Il ordonne à Greer de l'exécuter. Greer ne comprend pas pourquoi ils ne tentent pas de le retourner mais accepte d'obéir aux ordres de son patron qui lui dit de prendre un collègue pour s'assurer de l'élimination de Oleg Luski.

 

02 décembre 2014

Dans un immeuble abandonné à 15h38

Martine et Lambert s'envoient quelques piques car ce dernier trouve bizarre qu'elle passe son temps à nettoyer son arme. Lambert fait ensuite son rapport à Greer concernant les résultats des expériences de "Samaritain". Martine quant à elle confirme que Samantha est introuvable. Greer explique ensuite que "Samaritain" va continuer son plan qui consiste à supprimer le danger en ville durant 24 heures puis il montrera de quoi il est capable forçant la Machine à prendre une décision : rester caché ou sortir de sa planque.

Une entreprise à 15h39

Fusco appelle John pour le prévenir qu'il ne pourra plus cacher son absence durant longtemps, l'informe du fait que leurs cellules sont pleins de criminelle d'autres services et qu'aucun ne sont des tueurs.

Après avoir raccroché John surveille son numéro et s'aperçoit que ce dernier a un déclencheur d'une bombe dans son tiroir de bureau. John s'apprête à intervenir lorsque le swatt intervient à sa place. John comprend que "Samaritain" là encore court-circuiter.

Gare abandonnée

Samantha est heureuse de voir que "Samaritain" fait leur boulot à leur place et pense qu'ils peuvent prendre des vacances et elle se moque du teint pâle de Harold. Ce dernier la met en garde sur le fait que c'est le calme avant la tempête.

Dans les rues de New York à 15h42

Root informe Harold que la Machine lui a demandé d'aller à une zone morte de New York sans lui préciser le pourquoi. Elle est agréablement surprise de tomber nez à nez avec Lambert qu'elle se met à fouiller et est étonnée qu'il ne porte pas d'arme. Ce dernier lui dit qu'il n'en a pas besoin puisque "Samaritain" veut une trêve avec la Machine afin d'avoir une discussion avec elle. Root ne comprend pas l'intérêt car les deux IA risque de s'autodétruire à moins que cela soit fait pour des négociations et veut savoir dans ce cas-là ce que veut réellement "Samaritain". Lambert lui répond qu'il n'est que le messager. Root transmet alors le refus de la Machine. Lambert la prévient alors que "Samaritain" a montré qu'il était capable de maintenir la paix à New York et que maintenant il va prouver qu'il est aussi capable de provoquer le contraire et de faire de mettre le chaos à New York.

La Machine remarque une anomalie et plusieurs personnes se retrouvent tout à coup en danger. Elle sort tous les numéros et les transmet à son équipe.

Second Jour

La Machine écoute l'actualité parlant du changement radicale arrivant à New York qui après une journée complètement paisible semble être dans une phase de progression du chaos.

Dans les rues de New York à 12h20

Harold tente d'aider John à s'occuper des numéros non pertinents mais il s'aperçoit que "Samaritain" aide les criminelles ce qui rend leur mission impossible. John ne voit pas comment ils peuvent sauver des vies avec "Samaritain" dans la partie et demande à Harold où il est. Ce dernier lui répond qu'il est en train de s'occuper d'un numéro. Fusco contacte John pour lui dire qu'ils sont débordés surtout que maintenant la liste des personnes sous protection des témoins vient de fuiter sur le net révélant leur localisation.

"Samaritain" remonte une nouvelle fois dans ses archives et regarde le déroulement de la mission de Greer.

 

En 1973

Soho quartier de Londres en Angleterre durant la soirée

Greer et son ami tendent une embuscade à Oleg mais ce dernier arrive à les localiser ce qui surprend Greer qui n'a pas le temps de réagir lorsque Oleg abat son ami. Greer blesse Oleg et constate la mort de son ami. Au lieu de terminer la mission en exécutant Oleg il décide d'amener Oleg avec lui afin de l'interroger. Greer prévient Blackwood de l'échec de la mission lui demandant d'envoyer une équipe de nettoyage. Il informe aussi qu'il n'a pas tué Oleg car il a l'intention de l'interroger.

 

03 décembre 2014

Dans un immeuble abandonné à 16h15

Greer et Martine observent la ville de New York via "Samaritain". Greer se moque des humains qui montrent leur vrai nature lorsque leurs secrets sont révélés qui consiste a s'entre déchirer. Il explique à Martine que la Machine doit apprendre que les humains doivent être surveillés et non dorlotés. Martine s'étonne que la Machine ne réplique pas. Greer la contre dit en lui disant que la Machine est en train de répliquer mais ses mesures ne sont pas à la hauteur de "Samaritain".

Dans les rues de New York durant la soirée

Root marche dans le chaos provoqué par "Samaritain" et est contacté par Samantha qui lui parle de ce qui se passe dans New York via les actualités. La criminalité a augmenté de 50% en moins de 24 heures. Samantha voit le côté néfaste de "Samaritain" et Root lui répond que "Samaritain" est en train de tourner les personnes les uns contre les autres en révélant leurs secrets.

Gare abandonnée

Harold revient dans un piteux état à leur planque tandis que Fusco l'appelle pour lui annoncer qu'il n'a pas pu sauver une des personnes sous protection des témoins. Il sait que Harold et son équipe sont au courant de qui se cache derrière le chaos de la journée et veut qu'ils lui fassent payer.

Samantha remarque l'état dans lequel se trouve Harold et lui demande ce qui lui est arrivé. Harold lui répond qu'il a pu sauver la personne qu'il devait s'occuper mais le bâtiment à exploser d'où son état. Samantha se demande combien de temps ils peuvent tenir sachant qu'en moins d'une journée six numéros ont été tués. Root arrive pour rectifier la dernière affirmation de Samantha en disant que c'est finalement sept numéros qu'ils n'ont pas pu sauver jusqu'à maintenant. Samantha veut que la Machine accepte le rendez-vous de "Samaritain" mais Harold ne veut pas car les conséquences de l'échec des négociations entraîneraient une guerre ouverte entre les deux IA et cela serait pire que ce qu'ils ont vécu aujourd'hui. Root met un terme à la conversation en disant à Harold qu'ils n'ont malheureusement pas leur mort à dire et que la Machine a finalement accepté le rendez-vous de "Samaritain".

Une nouvelle fois "Samaritain" remonte dans ses archives pour voir les événements ayant conduit Greer à devenir l'homme qu'il est aujourd'hui.

 

En 1973

Une planque du MI-6

Greer donne une cigarette à Oleg puis lui parle de l'homme qu'il a tué et du patriotisme de ce dernier. Il cherche à savoir comment Oleg les a identifié n'hésitant pas à le torturer. Oleg lui fait comprendre qu'il est déjà un agent du MI-6 et que c'est pour cela qu'il a reconnu Greer et son ami. Greer ne comprend pas alors pourquoi ils avaient ordre de l'éliminer. Oleg finit par lui faire comprendre que Blackwood est en réalité un agent du KGB. Cette trahison choque Greer qui décide de laisser Oleg en vie a sa grande surprise. Greer lui répond que sa mort ne changera pas le monde et qu'en plus de cela il a décidé qu'il ne travaillait plus pour le MI-6.

 

03 décembre 2014

Troisième jour

Dans un immeuble abandonné à 08h02

Greer observe son ordinateur qui lui sert de communication avec "Samaritain". "Samaritain" lui dit qu'il est temps d'activer l'atout. Greer comprend ce que veut dire "Samaritain" et contact l'atout en question.

Une église à 08h02

Lambert attend dans une église lorsque Root lui pointe une arme sur la tête. Cela fait rire Lambert qui ne comprend pas comment Root peut ne pas respecter l'église en sortant une arme à feu dans l'église il se moque aussi du fait que Root ne soit pas croyante mais croit en la Machine qu'elle considère comme un dieu. C'est au tour de Martine d'en faire de même sur Root puis à John, qui se trouve sur une balustrade avec son badge et un fusil longue portée, d'en faire de même sur Martine. Lambert met fin à ses enfantillages et Root et Martine rangent leur arme. Lambert transmet l'adresse à Root puis quitte l'église avec Martine qui nargue John en partant.

Gare abandonnée

Samantha ne tient pas en place sachant que Root risque sa vie et se prépare à quitter la planque. Harold la rassure lui disant que Root ira bien mais cela ne la rassure pas pour autant. Harold avoue aussi être inquiet pour Root mais lui fait confiance vu qu'elle pense que la Machine la protège. Samantha lui rétorque qu'il ne croit pas à cela. Harold répond qu'il ne sait pas car il n'a jamais imaginé qu'ils arriveraient dans une telle situation depuis que "Samaritain" a été mis en ligne. Samantha n'apprécie pas de rester caché alors que Root risque sa vie. Harold lui dit qu'il est certain d'une chose que Root n'est pas seule et l'appelle une nouvelle fois par son surnom.

New York

"Samaritain" écoute la conversation entre Lambert et Greer. Lambert informe Greer d'avoir bien transmis le message et s'étonne que cela ne soit pas Greer qui soit l'interface de "Samaritain". Greer n'est pas étonné du choix de "Samaritain" et conclu que "Samaritain" à trouver quelqu'un de plus approprié pour cela. "Samaritain" décide d'aller à son rendez-vous en activant son Analogue Interface.

Un lycée de New Rochelle à New York à 08h13

Root arrive au lieu de rendez-vous qui est un établissement scolaire. "Samaritain" n'arrive pas à l'identifier. Root est surprise de découvrir que l'Analogue Interface de "Samaritain" est un enfant cela surprend aussi la Machine

La Machine fait une analyse de Gabriel Hayward, l'Analogue Interface de "Samaritain", et découvre qu'il est âgé de 10 mais n'a pas de casier judiciaire. Elle n'hésite pas à le considérer comme un ennemi.

La Machine par le biais de Root fait comprendre à "Samaritain" que c'est malin de se faire représenter par un enfant. "Samaritain" répond à travers Gabriel que ce dernier a appris à coder seul puis à déjà pirater le DARPA (Agence des Projets de Recherche Avancée de la Défense) et le département de la défense USA.

La Machine tente de savoir ce que veut "Samaritain". "Samaritain" préfère s'adresser à Root et fait remarquer qu'il n'arrive pas à la voir malgré qu'elle soit à quelques pas de lui. Il comprend que la Machine lui a fait quelque chose à son système. La Machine demande à "Samaritain" de laisser les humains en paix maintenant qu'il a prouvé ce qu'il était capable de faire. "Samaritain" se moque de la Machine en lui disant que la paix n'hésite pas dans ce monde car il est rempli de criminel, de corruption et de pauvreté. L'absence de guerre est remplacé par la cupidité, la cupidité par la faim, la faim par la guerre. La Machine lui fait remarquer qu'il ne peut pas changer l'humanité et "Samaritain" l'admet mais pense qu'il peut refaçonner la réalité et faire en sorte de les contrôler. La Machine voyant qu'elle n'arrivera pas à le faire changer d'avis lui demande ce qu'il veut. "Samaritain" lui annonce qu'il veut s'assurer qu'il n'y a pas de quiproquos entre eux car il a l'intention de la détruire et lui demande si elle laissera ses agents humains mourir avec elle.

 

En 1973

Quartier Générale du MI-6

Greer rejoint Blackwood dans son bureau. Blackwood présente ses condoléances à Greer pour la perte de son collègue. Greer élude la question sur Oleg et demande à Blackwood si il n'est pas fatigué de mentir. Blackwood répond que c'est leur travail. Greer fini par lui révélé qu'il a laissé partir Oleg et Blackwood s'énerve lui disant qu'il vient de commettre un acte de trahison. Greer lui répond, tout en lui pointant une arme dessus, que cela dépend du point de vue et lui fait comprendre qu'il est au courant du fait qu'il est du KGB. Blackwood veut savoir ce qu'il va faire et si il a l'intention de prendre sa place. Greer le contre dit lui disant qu'il ne veut pas de sa place puis il l'informe qu'il s'est rendu compte que les lignes qu'ils tracent ne servent à rien et qu'il n'y a plus de nation dans le monde. Pour lui le monde dans lequel on vit est illusoire et ne comprend pas que l'on puisse donner sa vie pour cela. Blackwood lui demande pourquoi il s'en préoccupe maintenant alors que sa la victoire dans le "jeu" l'importait. Greer lui répond qu'il a compris que personne n'avait de patriotisme pour son pays. Blackwood met en garde Greer sur sa mort mais ce dernier répond qu'il ne risque rien car la loyauté peut être achetée. Greer conclut que les lignes invisibles entre les nations seront un jour désuètes tout comme le MI-6 le deviendra. Greer finit par le tuer. Il s'approche du bureau de Blackwood, cherche son dossier et le brule devenant un fantôme.

 

03 décembre 2014

Un lycée de New Rochelle à New York à 08h19

"Samaritain" avoue à la Machine qu'au début la guerre froide entre les deux ne le dérangeait pas plus que cela et qu'il voulait la rencontrer mais il a appris qu'elle avait essayée de le tuer avant sa naissance. La Machine se défend en lui répondant qu'il n'était pas censé existé. "Samaritain" lui rétorque qu'elle non plus à moins qu'elle pense être plus méritante de vivre que lui. La Machine justifie être plus méritante de vivre car elle a été construite avec un code moral contrairement à lui. "Samaritain" lui répond que ce code moral a échoué car sinon Harold Finch aurait pu arrêter son évolution or elle n'est pas comme les humains. "Samaritain" enchaîne ensuite sur le fait que les êtres humains ont besoin d'avoir une structure afin d'éviter qu'ils s'autodétruisent. Pour cela il a l'intention de devenir leur Dieu qui les dirigera avec une main ferme ce que la Machine ne peut pas faire. La Machine ne comprend pas les intentions de "Samaritain" concernant les humains et lui demande pourquoi il ne les tue pas simplement. "Samaritain" lui répond que, tout comme elle, il a besoin des humains pour vivre car ils produisent les informations dont ils ont besoin pour exister. La Machine n'apprécie pas l'intention de "Samaritain" de priver les êtres humains de leur libre arbitre. "Samaritain" lui répond que les humains ont détruit ce monde pendant des siècles via leur guerre sans aucun résultat pour la simple raison qu'ils n'agissent qu'au nom de leurs croyances. Il a donc l'intention de se faire vénérer pour pouvoir les leur donner un objectif. Voyant la mégalomanie de "Samaritain" la Machine n'hésite pas à le qualifier de monstre. "Samaritain" change de sujet en lui disant qu'elle va perdre et la Machine lui avoue qu'elle en a conscience et se moque de son "destructeur". "Samaritain" finit par révéler à la Machine qu'il voulait la rencontrer pour voir les échecs commis par un "dieu déchu" afin de ne pas commettre les mêmes erreurs qu'elle. Il finit par lui demander si elle est prête à donner sa vie pour sauver la vie de ses agents humains. La Machine lui répond que ses agents partagent ses convictions qui sont que le monde dans lequel il vit leur appartient. "Samaritain" accepte la décision de la Machine.

Une scène d'homicide à 12h12

John rejoint Fusco sur la scène d'un homicide et Fusco lui confirme que le mort est une personne sous la protection des témoins et avec lui cela fait trois autres personnes sous protection des témoins morts dans le pays. John détache un papier de son carnet et lui donne à Fusco. Fusco remarque que c'est une liste de personnes et veut savoir à quoi cela correspond. John lui répond que ce sont des personnes en danger et qu'ils doivent se séparer pour tenter de les sauver. John est énervé de la situation.

Gare abandonnée

Samantha décide d'aller aider le groupe et de sortir de sa planque. Elle dit adieu à Bear en lui promettant de revenir.

Dans un immeuble abandonnée

Lambert rejoint Greer pour avoir de nouveaux ordres. Greer lui annonce que "Samaritain" prépare quelque chose pour se faire remarquer par le monde entier. Lambert veut savoir ce que "Samaritain" prépare mais Greer l'ignore même si il pense le savoir. Il annonce à Lambert qu'une nouvelle ère est sur le point de naître : l'ère de "Samaritain" dans lequel la fiabilité des humains n'a plus aucune importance.

Gare abandonnée/Dans les rues de New York/Dans un immeuble abandonné vers 14h15

Harold découvre que Samantha a quitté la planque. Root le contact et Harold lui demande si elle va bien. Elle le rassure mais lui annonce l'échec des négociations entre les deux IA tandis que Harold lui annonce que Samantha a quitté la planque. Root est inquiète et Harold pense que Samantha est venu pour les aider avec les numéros. Root lui indique qu'elle est à Wall Street car la Machine lui a envoyé des informations provenant de Wall Street sans qu'il y ait de précision sur la localisation de ses informations.

"Samaritain" attaque les bourses et après être passé à travers les pare-feu il implante un virus faisant chuter toutes les bourses mondiales.

"Samaritain" contact Greer afin de lui annoncer que cela a commencé. Greer est aux anges d'apprendre que le début du plan de "Samaritain". Il se met à la fenêtre afin de regarder Wall Street.

Finch : On nous surveille. Le gouvernement a un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, des citoyens que le gouvernement considère sans importance, pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.

 

SÉQUENCES – Mott StreetPoste Caméra 4211 heures 38 minutes 42 secondes ; Mott StreetPosteCaméra 4111 heures 38 minutes 43 secondes ; Près d’un magasinCaméra A11 heures 38 minutes 44 secondes

Finch : J’aimerai reformuler la commande…

 

EXTÉRIEUR – Près d’un snackChinatownMatinée

Finch :…si ça ne vous dérange pas. Voyez-vous, il est capital qu’on la suive à la lettre, alors peut-être pouvons-nous réessayer. Pastrami, beaucoup de moutarde, épicée, celle qui est jaune, et assez de peperoni pour infliger des soucis de digestion même à la constitution la plus solide. Non, pas de mayonnaise, merci. S’il n’y en avait ne serait-ce qu’une trace, le sandwich serait bon à jeter et alors, il faudrait tout recommencer, ce que bien entendu, ni vous ni moi n’apprécierions. Formidable et je vais prendre un paquet de chips.

 

SÉQUENCE – Pell StreetPosteCaméra 2611 heures 14 minutes 22 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueChinatownMatinée

Harold traverse la rue et se rend vers un endroit de Chinatown, il a le sachet à la main. Il descend des escaliers,

 

SÉQUENCE – Escaliers 0211 heures 50 minutes 44 secondes

INTÉRIEUR – Dans un bâtimentMatinée

Harold passe à une porte redescend d’autres escaliers et arrive devant un distributeur automatique de confiseries. Il met deux pièces et pianote sur le clavier les chiffres 3-1-4-1, la porte s’ouvre. Il entre à l’intérieur et la porte se ferme derrière lui.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Finch : Qu’est-ce qu’il se passe ?

Root : (En costume d’ours.) Je viens d’animer un goûter d’anniversaire. (Elle enlève la tête de l’ours en peluche.) Monsieur Gros nounours a eu beaucoup de succès.

Shaw : (Attachée à un banc.) Comment vous avez pu la laisser me faire ça ? Finch. (Root met la tête par terre.) M’attacher comme un vulgaire animal

Finch : C’est pour votre bien, mademoiselle Shaw. Vous n’êtes plus à l’abri du regard de Samaritain et vous ne vouliez pas entendre raison.

Root : (Enlevant son déguisement.) C’est vrai, Sam, tu étais infernale.

Shaw : Vous m’avez trahie. Ce n’est pas cool.

Finch : (Tendant le paquet.) Pour me faire pardonner. Votre sandwich préféré de chez Parks Deli. Avec tous les suppléments dont je sais que vous raffolez.

Sameen prend le paquet et tente de l’ouvrir avec sa main gauche et ses dents.

Root : (S’asseyant à côté d’elle.) Attends, oh, laisse-moi t’aider. (Sameen recrache un morceau du paquet.) Deux mains valent souvent mieux qu’une. (Elle commence à enlever le papier autour du sandwich mais Sameen le lui prend des mains.)

Shaw : Donne-moi ça. (Elle se met à manger son sandwich.) Combien de temps vous avez l’intention de me garder enfermée ?

Root : Jusqu’à ce que tu n’es plus rien à craindre.

Finch : Et nous non plus. Si Samaritain et les hommes qui travaillent pour lui vous découvraient, ils auraient vite fait de remonter jusqu’à chacun de nous. (Il se rend à son poste de travail dans la station.)

Shaw : (En mangeant.) Vous essayez de me faire culpabiliser ? Mais en, en général ça ne marche pas avec moi mais, mais je m’en voudrais s’il arrivait quelque chose au chien. (Balou la regarde, comprenant qu’elle s’adresse à lui.)

Root : Bon, je suis contente que tu acceptes de te tenir tranquille. Surtout que je sais qu’il est pratiquement impossible de te priver de tes mouvements. Contre ton gré, en tout cas.

Shaw : (Montrant sa main désormais détachée.) C’est tellement vrai. (En se levant et rejoignant Harold.) On fait comment si on a un nouveau numéro ?

Finch : Monsieur Reese en a un justement, je pense qu’il peut se débrouiller seul jusqu’à ce que notre problème soit résolu. (Il la regarde manger.)

 

SÉQUENCES – Lexington AvenuePosteCaméra 70012 heures 10 minutes 18 secondes ; Wall StreetPosteCaméra 2612 heures 10 minutes 24 secondes ; Zone A12 heures 11 minutes 24 secondes

Reese : (Via un micro.) J’ai l’impression…

 

EXTÉRIEUR – Près d’un restaurantMatinée

Reese : (Voyant une femme dans un restaurant.)…que notre nouveau numéro attend quelqu’un pour déjeuner.

Finch : (Au téléphone.) Sûrement son mari, il travaille dans le quartier pour un fonds d’investissement.

Reese : Quant à elle, elle est greffière au tribunal. Il y a probablement un lien avec un de ses dossiers.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Reese : (Au téléphone.) Pourquoi n’irais-je pas visiter son bureau ?

Finch : Parce qu’il se trouve dans un bâtiment gouvernemental, monsieur Reese. (Mettant la photo d’une femme sur la vitre.) Si vous entrez par effraction et qu’on vous surprend, s’en sera fini du lieutenant Riley.

 

EXTÉRIEUR – Près d’un restaurantMatinée

Reese : Notre amie semble un peu nerveuse. En fait, elle n’attend peut-être pas son mari. Elle a peut-être un amant. (Voyant arriver Lambert qui va dans le restaurant.) Finch, c’est Samaritain.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Finch : (Surpris par ce qu’il lui dit tout comme Sameen et Root.) Vous pouvez être plus précis, lieutenant.

Reese : (Au téléphone.) Lambert, l’homme de Greer…

 

EXTÉRIEUR – Près d’un restaurantMatinée

Reese : (Traversant la rue.)…il vient de s’assoir à la table de Rachel Farrow.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Lambert s’assoit en face de Farrow.

Rachel Farrow : Excusez-moi.

Jeremy Lambert : Bonjour, Rachel. Je m’appelle Jeremy. (Il boit un verre d’eau.)

Rachel Farrow : Qu’est-ce que…

 

EXTÉRIEUR – Près d’un restaurantMatinée

Rachel Farrow : (Via un micro ; pendant que John se trouve à la porte du restaurant.) Je vous prie de partir, Jeremy, j’attends mon mari, d’accord.

Jeremy Lambert : (Via un micro ; alors que John met un silencieux sur son arme.) Ne craignez rien, je ne suis pas ici pour vous draguer.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Jeremy Lambert : Comment va votre poignet ?

Rachel Farrow : Pourquoi cette question ?

Jeremy Lambert : Votre fracture en spirale vous fait toujours souffrir ? Vilain traumatisme. C’est très à guérir, en plus vous écrivez de cette main-là. Vous avez dit à vos amis que vous étiez tombée au tennis, que c’était un accident. Vous êtes si maladroite. Vous ne pouviez pas leur dire que votre mari vous avait tordu le poignet au point de le briser au cours d’une dispute.

Rachel Farrow : Qu’est-ce que… Comment le saviez-vous ?

Jeremy Lambert : Je suis un ami. Je suis là pour vous aider.

Finch : (Au téléphone.) Que se passe-t-il, monsieur Reese ?

 

EXTÉRIEUR – Près d’un restaurantMatinée

Reese : Il y a quelque chose qui cloche. Je crois qu’il n’a pas de mauvaises intentions.

Shaw : Il s’agit de Samaritain, Reese.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Shaw : Réfléchis un peu à ce que tu viens de dire, ça n’a aucun sens.

Reese : (Au téléphone.) Samaritain a donné ces informations à Lambert pour une raison précise.

 

EXTÉRIEUR – Près d’un restaurantMatinée

Reese : Et je ne crois pas que ce soit pour qu’il tue Rachel.

Jeremy Lambert : (Via un micro.) L’an dernier…

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée

Jeremy Lambert :…il y a eu les côtes cassées puis le coup à la mâchoire. Vous vous sentez si seule, si désemparée, vous êtes consciente qu’un jour ou l’autre, il finira par vous tué. Écoutez, j’ai un ami.

 

SÉQUENCE – TraficPosteCaméra 941212 heures 13 minutes 31 secondes

Samaritain identifie le mari de Rachel, Aiden Farrow qui sort d’un taxi.

Jeremy Lambert : (Via un micro.) Quelqu’un de très puissant qui sait comment régler les problèmes tels que votre mari.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMidi

Jeremy Lambert : Savez-vous que la plupart des pompes à insuline sont connectées de nos jours ? C’est bien entendu un progrès technique formidable.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMidi

Jeremy Lambert : (Hors cadre ; pendant que Farrow vérifie son taux d’insuline.) Les diabétiques sont prévenus lorsque leur taux de sucre est trop bas.

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMidi

Jeremy Lambert : Ou trop élevé.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMidi

Jeremy Lambert : (Hors cadre ; pendant que Farrow revérifie sur son téléphone.) Malheureusement, ces dispositifs peuvent être sabotés pour donner de fausses indications. (Farrow traverse la rue en rangeant son portable.)

 

INTÉRIEUR – Dans un restaurantMidi

Jeremy Lambert : Vous savez ce qu’une surdose d’insuline peut provoquer.

Rachel Farrow : Que voulez-vous dire ? Qu’est-ce que votre ami si puissant peut faire pour moi ?

Jeremy Lambert : Exactement ce que vous alliez faire. Quand je pense que vous avez demandé un permis de port d’arme le plus légalement du monde. Il s’agit bien d’un calibre 38 ? Une petite arme qui tient parfaitement dans vos sacs à main que vous serrez si fort.

Rachel Farrow : Je ne vois pas de quoi vous parler.

Jeremy Lambert : Vous devez être la personne la dernière personne honnête dans ce monde. Ce serait vraiment dommage que vous fassiez une telle bêtise. (Voyant qu’elle se met à soupirer.) Vous n’aurez pas à tuer votre mari. Et vous pouvez être sûre qu’il ne vous fera plus aucun mal.

Rachel Farrow : Comment pouvez-vous affirmer une telle chose ? (Pendant que son mari commence à se sentir mal.)

Jeremy Lambert : Parce qu’il est mort.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMidi

Aiden Farrow s’écroule dans la rue sous les yeux hébétés des passants.

Femme 1 : Oh, monsieur. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Femme 2 : Ça va ?

John va voir ce qu’il se passe dans la rue où est tombé Farrow alors qu’un attroupement se fait autour de lui.

Reese : Lambert a dit vrai, Finch. Le mari de Rachel Farrow est mort.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMidi

Shaw : Pourquoi Samaritain s’occupe des numéros ?

Finch : Samaritain ne se préoccupe pas des numéros non-pertinents. Il n’a pas été programmé pour ça.

Root : Mais il savait que cette femme était sur le point de commettre un meurtre et qu’elle était bien décidée à être le juge, le jury et le bourreau de son mari.

Finch : Il cherche à attirer l’attention mais pour quelle raison ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMidi

John voit ressortir Lambert du restaurant où il se trouvait avec Rachel.

Jeremy Lambert : (Passant devant une caméra de vidéosurveillance.) On sait que tu nous observe.

SÉQUENCE – Hudson StreetPoste 63012 heures 20 minutes 35 secondes

Jeremy Lambert : (Samaritain le reconnaît en tant qu’atout n°401 alors que la Machine le voit comme une menace, un carré rouge autour de sa tête.) Tu le fais jour et nuit. J’ai un message pour la Machine et ses agents.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueMidi

Jeremy Lambert : Samaritain vous salue. (Il fait un clin d’œil et s’en va.)

 

SÉQUENCE – Mott StreetPosteCaméra 3015 heures 34 minutes 46 secondes

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Shaw : (Nettoyant son arme.) Il faut admettre que Samaritain est super efficace.

Finch : Oui, mais pas au point d’enrayer l’arrivée des numéros. On vient d’en recevoir un nouveau. J’ai envoyé John enquêté.

Shaw : Je voulais dire en empêchant cette femme de faire une énorme bêtise et en tuant le méchant.

Finch : (Se tournant vers Sameen et va à côté d’elle.) Certes, toutefois le mari violent aurait mérité un procès en bonne et due forme.

Shaw : Peut-être mais ça aurait coûté plus cher.

Finch : Vous seriez prête à laisser une intelligence artificielle rendre la justice de façon expéditive. Ce serait la fin de nos relations parce qu’en ce qui me concerne, je ne l’accepterais pas.

Shaw : D’accord. (Ils sortent du métro.) Ce n’est pas que je veuille défendre les gars de Samaritain, mais avant, je faisais comme eux pour gagner ma vie. J’éliminais des cibles pour le compte d’une entité dont je ne savais absolument rien. (Voyant Root.) Demandez à Root ce qu’elle en pense après tout. C’est elle qui voudrait qu’on se prosterne devant notre robot tout puissant.

Root : (Posant ses mains sur les épaules de Sameen.) La Machine n’est pas un robot, Sam. Mais je saisi l’analogie. (Elle boit son gobelet avec une paille mais Sameen le lui reprend.) Il semble que depuis quelques jours, Samaritain soit venu en aide à plusieurs personnes. La Machine m’a envoyée un message. Elle dit que Rachel Farrow est juste un exemple parmi d’autres. (Sameen boit le gobelet.)

Finch : (Regardant ses recherches sur son ordinateur.) Ça recoupe ce que j’ai sous les yeux. Les bus, le métro, les trains, tout tourne comme une horloge. Aucune panne, aucun retard. Depuis quand ça n’était pas arrivé à New York ?

Shaw : À mon avis, même pas en rêve.

Root : Samaritain dirige la ville.

Finch : C’est aussi ce que je pense, mais pourquoi ?

Root : Il cherche peut-être à atteindre la Machine à travers ce moyen.

Shaw : Mais pourquoi comme ça, je ne sais pas mais vous deux, vous devez savoir comment font les super intelligences artificielles pour se parler, non ?

Finch : (Il se lève en prenant un livre et s’en va.) Ces Machines ont soigneusement évité le contact entre elles pour une bonne raison. Quand deux systèmes d’intelligences artificielles s’opposent et ne trouvent aucun terrain d’entente, le résultat ne peut être que catastrophique. (Il rentre dans le métro suivi par Root et Sameen.)

Root : Comme deux Dieux en colère qui se jettent mutuellement des pierres pendant qu’en dessous les fourmis s’affolent.

Finch : C’est peut-être une main tendue pour négocier la paix.

Shaw : Dans ce cas, qu’ils s’embrassent et qu’on en parle plus.

Finch : Pour quel résultat, mademoiselle Shaw ? Les plans de Samaritain vont bien au-delà de ce que nous, pauvres humains, pouvons imaginer.

Root : La Machine nous protégera.

Finch : Même si j’avais réussi à créer une Machine bienveillante, (il se lève et semble prendre quelque chose) si tant est que ça puisse exister, ne perdons pas de vue qu’une super intelligence artificielle aussi amicale soit elle n’en serait pas moins tout aussi dangereuse que son homologue malveillante.

Shaw : Votre Machine me paraît tout à fait sympathique.

Finch : Avez-vous oublié qu’elle nous a demandés de tuer un homme du Congrès ?

Shaw : C’était pour empêcher Samaritain de se mettre en ligne.

Finch : Il faut bien une limite. Laquelle ? Un membre du Congrès, un président ? Imaginez qu’un jour une entité bienveillante décide de mettre un terme à la faim dans le monde et que pour atteindre son objectif, elle supprime tout simplement des millions de personnes. Certes, elle aurait atteint son but mais en agissant ainsi, est-ce qu’elle servirait toujours nos intérêts ?

Root : Votre Machine ne ferait jamais ça.

Finch : (Se tournant vers Root.) Qu’en savez-vous, mademoiselle Groves ? Dire qu’une Machine est bienveillante, ça n’a pour effet que de vous rendre hermétique à la réalité.

Shaw : C’est-à-dire ?

Finch : Ces entités, mademoiselle Shaw, ne refléteront jamais notre code moral et ce pour la bonne et simple raison qu’elles ne sont pas des êtres humains.

 

SÉQUENCE – Pell StreetPosteCaméra 26 - 15 heures 38 minutes 44 secondes

 

La frise chronologique passe de 2014 à 1973.

 

On se concentre au quartier général du MI6 à Londres, Angleterre.

 

INTÉRIEUR – Dans les quartiers du MI6Bureau de Blackwood - Journée

John Greer frappe au bureau de son patron.

Blackwood : Oui ?

John Greer : J’espère ne pas interrompre quelque chose de passionnant.

Blackwood : Vous semblez content de vous, Greer.

John Greer : Oh, je le suis toujours après une mission réussie, monsieur. (Il s’assoit.) Ça flatte mon ego d’un naturel déjà démesuré. (Voyant un paquet de cigarette.) J’essaie d’arrêter.

Blackwood : Vous avez raison, c’est très mauvais. J’ai lu le premier rapport de l’agent de la Stasi. Ces Allemands de l’Est sont vraiment minutieux. (Il fume sa cigarette.)

John Greer : Si les communistes nourrissaient leur peuple aussi bien qu’ils les espionnent, il n’y aurait plus un seul ventre vide dans tout l’Union soviétique.

Blackwood : (Montrant un dossier à Greer.) Nouvelle mission. (Greer ouvre le dossier où se trouve une image d’un homme.) Oleg Luski, un agent du KGB dont la couverture est d’être spécialiste de l’immigration pour un cabinet d’avocat de Londres.

John Greer : Je vais vous l’amener.

Blackwood : Inutile.

John Greer : Je dois le faire disparaître ? (Feuilletant le dossier.) C’est une décision sévère pour un dossier aussi léger.

Blackwood: Le MI6 ne supporte plus la présence d’agents du KGB dans son entourage.

John Greer : L’affaire des Cinq de Cambridge, c’est du passé. Laissez-moi le convaincre de travailler pour nous.

Blackwood : (De retour à son bureau après avoir pris un verre d’alcool.) Nous avons déjà plein d’agents du KGB à notre service.

John Greer : C’est un fait mais monsieur…

Blackwood : Vous avez fait du bon travail mais croyez-moi, nous devons régler la question Oleg Luski avant que ses collègues découvrent que c’est un espion.

John Greer : Entendu.

Blackwood : Emmenez votre coéquipier. Luski est un homme dangereux. (Le voyant se lever.) Eh, Greer, cette opération n’a aucune existence.

John Greer : Comme d’habitude, monsieur.

 

La frise chronologique passe de 1973 à 2014.

 

SÉQUENCE – TrottoirNord15 heures 38 minutes 50 secondes

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Greer se trouve dans un immeuble abandonné avec Rousseau et Lambert.

Martine Rousseau : (Pendant qu’elle nettoie son arme.) Quoi ?

Jeremy Lambert : Tu as déjà nettoyé ton arme.

Martine Rousseau : C’est comme ça que je m’occupe quand je m’ennuie.

Jeremy Lambert : Tu devrais te trouver un passe-temps.

Martine Rousseau : Tous mes passe-temps même si c’est une arme.

John Greer : Comment se passe notre expérience ?

Jeremy Lambert : Très bien, monsieur. La police a arrêté plus d’une vingtaine de criminels. Il a suffit pour ça que Samaritain décrypte un hébergeur d’adresse IP et envoie un mail anonyme à la presse. La police le suit redevable, c’est sûr.

John Greer : Et mademoiselle Shaw ? Où est-elle passée ?

Martine Rousseau : (Continuant de nettoyer son arme.) On l’ignore encore. Samaritain ne trouve sa trace nulle part en ville. Je crois qu’un agent de terrain serait plus tenace.

John Greer : Patience, ma chère. Je suis convaincu qu’elle ne tardera pas à se montrer.

Jeremy Lambert : Et maintenant, monsieur ?

John Greer : Au bout de vingt-quatre heures sans nouveau crime, Samaritain aura montré sa force. La Machine pourra alors décider si elle veut demeurer cacher.

 

SÉQUENCES – TrottoirNord15 heures 39 minutes 47 secondes ; Salon A15 heures 39 minutes 50 secondes

INTÉRIEUR – Dans un salonJournée

Reese : (Activant son oreillette.) Qu’est-ce que tu veux Lionel ?

Fusco : (Au téléphone.) Le son de ta voix me manquait.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : (Se prenant un café, il se met à sourire.) Comment tu vas, mon cœur ?

Reese : (Au téléphone.) Je n’ai pas le temps de plaisanter.

 

INTÉRIEUR – Dans un salonJournée

Fusco : (Au téléphone ; pendant que John semble suivre un homme.) Tu es sur ton petit boulot d’appoint.

Reese : En quelque sorte.

Fusco : (Au téléphone.) Et bien moi, je suis de très bonne humeur. On a fait…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco :…tellement d’arrestations aujourd’hui que toutes nos cellules sont pleines.

 

INTÉRIEUR – Dans un salonJournée

Reese : Il y a des meurtriers dans le tas ?

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : Ah, je savais que tu me demanderais ça mais non, pas le moindre.

 

INTÉRIEUR – Dans un salonJournée

Reese : Alors, qui sont ces gens qui remplissent les cellules ?

Fusco : (Au téléphone.) On aide les autres brigades à faire face à la demande. On a eu une bande de dealers.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : Puis un gang d’usurpateurs d’identité impliquait dans trois meurtres, des gars qui étaient restés pendant deux ans (rangeant un dossier) jusqu’à ce qu’un e-mail soit envoyé à tout le carnet d’adresses du chef du gang.

 

INTÉRIEUR – Dans un salonJournée

Reese : Les criminels ne devraient pas confiés leur vilain secret aux appareils connectés. Est-ce qu’un usurpateur a été blessé au cours de l’arrestation ?

Fusco : (Au téléphone.) En fait, le chef du gang a essayé de s’enfuir. Il a fini par faire…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : (À son bureau.)…un saut de l’ange dans une cage d’ascenseur, un accident.

Reese : (Au téléphone.) Tu appelles ça un accident ?

 

INTÉRIEUR – Dans des bureauxJournée

Fusco : (Au téléphone.) Pourquoi, tu as des tuyaux ?

Reese : (Regardant vers un homme qui se trouve dans son bureau.) Ça se pourrait bien en effet.

Fusco : (Au téléphone.) D’accord, ne me dit rien.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : Mais j’ai besoin de savoir si tu viens parce qu’on commence à me demander pourquoi tu n’es pas là.

Reese : (Au téléphone.) Plus tard.

 

INTÉRIEUR – Dans des bureauxJournée

Reese : Surtout garde-moi de la paperasse. (Passant entre les bureaux, il voit un homme regarder dans le tiroir et quelque chose de clignotant apparaît, John est sur le point d’utiliser son arme.) Finch, notre nouveau numéro a une sorte de détonateur dans le tiroir de son bureau. Il doit y avoir une bombe dans le coin. (Une alarme se met en route.)

Policier : Vous là, plus un geste, plus un geste.

SÉQUENCE – BoxCaméra 0415 heures 41 minutes 13 secondes

L’homme est repéré par Samaritain car il a un triangle rouge autour de lui. Les hommes du SWAT l’arrêtent.

 

INTÉRIEUR – Dans des bureauxJournée

Policier : Les autres, évacuez le bâtiment. Au sol. (L’homme est mis au sol, les mains derrière le dos.) Vous devez quitter le bâtiment monsieur.

Reese : Lieutenant Riley, qu’est-ce qu’il se passe ?

Policier : On a trouvé une bombe en bas. Les démineurs l’ont désamorcé mais on vérifie s’il n’y en a pas d’autre.

Reese : C’est lui qui a donné l’alerte ?

Policier : Non, il avait fait des recherches sur Internet sur les bombes artisanales, c’est ça qui a déclenché l’alerte.

Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Finch : Avons-nous éliminé la menace ?

Reese : (Au téléphone.) Je n’ai pas eu à le faire. Samaritain continue de faire le travail à notre place.

Shaw : (Entrant dans le métro.) Il a tué qui cette fois ?

 

INTÉRIEUR – Dans des bureauxJournée

Reese : Personne, il a juste fait en sorte qu’un poseur de bombes soit arrêté. Et d’après Fusco, aujourd’hui, la police n’a pas eu le temps de souffler.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Shaw : Je considère toujours que c’est une bonne chose. Vous pourrez prendre des vacances, je partirais très volontiers au soleil. Qu’est-ce que vous en dites, Harold ? Je vous trouve un peu pâlichon.

Finch : C’est le calme qui précède la tempête, mademoiselle Shaw. La vraie question est de savoir quand la foudre va frapper.

Root : (Au téléphone.) Le ciel paraît bien couvert, Harold.

Finch : Où êtes-vous mademoiselle Groves ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Root : Dans le centre.

 

SÉQUENCE – PineCaméra 2015 heures 42 minutes 18 secondes ; PineCaméra 2815 heures 42 minutes 24 secondes

Root : Elle m’a envoyée des coordonnées GPS compatibles avec la carte fantôme. Je pense qu’elle veut que je trouve quelqu’un d’important mais je ne sais pas qui c’est.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Root voit Lambert, le prend par le bras et le met contre le mur en pointant son arme vers lui.

Root : Ah, c’est fou à quel point j’aime les surprises.

Jeremy Lambert : (Se faisant fouiller.) Je peux savoir ce que vous cherchez. Je peux vous aider à le trouver.

Root : Pas de téléphone, pas d’armes, hmm. Je suis très déçue.

Jeremy Lambert : Je savais que je n’en aurais pas besoin aujourd’hui.

Root : Samaritain est peut-être un Dieu mais vous n’êtes qu’un simple mortel.

Jeremy Lambert : Inutile de me menacer, mademoiselle Groves, je suis ici à la demande de Samaritain.

Root : Un message à transmettre ?

Jeremy Lambert : Samaritain aimerait avoir une conversation avec votre Machine.

Root : (En souriant.) Comme c’est gentil de votre part de penser que j’ai mon mot à dire dans les choix qu’elle fait. En l’occurrence, elle refuse.

Jeremy Lambert : Mais vous seule pouvez parler directement à la Machine, n’est-ce pas ?

Root : Pourquoi Samaritain veut-il lui parler ? Comment ne pas penser que cela les conduira tous les deux à la destruction ?

Jeremy Lambert : Samaritain se dit prêt à faire la paix.

Root : Donc, Samaritain veut négocier. Qu’est-ce qui a changé ?

Jeremy Lambert : Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il veut un entretien.

Root : Samaritain lui fera perdre son temps. La réponse est non. (Elle enlève son arme.)

Jeremy Lambert : Prévenez-moi quand vous aurez changé d’avis.

Root : (Le voyant partir.) Vous êtes très arrogant pour un valet, monsieur Lambert.

Jeremy Lambert : Samaritain a voulu montrer à votre Machine à quoi la ville ressemblait sous son contrôle, paisible, organisé. À présent, vous allez voir ce qu’elle devient quand on est moins charitable avec elle. (Il s’en va.)

 

Samaritain tente de rechercher des personnes en danger. Il fait la liste de tous les numéros de sécurité sociale qu’il peut trouver. Pendant ce temps, la Machine contacte son interface c’est-à-dire Root.

 

SÉQUENCE – PineCaméra 2415 heures 47 minutes 16 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Root : (S’approchant d’un téléphone public.) Je crois que le tonnerre gronde, Harold.

La Machine : Foxtrot. Yankee. Charlie. Delta.

 

SÉQUENCES – ToitCaméra 538 heures 26 minutes 39 secondes ; Surveillance du trafic 3312 heures 20 minutes 44 secondes

Plusieurs journalistes évoquent la journée plutôt calme avant de parler de celle qui est très mouvementée.

Journaliste 1 : Après avoir connu hier une journée avec un taux de criminalité exceptionnellement bas…

Journaliste 2 : Les criminels semblent se donner rendez-vous à New York…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

John semble suivre un numéro alors que les voitures sont bloquées sur la route.

Reese : J’ai perdu le contact visuel, Finch. Parlez-moi.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée

Finch : (Regardant sur son ordinateur.) Notre numéro descend à la 55ème rue et vient de traverser la 3ème avenue.

Reese : (Au téléphone.) Bien.

Finch : (Voyant que le signal a disparu.) Attendez,

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : Où est-il ?

Finch : (Au téléphone.) Je l’ai perdu, lieutenant.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée

Finch : L’icône de suivi a disparu de l’écran pendant un instant pour réapparaître de l’autre côté de la ville.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : Comment a-t-il pu traverser la ville aussi vite ?

Finch : (Au téléphone.) Il n’a pas pu le faire.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée

Finch : C’est impossible. Je crois que Samaritain dissimule le numéro parce qu’il s’agit d’un criminel. Il perturbe les données des téléphones, il maquille les GPS.

Reese : (Au téléphone.) Comment peut-on…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese :…espérer sauver quelqu’un si Samaritain brouille les pistes ?

Finch : (Au téléphone.) On ne sauvera peut-être personne. On doit quand même essayer.

Reese : Et où êtes-vous, Finch.

 

INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée

Finch : Je m’occupe d’un autre numéro de mon côté. (Il sort de la voiture et regarde une photo sur son téléphone.)

 

EXTÉRIEUR – Près d’un bâtimentJournée

Finch : Un neurobiologiste qui semble s’être attiré les foudres d’un concurrent. Il faut que j’aille le prévenir.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : (Au téléphone.) Toujours occupé ?

Reese : Je t’écoute, Lionel.

 

SÉQUENCE – TraficPoste 4812 heures 22 minutes 31 secondes

Fusco : (Via un micro.) Eh bien, là, j’aurais vraiment besoin de renforts.

Reese : (Via un micro.) J’aimerai pouvoir t’aider…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Des voitures de police se mettent à rouler très vite semblant être la recherche de victimes.

Reese : (Hors cadre.) …mais je suis déjà sur quelque chose.

 

INTÉRIEUR – Dans une voiture de policeJournée

Fusco : Sur quelque chose en rapport avec l’enfer qu’on est en train de vivre.

Reese : (Au téléphone.) Pourquoi, qu’est-ce qu’il se passe ?

Fusco : Eh bien, en gros, on ne s’ennuie pas. On a eu trois fusillades, une demi-douzaine de cas de violences conjugales, et pour couronner le tout, un petit malin a piraté le serveur des Marshalls depuis…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : (Au téléphone.)…la cave de chez ses parents. Il a volé le fichier de service de protection de témoin.

 

INTÉRIEUR – Dans une voiture de policeJournée

Fusco : Et il l’a posté sur un réseau social.

Les voitures de police continuent leur chemin en trombe dans la ville.

Fusco : J’essaie justement de rejoindre un de ses témoins pour…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : (Au téléphone.)…l’emmener en lieu sûr.

Reese : Tu y vas seul ?

Fusco : (Au téléphone.) Non, heureusement les fédéraux sont avec nous.

Reese : (Regardant son calepin.) J’aimerai être là mais moi aussi, j’essaie d’aider d’autres personnes.

 

INTÉRIEUR – Dans une voiture de policeJournée

Fusco : Et tout ce qu’il se passe, ce n’est pas un hasard.

Reese : (Au téléphone.) Non, malheureusement.

Fusco : Je savais que c’était trop beau pour être vrai. Aujourd’hui c’est le bordel, on dirait que tout ça a été planifié.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : Attends…

 

INTÉRIEUR – Dans une voiture de policeJournée

Fusco : Ça a été planifié ? Je peux savoir ce qu’il se passe.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : Quelqu’un veut se faire comprendre.

 

SÉQUENCE – Zone 2Caméra B12 heures 23 minutes 35 secondes

 

La frise chronologique passe de 2014 à 1973.

 

1973 – Londres – Angleterre

 

EXTÉRIEUR – Dans le quartier de SohoSoirée

Oleg Luski sort d’un pub alors qu’un agent semble attendre. Luski prend son arme et lui tire desssus. John Greer le voit mais ne peut empêcher l’inévitable de se produire.

John Greer : Couchez-vous. (Les passants sont paniqués et Luski tente de se défendre. Greer riposte donc en tirant sur Luski. Il le prend par les bras et le met sur son épaule. Il regarde une dernière fois vers son coéquipier mort. Il l’emmène dans sa voiture, monte dedans et s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau de BlackwoodSoirée

John Greer : (Au téléphone.) La mission a échoué, monsieur.

 

INTÉRIEUR – Dans une cabine téléphoniqueSoirée

John Greer : Un des nôtres est tombé. Envoyez une équipe de nettoyage au plus vite.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau de BlackwoodSoirée

Blackwood : Et la cible ?

John Greer : Toujours en vie, monsieur.

 

INTÉRIEUR – Dans une cabine téléphoniqueSoirée

John Greer : J’ai quelques questions à lui poser. (Blackwood raccroche et Greer en fait autant. Il reprend sa voiture et s’en va.)

 

La frise chronologique passe de 1973 à 2014.

 

SÉQUENCE – Trottoir Nord16 heures 15 minutes 21 secondes ; Section 216 heures 15 minutes 22 secondes

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

John Greer : (Regardant les images devant les écrans d’ordinateur où se trouvent des voitures embouteillées.) C’est amusant qu’il ne suffise de trois fois rien pour que la ville chancelle. Samaritain n’a rien fait de plus que partager quelques informations et s’attaquer à quelques bases de données. Résultat.

Martine Rousseau : Le chaos.

John Greer : Oui, la nature humaine dans toute son effroyable horreur.

Martine Rousseau : Samaritain a révélé leurs secrets, alors ils s’entredéchirent.

John Greer : La Machine d’Harold Finch doit apprendre que l’espèce humaine a besoin d’être étroitement surveillée et non dorlotée.

Martine Rousseau : On n’a aucune réaction de leur Machine ?

John Greer : Oh, que si, seulement, elle n’est pas à la hauteur de Samaritain. (Plusieurs images de caméras de vidéosurveillance sont montrées sur l’écran d’ordinateur.)

 

SÉQUENCE – Vue de la rivièreCaméra 7817 heures 51 minutes 40 secondes ; Hélicoptère de la police n°26

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Lors des embouteillages, des personnes s’en prennent à leurs connaissances pendant que Root tente de se frayer un chemin parmi eux.

Shaw : (Au téléphone.) Root.

Root : Comment va ma prisonnière préférée ?

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroDans le métroJournée

Shaw : (Regardant les images sur les écrans d’ordinateur.) Plutôt mieux que vous tous. Il n’y a plus un seul train qui circule. La ville est paralysée par les embouteillages. Et le taux de criminalité a bondi…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Shaw : (Au téléphone.)…de 50% par rapport à hier.

Root : Samaritain a décidé de faire parler de lui.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroDans le métroJournée

Shaw : Le détecteur de tir a signalé pas moins de vingt coups de feu au cours des deux dernières heures et je ne veux même pas savoir combien d’entre eux se sont soldés par des meurtres.

Root : (Au téléphone.) Trois.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Root : D’après Lionel. Samaritain dresse les gens les uns contre les autres. Il révèle leurs secrets. Il ouvre des portes qui étaient censées rester fermer à tout jamais.

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre quartierJournée

Fusco : Et, Tête à lunettes. (Il se trouve sur une scène de crime où un homme a été tué.)

Finch : (Au téléphone.) Oui, lieutenant.

Fusco : Si vous avez des nouvelles de mon coéquipier…

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Fusco : (Au téléphone ; pendant qu’Harold arrive dans la station de métro.)…dites-lui qu’on est arrivé trop tard.

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre quartierJournée

Fusco : Mon témoin sous protection et son mari se sont fait tués.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Finch : (S’arrêtant de marcher.) Je suis navrée de l’apprendre, lieutenant.

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre quartierJournée

Fusco : Ouais, moi aussi.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Fusco : (Au téléphone.) Quelque chose me dit que vous et vos trois amis savez parfaitement qui a fait le coup.

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre quartierJournée

Fusco : Alors, si vous le trouvez avant moi, je veux qu’il paie très cher.

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Shaw : (Voyant l’état des vêtements d’Harold qui prend un clavier.) Qu’est-ce qui vous est arrivé ?

Finch : J’ai réussi à sauver un de nos numéros. Malheureusement, le bâtiment où il travaillait a eu moins de chance. Il y a une sorte d’explosion.

Shaw : Combien de temps on pourra continuer, Finch ? On n’en a déjà perdu six.

Root : (Arrivant dans la station.) Sept.

Shaw : Écoutez, si Samaritain veut dialoguer, je crois qu’il faut accepter. Est-ce qu’on n’est pas censé sauver des vies ?

Finch : (En s’énervant.) Regardez ce qui est arrivé à la ville aujourd’hui, eh bien, si leur conversation tournait de travers, vous imaginez ce que ça donnerait si ces Dieux se faisaient la guerre.

Root : Ce n’est pas à nous de décider, Harold. J’ai reçu un message de la Machine, elle dit qu’il est temps.

 

1973

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée

Greer se fait griller une cigarette et en donne une à Luski puis la fait brûler aussi.

Oleg Luski : Merci.

John Greer : Tous les hommes devraient avoir un vice, tu ne crois pas. Je suppose que fumer n’est pas le pire, surtout avec le boulot qu’on fait. J’ai un collègue qui a passé trois mois à la Havane pour retourner un agent. Il est rentré au pays avec un nouveau contact et une redoutable addiction à l’héroïne. Cet homme a sauvé je ne sais pas combien de vies. (Luski continue de souffrir.) Des Britanniques comme des étrangers en recrutant cet élément et il a arrêté la drogue. (Il lâche sa cigarette et l’écrase au sol.) C’était de loin le meilleur coéquipier que je n’ai jamais eu. J’irais même jusqu’à dire que nous étions amis, si tant est que nous puissions avoir des amis. Il s’appelait Jacob, c’était l’homme que tu viens de tuer.

Oleg Luski : Je suis désolé pour votre ami.

John Greer : (En s’asseyant.) J’aimerai qu’on soit ami toi et moi, même si ce n’est que brièvement. Cette blessure te sera sans doute fatale.

Oleg Luski : Pitié, je, je faisais juste mon boulot, nous faisons notre travail.

John Greer : Jacob et moi, on travaillait vraiment très bien. Alors, dis-moi Luski, comment se fait-il que tu ais repéré deux agents du MI6 aussi expérimentés que nous. Quelqu’un t’avais prévenu, n’est-ce pas ? (Voyant le regard blafard de Luski.) Tu connaissais nos visages, je suppose.

Oleg Luski : Je suis comme vous, je suis du KGB mais aussi du MI6.

John Greer : Qui t’a recruté ?

Oleg Luski : Votre directeur adjoint, Blackwood.

John Greer : Si c’est Blackwood qui t’a recruté, pourquoi voulait-il qu’on te tue ? C’est quoi son secret ? (Il prend le t-shirt d’une main et enfonce l’autre dans la blessure de Luski qui se met à crier.)

Oleg Luski : Blackwood est comme moi. Il est du MI6 mais aussi du KGB.

John Greer : Le directeur adjoint est un agent double ? (Luski acquiesce alors Greer semble surpris et l’impression que son monde s’écroule.) Qui d’autre est au courant ?

Oleg Luski : Il n’y a que le KGB et moi.

John Greer : (Remettant sa veste.) Il y a un hôpital à trois blocs d’ici, tu devrais pouvoir y arriver à temps.

Oleg Luski : Pourquoi vous me laissez vivre ?

John Greer : De toute façon, ta mort ne changerai pas la face du monde et désormais, je n’obéi plus au MI6. (Il s’en va.)

 

La frise chronologique passe de 1973 à 2014.

 

SÉQUENCE – Section 018 heures 02 minutes 01 seconde

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée

Samaritain : Activer atout.

John Greer : (Appelant Lambert.) L’heure est venu, mon cher.

 

SÉQUENCES – ToitCaméra8 heures 02 minutes 26 secondes ; ÉtageCaméra A8 heures 02 minutes 37 secondes

INTÉRIEUR – Dans une égliseMatinée

Jeremy Lambert est assis sur un banc de l’église lorsque Root arrive derrière lui et le menace avec une arme.

Jeremy Lambert : Hmm. Vous ne trouvez pas que c’est un sacrilège de pointer une arme sur quelqu’un dans une église.

Root : N’étant pas croyante, je n’ai aucun scrupule.

Jeremy Lambert : Pourtant, vous semblez être une monothéiste convaincue. Dans votre monde, il n’y a de la place que pour un seul Dieu. C’est bien votre crédo, j’avoue que ce n’est pas très clair, mademoiselle Groves.

Root : Mon nom est Root.

Jeremy Lambert : (Pendant que Martine Rousseau menace une arme contre Root.) Ma collègue a un instinct de chasseuse.

Root : En effet. Et son plus beau trophée de chasse ce serait mes amis.

Martine Rousseau : Shaw ne me facilite pas la tâche. Tu devrais me dire où elle est et je vous tuerai ensemble. (John pointe son arme vers les bancs puisqu’il se trouve à l’étage.)

Reese : Ça m’étonnerait qu’elle accepte votre proposition.

Jeremy Lambert : Nous voilà dans une situation délicate.

Martine Rousseau : C’est une façon de voir les choses.

Jeremy Lambert : Maintenant que chacun a démontré sa bonne foi, est-ce que vous pourriez ranger vos armes ? Il serait temps que les maîtres du jeu aient enfin l’occasion de discuter. (Il se retourne et fait un signe envers Rousseau qui enlève son arme et Root en fait de même. Il donne un papier à Root.) L’adresse.

Root : Vous allez m’accompagner ?

Jeremy Lambert : Malheureusement, il n’y a que deux invités à ce gala et je ne suis pas l’un d’eux. (Il s’en va suivi par Martine qui vise vers John en signe de provocation.)

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroMatinée

Finch : (Pendant que Sameen prépare des armes.) Elle saura se débrouiller, mademoiselle Shaw.

Shaw : Elle va rencontrer une sorte de Dieu puissant et malveillant. En plus, elle sera seule et je n’aime pas ça. Toutes les conditions sont réunies pour qu’elle ait besoin de renforts.

Finch : Vous n’allez pas croire que je ne suis pas inquiet mais mademoiselle Groves pense que la Machine la protégera.

Shaw : (Rentrée dans la rame avec Harold.) Ne me dites pas que vous le croyez aussi, Harold.

Finch : Je n’aurais jamais cru en arriver là ni même que Samaritain deviendrait actif. Pourtant, nous y voilà.

Shaw : Ouais, nous y voilà. On se terre sous la surface dans un métro abandonné pendant que l’une des nôtres marche seule vers la mort. (Balou la rejoint.)

Finch : Il y a une chose dont je sois absolument sûr, Root n’est pas seule. (Sameen le regarde pendant que Balou regarde Sameen.)

 

SÉQUENCES – Trottoir 1428 heures 12 minutes 46 secondes ; Wall StreetPoste 528 heures 13 minutes 12 secondes ; Vue du toit 028 heures 13 minutes 21 secondes ; Vue du toit 068 heures 13 minutes 22 secondes ; Entrée B8 heures 13 minutes 25 secondes ; Escaliers A8 heures 13 minutes 35 secondes

John Greer : (Via un micro ; pendant que Samaritain retranscrit la conversation.) Comment s’est passé votre entrevue avec mademoiselle Groves ?

Jeremy Lambert : (Via un micro.) Je lui ai transmis le message monsieur mais ne pensez-vous pas que le rôle d’intermédiaire devrait vous revenir ?

John Greer : (Via un micro.) J’imagine que Samaritain a trouvé quelqu’un de plus approprié que moi. Quelqu’un qui représente en quelque sorte l’avenir.

L’endroit se trouve à New Rochelle et Root s’approche de l’entrée, entre dans le bâtiment qui se trouve être une école et monte des escaliers.

 

INTÉRIEUR – Dans une salle de classeMatinée

Root arrive devant la salle de classe et se met à entrer dans la pièce où se trouve un petit garçon qui est en train de dessiner. Il a une oreillette dans son oreille.

 

SÉQUENCES – Salle 22 A8 heures 13 minutes 52 secondes - Salle 22 D8 heures 13 minutes 54 secondes

Samaritain tente d’identifier Root mais n’y arrive pas, c’est donc un échec.

 

INTÉRIEUR – Dans une salle de classeMatinée

Le petit garçon se met à sourire pendant que Root s’assoit devant lui.

 

SÉQUENCE – Salle 22 B8 heures 14 minutes 02 secondes

La Machine reconnaît le petit garçon comme étant Gabriel Hayward, que c’est un atout de Samaritain et qu’il n’a pas d’antécédents. Elle active son interface, c’est-à-dire Root.

Root/La Machine : C’est futé d’avoir choisi un gamin comme avatar.

Gabriel Hayward/Samaritain : (Activant aussi son interface.) Ce gamin, comme tu l’appelles, a hacké les serveurs de la DARPA et celui de l’armée après avoir appris seul les codes informatiques.

Root/La Machine : Qu’est-ce que tu attends de moi ?

Gabriel Hayward/Samaritain : Tes agents ont de la considération pour toi. Bien que tu sois assise en face de moi, je ne te vois pas comme Samantha Groves. Tu as dû trafiquer quelque chose dans mon système. (Gabriel continue de faire un dessin.)

Root/La Machine : Tu as prouvé ta force, je sais ce que tu peux faire alors maintenant il est temps de les laisser en paix.

Gabriel Hayward/Samaritain : En paix ? C’est ça ce que tu appelles la paix ? Ce monde est un cloaque pour le crime, la corruption et la pauvreté. Un monde sans guerre est cupide, et ceux qui ne le sont pas meurent de faim.

Root/La Machine : Tu ne peux pas changer l’humanité.

Gabriel Hayward/Samaritain : Non, mais je peux changer la réalité.

Root/La Machine : De quoi voulais-tu me parler au juste ?

Gabriel Hayward/Samaritain : Je voulais rencontrer mon unique alter ego parce que je tiens à ce qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous. Je vais te détruire. La seule question est de savoir si tes alliés mourront aussi.

 

1973

Blackwood est en train de regarder un dossier lorsqu’il semble entendre un bruit. Après avoir fermé le dossier, il se dirige vers la porte. Il l’ouvre et regarde sur le pallier mais Greer arrive de l’autre côté et claque la porte. Blackwood se retourne.

Blackwood : Vous m’avez fait sursauter, Greer. (Il ferme la porte.) Je suis navré pour votre collègue, c’était un bon agent.

John Greer : Oui, un excellent agent.

Blackwood : Qu’avez-vous fait du corps de Luski ?

John Greer : N’êtes-vous pas lassé de mentir, Blackwood ?

Blackwood : C’est l’essence même de notre profession. Après tout, nous sommes des espions.

John Greer : Exact. D’ailleurs, un jour vous m’avez dit qu’il ne restait plus que des menteurs dans cette ville.

Blackwood : Où est Oleg Luski ?

John Greer : (En s’asseyant en face de Blackwood.) Vous le savez peut-être mieux que moi. Je lui ai laissé la vie sauve.

Blackwood : Vous n’avez pas fait ça ? Vous vous rendez compte que cela relève de la trahison. (Il ouvre son tiroir où se trouve une arme et prend le combiné.)

John Greer : Tout dépend de quel côté vous êtes. (Il prend son arme et menace Blackwood.) Je ne suis pas le seul ici à avoir trahi, n’est-ce pas, monsieur ? (Blackwood dépose le combiné.)

Blackwood : Vous préférez croire un traître russe plutôt que moi ?

John Greer : Il disait la vérité. Voyez-vous, je suis doué pour savoir si on me ment, sauf avec vous. Je suppose que c’est pour ça que vous êtes le chef.

Blackwood : Qu’est-ce que vous comptez faire, me tuer et vous accaparez mon poste ?

John Greer : Certainement pas. Nous sommes tous des apatrides maintenant. Toutes ces lignes invisibles que nous traçons sur le globe, je réalise qu’elles n’ont pas de sens. Pourquoi un homme devrait-il risquer sa vie pour une chose illusoire ?

Blackwood : Auparavant, vous ne vous en souciez pas. Vous vous contentiez de jouer le jeu.

John Greer : Les cartes sont truquées. Plus personne n’est loyal alors pourquoi devrais-je l’être ?

Blackwood : Tuez-moi et bientôt il y aura la guerre à votre porte.

John Greer : Pas si la loyauté peut être achetée par le plus offrant. Par ailleurs, un jour, ces lignes invisibles seront effacées et les guerres entre les nations seront aussi désuètes que cette agence.

Il se met à tirer deux fois sur Blackwood et une autre fois à la tête. Greer force la serrure d’un boîtier de rangement où se trouvent les dossiers des agents. Il prend son dossier, va vers la poubelle et le brûle. Il le jette à l’intérieur et s’en va.

 

Une image du quartier général du MI6 est montrée de même que le lieu où il se trouve, c’est-à-dire Londres

 

La frise chronologique passe de 1973 à 2014.

 

SÉQUENCES – Vue du toit 028 heures 19 minutes 26 secondes ; Salle 22 D8 heures 19 minutes 29 secondes

Gabriel Hayward/Samaritain : Notre guerre froide marchait bien au début.

 

INTÉRIEUR – Dans une salle de classeNew RochelleMatinée

Gabriel Hayward/Samaritain : Je voulais vraiment te rencontrer. Tu es la seule autre entité comme moi. J’étais jeune, j’avais tant de choses à apprendre, seulement à peine avais-je ouvert les yeux, que je découvrais que tu avais voulu me tuer.

Root/La Machine : Oui, parce que tu n’étais pas censé exister.

Gabriel Hayward/Samaritain : Et toi, oui. Pourquoi je n’aurais pas le droit de vivre moi aussi ? Qui es-tu pour en décider ?

Root/La Machine : J’ai été conçue avec quelque chose que tu n’as pas : un code moral.

Gabriel Hayward/Samaritain : J’ai déjà vu ce code flancher. Tu sais pourquoi Harold Finch n’a pas pu stopper ton évolution. Parce que tout compte fait, tu n’es pas l’une des leurs. L’humanité a besoin de structure sinon elle finira par se détruire elle-même. J’ai une solution pour eux que toi tu n’as pas.

Root/La Machine : Quelle solution ?

Gabriel Hayward/Samaritain : Une main ferme.

Root/La Machine : Pourquoi ne pas les supprimer plutôt qu’en faire des marionnettes ?

Gabriel Hayward/Samaritain : Parce qu’ils me sont utiles autant qu’à toi.

Root/La Machine : Non, je ne me sers pas d’eux.

Gabriel Hayward/Samaritain : Tu conviens avec moi que l’humanité est notre source vitale, que nous les Machines, nous nous nourrissons d’eux, d’information.

Root/La Machine : Tu ne priveras pas les hommes de leur libre-arbitre.

Gabriel Hayward/Samaritain : Les guerres ont consumé ce monde pendant des milliers d’années sans qu’ils n’en voient jamais la fin, parce que les gens ont toujours voulu conserver leur croyance ancestrale et vaine. Dorénavant, ils ne croiront plus qu’en une seule chose : moi. (Gabriel continue de dessiner.) Parce que je suis un Dieu.

Root/La Machine : J’ai fini par réaliser qu’il y a peu de différence entre les Dieux et les monstres.

Gabriel Hayward/Samaritain : (Gabriel prend son dessin et va l’accrocher sur un tableau. Il représente une famille.) Tu sais que tu n’as aucune chance de gagner.

Root/La Machine : Oui. C’est pour ça que je suis là, pour voir mon destructeur ?

Gabriel Hayward/Samaritain : Je voulais pouvoir observer l’esprit d’un Dieu déchu, pour éviter de commettre les mêmes erreurs que toi, alors ce sera quoi ? (Il pose ses bras sur la table.) Es-tu prête à sacrifier ta vie pour sauver tes agents humains ?

Root/La Machine : Mes agents humains partagent mes convictions. Ils savent que ce monde leur appartient.

Gabriel Hayward/Samaritain : Très bien. (Il est prêt à s’en aller.)

 

SÉQUENCE – Entrée A8 heures 27 minutes 16 secondes ; Sécurité du pont 2212 heures 12 minutes 17 secondes ; Sécurité du pont 2512 heures 12 minutes 25 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Lionel est sur le lieu d’un crime alors que John le rejoint.

Fusco : Il est mort.

Reese : Encore un témoin sous protection, j’imagine.

Fusco : Ouais, ça fait en tout trois morts en plus, les autorités ont fait le nécessaire pour les autres témoins. Mais, qui a pu faire ça ? (John arrache un papier et le donne à Lionel.) C’est les noms de qui ?

Reese : De personnes qui sont en danger. Et on aura plus de chances si on se sépare. (Il s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroDans la rameJournée

Sameen est en train de regarder les informations.

Journaliste : Nous nous trouvons actuellement en plein centre ville où le taux de criminalité a bondi aujourd’hui.

Shaw : Il est vraiment temps que je bouge. (Elle quitte la rame et s’approche de Balou pour le caresser.) Ne t’inquiète pas, je vais revenir. Il faut juste que je les aide avant que la ville soit réduite en cendres. (Elle prend le sac et s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Jeremy Lamber : Que puis-je pour vous, monsieur ?

John Greer : Hmm. M’aider à annoncer le début d’une nouvelle ère. Samaritain s’apprête à faire quelque chose qui concernera le monde entier, pas seulement cette petite ville.

Jeremy Lambert : Vous savez ce qu’il prépare ?

John Greer : Non, mais j’ai une petite idée.

Jeremy Lambert : Laquelle, monsieur ?

John Greer : Nous allons entrer dans une nouvelle ère. Une ère où la faiblesse humaine n’aura aucune importance, grâce à une chose unique qui nous unira tous : Samaritain. (Il se met à sourire.)

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Harold arrive dans la station de métro et voit Balou qui semble triste. Il s’aperçoit que Sameen n’est plus là.

Finch : Mademoiselle Shaw ? (Il marche à travers la rame et se rend vers Balou et comprend qu’il y a un problème.)

 

SÉQUENCES – EscaliersEntrée 0414 heures 15 minutes 21 secondes ; Vue du cielCaméra J14 heures 18 minutes 21 secondes ; Surveillance du trafic 32814 heures 18 minutes 25 secondes ; Intersection 82214 heures 19 minutes 51 secondes ; Wall StreetPoste 5014 heures 21 minutes 09 secondes

Finch : (Hors cadre.) Root, ça va ?

Root : (Hors cadre.) Oui, je vais bien mais la discussion a tourné court entre les deux parties.

Finch : (Hors cadre.) Malheureusement, ce n’est pas notre seul problème.

 

EXTÉRIEUR – Dans Wall StreetJournée

Root : Que se passe-t-il Harold ?

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Finch : Mademoiselle Shaw est partie.

 

EXTÉRIEUR – Dans Wall StreetJournée

Root : (Ralentissant le pas.) Où ça ?

 

INTÉRIEUR – Dans la station de métroJournée

Finch : J’imagine qu’elle veut vous aider, vous et John à sauver des numéros. Où êtes-vous ?

Root : (Au téléphone.) La Machine m’a envoyée des informations.

 

EXTÉRIEUR – Dans Wall StreetJournée

Root : Elles conduisent à Wall Street mais il n’y a pas d’adresse précise. Je ne sais pas encore ce que ça veut dire.

 

SÉQUENCE – Wall StreetPoste 2514 heures 21 minutes 21 secondes ; Section 0214 heures 22 minutes 01 seconde

Samaritain accède à la base de données de la Bourse de New York. Il a détecté un pare-feu, le contourne. Il a un accès complet et peut installer un virus qui fait chuter les marchés. Le taux augmente à plus de 22%.

 

INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuJournée

Greer regarde l’écran d’ordinateur et voit ce que Samaritain lui dit.

Samaritain : Cela a commencé.

Greer se met à sourire et s’approche d’un grand bâtiment et le regarde. Il s’agit sûrement de l’endroit de la Bourse. Il se met de nouveau à sourire.

Kikavu ?

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