FLASH-BACK – 1er janvier 2002 – Jour 1
Finch : (Via un micro.) Bien allons-y. Alors, est-ce que tu me vois ? (La Machine fait un scan visuel, ce qui ravit son créateur.) Excellent. Question suivante : qui je suis ? (Elle le reconnaît en tant qu’administrateur.)
Les jours s’accélèrent jusqu’à arriver au 161ème jour.
Finch : (Hors cadre ; via un micro.) Tu sais ce que nous avons créé. Cette machine a été conçue pour repérer les conspirateurs et arrêter les terroristes avant qu’ils ne passent à l’acte.
Jour 1135
Alicia Corwin : (Via un micro.) Si le Congrès venait à savoir que vous construisez cette Machine, vous iriez en prison.
Nathan Ingram : (Via un micro.) Est-ce qu’ils nous laisseraient partager la même cellule.
Jour 3546
Finch : (Via un micro.) Je suis parfaitement renseigné mais pour mettre à profit tout ce que je sais, il faudrait quelqu’un comme vous.
Jour 3550
Finch : (Via un micro.) Tôt ou tard, ça finira par nous coûter la vie. (La Machine intercepte une communication.) Si jamais il m’arrive quelque chose, j’ai une alternative.
Jour 3789
Finch : (Via un micro.) Nous avons un nouveau numéro, Caroline Turing.
Jour 3790
Zoe Morgan : (Via un micro.) Elle a mis un contrat sur elle-même. Elle voulait simplement vous faire sortir du bois.
Jour 3791
Reese : (Via un micro.) Celui qu’elle vise, ce n’est pas moi, c’est Harold.
Root : (Après avoir tiré sur Alicia Corwin ; via un micro.) Ravie de faire enfin votre connaissance, Harold. Vous pouvez m’appeler Root.
Reese : (Via un micro.) Sa vie est en danger parce qu’il travaillait pour toi. Alors tu vas m’aider à le sortir de là.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Un téléphone d’une cabine téléphonique se met à sonner. John prend le combiné et plusieurs voix se font entendre.
La Machine : Uncertainty. Romeo. Kilo. Family. Alpha. Mike. Reflections. Juliet. Oscar.
John redépose le combiné.
SÉQUENCE – Angle de la 47ème et 7ème – Sud-Ouest – Caméra 2 – 12 heures 05 minutes 45 secondes
La Machine tente de repérer son administrateur. Elle l’a localisé dans un restaurant du Delaware « The Gas and Crub ».
SÉQUENCES – Entrée – Caméra B – 20 heures 22 minutes 20 secondes ; Zone 2 – Caméra A ; 20 heures 20 minutes 26 secondes
La Machine les a reconnus car ils ont un carré jaune autour d’eux. Ils se trouvent à une table sur le point de manger.
Root : Vous avez l’air affamé, Harold. Qu’est-ce qu’il vous ferait plaisir ?
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Dans le Delaware – Soirée
Root : (Regardant une carte.) Surtout ne le prenez pas mal, mais pour un milliardaire de génie, vous n’êtes pas de bonne compagnie. (N’obtenant pas de réponse, elle voit qu’Harold regarde un policier qui s’installe au bar.) Il n’y a pas de système sans faille et moi je trouve toujours la faille. Vous, vous vous souciez de votre prochain, c’est ça votre faille. (À voix basse.) Alors, si vous tentez d’alerter ce policier juste à côté, ce n’est pas vous que je tuerai, ce sera n’importe qui d’autres. (Avec une voix normale.) Ne m’y obligez pas, s’il vous plaît. (Refermant la carte.) OK, j’ai compris. Si vous ne dites rien, c’est parce que vous vous demandez ce que je sais exactement. J’en sais assez. Assez pour que vous soyez en droit de vous demandez ce que je veux et où tout ça nous mène.
Finch : (L’air abattu.) Et où tout ça nous mène ?
Root : Dans le futur, Harold. Même si grâce à vous, le futur est déjà là. Mais ça, vous ne l’avez dit à personne.
Finch : Je ne sais pas pour qui vous me prenez, mais vous vous trompez.
Root : Non, ne me traitez pas comme eux. Leur parler, ça serait comme s’adresser à des insectes. Ils ne comprendraient rien, (Harold regarde toujours sur le côté vers le bar) même si on leur expliquait ce que vous avez fait. Je suis différente, moi j’ai passé ma vie entière à vous attendre. Nous avons des tas de choses en commun.
Finch : Je ne crois pas. Non seulement vous êtes une voleuse mais aussi une meurtrière.
Root : Ma mère disait qu’il fallait exploiter son talent, je n’y peux rien, je suis douée. Sauf cette fameuse fois où quelqu’un m’a stoppée avant. Quelqu’un qui, je ne sais comment, connaissait mon plan. Comment vous avez su, Harold ? J’ai passé des mois à essayer de comprendre. Je n’ai jamais cru à la magie. Je savais que depuis longtemps, le gouvernement cherchait un moyen de protéger tous ses chers petits citoyens terrorisés. Je croyais qu’il n’y était jamais parvenu. Je ne vous connaissais pas encore. Hmm. Vous y êtes parvenu. Vous l’avez créé, ce système capable de veiller sur chacun de nous. La seule chose que je ne comprends pas, c’est pourquoi il n’a pas veillé sur vous.
SÉQUENCE – Trottoir – Caméra 4 – 20 heures 42 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Soirée
Carter : (Ouvrant la porte.) Taylor ? (Elle referme la porte.) Taylor !
Reese : Il n’est pas là. (Pendant que Joss pointe son arme vers lui.) Il révise chez un copain.
Carter : (Allumant la lumière, elle pointe son arme vers John puis la baisse. Il se trouve à la fenêtre.) Je vous en prie, John, entrez chez moi, faites comme chez vous.
Reese : Finch a disparu. Elle l’a enlevé.
Carter : Quoi, qui l’a enlevé ?
Reese : Turing. Elle n’a jamais été psy. Elle nous a baladés. En fait, elle s’appelle Root, en tout cas, c’est le nom qu’elle se donne.
Carter : Qu’est-ce qu’elle essaie d’obtenir de lui ? (N’obtenant pas de réponse.) D’accord, je peux lancer un avis de recherche. Faire diffuser sa photo au bureau des Sheriffs, au FBI.
Reese : Ce n’est pas pour rien que Finch s’est fait oublié. On va devoir le trouver seul. J’ai un début de piste. Mais je vais avoir besoin de vous pour étudier toutes les autres. Avant de disparaître avec Finch, Root a tué un ex-agent des renseignements (donnant la photo) nommée Alicia Corwin.
Carter : Très bien, je vais faire en sorte de récupérer l’enquête.
Reese : Merci.
Carter : Et vous, qu’est-ce que vous allez faire ?
Reese : Oh, je ne sais pas vraiment, me remettre aux maths.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 12 – 23 heures 11 minutes 34 secondes
John écrit tous les noms qu’il a entendu à la cabine téléphonique.
Reese : Uncertainty. Romeo. Kilo. Family. Alpha. Mike. Reflections. Juliet. Oscar. (Il regarde un livre sur les codes standard. Il ouvre à une page.) « Je vous ai offert un boulot, monsieur Reese. Je ne vous ai jamais dit que ce serait facile. » (Retournant à la vitre.) Aidez-moi, Finch. Aidez-moi à vous retrouver. (En feuilletant le livre, il se met à écrire sur la vitre. Il regarde sur la tranche et voit un titre avec des initiales et des chiffres.) Le titre et les initiales de l’auteur. (Il court tout de suite vers la bibliothèque et prend les livres correspondant aux noms donnés par la Machine.) Uncertainty, RK. Family, AM. Reflections, JO. (Mettant les trois livres dans l’ordre et voit une suite de chiffres.) Finch, vous êtes un petit malin. Classification décimale. C’est comme ça que la Machine vous communique les numéros.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Le numéro de sécurité sociale donne une personne de sexe masculin et né le 13 février 1979.
Fusco : J’ai balancé le numéro dans le fichier. Le gars s’appelle Leon Tao. Il est titulaire d’un MBA, pas de casier, il a une jolie petite voiture avec un traceur GPS antivol que je me suis permis…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Fusco : (Au téléphone.)… d’activer. Je t’ai envoyé les coordonnées.
Reese : Je les ai eues.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Fusco : Tu crois que ce Tao va te permettre de localiser notre ami binoclard ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Tu as presque l’air inquiet, Lionel.
Fusco : (Au téléphone.) Franchement…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Fusco : …je n’ai pas envie de te voir à l’œuvre s’il est plus là pour te cadrer.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Espérons qu’on en arrive pas là.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
John entre dans un bar et voit Leon Tao en train de discuter avec un homme.
Leon Tao : Il faut que vous compreniez, ce fric, moi je ne l’ai pas. Alors, je ne vais pas le sortir de ma poche.
Reese : (Montrant le badge de Stills.) Vous permettez ? Il faut que je parle à Leon.
Reddy : (Se levant.) Je vous le laisse, lieutenant. (Les autres hommes présents restent sur leur garde.)
Reese : (Sortant deux photos.) Je suis à la recherche d’un ami. (Montrant les photos de Root et Finch.) Et d’après une de mes sources, vous serez susceptibles de m’aider.
Leon Tao : Jamais vu, ni l’un ni l’autre.
Reese : Regardez encore. Ma source est infaillible.
Leon Tao : Je vous dis que je n’ai jamais vu ces gens-là, jamais de ma vie, vous entendez ? Reese : (Après une pause.) Vous ne mentez pas. (Leon Tao ne comprend pas et fait non de la tête. John range les photos.) Alors, qu’est-ce que je viens faire là ?
Leon Tao : Ça, j’en sais rien, vieux, franchement.
Deux hommes commencent à se parler entre eux à voix basse. John voit dans une glace qu’un homme est armé.
Reese : (Commençant à comprendre.) Oh, non, dites-moi que c’est une blague. (Leon Tao est dubitatif.) Laissez-moi deviner, je parie que vous avez de gros ennuis, le genre qui peuvent vous coûter la vie. Non, je n’arrive pas à le croire. Il a parlé d’une alternative mais en fait, c’est moi.
Leon Tao : Quoi ?
Reese : Il n’a jamais compté sur moi pour le retrouver, ce qu’il voulait c’était que je continue à sauver des gens comme avant. Des types comme vous. C’est quoi l’histoire, vous avez fait je ne sais pas quoi pour foutre ces gars en rogne et du coup, ils comptent vous descendre dès que j’aurais passé la porte.
Leon Tao : (Gêné.) Non, non…, non, ça va, on discutait. (Reddy se met à rire et s’approche de Leon et s’assoit.)
Reddy : Non, non, vous avez raison, lieutenant. Il se trouve que Leon nous a volés un sacré paquet de blé. Et j’avais décidé de mettre un terme à la discussion quand vous êtes entré.
Reese : Je vous explique, là je n’ai pas vraiment le temps, il faut que je retrouve mon ami. Alors, Leon et moi, on va se lever et on va sortir d’ici.
Reddy : (Il pose son arme sur la table et sur sa main se trouve un tatouage d’une croix gammée.) Leon nous a volés tellement de blé qu’on n’hésitera pas à tuer un flic. Alors, peut-être qu’on peut trouver un moyen de s’entendre. Vous partez, vous nous laissez Leon, argh, et vous pouvez continuer à chercher votre ami.
Reese : Vous savez, le flic à qui j’ai volé cette plaque aurait vraisemblablement accepté votre offre. Mais je ne suis pas ce flic.
Reddy : Et vous êtes qui, alors ?
Reese : Celui qui l’a flingué avant de lui piquer sa plaque.
Reddy et Leon se regardent et ne comprennent pas. John utilise l’arme de Reddy et tire vers lui et tous les hommes présents dans le bar. Leon s’est caché sous la table.
Reese : Vous venez ou vous restez, Leon. (Leon quitte sa cachette et part rejoindre John.
La frise chronologique passe de 2012 à 2002.
SÉQUENCE – Delancey et Essex – E – Médiane – Caméra 01 – 15 heures 33 minutes 19 secondes
16 février 2002
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (À la Machine.) Est-ce que tu me vois ?
SÉQUENCES – Delancey et Essex – E – Médiane – Caméra 01 – 15 heures 33 minutes 24 secondes ; Angle de Delancey et Essex – Nord-Ouest – Caméra 03 – 15 heures 33 minutes 25 secondes
La Machine reconnaît son administrateur car elle affiche un carré jaune autour de lui. Harold est en train de regarder une caméra.
Finch : On va jouer à cache-cache, une sonnerie de portable pour oui, deux pour non, est-ce que tu as saisi ? (Le portable fait une vibration.)
SÉQUENCES – 40ème étage – Sud – 15 heures 34 minutes 34 secondes ; Porte Caméra 2 – 15 heures 34 minutes 38 secondes
Finch : Est-ce que tu me vois ? (Elle met un carré jaune et fait vibrer le téléphone.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Harold voit une caméra de vidéosurveillance. Il se décide de rentrer dans un magasin où il n’y a pas de caméra.
INTÉRIEUR – Dans un magasin – Journée
Homme : Merci, bonne journée.
Finch : Et maintenant ? (Le téléphone se met à vibrer, Harold a l’air étonné.) Non, c’est vrai ? Combien j’ai de doigts ? (Il montre trois doigts et le téléphone se met à vibrer trois fois. Il regarde dans la salle et voit qu’il n’y a pas de caméra. Il regarde vers une cloche en verre et voit un ordinateur. Il se retourne et regarde vers un homme qui travaille sur son ordinateur, une web-cam sur l’écran.
SÉQUENCE – WebCam – 15 heures 36 minutes 11 secondes
La Machine reconnaît son administrateur en mettant un carré jaune autour de sa tête.
INTÉRIEUR – Dans un magasin – Journée
Finch : Joli, très joli.
SÉQUENCE – WebCam – 15 heures 36 minutes 19 secondes
Harold quitte le magasin.
La frise chronologique passe de 2002 à 2012.
SÉQUENCES – Clôture E – Caméra 1 – 13 heures 01 minute 05 secondes ; Porte 2 – Caméra 2 – 13 heures 01 minute 07 secondes
Reese : Alors, vous ne m’aiderez pas à le retrouver.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Leon Tao : Vous êtes sourd ou quoi, je vous l’ai dit, votre pote je ne le connais pas.
Reese : (Regardant une caméra de vidéosurveillance.) Il t’a programmé pour continuer, c’est ça ? (Leon regarde aussi vers la caméra.) Pour me donner des numéros.
Leon Tao : Quels numéros ? (Regardant de nouveau vers la caméra.) À qui vous parlez ? Non, non, une seconde, ça me revient je n’ai rien à cirer. Adieu. (Voyant sa voiture avec une dépanneuse.) Hey, hey, ma caisse !
Reese : (Se tournant vers un autre trottoir.) Je crois que l’on va devoir marcher.
Leon Tao : Vous êtes quoi, un ex-Marine ? Genre opération clandestine ?
Reese : Ça change quoi ?
Leon Tao : Écoutez, vous avez l’air secoué, mais euh, super efficace en même temps, hein. Et tout ce que je vous demande, c’est de m’emmener à ma voiture. Vous me devez bien ça.
Reese : Comment ça, je vous le dois ?
Leon Tao : Vous vous pointez alors qu’on était en pleine négociation.
Reese : Une négociation, ça finit rarement à coups de balles. Et vos amis appartiennent à la Fraternité Aryenne. Vous aurez dû y penser avant de leur voler leur fric. Et au fait, combien vous leur avez volés ?
Leon Tao : Huit millions. (Arrêtant John.) Mais, hey, hey, je, je n’ai jamais eu l’intention de les voler, en tout cas, pas au début. J’avais un job, de tout ce qui a de plus légal chez Bear Sterns, la crise est arrivée, on s’est tous fait jeter, alors j’ai accepté un boulot dans une petite start-up. J’ai mis six mois à comprendre que je bossais pour le financement de la Nation Aryenne. En fait, je blanchissais l’argent de leur trafic de meth. Vous, vous appelez ça du vol ? J’appelle ça un dédommagement. S’il vous plaît, il faut que je quitte la ville rapidos, sinon, je suis mort. Ramenez-moi à ma voiture. (Voyant John brisant une vitre d’un véhicule de police.) Mais pas celle-là. (John attrape des menottes qui se trouvaient sur un siège et prend la main de Leon pour lui mettre et l’attacher sur le volant.) Eh, vous faites quoi ?
Reese : Je vous mets à l’abri, je vous l’ai dit, je dois retrouver un ami, je n’ai pas le temps de jouer les baby-sitter.
Leon Tao : Eh, attendez, vous n’allez pas me laisser tout seul !
Reese : (Prenant son téléphone.) Rassurez-vous, vous allez vite vous faire des amis. (John croise un policier. Il appelle Lionel.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Hmm. Je vais finir par demander des heures sup.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Leon Tao.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Il a des infos sur l’enlèvement de mister Maboo ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Je crains que non, mais il s’apprête à avoir quelques ennuis avec la police. Je compte sur toi pour qu’il ne lui arrive rien pendant qu’il sera en taule.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Je commence à en avoir assez de laver ton linge sale. Demande à Carter.
Reese : (Au téléphone.) Carter…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese… a déjà de quoi s’occuper. Elle enquête sur un meurtre pour moi.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : (Regardant vers Carter, il se met à parler à voix basse.) Hmm. Qu’est-ce que je disais, elle, elle a droit à une vraie affaire et moi je dois me coltiner ton Leon.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : En tant que flic, tu t’es engagé à protéger et servir ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Oui et alors ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Alors, tu vas respecter ton serment. (John s’en va tout en raccrochant.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Joss Carter - Journée
Lionel raccroche à son tour.
Carter : Ici, le lieutenant Carter, j’ai besoin d’un rapport de balistique au plus vite. (Hors cadre.) Nom de la victime : Corwin, prénom : Alicia.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Journée
Conseiller spécial : (En prenant la photo d’Alicia Corwin décédée, dans sa main.) Notre projet pourrait être contrecarré. Alicia Corwin.
Denton Weeks : Aux dernières nouvelles, elle se serait retirée en Virginie.
Conseiller spécial : Un homme comme vous, avec toutes vos relations, je pensais que vous seriez mieux informé. (Il passe la photo à Weeks.) Elle a été abattue hier, à New York.
Denton Weeks : Abattu par qui ?
Conseiller spécial : C’est ce que j’aimerai savoir. Vous êtes bien conscient que si on commence à répandre le moindre bruit sur notre activité, nous irons croupir à Guantanamo jusqu’à la fin de nos jours. Et encore, dans le meilleur des cas. (Il appelle quelqu’un, la porte s’ouvre.) À partir de maintenant, mon groupe se chargera de la sécurité. (À l’homme qui vient d’entrer.) Occupez-vous de l’enquête sur la mort de Corwin, je veux qu’on classe l’affaire.
Hersh : Aucun problème.
Conseiller spécial : (Voyant Weeks se lever.) Euh, une dernière chose Weeks, Corwin a été en contact avec un analyste de la NSA nommé Peck, c’était très peu de temps avant sa mort. Nous avons tenté d’enlever Peck mais quelqu’un l’a aidé, (montrant la photo de John dans l’ombre) je pencherai pour quelqu’un de chez nous. Il a réussi à neutraliser trois hommes de l’ISA, à lui tout seul.
Denton Weeks : Qui est-ce ?
Hersh : Je n’oublierai pas de lui demander avant de l’éliminer.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
John regarde les photos de Root ainsi qu’une photocopie de son permis de conduire. Il comprend que c’est un vrai.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Joss Carter - Journée
Reese : (Au téléphone ; alors que le téléphone de Carter se met à sonner.) Le permis de conduire…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese :…établi au nom de Caroline Turing est un vrai.
Carter : (Au téléphone.) Vous en êtes sûr ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Joss Carter - Journée
Reese : (Au téléphone.) Finch avait tout vérifié.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Une personne travaillant au service des immatriculations a dû le vendre sous le manteau.
Carter : (Au téléphone.) D’accord, John. Je vais chercher…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Joss Carter - Journée
Carter :… le nom du fonctionnaire qui l’a établi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Rappelez-moi dès que vous l’avez.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : John, vous en êtes au prénom ?
Carter : Ben toi, tu l’appelles comment ?
Fusco : (Enlevant ses lunettes et les met sur son bureau.) Mon boulet quotidien. (Il passe un coup à un autre commissariat.) Oui, lieutenant Fusco, je veux vérifier que vous avez bien un détenu nommé Leon Tao.
INTÉRIEUR – Dans un commissariat – Journée
Leon Tao se trouve bien au commissariat entouré par deux autres détenus.
Leon Tao : (Semblant souffrir.) Ow ! Ow ! Ow !
SÉQUENCE – Hall A – 03 – 15 heures 02 minutes 27 secondes
Leon Tao : (Se mettant au sol.) Mon cœur, j’ai le cœur qui s’emballe. Vite…
INTÉRIEUR – Dans un commissariat – Journée
Leon Tao :… appelez quelqu’un.
Un policier arrête de faire ce qu’il fait et va au téléphone pour appeler du secours.
Policier : OK, OK. Ici, Central du 116 Bay, Steed, demande urgence véhicule pour transfert immédiat, prisonnier en état… (Voyant que Leo s’est fait la malle, il raccroche et court après.) Oh non, ce n’est pas vrai.
SÉQUENCE – Hall A – 03 – 15 heures 02 minutes 40 secondes
Le policier court après Leon pendant que les hommes présents se mettent à rire.
SÉQUENCES – MTA Broadway et la 79ème – (2) – 16 heures 09 minutes 26 secondes ; Avenue A – Poste 371 – 16 heures 09 minutes 28
Reese : (Via un micro.) Un souci, Lionel ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Ce cher Leon a simulé la crise cardiaque et a mis les voiles. Évite de confier les gens à n’importe qui la prochaine fois.
SÉQUENCE – Trottoir nord – Caméra 4 – 16 heures 09 minutes 35 secondes
Reese : (Il passe devant une caméra et un carré jaune est autour de sa tête ; via un micro.) C’est à toi que je l’ai confié.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans le bureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Je dois le chercher, oui ou non ?
Reese : (Au téléphone.) Je te le dirai où le trouver. Et cette fois Lionel, évite de le laisser filer.
SÉQUENCES – Vue du ciel – Caméra F – 16 heures 50 minutes 53 secondes ; Rangée 4 – Caméra D – 16 heures 51 minutes 15 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une fourrière – Journée
Leon, les mains encore menottées, prend de l’argent pour payer la taxe afin de récupérer sa voiture.
Leon Tao : (Voyant l’homme qui regarde vers ses menottes.) J’aime qu’on m’attache au lit, ça pose un problème ?
Il s’en va pour rejoindre sa voiture lorsque Lionel l’intercepte.
Fusco : Eh, doucement, n’oubliez pas que vous avez le cœur fragile. Lieutenant Fusco, je vous conduis en taule.
Leon Tao : (Il se dégage et se met à s’énerver.) Attendez, je suis un comptable, je ne suis pas un criminel ! De quoi vous allez m’accuser ?
Fusco : À part de vol de biens publics, de blanchir de l’argent pour le Troisième Reich.
Leon Tao : Si vous m’enfermez, je suis mort. Ces types contrôlent les prisons. Jamais, jamais je ne tiendrai une seule nuit.
Byron : T’inquiète pas pour la taule, tu n’auras pas le temps d’arriver. (Regardant Lionel.) Ton copain là, c’est qui ? Ce n’est pas lui qui a séché nos hommes, on m’a dit qu’il était grand et plutôt classe.
Fusco : Je suis flic.
Byron : Ah oui, c’est aussi ce qu’a dit l’autre. (À Leon Tao.) Leon, où est notre blé ?
Leon Tao : Vous fatiguez pas, autant me buter tout de suite.
Byron : Eh bien, il n’y avait qu’à demander. (L’homme derrière lui prend son arme et la pointe vers Leon.)
Fusco : (À Leon.) Ça ne mérite pas d’y laisser sa vie, et encore moins la mienne.
Leon Tao : (Montrant vers la voiture derrière lui.) Il est dans le coffre.
Byron a ouvert le coffre et regarde dans le sac, une partie de l’argent est à l’intérieur.
Byron : Il y a peut-être un million là-dedans, le reste où il est ?
Leon Tao : C’est tout ce qui reste, tout est là.
Byron : On l’embarque.
Fusco : (Pointant son arme contre Byron, il prend le bras de Leon.) Eh, franchement, j’aurais plutôt envie de vous le laisser, votre Leon, c’est une vraie plaie. Mais il nous a déjà échappé une fois, il n’est pas question que je reparte sans lui, j’en fais une question de principe.
Byron : Comme tu voudras.
Lionel se prend une crosse de fusil sur son visage, il s’écroule au sol, assommé, sous le regard inquiet de Leon.
La frise chronologique passe de 2012 à 2003.
6 septembre 2003 – Jour 614
La Machine reconnait son administrateur, l’identifiant par un carré jaune.
Finch : (Via un micro.) Très bien, nous allons voir ce que tu sais faire, c’est l’heure du test.
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 5 B – 21 heures 20 minutes 15 secondes ; Aile 14 – Caméra 48 A – 21 heures 21 minutes 47 secondes ; Table 72 – Caméra 52C – 21 heures 22 minutes 06 ; Table 72 – Caméra 51A – 21 heures 22 minutes 06 secondes
Harold se trouve dans un casino et arrive à une table, il met de l’argent dessus pour récupérer des jetons.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Soirée
Croupière : 150. (Elle donne des jetons.) Bonne chance. Misez.
Harold regarde discrètement vers la caméra de vidéosurveillance.
SÉQUENCES – Table 72 – Caméra 54B – 21 heures 22 minutes 15 secondes ; Table 72 – Caméra 150 – 21 heures 22 minutes 16 secondes
La croupière commence à mettre les cartes sur la table.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Soirée
La croupière met deux cartes là où Harold a misé 125 dollars.
SÉQUENCES – Table 72 – Caméra 51A – 21 heures 22 minutes 21 secondes
La Machine tente de trouver une bonne stratégie pendant que la croupière met des cartes. Elle préconise, grâce aux cartes déposées, de prendre une carte avec un pourcentage de succès de 59%.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Soirée
Croupière : Carte ou reste ? (Sur le téléphone d’Harold, il est écrit « tirer ».)
Finch : Oh, veuillez m’excuser. Carte, s’il vous plaît.
Croupière : 22, désolée. (Harold regarde vers la caméra.)
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 550 – 21 heures 22 minutes 39 secondes
La Machine a échoué dans sa tentative de trouver la bonne stratégie.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Soirée
Homme : Quand on touche le fond, on ne peut que remonter.
SÉQUENCES – Table 72 – Caméra 520 – 21 heures 23 minutes 58 secondes
La Machine, grâce aux cartes, trouve comme stratégie et préconise de rester à 65%.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Soirée
Croupière : Carte ou reste ? (Le téléphone vibre et il est noté « resté ».
Finch : (Regardant les cartes.) Reste.
Croupière : (Faisant bouger les cartes.) Vingt-cinq, tout le monde y gagne.
Homme 2 : Ouais, on a gagné.
La croupière lui donne les jetons.
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 550 – 21 heures 24 minutes 27 secondes
La Machine a un succès grâce à sa stratégie, ce qui a permis à Harold de gagner 2000 dollars, donc elle continue sur sa lancée.
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 52A – 22 heures 45 minutes 23 secondes
Ses chances de succès pour rester augmentent puisqu’il est maintenant de 70%, ce qui est le cas.
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 48A – 23 heures 52 minutes 46 secondes
La Machine réussit encore avec cette fois, elle choisit de rester, à 79%.
SÉQUENCE – Table 14 – Caméra 52B – 1 heure 40 minutes 33 secondes
Sa nouvelle stratégie optimale est couronnée de succès, car elle choisit de rester avec 82% de chances.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Nuit
Croupière : (Voyant Harold demander une autre carte.) Vingt-et-un, bravo monsieur.
Harold regarde vers la caméra.
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 52B – 1 heure 52 minutes 18 secondes
La stratégie est de nouveau payante et ça permet à Harold d’avoir 150 000 dollars.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Nuit
Croupière : Carte ou reste ? (Le téléphone d’Harold vibre et il y est noté « tirer ». Elle met une carte et cela fonctionne.) Encore 21. (Tout un groupe de personnes sont venus assister au succès d’Harold.)
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 51B – 1 heure 55 minutes 15 secondes
Harold mise 250 000 dollars sur la table, soit toutes ses mises.
INTÉRIEUR – Dans un casino – Nuit
Croupière : (Pendant que les gens se demandent si Harold ne prend pas un gros risque.) Bonne chance.
Homme : (À Harold.) Vous devez avoir un ange-gardien au-dessus de votre tête.
Croupière : (Mettant une carte.) 15.
Le téléphone vibre et il est noté « rester ».
Croupière : Carte ou reste ? (N’obtenant pas de réponse.) Monsieur ?
Finch : Carte.
La croupière ajoute un valet de pique et ça fait vingt-cinq, donc Harold a tout perdu.
Croupière : Désolée, monsieur.
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 550 – 1 heure 58 minutes 34 secondes
La Machine reconnaît que son administrateur a fait l’erreur alors que c’était la bonne stratégie. Harold sourit à la caméra, montrant que le test est réussi.
Homme : Tôt ou tard…
INTÉRIEUR – Dans un casino – Nuit
Homme :… la chance finit toujours par tourner. Mieux vaut à une table de jeu que dans la vie tout court.
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 55C – 1 heure 58 minutes 46 secondes
Harold donne un jeton de 100 dollars à la croupière.
Croupière : Merci, monsieur.
La frise chronologique passe de 2003 à 2012.
2012
SÉQUENCE – Intersection 43 – Caméra 2 – 17 heures 22 minutes 36 secondes
Root : (Via un micro.) Allez, Harold, ne trainez pas.
INTÉRIEUR – Dans une pharmacie – Journée
Finch : Si vous faites à l’une de ces personnes, j’arrête de coopérer, vous serez obligée de me tuer.
Root : (Prenant une boîte de lame à rasoir, elle l’ouvre et en prend une.) Du calme, Harold, il me faut deux-trois choses en vue d’un voyage, rien de plus. (Prenant la main d’Harold.) Et je ferais aucun mal à ces gens. (Coupant la paume de la main d’Harold.) Et maintenant, vous restez là.
Root s’en va et la main d’Harold est en sang.
Pharmacien : Vous êtes blessé ? (Pendant qu’il va rejoindre Harold, Root en profite pour aller dans l’arrière-boutique.)
Finch : Je ne sais pas ce que j’ai fait, j’avais la tête ailleurs. J’ai glissé dans la rue.
Pharmacien : Je vais mettre un pansement. (Root est en train de prendre une boîte de comprimés.) Venez, asseyez-vous. (Harold regarde vers l’arrière-boutique. Root le regarde.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : (Au téléphone.) Vous avez retrouvé notre employé aux immatriculations ?
Reese : (Au téléphone.) Je suis passé chez lui, il n’y a pas mis les pieds depuis un bout de temps.
EXTÉRIEUR – Dans une fourrière – Journée
Reese : Vous avez eu votre coéquipier ? Il ne répond pas sur son portable.
Carter : (Au téléphone.) Il allait faire je ne sais pas quoi pour vous.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : Me dites pas que vous avez aussi perdu Fusco.
Reese : (Au téléphone.) Lionel est comme de la mauvaise herbe…
EXTÉRIEUR – Dans une fourrière – Journée
Reese : …il finit toujours par réapparaître. Je vais voir si je peux le retrouver.
SÉQUENCES – Pistes – Caméra 53 – 18 heures 03 minutes 15 secondes ; Clôture – Sécurité D – 18 heures 04 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment de la Nation Aryenne – Journée
Byron : Bon, Titus ne va pas tarder. (Il arrive vers Lionel et Leon qui sont tous les deux dos-à-dos, attachés et bâillonnés.) Et tu sais comme moi qu’il n’aura pas ma patience. (Un chien est en train d’aboyer.) Alors, pour la dernière fois Leon, qu’est-ce que tu as fait du reste du blé ? (Leon tente de parler mais n’y arrive pas à cause du bâillon. Un homme lui enlève.) (Au chien.) Assis.
Leon Tao : Récession à double creux, mon pote, c’est comme ça. Vous auriez préféré que j’utilise votre fric pour parier contre l’économie américaine. (Le chien continue d’aboyer, il s’assoit et se calme.)
Byron : Brutus était un chien de guerre entraîné à flairer l’ennemi. (Il passe la laisse à un autre homme, il semble aller chercher quelque chose.) Son ancien maître n’avait pas non plus notre pognon. Alors, il a payé avec son chien (amenant une grande pince) et ses burnes. Il faut reste quelque chose pour le chef, mais il ne m’en voudra pas si je t’entame un peu. (Il essaie d’attraper Leon mais ce dernier se débat pendant que le chien s’est remis à aboyer.)
Leon Tao : Non !
La porte s’est mise à ouvrir et deux hommes amènent John.
Homme : On a trouvé un autre camarade de jeu dehors.
Byron : Ah, le grand mec sapé classe. (Un homme donne l’arme de John à Byron.)
Reese : (Voyant le bâillon de Lionel.) Ah, tu sais que ça te va très bien, Lionel.
Byron : Pour se pointer ici, il faut porter autre chose qu’un simple flingue.
Reese : Je l’ai dit à votre associé, je veux juste retrouver mon ami. La vérité, c’est que je n’ai pas beaucoup d’amis, c’est même le seul, en fait. (Voyant Lionel pousser un grognement pour dire qu’il est là.) Bon d’accord, j’en ai peut-être deux. Alors voilà l’idée, vous me laissez Leon et le lieutenant Fusco, avec leurs bâillons SM si vous voulez, et moi je m’en vais sans faire d’histoire.
Byron : Et si je ne suis pas d’accord ?
Reese : Eh bien alors, ce sera l’heure de mon exercice quotidien. (Il se prend un coup dans le genou, ce qui le force à s’abaisser.)
Byron : Je sens que Brutus va faire un sacré repas ce soir.
Reese : Très joli chien. (Le voyant aboyer.) Berger belge malinois. Seulement voilà, un chien dressé n’aboie pas pour donner l’alerte. Il aboie parce qu’il a peur.
Byron : Et alors ?
Reese : De toute évidence, votre chien ne vous respecte pas. (Il se prend une claque au visage par Byron. Il se met à rire.)
Byron : Et ça le fait marrer.
Reese : On avait aussi un malinois dans mon unité à Tikrit. Il doit y avoir trois types dans le monde qui dressent ce genre de chien. Et ce qui est plutôt curieux, c’est que pour les dresser, ces types leur parlent qu’en néerlandais. J’imagine que vous ne parlez pas néerlandais.
Byron : Détache-le.
John parle en néerlandais, le chien s’assoit et se calme. Il donne un autre ordre et le chien s’allonge au sol. Des coups de feu se font entendre et Byron se trouve projeté par la fenêtre, tombant au sol, assommé. John sort avec Lionel et Leon.
Fusco : Je ne veux rien entendre, c’est clair ? On retourne à ma voiture dans un silence total.
Reese : Je ne dirais pas un mot, je suis comme bâillonné.
Leon Tao : Eh, eh, dites, il y a moyen de m’enlever les menottes.
Reese et Fusco : Non !
John s’arrête et se retourne. Il se met à siffler et le chien vient le rejoindre.
La frise chronologique passe de 2009 à 2003.
7 septembre 2003 – Jour 615
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 55C – 1 heure 58 minutes 47 secondes ; Aile 14 – Caméra 48A – 1 heure 59 minutes 40 secondes ; Sortie 4 – Caméra 112B – 2 heures 04 minutes 31 secondes ; Parking 1 – Caméra 114A – 2 heures 04 minutes 58 secondes
Pendant qu’Harold sort du casino, l’homme qui lui a parlé sort et va dans le parking pour récupérer sa voiture. Il se met à rouler.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Le téléphone d’Harold se met à vibrer. Il regarde et voit qu’il est noté « rester ». Il voit qu’il y a une caméra de vidéosurveillance près d’un arrêt de bus.
SÉQUENCE – Arrêt 3 – Caméra 6A – 2 heures 07 minutes 37 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Finch : De toute évidence, il y a quelques petits bugs qui restent à corriger.
SÉQUENCE – Arrêt 3 – Caméra 6A – 2 heures 07 minutes 43 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Le téléphone se remet à vibrer et le même message apparaît « rester ». Il est prêt d’un passage clouté mais n’a pas le droit de continuer sa route. Pendant ce temps, l’homme s’est endormi au volant. Lorsque cela passe au vert, Harold commence à marcher. La Machine le prévient de s’arrêter mais il évite juste à temps de se faire percuter par la voiture. Celle-ci finit sa course dans une autre voiture.
SÉQUENCES – Passage clouté – Caméra 4C – 2 heures 08 minutes 08 secondes
Homme : Ne vous inquiétez pas, j’appelle les secours.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’IFT – Nuit
La Machine reconnaît son administrateur et se fait gronder par Harold.
Finch : Tu ne dois jamais recommencer. Tu es là pour protéger tout le monde, c’est ça ton travail, pas me protéger moi. Je crois que nous allons devoir définir quelques règles de base.
La frise chronologique passe de 2003 à 2012.
SÉQUENCE – Arrière – Sécurité – Caméra 2 – 18 heures 03 minutes 40 secondes
Root : Vous vous trompez sur mon compte.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Root : Je n’éprouve aucun plaisir à tuer des gens. Mais bon, ça ne me pose pas non plus de problèmes pour autant. (Elle sort, sous la table, un comprimé venant d’un tube.)
Serveur : (Posant un verre sur la table.) S’il vous plaît.
Root : (Écrasant deux comprimés dans une assiette avec l’aide d’une salière.) Quand j’étais gamine, je comprenais mieux les ordinateurs que les gens. Je parie que pour vous c’était pareil. Regardez cette femme. (Ils regardent vers une femme, à une table adjacente, qui est en train de boire.) Elle est plutôt jolie, mais elle arnaque le fisc, elle est accroc aux analgésiques (mettant la poudre dans un tube) et ça fait des années que cette femme est la maîtresse d’un homme marié. (Faisant tomber un tube de rouge à lèvres sur le sol.) Oh, est-ce que peut être maladroite. (Elle met la poudre dans le verre pendant que la femme ramasse le tube et la lui rend.)
Julie Davenport : Tenez, le voilà.
Root : (En souriant.) Merci. (Elle se rassoit à sa table. Elle voit Harold, tentant de prévenir la femme qui est en train de boire.) Elle ira bien. Dans un mois ou deux. Et si vous insistez, je peux m’y prendre de manière beaucoup moins propre. (La femme continue de manger pendant que Root regarde la carte.)
Finch : Qu’est-ce que cette femme à voir là-dedans ?
Root : Un jour, j’ai réalisé à quel point les gens pouvaient se comporter de manière égoïste. Mais c’est pas de notre faute, personne n’a conçu l’espèce humaine. Nous sommes rien d’autre qu’un accident, un vulgaire bug de l’univers. Mais ce que vous avez créé, c’est parfait. D’une conception modèle rationnelle, magnifique.
Finch : Je n’ai fait que construire une Machine, concevoir un système, ni plus ni moins.
Root : (En souriant.) Non, ça j’en doute Harold. Vous avez peut-être réussi à tromper Nathan, mais moi, je sais. Pour qu’une machine soit capable d’analyser le comportement humain, elle doit disposer d’une faculté de raisonnement équivalente.
La femme commence à avoir des douleurs au cou.
Root : Vous avez créé une vraie intelligence, une vie. Tout ça pour finalement la faire taire, l’enfermer dans une cage et la confier aux pires des crapules, des gens tellement corrompus que ça en devient presque risible.
La femme commence à avoir plus de douleurs et finit par s’écrouler au sol, cassant le verre par la même occasion.
Femme : Appelez les secours.
Homme : Téléphonez, vite.
Pendant qu’elle semble s’étouffer, Root prend son sac, pique son téléphone et se cache derrière un homme, en envoyant un message : « Urgent. Je dois te voir maintenant. Chez nous. »
Root : Vous venez, Harold, on y va.
SÉQUENCES – Weather Cam – BV432 – 20 heures 21 minutes 29 secondes ; Intersection Lic – 476B – 20 heures 24 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Leon Tao – Soirée
Reese : T’as pas une tête à t’appeler Brutus.
Leon Tao : Si, je trouve que ça lui va très bien.
Reese : (Caressant le chien.) Oh, t’es une bonne patte, il faut qu’on te trouve un autre nom.
Leon Tao : Ce serait possible de se concentrer sur mon problème.
Reese : Je vais te conduire à l’aéroport et piocher dans le fric que tu as volé à ces types pour t’acheter un aller simple pour très loin. (Le téléphone de John se met à sonner.) Il y a du nouveau, Carter ?
Carter : (Au téléphone.) J’ai peut-être une piste.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Je suis retournée à l’appartement d’Owen Reynolds.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Leon Tao – Soirée
Carter : (Au téléphone.) L’homme qui a vendu son permis à Root. Toujours personne mais j’ai récupéré son courrier.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : (Regardant une lettre.) Rien d’intéressant, à part une facture de relance pour la location d’un box de stockage à l’angle de Broad Street et Pearl.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Leon Tao – Soirée
Reese : Je m’en occupe, merci.
Leon Tao : Eh, vous avez loupé la sortie pour l’aéroport.
Reese : Changement de programme.
SÉQUENCE – Speed – CaméraAF48 – 20 heures 25 minutes 35 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment de la Nation Aryenne – Soirée
Titus : (Relevant Byron qui semble souffrir.) Il est où ?
Byron : Un mec en costard l’a embarqué.
Titus : Mets tout le monde sur le coup, t’as compris ? Je veux qu’ils meurent ce soir. (Titus s’en va pendant que Byron continue de souffrir de son épaule.)
INTÉRIEUR – Dans un parking – Soirée
John range sa voiture dans une place de parking.
Leon Tao : Je peux aller tout seul à l’aéroport, vous savez. Il faut que je disparaisse.
Reese : Il suffit que j’aie le malheur de te laisser seul pour que tu manques de te retrouver à la morgue. Mon ami a disparu, il me reste peu de temps et j’ai encore une piste à explorer. Alors, tu vas faire un petit effort, tu vas tâcher de rester en vie le temps que je m’en occupe, tu as bien compris ?
Leon Tao : Alors, on est dans une impasse, il n’est pas question que je sorte d’ici.
John sort de la voiture et va vers le siège passager, descendant de force Leon.
Leon Tao : Au fait ça avec vous, vous avez de sales manières. (Voyant John mettre le sac dans la voiture.) Eh, mon fric.
Reese : (Fermant la porte de la voiture, le chien se met à aboyer.) Le chien tuera le premier qui s’approche de tes bons au porteur, y compris toi.
À l’extérieur, ils s’approchent d’un bâtiment où se trouve un box.
SÉQUENCE – Zone 4 – Caméra 1 – 21 heures 02 minutes 47 secondes
INTÉRIEUR – Dans un box de stockage – Soirée
Ils entrent dans le box de stockage, John allume, et voient un homme, la tête posée sur un bureau. John vérifie si l’homme est mort ou pas.
Leon Tao : Oh, merde. Est-ce, est-ce, est-ce…
Reese : Oui, Leon, il est mort, on ne peut plus mort.
Leon Tao : Qui a fait ça ?
Reese : Celle qui a enlevé mon ami. Il a vu son visage, elle a été obligée de le tuer. Mais il a sûrement demandé à être payé d’avance. (Il fait tomber l’homme de sa chaise, allant sur le sol. Tournant la chaise vers Leon.) Assieds-toi, Leon.
Leon Tao : Quoi ? Vous délirez ! Pourquoi ?
Reese : Parce que dissimuler des transactions est ta spécialité. Si cette femme a laissé une trace quelconque, toi tu sauras la repérer.
Leon s’assoit, se met devant l’écran et tente de trouver les informations grâce à l’ordinateur. Il affiche des comptes bancaires.
Reese : Il y a un truc que j’aimerai savoir, où est passé le reste du fric que tu as volé ?
Leon Tao : J’ai investi, la Bourse s’est effondrée. Et sans déc, j’ai quelque chose. (Mettant une opération en surbrillance.) C’est là, il y a un virement sur le compte de ce type, Reynolds. Sauf que l’argent a été volé.
Reese : Volé à qui ?
Leon Tao : À Reynolds. C’est à croire qu’elle, qu’elle a installé une espèce de dispositif de surveillance d’écran en temps réel pour pouvoir pirater son compte.
Reese : Tu veux dire qu’elle a pioché dans le compte de ce type pour le payer ?
Leon Tao : Ce qui laisse aucune trace. Elle a créé une boucle.
Reese : Je vais devoir trouver quelqu’un de plus efficace.
Leon Tao : Personne ne fera mieux que ça. Enfin, mis à part elle, peut-être. C’est un génie cette fille, il n’y a rien je vous dis, aucune trace, zéro. Même pas un début de quelque chose.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Ils sont sortis du box et sont désormais à l’extérieur lorsque le téléphone de John se met à sonner.
Carter : (Au téléphone.) John, on a un problème.
Reese : Pourquoi ne suis-je pas surpris ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : (Pendant que Hersh passe à côté d’elle sans qu’elle ne le voie.) Le dossier de Corwin s’est envolé, les fichiers numériques ont été endommagés avec le rapport de la balistique. Les services informatiques ont parlé d’un bug.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Je vais tacher d’en savoir plus…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : … mais franchement, John, j’ai bien peur que nos recherches s’arrêtent là.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Leon Tao : (Voyant arriver deux motards.) Oh, hé, vieux…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : Si Harold est toujours vivant…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Je ne vois pas comment le retrouver.
Un des motards commence à tirer vers John et Leon. John riposte en faisant feu à son tour.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : (Entendant les coups de feu.) John !
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Leon et John se mettent à courir à travers la rue pourchassés par les deux motards qui leur tirent dessus. Ils passent devant une caméra de vidéosurveillance.
SÉQUENCES – Trottoir – Caméra B – 21 heures 11 minutes 27 secondes ; Passerelle Ouest 5 – 21 heures 11 minutes 38 secondes ; Entrée – Sécurité A – 21 heures 11 minutes 43 secondes ; Entrée – Sécurité C – 21 heures 11 minutes 45 secondes ; Entrée – Sécurité A – 21 heures 11 minutes 48 secondes
Leon et John arrivent à se cacher dans un coin d’un bâtiment pendant que les motos font le tour. Les motards sont une menace car ils ont deux carrés à bord rouges. Ils arrivent à leur fausser compagnie.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
John avance sur le trottoir et voit une caméra de vidéosurveillance.
Leon Tao : (Il veut s’enfuir mais voit John s’arrêter, rangeant son arme.) Eh, vous faites quoi là ?
Reese : Je refuse de continuer plus longtemps. Je ne bougerai pas d’ici jusqu’à ce que tu me dises comment le trouver.
Leon Tao : Oh, non, pas encore. (John le rattrape par le col de chemise.)
Reese : Si je dois continuer à sauver des imbéciles dans son genre, alors, ce sera donnant-donnant. Ou se sera sans moi.
Leon Tao : (S’énervant.) Mais à qui vous croyez parler ? Ces types vont nous descendre.
Reese : Oui, il y a de fortes chances.
Leon Tao : (Voyant John devant la caméra.) Alors, qu’est-ce que vous faites là ?
Reese : (Regardant vers la cabine téléphonique et vers la caméra.) Je négocie.
SÉQUENCES – Toit – Caméra N – 21 heures 12 minutes 55 secondes ; Balcon – Caméra 2 – 21 heures 12 minutes 57 secondes – Angle de Rivington et Essex – Sud-Est – Caméra 01 – 21 heures 12 minutes 59 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Reese : (Regardant la caméra.) Je sais qu’on t’a imposée des règles. Mais je pense qu’elles ne valent rien si tout le monde doit mourir. Si personne ne répond plus au téléphone, si personne n’est sauvé, adieu l’alternative.
Leon Tao : Vous voulez quoi, que je me débarrasse des bons au porteur ? Que je balance tout le fric, OK, mais là il faut qu’on bouge, qu’on bouge maintenant !
Reese : (Regardant toujours la caméra.) Qu’est-ce que tu préfères, il va falloir trouver le moyen de contourner les règles. Parce que c’est mon ami et qu’il m’a sauvé la vie. C’est compris ? Je ne continuerai pas sans lui.
La caméra affiche un point rouge et les motos se rapprochent. Leon tape sur l’épaule de John pour l’obliger à partir. Le point rouge disparait et une cabine téléphonique se met à sonner. John prend le combiné et entend ce que la Machine lui dit.
La Machine : Ayacucho. Golf. Papa. Deterministic. Hotel. Sierra. Caméra. Sierra. Kilo.
SÉQUENCE – Angle de Rivington et Essex – Sud-Est – Caméra 01 – 21 heures 13 minutes 56 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Reese : Merci.
Leon Tao : Qui c’était ?
Reese : (Emmenant Leon.) Pas le temps.
Les motards tirent sur la cabine téléphonique.
SÉQUENCES – Angle de Rivington et Essex – Sud-Est – Caméra 03 – 21 heures 14 minutes 09 secondes ; Trafic du pont – Caméra 20 – 21 heures 15 minutes 22 secondes ; Intersection 504 – Caméra A – 21 heures 15 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Le conseiller spécial passe un appel.
Denton Weeks : (Au téléphone.) Oui.
Conseiller spécial : Vous n’êtes pas facile à trouver, Denton.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Denton Weeks – Soirée
Denton Weeks : Je suis prudent, c’est tout.
Conseiller spécial : (Au téléphone.) C’est bien d’être prudent.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Alicia Corwin l’était aussi mais cela n’a pas empêché qu’on la tue.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Denton Weeks – Soirée
Denton Weeks : Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Mon agent est en train de faire en sorte que l’affaire Corwin soit enterrée.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Denton Weeks : (Au téléphone.) Ravi de l’entendre.
Conseiller spécial : Faites attention à vous, Denton. L’un des notre a déjà été tué. Évitons que la liste s’allonge.
Denton Weeks : (Au téléphone.) J’ai un souci d’ordre personnel.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Denton Weeks – Soirée
Denton Weeks : Il est possible que je sois injoignable durant deux ou trois jours.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Denton, pour nous, vous êtes toujours joignable.
Le conseiller raccroche tandis que dans la voiture, Denton baisse son téléphone.
SÉQUENCE – Entrée 2 – Caméra 2 – 21 heures 18 minutes 29 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un parking – Soirée
John et Leon arrivent à trouver une porte pour s’échapper alors que les deux motos s’arrêtent devant l’entrée du parking. Un véhicule noir s’arrête derrière eux et Titus en sort.
Titus : Où ils sont passés ?
Motard : Quelque part, là-dedans.
Titus : Tire-toi de là.
Le motard est obligé de céder sa moto à Titus. Ils entrent dans le parking.
SÉQUENCES – Entrée 2 – Caméra 3 – 21 heures 18 minutes 48 secondes ; Cabine 2 – Caméra 1 – 21 heures 18 minutes 50 secondes
Les deux motards, désormais une menace puisqu’ils ont des carrés aux bords rouge autour d’eux, passent devant la cabine du vigile et font le tour du parking.
INTÉRIEUR – Dans les escaliers menant au parking – Soirée
Leon et John continuent de gravir les escaliers et s’approchent d’une porte.
Reese : Vas-y, sauve-toi, je vais les occuper.
Leon Tao : Euh, OK. John.
Reese : Tu me remercieras plus tard.
John prend une bouteille de liquide, un motard arrive. Il s’en sert contre le motard, qui tombe.
INTÉRIEUR – Dans le parking – Soirée
Lorsque Leon va à sa voiture, Titus arrive à moto et le fait tomber avec son bras. Il descend de moto et va vers Leon pendant que Brutus continue d’aboyer.
Titus : (Prenant Leon par la chemise.) Où est mon fric ?
Leon Tao : (Tremblant de peur.) Il ne reste plus rien.
Titus : C’est pas bon pour toi.
Reese : (Alors que Titus allait frapper Leon.) Hey ! Attaque-toi à quelqu’un de taille ou (voyant la carrure de Titus) en tout cas, quelqu’un qui… s’en rapproche. (Leon parvient à s’enfuir. John commence à le frapper mais Titus arrive facilement à riposter et le frappe. Titus balance John sur la voiture et tombe au sol. Il le relève et l’appuie contre une portière. John tente encore de le frapper mais il se prend un coup de tête dans le visage.
Titus : Les gars comme toi sont la honte de la race. Quand nous nous soulèverons… (Il se prend un projectile dans le dos et tombe au sol. C’est Joss Carter qui a tiré. Le projectile envoie de la fumée.)
Carter : (Descendant rejoindre John avec le sac d’armes dans les mains.) Ça fait un moment que je voulais vous le rendre, ce sac.
Reese : (Prenant le sac.) Merci.
Fusco : Je n’aurais jamais cru te voir dérouiller.
Reese : Je ne dérouillais pas, je le laissais se fatiguer. (Voyant Leon au sol.) Leon. (Il ouvre la portière avant pour libérer Brutus et lui donne une friandise.) Ah ben, en voilà au moins un qui a l’air content.
Leon Tao : Un peu trop content, oui. (En parlant du chien.) Tu ne t’ais pas soulagé dans la caisse au moins ? (Voyant que ces bons ont été déchiquetés.) Nom de Dieu. Ce gros balourd a déchiqueté tous mes bons.
Reese : (Caressant Brutus et entendant Leon.) Ça y est, je sais, je vais l’appeler Balou.
Leon Tao : Il était censé veiller sur le fric, pas le becqueter.
Reese : (Se relevant.) Voit le bon côté des choses, (enlevant les menottes de Leon) tu es peut-être fauché mais tu es vivant. Sauf si bien sûr tu as menti (pendant ce temps, Titus se fait arrêter par Lionel) et qu’en fait tu n’as pas du tout perdu le reste de l’argent.
Fusco : (À Titus.) Avance !
Leon Tao : Non, je l’ai perdu, j’en suis sûr. (Voyant le regard de John.) Sûr à 80%. (John insiste.) Ouais, peut-être 75. 75% (John lui donne les menottes.) Je voulais vous dire, votre ami, j’espère que vous le retrouverez. Il a de la chance de vous avoir.
John s’en va en emmenant Balou avec lui.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 13 – 7 heures 02 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Grâce aux noms donnés par la Machine, John a trouvé une piste. Sur un écran d’ordinateur, un article est affiché sur la disparition d’une jeune fille de 14 ans à Bishop au Texas. Sur le bureau, les trois livres correspondants.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Joss sursaute de peur en voyant Balou qui fait un bruit.
Reese : Bonjour.
Carter : (En rigolant.) Dites-moi que je rêve, ce n’est pas vrai.
Reese : (Donnant un papier.) J’ai trouvé une piste pour Finch.
Carter : Vous savez où se rend notre mystérieuse inconnue ?
Reese : Non, mais je crois savoir d’où elle vient. Faites vos valises, Carter, on part pour le Texas. (Joss regarde le papier où se trouve l’article de la jeune fille disparue.)
INTÉRIEUR – Dans une maison – Matinée
Root : Vous devez mourir de faim. (Mettant du vernis à ongles sur ses mains.) Notre ami ne va pas tarder à arriver, je vous ferais à manger ensuite.
Finch : (Voyant la photo de la femme empoisonnée par Root, il est attaché à un siège.) Je n’ai aucun moyen d’y accéder, je l’ai programmée pour ça.
Root : Tout système a une faille. Vous le savez bien. Et je vous l’ai déjà dit, je suis très douée pour les trouver.
Finch : Qu’est-ce que vous pourriez bien vouloir en faire ?
Root : La même chose que vous. Vous avez peut-être cru que c’était pour le bien de l’humanité mais (elle prend une seringue dans son sac) en fait, si vous avez créé la Machine, c’est parce que le monde est ennuyeux à mourir. L’espèce humaine est arrivée au terme de son évolution. Je veux voir ce qui va se passer ensuite. (Attendant une réponse d’Harold.)
Finch : Nous nous ressemblons, vous avez raison, de bien des manières, même si je n’aime pas l’admettre. J’ai cherché durant des années ce qui pouvait bien rendre les gens si cruels, si mesquins, si égoïstes, alors j’ai commencé à chercher comment changer l’être humain, faire qu’il devienne meilleur. Voilà pourquoi j’ai verrouillé la Machine. Non pas par crainte des personnes auxquelles je l’ai cédée mais par crainte de moi-même, des personnes telles que nous, par peur de ce que nous ferions de ce pouvoir. C’est pourquoi que je ne vous aiderai jamais à en prendre le contrôle.
Root : Je sais, Harold. Vous n’aurez pas à m’y aider. (Elle se lève et enlève la protection de la seringue.) Parce que la vérité, c’est que je n’ai aucune intention de prendre le contrôle de votre Machine. (Elle se cache dans un coin de la pièce alors que Denton Weeks entre dans la maison.)
Denton Weeks : C’est moi chérie, j’ai eu ton message. Est-ce que tout va bien ? (Root arrive à lui planter la seringue dans le cou et s’effondre au sol.)
Root : Ce que je veux, c’est la libérér.