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#122 : L'espion espionné


Personne d'intérêt :
Henry Peck
Flashbacks : Harold Finch

Résumé Court : La nouvelle mission de Reese et Finch pourrait s'avérer compliquée, étant donné que la curiosité de la victime l'a impliquée dans une machination gouvernementale top secrète, que connait très bien Finch.

>> Captures

Popularité


4.57 - 7 votes

Titre VO
No Good Deed

Titre VF
L'espion espionné

Première diffusion
10.05.2012

Première diffusion en France
14.01.2014

Vidéos

Promo

Promo

  

Photos promo

Harold (Michael Emerson) au téléphone

Harold (Michael Emerson) au téléphone

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) remarquent que la personne d'intérêt s'est débarrassée du mouchard

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) remarquent que la personne d'intérêt s'est débarrassée du mouchard

Henry Peck (Jacob Pitts) est au téléphone tandis que John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) l'observent

Henry Peck (Jacob Pitts) est au téléphone tandis que John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) l'observent

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) observent la personne d'intérêt

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) observent la personne d'intérêt

Harold (Michael Emerson) se fond dans la foule

Harold (Michael Emerson) se fond dans la foule

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson)

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson)

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) suivent la personne d'intérêt

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) suivent la personne d'intérêt

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) surveillent de loin la personne d'intérêt

John (Jim Caviezel) et Harold (Michael Emerson) surveillent de loin la personne d'intérêt

Henry Peck (Jacob Pitts)

Henry Peck (Jacob Pitts)

John Reese (Jim Caviezel)

John Reese (Jim Caviezel)

John Reese (Jim Caviezel)

John Reese (Jim Caviezel)

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mardi 14.01.2014 à 20:50
6.18m / 22.8% (Part)

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Jeudi 10.05.2012 à 21:00
12.96m / 2.6% (18-49)

Plus de détails

Ecrit par : David Seck
Réalisé par :  Stephen Williams
Cast Récurrent : Brett Cullen (Nathan Ingram), Elizabeth Marvel (Alicia Corwin), Carrie Preston (Grace Hendricks), Jay O. Sanders (Conseiller Spécial), Al Sapienza (Détective Terney)
Guest-Stars :  Jacob Pitts (Henry Peck), Marc Menchaca (Fox), Kate Bond (Carrie Hale), Andrew Weems (Ed Johnson), Brett Anderson (Vendor)

 La machine regarde dans ses archives afin de regarder les événements des journées ayant précédé son déplacement de IFT à son lieu où elle se trouve.

 

10 Juillet 2009

IFT à 16h40

Nathan rejoint Harold à l'étage où la machine est entreposée. Alors que Harold étiquette les unités de la machine, Nathan est surpris que Harold n'est pas éteint la machine alors qu'elle doit être déplacée le lendemain. Harold justifie le fait qu'il veut qu'elle soit le moins longtemps éteinte donc il éteindra le lendemain. Nathan lui fait remarquer que le monde s'est passé de la machine depuis cinq milliards d'années on n'est pas à une journée près. Nathan et Harold regardent l'écran principal de la machine qui ignore les personnes non pertinentes comme Harold le lui a appris en faisant un tri. Lorsque Harold dit que la machine a sauvé des vies, Harold et Nathan ont encore leur disputes sur la différence faite par la machine entre personnes pertinentes et personnes non pertinentes. Nathan reproche le fait que Harold est fait faire un tri à la machine car pour lui toute vie à une valeur et en envoyant une pique à Harold sur son absence de vie sociale. Toutefois il comprend les choix difficiles que Harold a dû prendre mais il s'inquiète pour Harold car cela fait sept ans qu'il observe la vie des autres et qu'il devrait penser à consacrer du temps à sa vie. Harold sous-entend qu'il a peut-être quelqu'un dans sa vie mais Nathan n'y croit pas car malgré le fait qu'il soit quelqu'un de secret si Harold avait quelqu'un dans sa vie il en parlerait. Les deux se mettent à rire. Mais lorsque Harold lui tourne le dos le visage de Nathan s'assombrit.

 

07 Mai 2012 (Présent)

Dans les rues de New York à 10h21

John suit Harold en gardant une distance afin de l'espionner lorsque Fusco l'appelle. Fusco l'informe que les pontes des HR vont tenir une réunion à laquelle Fusco y est convié. John lui dit qu'il est occupé mais Fusco trouve marrant que son occupation soit de suivre son patron.

Le commissariat

Carter passe devant le bureau de Fusco pendant qu'il est en conversation avec John. Lorsqu'il raccroche elle le regarde avec insistance tout en regardant son dossier regroupant les photos de Artie Lynch, de Ian Davidson et de James Stills. Fusco et Carter s'observent mutuellement.

Dans les rues de New York

John continue à suivre Harold lorsque Harold reçoit un message sur son téléphone. Après l'avoir regardé il se dirige vers une cabine téléphonique pour le décrocher. Il écoute quelque chose puis il raccroche. Après avoir raccroché il appelle John pour lui annoncer qu'ils ont un nouveau numéro. Lorsque Harold raccroche John se rapproche de la cabine téléphonique mais ne voit rien d'anormale. John ne comprend pas ce qui s'est passé.

La machine intercepte un appel de Théodore Gibbons à Henry Peck d'il y a trois semaines. Théodore travaillant pour la sécurité intérieure remercie Henry d'avoir permis l'arrestation d'une personne grâce à son rapport de sur Dubaï. Henry le remercie mais la voix identifie du stress dans sa voix.

La bibliothèque de Harold à 11h01

Alors que John lit "Crime and Punishment" Harold donne les informations sur le nouveau numéro : Il s'agit de Henry Peck âgé de trente-trois ans, vivant seul à Turtle Bay et c'est un analyste financier pour la société "Decker North et associés". Harold se retourne et demande à John si il l'écoute. John lui répond par l'affirmatif. Harold reprend en disant qu'il n'a pas réussi à pirater quoique soit appartenant à Henry. John fait une comparaison entre Harold et Henry avant de lui demander comment il a fait pour obtenir le numéro de Henry Peck. Harold ne comprend pas la question et lui rappelle l'existence de la machine, cependant John lui dit qu'il sait que Harold n'a pas reçu le numéro de Henry à la bibliothèque. John lui demande comment il communique avec la machine. Harold méfiant lui demande pourquoi il veut le savoir. John lui dit en prévision si jamais il lui arrivait quelque chose comment faire pour continuer. Harold lui répond simplement qu'il a un plan de secours si jamais il lui arrivait quelque chose. John lui dit que tôt ou tard il devra le lui révéler et Harold lui répond qu'a trop joué avec le feu on finit par se brûler mettant fin à la discussion.

Dans les rues de New York à 13h12

John se trouve en face des bureaux de Henry Plec et le surveille ce dernier depuis ce point. John ne voit aucune raison de penser que Henry soit en danger et demande à Harold si il a découvert quelque chose sur Henry. Harold lui répond que l'entreprise de Henry à un très bon pare-feu. John lui dit qu'il n'arrive pas à pirater le portable de Henry car ce dernier ne semble pas utiliser sa wi-fi. Harold lui explique que c'est à cause de la localisation du lieu de Henry qui est coupé par des ondes.

John décide d'utiliser l'ancienne méthode en passant à côté de Henry et lui mettant un micro-sans-fil. Ils entendent Henry téléphoner à une dénommée Alicia et lui laisser un message sur son répondeur lorsqu'une employée vient le rattraper pour lui dire qu'il a oublié de vider la mémoire de son portable comme l'entreprise leur impose. Harold dit que c'est une méthode courant si on part à l'étranger mais rarement utiliser dans le pays. Henry s'excuse et retourne dans l'entreprise suivie par John.

"Decker North et associés" à 13h23

John s'introduit et tente de suivre Henry en prétendant avoir un rendez-vous avec Thomas Brewster, non que Harold lui souffle, et en se faisant passer pour John Rooney un gestionnaire de fortune. Alors que Henry entre dans une pièce, Harold informe John qu'ils ont perdu le signal de leur micro. La secrétaire dit à John qu'il n'y a aucun rendez-vous de noter et John n'insiste pas ce qui surprend Harold. John lui répond que c'est parce que la secrétaire avait une arme pointée sur John sous le bureau puis il décrit la sécurité de l'entreprise. John comprend que c'est en réalité un LICS (Local pour Information Classée Sensible). Harold et John comprennent que ce sont des installations secrètes du gouvernement afin de protéger des données sensibles. John dit que Henry Peck n'est pas un analyste financier mais agent illégal qui est une sorte d'espion.

Alors que John veut savoir comment espionner un espion, Harold, déguisé en livreur, livre une machine à café dans laquelle il a introduit une caméra puis il modifie le système électrique de l'entreprise afin d'obtenir la vidéo et le son dans l'entreprise.

Dans les rues de New York

John se trouvant dans un camion voit Henry faire son travail et lorsque Harold le rejoint il dit le vrai métier de Henry qui est un analyste de renseignements. Harold comprend que c'est une station de la NSA.

Dans la soirée John suit Henry jusque chez lui. John est choqué d'entendre Harold parler "d’interaction humaine" pour parler de relation humaine. John explique qu'il a remarqué que Henry n'avait pas de vie mais ne faisait que travailler. John remarque que Henry reçoit la visite de la police qui trouve de la drogue chez lui et l'arrête. Henry ne comprend pas car il ne se drogue pas. John communique avec Harold et entend un bruit dans l'oreille. Harold comprend qu'il y a un deuxième micro à proximité de Henry ce qui veut dire que quelqu'un d'autre espionne Henry. John remarque la personne et la suit mais ce dernier sème facilement John. John explique à Harold que Henry vient de subir un coup monté pour l'incriminer et cela est fait par des professionnels. John veut savoir le pourquoi.

08 Mai 2012

Second jour

La bibliothèque de Harold à 08h57

John fouille la bibliothèque de Harold afin d'avoir des informations sur lui. Il découvre plusieurs exemplaires du même magazine se nommant "The Boroughs" lorsque Carter l'appelle pour l'informer que Henry vient d'être relâché une heure auparavant. Alors que John trouve dans la poubelle de Harold une boîte de café acheté dans un lieu particulier et en prend les références, Carter lui dit qu'elle rien trouvé dans le passé de Henry sauf une inculpation pour un PV qu'il a fait effacer. John est surpris que Henry se soit battu pour faire effacer un PV et Carter lui répond que Henry s'est battu pour le principe ce qu'il a expliqué dans un texte de soixante dix-huit pages qu'il a envoyés au juge. John remercie Carter lorsque Harold arrive à la bibliothèque avec la même marque de café provenant du même lieu. Harold informe John que Henry n'est pas un drogué de par les recherches qu'il a faites. De plus Harold a piraté la wi-fi d'un épicier se trouvant dans la rue de Henry et dont la caméra donne sur l'immeuble de Henry. Dans cette vidéo on s’aperçoit de l'homme qui espionnait Henry est rentré dans l'appartement de ce dernier.

"Decker North et associés" à 09h09

Henry est en train de travailler lorsque son patron vient le voir et lui dit qu'ils sont au courant pour son arrestation et la possession de drogue. Cela entraîne sa suspension jusqu'à la fin de l'enquête. Cette suspension prend effet immédiatement. Henry répond qu'il ne s'est jamais drogué et n'a pros que de l'aspirine depuis qu'il travaille depuis sept ans pour la NSA. Henry affirme à son patron que c'est un coup monté. Son patron lui dit qu'en parlant de conspiration il sera considéré comme fou. Henry quitte son bureau. John observe tout depuis son van et avec Harold se demande pourquoi Henry subit ce coup monté.

Dans les rues de New York à 09h34

Henry tente de joindre Théodore Gibbons mais n'arrive pas à le joindre mais on lui raccroche au téléphone. Harold informe John que Théodore est le sous-directeur de la NSA. John en déduit que Henry est mêlé à quelque chose d'important. Henry tente toujours de joindre Théodore mais sans succès. John comprend que l'on détruit la vie de Henry car il a posé des questions. Harold se demande sur quoi Henry à pu poser des questions qui vaillent la peine de détruire sa vie. Alors que Henry rentre chez lui John s'aperçoit que la caméra de l'immeuble de Henry a été désactivée ce qui veut dire que le tueur est chez Henry.

Appartement de Henry Peck

Henry rentre chez lui et découvre qu'une bouteille d'alcool avec des cachets vidés par terre comme si il avait fait une overdose. Le tueur arrive par-derrière lui avec une seringue lorsque John débarque arme au poing. Un combat a lieu entre le tueur et John permettant à Henry de prendre la fuite. Harold entendant la bagarre décide de s'y rendre. Le tueur et John sont de même niveau mais le tueur prend l'avantage sur John avant de prendre la fuite. John le course mais le tueur est partie en voiture. John informe Harold que la façon de se battre du tueur est celui d'un tueur formé par le gouvernement donc il en conclut que quelqu'un se trouvant à Washington en veut à la vie de Henry.

Dans les rues de New York à 11h15

Harold dit qu'il traque Henry grâce au micro qu'ils ont placé sur lui. Harold voit et entend Henry qui téléphone à Théodore en utilisant le téléphone de la fille de ce dernier. Henry se présente et Théodore veut savoir comment il a obtenu le numéro de téléphone de sa fille. Henry explique que l'on vient d'essayer de le tuer ce qui surprend Théodore. Henry lui raconte qu'il y a trois semaines Théodore l'a appelé pour le féliciter pour son rapport ayant conduit à l'arrestation d'un dénommé Carlson. Henry révèle qu'il n'a jamais parlé de Carlson dans son rapport et que quelqu'un l'a mis dedans ce qui a permis d'empêcher une attaque terroriste importante sur le territoire. Harold comprend de quoi Henry parle et écoute Henry dire qu'il a simplement posé des questions ce qui a entraîné son arrestation, la perte de son travail et le fait que l'on veut le tuer. Henry demande juste à savoir pourquoi on veut le tuer. Théodore lui demande de ne plus jamais le contacter avant de lui raccrocher au nez. John rejoint Harold et voit que Harold ne va pas bien. Harold lui dit qu'il sait qui en a après Henry et pourquoi de même sur quoi les questions de Henry ont porté. Harold finit par dire que c'est de sa faute que la vie de Henry est menacée car ce dernier ignore qu'il a posé des questions sur la machine.

La machine décide de refaire un tour dans ses archives remontant une nouvelle fois à la datte du 10 Juillet 2009 la veille de son départ de IFT.

 

10 Juillet 2009

Un restaurant à 21h23

Alicia Corwing rejoint Nathan Ingram. Nathan remarque que Alicia est dans un état de stress et lui demande ce qui ne va pas. Alicia dit qu'elle est mal à l'aise de faire partie du complot qui permet l'espionnage de son propre pays mais Nathan lui rappelle que c'est pour la bonne cause ce qu'elle confirme puis il lui donne un bout de papier expliquant le voyage de la machine qui partira dans moins de quarante-huit heures de IFT : la machine sera placée dans les six derniers wagons d'un train venant de Des Moines avec pour affectation des pièces d'ordinateurs défectueux. De son côté Alicia confirme que le lieu qui accueillera la machine est conforme à la demande de Nathan c'est-à-dire un lieu discret dont personne ne pensera chercher une machine dans ce lieu. Nathan demande pour l'autre problème en question et Alicia lui parle du fonctionnement de la dissémination qui consiste à ce que la machine lorsqu'elle identifie un suspect l'envoie à la personne la plus apte à traiter la demande tout en camouflant ses traces. Nathan lui dit que c'est dans leur intérêt sinon ils seront arrêtés. Nathan fait l'erreur de dire qu'ils sont huit personnes à connaître l'existence de la machine ce qui fait tiquer Alicia qui lui rappelle qu'ils ne sont que sept à connaître l'existence de la machine. Nathan se rattrape en disant qu'il est nul en math et en détournant l'intention sur les personnes du côté de Alicia lui demandant si ils sont dignes de confiance. Nathan continue de regarder l’attitude de Alicia et lui demande de quoi elle a peur. Alicia lui dit simplement qu'elle a hâte de retourner à son véritable travail. Nathan veut savoir qu'elle est son vrai travail mais Alicia se cache derrière le secret défense et ils se sourissent avant qu'elle accepte le verre qu'il lui avait proposé en début de rencontre.

 

08 Mai 2012 (Présent)

Dans les rues de New York vers 14h30

Harold et John marchent lorsque Carter appelle John pour lui signaler que des voisins de Henry Peck ont vu deux hommes se battre chez Henry. Elle demande à John si tout va bien. C'est Harold qui répond à la place de John, ce qui surprend Carter, et qui lui dit qu'ils se sont occupé du problème avant de raccrocher. Carter n'a pas cru un mot de Harold.

John et Harold continuent de suivre Henry et John veut avoir plus de précisions sur ce que Harold lui a dit à propos de la raison du danger que coure Henry. Harold explique à John que le problème de tout système informatique est l'erreur humaine. Il précise à John que la machine n'étant pas légal qu'il se doutait que l'on prendrait des mesures afin de la protéger mais qu'il a découvert que les personnes à qui il a confié la machine sont plus impitoyable qu'il le pensait.

Henry reçoit un appel de Alicia Corwin qui lui demande si il est seul. John entend le nom et dit à Harold que cette Alicia travaillait pour le gouvernement. Henry lui demande de pouvoir la rencontrer mais elle refuse. Henry lui explique que l'un de ses rapports a été modifié lorsqu'il est passé au bureau de Alicia. Cependant l'incohérence est que son bureau à elle est fermé depuis un an et lui demande de l'aider à comprendre ce qu'il se passe afin de pouvoir retrouver sa vie. Alicia lui dit de chercher un dossier du nom de "Sibilance" et lui dit de fuir avant de raccrocher. Henry lui obéit et Harold et John découvrent que Henry a découvert leur micro et s'en est débarrassé avant de prendre la fuite. Harold dit à John qu'ils doivent arrêter Henry avant qu'il ne découvre l'existence de la machine et compare Henry par le patient zéro d'une épidémie. De plus Harold dit que toutes les personnes à qui Henry parlera seront susceptible de se faire tuer. John propose de mettre à l'abri Henry mais Harold lui explique que si ils font cela alors Henry voudra savoir qui ils sont et cela le fera se rapprocher de la découverte de la machine.

La bibliothèque de Harold à 21h19

John explique à Harold que Henry a vidé ses comptes et à donner ses cartes de crédit au SDF afin de faire en sorte qu'il soit introuvable. Harold lui dit que le téléphone de Henry est aussi inutilisable. John explique à Harold que ceux qui en sont après Henry doivent être une escouade de trois hommes et aux vues de l'équipement de l'homme qu'il a croisé il pense que l'escouade appartient à l'ISA (Intelligence Support Activity) une unité tellement secrète que peu de personnes connaissent son existence car techniquement elle n'hésite pas. En suivant les indications données par John, Harold cherche la possible planque de Henry.

Dans les rues de New York à 22h40

Les tueurs sont au téléphone avec leur patron qui est un conseiller spéciale. Ils lui annoncent qu'ils n'ont pas encore réussi à éliminer Henry. Le conseiller leur passe un savon alors les tueurs lui parlent de "l'homme en costume" et enchaînent sur le fait qu'ils ont perdu l'opportunité de faire passer le meurtre de Henry pour un accident. Le conseiller leur dit de passer à la manière brute.

La bibliothèque de Harold à 22h36

Harold informe John que Henry Peck se trouve dans un hôtel de Hell's Kitchen et qu'il a découvert que Henry n'a rien trouvé sur "Sibilance" en utilisant les serveurs de son hôtel. Cependant Harold prévient John que Henry a trouvé un moyen de pirater le lecteur de badge de son entreprise.

"Decker North et associés"

Henry entre par effraction dans son ancienne entreprise après avoir piraté le lecteur de badge. Henry pirate les ordinateurs de son entreprise sous les yeux de John. Harold demande à John de récupérer les documents sur "Sibilance" avant que Henry se mette plus en danger. John rappelle que si il fait cela Henry se rendra compte de sa présence. Au moment où Harold dit à John d'éviter de se faire voir, John remarque le pointeur laser sur Henry et se montre en plongeant sur Henry afin de le protéger. Les tueurs ouvrent le feu. Harold informe John de la position de l'escouade. Alors que John en a neutralisé un en lui tirant dans les rotules Henry fuit avec les dossiers sur "Sibilance". John le suit.

Dans les rues de New York

Henry attaque une voiture de police en patrouille et leur dit ce qu'il a fait c'est-à-dire entrer par effraction dans un bâtiment privé afin de se faire arrêter. Il obtient ce qu'il veut et dit aux policiers de ne pas perdre les documents prétextant que ce sont des preuves. John voit Henry se faire arrêter qui regarde John. John informe Harold de ce qu'il vient de se passer.

La machine retourne une fois de plus dans ses archives afin de voir le moment où elle a été arrêté pour une dizaine de jours.

 

11 Juillet 2009

IFT à 23h38

Nathan rejoint Harold qui est sur le point d'éteindre la machine pour son déplacement qui durera dix jours. Harold s'inquiète des potentiels actes terroristes qui pourrait avoir lieu durant ces dix jours. Alors que Harold avec hésitation va pour éteindre la machine, Nathan lui demande si ils ont un plan de d'urgence. Harold ne comprend pas. Nathan lui explique que Alicia semble nerveuse et lui demande ce qu'ils feront si le gouvernement décidait d'abuser de la machine. Harold lui dit que c'est Nathan qui les a choisi mais Nathan lui rappelle que ce ne sont que des personnes qui pourraient être tentées d'utiliser toute le pouvoir que la machine confère. Harold confirme qu'il ne serait pas prêt à confier un tel pouvoir seulement à Nathan. Cependant Harold explique qu'il a codé la machine de manière à ce que personne ne puisse y accéder y compris lui. De plus la machine se répare, s'améliore et s'entretient toute seule. Harold conclut que lorsqu'elle aura été déplacé plus personne ne pourra la modifier. Nathan s'énerve lui rappelant qu'avant de devenir son homme de paille il était aussi un ingénieur informatique et dit à Harold que quiconque passe du temps sur le fonctionnement de la machine pourra la compromettre. Nathan suggère à Harold qu'ils installent une porte dérobée afin qu'ils puissent la protéger de loin et que c'est leur dernière chance de le faire. Harold reconnaît les talents d'ingénieur de Nathan et lui rappelle que créer une telle porte dérobée pourrait entraîner des conséquences graves car si une personne venait à apprendre pour cette porte dérobée alors cette personne pourrait tenter d'utiliser leur porte dérobée pour infiltrer la machine. Harold ému dit à Nathan qu'ils doivent faire confiance à la machine telle qu'ils l'ont construite et doivent la laisser partir puis il lance l'arrêt total de la machine. La machine s'arrête. Harold et Nathan sont tous les deux émus et Harold quitte la pièce du local laissant Nathan en pleine réflexion.

 

08 Mai 2012 (Présent)

Le commissariat à 23h45

Les policiers ont amené Henry pour qu'il soit interrogé par Carter. Henry est en train d'expliquer son histoire à Fusco. Il lui raconte tout du coup monté en lui disant que les preuves se trouvent dans le dossier "Sibilance" qu'il tient devant lui. Dedans les preuves qu'il a ramenées il y a six de ses rapports pour la NSA qui ont été altéré permettant l'arrestation de six attaques terroristes puis il parle de "Sibilance" qui est un audit interne de l'intranet de la NSA. En même temps qu'il parle, Henry commence à comprendre l'existence de la machine. Il comprend que le gouvernement a fait construire la machine et explique que le gouvernement a eu énormément d'échec après le 11 Septembre 2001. Il parle de la machine comme quelque chose d'infernale. Harold a entendu toutes le dialogue et le raisonnement de Henry Peck l'ayant mené sur la piste de la machine. Fusco ne croit pas un mot de ce que dit Henry et sort de la salle d'interrogation.

Carter n'est pas contente que Fusco est interrogé son suspect mais Fusco lui dit que Henry ne fait que parler et débiter des sottises. Ils croissent sans s'en rendre compte John déguisé en policier qui vient chercher Henry. Henry lui demande qui il est. Sur le chemin de la sortie Henry en profite pour voler un portable.

Dans les rues de New York vers 23h48

Pendant que John conduit Henry à une voiture Harold est rassuré que Fusco ne soit pas plus curieux. John vole un taxi. Harold dit à John que pour que Henry est une vie normale il faut détruire la preuve qu'il a trouvé et l'empêché qu'il en trouve d'autres.

Henry essaye d'appeler l'OSC (Organisation de Sécurité Civile). Harold dit à John qu'il n'aurait pas dû le laisser faire car ceux connaissant la machine travaillent pour cette organisation. John se débarrasse du téléphone que Henry à volé ce qui fait énerver Henry qui se plaint que le gouvernement essaye de le tuer et qu'en plus ils les espionnent. John le regard et lui dit qu'il ne peut le dire à personne surtout pas à OSC.

Le conseiller, à cause de l'appel de de Henry, l'a repéré et envoie son signalement à son équipe de tueurs. Les tueurs ont tendu une embuscade et provoquent l'accident de la voiture de John et de Henry. John et Henry sont assommés par le choc. Au moment où le tueur s'approche du véhicule il ne voit pas John qui arrive par le côté et entame un combat rapide. Après l'avoir mis à terre il fait échapper Henry. Le tueur se relève et attaque de nouveau John ce qui fait que Henry en profite pour se faire la malle. Le tueur sort deux lames et John les lui retourne contre lui, tuant le tueur. Avant de mourir le tueur avoue ne pas avoir demandé pourquoi on lui avait ordonné de tuer Henry. John se rend compte du départ de Henry et informe Harold que ce dernier ne renoncera jamais. Harold lui répond qu'il le sait et c'est la même chose pour ceux qui en ont après lui. John demande à Harold ce qu'ils font faire maintenant et Harold révèle à John ce qu'un ami à lui a montré : un problème insoluble à toujours une véritable solution.

La machine décide de remonter une dernière fois dans ses archives dans la nuit du 11 au 12 Juillet 2009.

 

12 Juillet 2009

IFT à 01h16

Alors que Harold a quitté le bâtiment, Nathan vient s'installer près de la machine. Déterminé il rallume la machine. La machine reconnaît Nathan comme l'auxiliaire administrateur et qu'il a un accès restreint à la machine. Nathan accède au fichier réservé à l'administrateur et créer une porte d'accès permettant de recevoir les numéros des personnes non pertinentes. Il nomme cette porte dérobée "Plan d'Urgence".

 

09 Mai 2012 (Présent)

Troisième jour

Le conseiller donne ordre à une nouvelle équipe de tueurs de s'occuper de Henry lors de sa rencontre avec la journaliste qu'il doit rencontrer. Ils acceptent d'éliminer Henry et la journaliste.

Sur une terrasse à 19h02

Henry attend la journaliste lorsque Harold vient s’asseoir à sa table. Harold lui dit que la journaliste est en sécurité et que son partenaire s'occupe des tueurs qui en avaient après eux. Henry va pour parler mais Harold lui coupe la parole et lui confirme l'existence de la machine. Harold lui dit qu'il lui révèle l'existence de la machine car Henry lui ressemble un peu car lui aussi n'aurait jamais arrêté de chercher avant de connaître la vérité. Harold lui demande d'arrêter de poser des questions maintenant qu'il connaît la vérité. Henry veut savoir où est la machine et comment elle fonctionne. Harold l’interrompt en lui disant qu'il comprend qu'il veuille des réponses. Cependant Harold lui garantie que c'est un mystère qu'il ne veut pas résoudre et lui dit que connaître la vérité lui a fait perdre ce qui était encore plus cher que sa propre vie. Harold donne un nouveau passeport à Henry accompagné de billets d'avion, carte bancaire pour un compte approvisionné à son nouveau nom. Harold lui demande pour leur propre bien à eux deux de renoncer et de chercher d'autres mystères et que si il a la volonté de résoudre des mystères non résolus qu'il se concentre sur le cœur humain. Henry pose une dernière question à Harold : comment il sait tout ce qu'il vient de lui révéler. Avant de partir Harold lui révèle être le créateur de la machine.

10 Mai 2012

Quatrième jour

Le commissariat

L'inspecteur Terney vient dire à Carter que les empreintes de Henry Peck viennent d'être trouvé sur le taxi cramé où se trouve un mort. Il lui annonce aussi que Henry a disparu et lui donne le seul papier brûlé qui est ressorti du feu. Le bout de papier ne contient que le mot "Sibilance". Carter étudie le bout de papier et remarque que Fusco l'observe. Ce dernier appelle John pour lui confirmer la rencontre avec les HR et lui dit qu'elle aura lieu dans trois jours. John lui dit qu'ils sauront prêt et qu'il le recontacte. Fusco qui a compris que John continué d'espionner Harold lui dit qu'il ne trouvera rien, cependant John lui dit être sur le point d'obtenir l'adresse de Harold et met fin à la conversation.

Dans les rues de New York vers 10h15

John met un terme à sa conversation avec Fusco. Il s'est commandé un café que le vendeur lui donne. John vérifie qu'il s'agit bien du même café que Harold a commandé avant de payer le vendeur. La marque de café confirme que c'est le lieu où Harold achète son café matinal. En vérifiant son papier où il a fait des recherches il demande au vendeur si il est tous les jours sur cette place ce que lui confirme le vendeur. John remarque le camion livreur du magazine "The Boroughs". Il voit le camion livrer un paquet d'exemplaire devant une maison. John pense avoir découvert où habite Harold et va sonner à la porte de la maison. Il est surpris qu'une femme lui ouvre la porte. John se fait passer pour l'inspecteur Stills et prétend qu'on lui signaler un problème dans cette maison. La femme est étonnée et dit qu'elle vie seule dans cette maison. Afin d'entrer dans la maison John lui propose son aide pour entrer les magazines ce que la femme accepte.

La maison de Grace Hendricks à 10h17

John remarque que la pile de magazines qui vient de lui être livré est important et lui demande si elle l'est collectionne. Grace lui répond qu'elle reçoit des exemplaires des numéros dans lesquels elle a fait une contribution. John remarque les dessins chez et comprend qu'elle est une artiste, elle le lui confirme en lui disant qu'elle est illustratrice qui utilise l'ancienne méthode celle d'avant la numérisation. Elle dit à John qu'elle sait que sa méthode est veille à cause des nouvelles méthodes issues de l'ère numérique mais qu'a chaque fois qu'elle pense qu'elle n'aura plus de travail un magazine ou un journal lui passe une commande donc elle continue sa passion et pense qu'elle a un ange gardien. John regarde les photos et voit une photo de la femme en train d'embrasser Harold sur la joue. Grace présente Harold comme son fiancé ce qui surprend John. Elle dit qu'elle ne pensait jamais rencontrer quelqu'un d'aussi gentil que Harold et surtout une personne qui la comprenait aussi bien. Elle rencontre qu'elle a rencontrée Harold lorsqu'elle peignait seule dans le parc lorsqu'en Janvier un homme s'est approché d'elle souriant en lui proposant une glace. Cela fait sourire John qui demande si Harold vit avec elle. Grace lui révèle alors qu'il est mort il y a deux ans dans un accident. John s'excuse et quitte la maison de Grace.

Dans les rues de New York à 10h28

En sortant de la maison de Grace Hendricks, John voit Harold assis sur un banc en train de le regarder. Il va le voir. John remarque que le lieu est bien placé pour pouvoir observer sans être vu. Harold explique à John qu'il a créé une application qui le prévient quand Grace se trouve à moins de cent mètres de lui afin qu'il puisse se cacher. Harold continue en disant ne jamais avoir regretté d'avoir créé la machine mais avoue avoir sous-estimé le prix personnel qu'il devrait payer. Il dit être doué avec les ordinateurs mais pas avec les personnes exceptées avec Grace. Il dit ne pas avoir vu jusqu'où les personnes à qui il a donné la machine étaient prêt à aller pour protéger et contrôler la machine, cependant lorsqu'il a compris il était trop tard pour lui mais pas pour Grace. Il continue en disant à John que si on considère que connaître l'existence de la machine est un virus alors il est le patient zéro car le simple fait d'être près de lui mettrait en danger la vie de Grace. John s'excuse auprès de Harold et ce dernier dit qu'il a été chanceux car il a eu quatre années de bonheur alors que certaines personnes n'ont que quatre jours de bonheur. Sur cette phrase Harold quitte John.

La machine décide de regarder une archive d'une vidéo récente en revenant à la veille c'est-à-dire au 09 Mai 2012 au moment où Harold fait ses révélations à Henry Peck.

 

09 Mai 2012

Sur une terrasse à 19h03

Alors que Harold vient de révéler l'existence de la machine à Henry Peck, la machine lui attribue un carré jaune. À une table voisine mais assez éloignée Alicia Corwin de dos espionne leur conversation en utilisant un micro branché dans leur direction. Elle entend Harold révéler à Henry Peck qu'il est le créateur de la machine. Alicia est surprise et confuse par ce qu'elle vient d'entendre.

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.

 

La frise chronologique passe de 2012 à 2009.

 

SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0516 heures 39 minutes 14 secondes ; 35ème étageSection 89Rangée KCaméra 316 heures 40 minutes 16 secondes

 

Nathan Ingram : (Il traverse une rangée et voit Harold près d’un serveur.) Je pensais que tu l’aurais déjà éteinte.

Finch : Nous devons la leur remettre seulement demain. Je la laisse branchée aussi longtemps que possible.

Nathan Ingram : Harold, le monde a su se passer de ta Machine pendant cinq milliards d’années. Je pense qu’il pourra s’en passer pendant une nuit. (Harold rejoint Nathan près des ordinateurs, défilant des numéros non-pertinents.) Franchement, je serai heureux de me débarrasser de ce truc.

Finch : Ce truc, comme tu dis, a déjà sauvé un nombre de vies incalculables.

Nathan Ingram : Tu veux parler de vies pertinentes.

Finch : Il fallait bien tracer une frontière.

Nathan Ingram : On est toujours pertinent aux yeux de quelqu’un. Tu le saurais si tu avais dans ta vie quelqu’un à qui tu tiens. (Voyant le regard d’Harold.) Oh, je te demande pardon, c’est vrai. Ce que tu as créé est exceptionnel. Personne d’autre que moi ne pourra jamais te le dire. Et je n’aurais pas aimé à avoir à prendre les décisions que tu as dues prendre. Mais je m’inquiète pour toi. Ça fait sept ans que tu observes la vie des autres, leurs projets, ce qui les relie entre eux. Le moment est peut-être venu pour toi de consacrer du temps à ta propre vie.

Finch : Qui te dit que ce n’est pas déjà fait ?

Nathan Ingram : Je sais que tu aimes avoir des secrets, Harold, mais si tu avais rencontré quelqu’un, je n’aurais pas fini de t’en entendre parler.

Ils se mettent à rire. Harold prend un bout de papier et s’en va. Pendant ce temps, Nathan regarde toujours les écrans.

 

La frise chronologique passe de 2009 à 2012.

 

SÉQUENCES – Espace aérienNord-EstCaméra 210 hures 21 minutes 05 secondes ; Wash Square ParcPorte BCaméra10 heures 21 minutes 08 secondes ; 5ème et BowyCaméra 2310 heures 21 minutes 12 secondes

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

John est toujours en train de surveiller Harold qui s’achète un magasine.

Buraliste : Ça fait un dollar cinquante.

Pendant ce temps, le téléphone de John se met à sonner.

Reese : (Activant son oreillette.) Salut Lionel.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée

Fusco : Prêt à faire tomber du ripou ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Fusco : (Au téléphone.) Simmons doit me faire rencontrer les huiles de la DRH la semaine prochaine.

Reese : Alors, rappelle-moi à ce moment-là, je suis sur une enquête.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée

Fusco : Une enquête ? (Il se met à rigoler.) Tu espionnes encore ton boss, tu veux dire.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : Tu l’as suivi des semaines entières et tu n’as même pas découvert où il vivait.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée

Fusco : Préviens-moi quand tu auras une adresse, en attendant, on est ex aequo toi et moi.

Il raccroche et se retourne vers le bureau de Carter où elle se trouve. Elle regarde les photos de trois membres de la DRH, elle regarde Lionel et se met à sourire.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

John surveille Harold qui quitte le kiosque à journaux. Son téléphone se met à sonner, le regarde et s’en va. Il se dirige vers une cabine téléphone et prend le combiné, John le suivant de loin. Il prend son journal et appuie sur l’oreillette pour l’activer, il téléphone à John.

Reese : (Activant son oreillette.) Finch ?

Finch : (Au téléphone.) Il faut que je vous vois, monsieur Reese, nous venons d’avoir un nouveau numéro.

Harold quitte la cabine téléphonique et John, ayant suivi toute la scène, se rend vers la cabine et lève puis raccroche le combiné tout en regardant vers le haut où se trouve vraisemblablement une caméra.

 

SÉQUENCE – 34ème rueTraficCaméra 38410 heures 24 minutes 11 secondes

La Machine a intercepté une conversation entre Gibbons et Henry Peck.

Theodore Gibbons : Nous n’avons jamais eu cette conversation, mais je voulais vous remercier personnellement pour votre travail sur le rapport Dubaï. Si vous n’aviez pas repéré Carlson.

Henry Peck : Carlson ?

Theodore Gibbons : C’était lui l’élément clé de toute l’opération. Vous nous avez sauvés jeune homme.

Henry Peck : Merci monsieur.

 

SÉQUENCES – 8ème avenuePoste 87911 heures 01 minute 08 secondes ; Sud-EstCaméra 1211 heures 01 minute 58 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : (Scotchant la photo de Peck sur la vitre.) Henry Peck, 33 ans. Jamais marié, vit seul à Turtle Bay. (Pendant ce temps, John lit un livre et boit une tasse.) Peck travaille comme analyste financier. (Il accole une autre photo sur la vitre.) En vérité, son travail consiste à sélectionner des titres pour une société d’investissement, Decker North et associés. (Voyant John en train de lire.) Dites donc, est-ce que vous m’écoutez ?

Reese : Analyste financier, je suis captivé.

Finch : On ne peut pas tomber que sur des bébés ou des parrains de la Mafia. Pour l’instant, la seule particularité d’Henry Peck, c’est son degré inhabituel de prudence en matière de sécurité. Je n’ai pas pu hacker sa messagerie, pas plus que son e-mail ou n’importe quel autre compte on-line.

Reese : (Refermant son livre.) Secret et solitaire, c’est votre double, Finch. Comment avez-vous eu son numéro ?

Finch : Je vous rappelle John qu’il y a cette Machine.

Reese : Ouais. Mais vous ne l’avez pas reçu ici. (Se levant.) Non, ce serait un peu trop évident. (Il s’approche d’Harold.) Il est temps que vous me disiez comment la Machine communique avec vous.

Finch : Pourquoi ?

Reese : Sans vouloir être brutal, vous ne souhaiteriez pas que je continue si jamais il vous arrivait quelque chose ? (Pendant ce temps, Harold regarde le coin du livre.)

Finch : Si jamais il m’arrive quelque chose, j’ai… un plan de secours.

Reese : Vous serez bien obligé tôt ou tard de vendre la mèche, vous le savez ?

Finch : À vendre la mèche, on risque de tout faire sauter.

 

SÉQUENCES – NYPD Cruiser227BRear13 heures 12 minutes 06 secondes ; XTownTraficCaméra 3513 heures 12 minutes 08 secondes

EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée

John est en train de surveiller Henry Peck, qui travaille sur un dossier, avec son appareil photo.

Reese : Tout ce que risque Henry Peck, c’est de se blesser avec un trombone.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Au téléphone.) Est-ce que par hasard vous avez trouvé d’autres infos ?

Finch : (Tapant sur son clavier, tentant de hacker la société de Peck.) Par hasard n’est pas le mot. Sa société a un pare-feu plus puissant que celui de Peck.

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée

Reese : Moi c’est pareil, j’ai son bureau en visuel, (il prend son téléphone) mais impossible de capter leur réseau Wi-Fi ou GSM. (Sur son téléphone, il est noté qu’il n’a pas de signal.)

Finch : (Au téléphone ; pendant que Peck range un dossier dans son sac.) Les bureaux se trouvent dans l’immeuble de IQZ Telecom.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Les sociétés d’investissements recherchent la proximité de hubs numériques, ça leur permettent de gagner quelques picosecondes sur les passages…

 

EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée

Finch : (Au téléphone ; pendant que Peck quitte son bureau.) …d’ordre. Si vous ne captez aucun signal, c’est sûrement dû à des interférences avec des antennes d’IQZ.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck sort de l’immeuble d’où il travaille et s’en va dans la rue, pendant ce temps, John met un mouchard dans sa veste.

Reese : (Activant son oreillette.) Je n’ai pas pu le pirater à distance, alors, je l’ai fait à l’ancienne. Un bon vieux mouchard.

Henry Peck : Alicia, c’est Henry Peck, à nouveau. Euh, il faut vraiment qu’on discute tous les deux merci de me rappeler (John écoutant la conversation) on verra où on peut se retrouver.

Reese : Alicia.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Au téléphone.) Qui est Alicia ? Une ex-copine…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : Ou peut-être une fille qui l’intéresse.

Femme : (Se dirigeant vers Henry.) Monsieur Peck, vous n’avez pas vidé votre téléphone.

Reese : Ah, il doit effacer la mémoire de son portable.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : C’est une pratique courante pour les responsables d’entreprise en voyage mais je ne savais pas que ça se faisait ici.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : (Via le micro.) Désolé, je devais avoir la tête ailleurs.

Femme : Vous travaillez trop.

Henry Peck : Ouais.

Femme : On est quelques-uns à boire un verre, si ça vous dit de venir ?

 

SÉQUENCE – Entrée 2Section Caméra A13 heures 23 minutes 20 secondes ; CouloirCaméra A13 heures 23 minutes 24 secondes

Reese : J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe dans ces bureaux. Et vu que je ne capte rien de l’extérieur, je vais devoir user de mon charme pour entrer.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée

Secrétaire : (Voyant John essayer de rejoindre Henry.) Vous désirez, monsieur ?

Reese : (Il se tourne vers le bureau de la standardiste.) Euh, bonjour, John Rooney, gestionnaire d’actifs. J’ai rendez avec… (il sort son téléphone)

Finch : (Au téléphone.) Thomas Browster, analyste.

Reese : Thomas Browster. Je suis un peu en avance.

La secrétaire regarde sur son ordinateur pendant qu’Henry Peck entre dans le bureau.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : On a plus de signal du mouchard.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée

Secrétaire : Le rendez-vous ne figure nulle part, je regrette, mais personne ne peut entrer sans rendez-vous. (Prenant une arme.) Vous devriez peut-être convenir d’une autre date.

Reese : Peut-être, oui. (Il s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Voilà qui m’étonne, monsieur Reese.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée

Finch : (Au téléphone.) Cette charmante jeune femme semble être restée insensible à votre charme.

Reese : (Activant son oreillette.) La charmante jeune femme avait un 45 sous son bureau et il était braqué sur moi.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Au téléphone.) Il faut passer un vigile…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée

Reese :…et une serrure à combinaison pour accéder au bureau.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Reese : (Au téléphone.) Ce n’est pas une société d’investissements, c’est un Scif.

Finch : (Regardant sur une page sur Internet.) Un centre de cloisonnement d’informations sensibles. Une installation secrète du gouvernement conçu pour protéger des données top-secret.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée

Reese : Et Peck n’a jamais été analyste financier. C’est un nock, un espion si vous préférez.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée

Finch : Et vous qui le preniez pour un homme ennuyeux.

Reese : (Au téléphone.) On fait comment pour espionner un espion ?

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée

Finch : (Hors cadre ; pendant qu’il pose le carton d’une cafetière, un homme amène toute une cargaison et fait signer le bon à la secrétaire. Harold branche des fils dans un boîtier électrique en mettant un émetteur et la femme installe la cafetière dans le bureau où se trouve Peck et la branche.) Je pense avoir trouvé la solution pour nous infiltrer. Les bureaux de Peck sont conçus pour bloquer les signaux sans fil. Il n’y a plus qu’à utiliser une bonne vieille connexion filaire. Et vue que tous les bureaux du monde tournent à la caféine, il suffit de cacher un micro et une caméra dans une cafetière flambant neuve, de faire en sorte que les données circulent via les circuits électriques et d’attendre qu’elle branche la machine. (Une caméra scrute tout ce qui passe dans le bureau.)

Homme : Je vais vous le faire réécouter.

 

INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée

Reese : Ça y est, on a un signal.

Harold enlève son casque et le jette dans un container.

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du ScifJournée

Henry Peck : Ça, c’est la voix d’Hassan Ben Amir. Je la connais bien, je l’ai entendue tous les jours à Fort…

 

INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée

Henry Peck : (Via le micro.) …Meade. Ben Amir est l’un des plus gros…

 

INTÉRIEUR – Dans le bureau du ScifJournée

Henry Peck : … banquiers du terrorisme au Moyen-Orient. S’il contacte New York, il faut être extrêmement vigilant.

 

INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée

Henry Peck : (Via le micro.) Regardez ces interceptions.

Reese : (Pendant qu’Harold monte dans le fourgon.) Peck est analyste de renseignements et un sacré bon analyste d’après ce que j’entends.

Finch : S’ils sont dans cet immeuble, c’est pour pouvoir se connecter directement. C’est une station d’écoute de la NSA.

Reese : Et je crois qu’on a intérêt à écouter.

 

SÉQUENCE – Chargement de fretCaméra B18 heures 01 minutes 11 secondes ; WeathercamNY 318 heures 04 minutes 23 secondes ; 103&BowyNord-EstCaméra – 21 heures 11 minutes 19 secondes ; EntréeSectionCaméra A21 heures 12 minutes 04 secondes

Reese : (Via un micro.) Ça y est, Finch, Peck est rentré chez lui. On va voir ce que notre espion fait de ses nuits. Mais visiblement…

 

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Reese : (Pendant qu’il prend des photos de Peck en train de manger.) …pas grand-chose.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Tout le monde n’a pas une vie sociale trépidante, monsieur Reese. Certains d’entre nous trouvent une interaction humaine difficile.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Reese : Ça aiderait peut-être si vous parliez d’autre chose que d’ « interaction…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Reese : (Au téléphone.)…humaine ». (Il regarde toujours Peck avec son appareil photo.) Il travaille nuit et jour. Pas de famille, pas d’amis.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Reese : Le pauvre homme n’a pas vraiment de vie, on dirait.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : S’il y a deux personnes mal placées pour le juger, c’est bien nous, nous qui sommes morts aux yeux du monde.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckSoirée

Homme : (Derrière la porte ; Peck, entendant frapper, arrête d’écrire et se dirige vers la porte d’entrée.) Monsieur Peck, vous êtes là ? Monsieur Peck ?

Henry Peck : (Ouvrant la porte.) Oui, monsieur Chen.

Policier : Nous avons une plainte de votre propriétaire. Vous permettez qu’on jette un œil, monsieur ?

 

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Henry Peck : Une plainte à quel sujet ?

Reese : (Regardant la scène.) C’est la question que je me posais.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckSoirée

Policier : Votre détecteur de fumée a eu un problème aujourd’hui. Monsieur Chen est monté pour le réparer, et il a vu ça (il prend un sachet de drogue), Adderail, ce n’est plus considéré comme un délit.

Henry Peck : Quoi ? Non, mais ce n’est pas à moi.

Policier : Vous allez nous expliquer ça au poste.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Policier : (Via un micro.) Allez, venez.

Henry Peck : (Via un micro.) Non, mais attendez, laissez-moi d’abord une chance de vous l’expliquer ici.

Reese : (Regardant l’arrestation de Peck.) Eh bien, Finch, on dirait que la vie de Peck est devenue un peu plus palpitante. (Un bruit sourd se fait entendre.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Reese : Finch ?

Finch : Un larsen qui vient du micro. Il doit y avoir autre chose sur le canal. (Travaillant sur son ordinateur.) Je vais tenter de nettoyer le son. C’est le même signal.

 

INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée

Finch : (Au téléphone.) Il y a un autre micro, quelqu’un d’autre l’espionne.

Reese : (Voyant sortir un homme.) Oui, et je crois que je viens de le repéré.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rue - Soirée

John sort de l’appartement et commence à suivre l’homme mais passant devant un camion, l’inconnu disparaît et John perd sa trace.

Reese : Quelqu’un a dû planquer la drogue chez lui. Je crois que Peck a été piégé. Reste à savoir pourquoi.

 

SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 138 heures 57 minutes 18 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

John, pendant que son téléphone se met à sonner, regarde des magazines qui se trouvent dans la bibliothèque, il y a plusieurs exemplaires de la même édition.

Reese : Ça vous arrive d’acheter 20 exemplaires du même magazine…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée

Reese : (Au téléphone.) …Carter ?

Carter : Pardon ?

Reese : (Au téléphone.) Non, oubliez.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Reese : Vous avez du nouveau ?

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée

Carter : Peck a payé sa caution, il est sorti il y a une heure.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Carter : (Au téléphone.) J’ai récolté tout ce que j’ai pu sur lui, c’est-à-dire pas grand-chose. (Pendant que John regarde un gobelet où il est noté « vert Sencha ».) Une seule condamnation à son actif, et il a obtenu qu’elle soit rayée de son casier.

Reese : (Écrivant sur un bout de papier.) Ça avait un rapport avec la drogue ?

Carter : (Au téléphone.) Pas du tout. C’était pour excès de vitesse.

Reese : Il s’est donné tout ce mal pour un excès de vitesse.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée

Carter : Ouais, c’était une question de principe. (Feuilletant un dossier.) C’est en tout cas, c’est ce qu’on peut lire dans le mémo ultra détaillé de 78 pages que Peck a fait parvenir au juge.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Reese : (Jetant le gobelet.) Eh bien, une telle ténacité, ça force le respect.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée

Reese : (Au téléphone.) Merci Carter.

Carter : De rien. (Elle raccroche.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : (Arrivant dans la bibliothèque, un gobelet à la main.) Peck n’est pas toxicomane, on a bien déposé la drogue chez lui. J’ai fait une visite au un bar à vin qui se trouve en face de son bureau, (il regarde vers le poste de travail pour obliger John à laisser la place, ce qu’il fait), j’ai fait mon numéro de charme à leur réseau Wi-Fi, et voilà ce que j’ai téléchargé. Une vidéo d’un homme qui pénètre par effraction dans son appartement.

 

SÉQUENCE – Caméra 214 heures 14 minutes 14 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Reese : (Voyant l’homme entrant dans l’immeuble.) Je suis quasi-sûr qu’il s’agit du même type qu’hier soir. Je ne sais pas qui ça peut être, mais il est efficace.

Finch : (Scotchant une photo de l’homme.) Si quelqu’un veut faire tomber Henry Peck, il faut découvrir pourquoi.

Reese : Tant qu’on ne sait pas qui l’a pris pour cible, je garde un œil sur notre analyste.

 

SÉQUENCE – Angle de la 27ème et BroadwayNord-OuestCaméra 39 heures 09 minutes 13 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésBureau d’Henry PeckMatinée

Johnson : Henry, il faut qu’on parle. Nous savons pour l’arrestation. Cette affaire de drogue.

Henry Peck : Il n’y a aucune affaire de drogue.

 

INTÉRIEUR – Dans un fourgonMatinée

Johnson : En application du décret 13526, votre habilitation de sécurité…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésBureau d’Henry PeckMatinée

Johnson : …vous ait retiré en attendant l’enquête. Vous êtes mis en congé administratif avec prise d’effet immédiate.

Henry Peck : Monsieur, vous…

Johnson : Vous devez partir, Henry. À compter de cet instant, vous ne travaillez plus pour la NSA.

Henry Peck : (En se levant.) Ça fait sept ans que je travaille ici et la drogue la plus forte que j’ai prise, c’était de l’aspirine. Il se passe autre chose, on essaye de me piéger.

Johnson : Si vous prétendez être victime d’un complot, je peux le faire figurer sur votre dossier. Mais ça pourrait vous faire passer pour un instable. Il prend son sac et sort de son bureau et se dirige vers la sortie, en passant par la caméra de la cafetière.

 

INTÉRIEUR – Dans un fourgonMatinée

Reese : Remettez en cause l’autorité et on vous traitera de fou. On l’a contraint à partir.

Finch : (Au téléphone.) Je ne sais pas pour vous, monsieur Reese, mais moi, je voudrais vraiment comprendre pourquoi.

 

SÉQUENCE – Zone de chargement 2Section Caméra 19 heures 34 minutes 18 secondes

Henry Peck : (Via le micro.) Pardon d’appeler sans cesse mais c’est vraiment important.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : (Au téléphone.) Je dois de toute urgence parler à Ted Gibbons. Ma… (La communication a été coupée.) Allô ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Reese : (Au téléphone.) Ce nom vous dit quelque chose, Finch ?

Finch : (Regardant la page où se trouve la biographie de Gibbons sur le site de la NSA.) Theodore Gibbons, directeur adjoint de la NSA.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : (Surveillant Peck se trouvant sur le trottoir d’en face.) Il court-circuite son patron, et il tape très haut. Je ne sais pas à quoi il est mêlé mais c’est du lourd.

Henry Peck : En voyage à l’étranger, vous êtes sûr ?

 

SÉQUENCE – Zone de chargement 2Section Caméra 19 heures 34 minutes 26 secondes

Henry Peck : (Via le micro.) Parce qu’au QG, on m’a dit qu’il était en réunion. Non, je vous en prie…

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck:… Je ne fais que poser des questions qu’un analyste consciencieux doit sav… (La communication est encore coupée.) Allô ? Allô ?

Finch : On veut détruire la vie d’Henry Peck parce qu’il a posé certaines questions.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : Mais lesquelles ?

 

EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry PeckMatinée

Reese : Finch, est-ce que la caméra de surveillance de l’entrée fonctionnait hier soir ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : Oui, pourquoi ?

 

EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry PeckMatinée

Reese : Parce qu’on l’attend dans son appartement.

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée

Henry Peck, arrivant dans son appartement, marche sur des comprimés posés au sol. Il y a une bouteille sur une table.

Henry Peck : C’est quoi ça ? (Il est attaqué par un homme le prenant par derrière, il le prend par le cou et se retourne lorsqu’arrive John. L’inconnu doit relâcher Peck, qui s’enfuit, pendant que John et lui se lancent dans une bagarre.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : Monsieur Reese, tout va…

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée

Finch : (Au téléphone.)…bien ? (Les deux hommes se retrouvent projetés au sol.)

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée

Finch : On dirait bien que non. (Il s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée

Pendant ce temps, la bagarre continue et l’homme tente d’étrangler John, qui arrive à se dégager. La bagarre reprend de plus belle jusqu’à ce que l’inconnu le projette contre l’armoire vitrée, John s’écroule et l’homme arrive à s’enfuir.

 

EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry Peck - Matinée

John sort de l’appartement et va à l’extérieur et voit un véhicule noir partir en trombe.

Reese : Finch, je sais reconnaître un tueur à la solde du gouvernement. On ne veut pas simplement virer notre homme, quelqu’un à Washington veut sa mort.

 

SÉQUENCE – 3ème avenuePoste 39111 heures 17 minutes 53 secondes ; NYPD CruiserCaméra684CRear11 heures 15 minutes 09 secondes ; Dock de fretCaméra C11 heures 15 minutes 13 secondes

Finch : (Via un micro.) Il va falloir d’autant plus le protéger, il ne doit pas être bien loin. Je vais le localiser grâce au mouchard.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Harold sort de la voiture et grâce au mouchard, il le traque avec l’aide de son téléphone. Il l’a en visuel.

Jeune femme : (Au téléphone.) Allô ?

Henry Peck : Je voudrais parler à Ted Gibbons, s’il vous plaît.

Jeune femme : (Au téléphone.) Euh, je vous le passe.

Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Allô ?

Henry Peck : Monsieur le directeur adjoint, je m’appelle Henry Peck, je travaille pour vous.

Theodore Gibbons : (Au téléphone.) C’est le portable de ma fille, comment avez-vous eu ce  numéro ?

Henry Peck : Je vous demande pardon, monsieur, mais on vient de tenter de me tuer.

Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Comment ?

Henry Peck : (Via le téléphone d’Harold.) Il y a trois semaines, vous m’avez appelé pour me féliciter de façon non-officiel pour un rapport que j’avais transmis et qui avait conduit à une grosse prise d’arrestation d’un dénommé Carlson sauf que je n’ai jamais entendu parler de lui.

Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Mais son nom figurait dans votre rapport.

Henry Peck : Mais ce n’est pas moi qui l’y est mis. Je ne sais pas qui l’a glissé dans le rapport mais c’est grâce à ce nom-là qu’on a pu déjouer une attaque terroriste majeure. (Harold baisse son téléphone, comprenant de quoi il retourne et le remet à l’oreille.) J’ai juste essayé de comprendre, et depuis on m’a arrêté, on m’a renvoyé du bureau et on a tenté de me tuer. Je veux savoir pourquoi.

Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Ne m’appelez plus jamais. (La communication est coupée.)

Henry s’arrête puis se remet à marcher et Harold, qui a compris, s’arrête en plein milieu d’un passage clouté.

Reese : Du nouveau, Finch.

Finch : Je sais qui veut l’éliminer et aussi pourquoi. Je sais maintenant sur quoi portaient ces questions. On veut le tuer à cause de moi. Peck ne le sait pas mais il a posé des questions sur la Machine.

 

La frise chronologique passe de 2012 à 2009.

 

2009

SÉQUENCE – 3ème avenueTraficCaméra 1221 heures 23 minutes 11 secondes

INTÉRIEUR – Dans un barSoirée

Alicia Corwin arrive et se met à une table où se trouve Nathan Ingram.

Alicia Corwin : (Voyant Nathan faire un signe pour demander une serveuse.) Non.

Nathan Ingram : Un problème, Alicia ?

Alicia Corwin : Vous voulez dire autre que le fait de participer à une vaste conspiration qui vise à espionner des millions de citoyens américains ?

Nathan Ingram : (Buvant son verre.) C’est vrai, oui, mais c’est pour la bonne cause. (Donnant un papier à Alicia.) C’est pour après-demain, un train qui partira de Des Moines. Les six derniers wagons. Le manifeste en détaillera le contenu, des éléments informatiques déclassés. Mais vous, de votre côté, tout est prêt ?

Alicia Corwin : Le lieu a été conçu conformément à vos exigences techniques. L’endroit est discret, personne n’aura jamais l’idée d’aller le chercher là-bas.

Nathan Ingram : Et pour l’autre point ?

Alicia Corwin : La dispersion ? Nous avons mis en place un protocole. Si la Machine identifie un suspect, le nom parvient de lui-même aux bonnes personnes. Et ça, sans qu’il soit possible de remonter à la source.

Nathan Ingram : C’est indispensable, sans quoi… C’est nous tous qui nous retrouveront dans un endroit où personne n’aura l’idée de chercher. Seuls huit personnes dans le monde connaissent son existence, il ne doit pas en être autrement. (Buvant son verre.)

Alicia Corwin : (Son visage marque l’incompréhension.) Sept personnes, Nathan. Sept personnes seulement sauf si vous l’avez dit à quelqu’un d’autre.

Nathan Ingram : (En rigolant.) Allons, Alicia, vous savez bien que moi et les maths. Et vous, de votre côté ? Vous êtes sûre des vôtres ?

Alicia Corwin : Faire en sorte que personne découvre l’existence de la Machine est notre problème. Nous ferons ce qu’il faut.

Nathan Ingram : Alicia, ça fait longtemps que l’on se connait vous et moi, je vois bien que vous êtes sur les nerfs.

Alicia Corwin : Tout va bien, je vous assure. Seulement, je me sentirais mieux quand tout sera fini et que je reprendrai mon activité normale.

Nathan Ingram : Et cette activité, c’est ?

Alicia Corwin : Top secret. (Ils se sourient.) Maintenant, vous pouvez m’offrir un verre.

 

SÉQUENCE – 3ème avenueTraficCaméra 1221 heures 26 minutes 12 secondes

 

La frise chronologique passe de 2009 à 2012.

 

2012

John et Harold sont vus par une caméra de vidéosurveillance car ils ont un carré jaune autour d’eux.

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : (Activant son oreillette.) Oui, Carter.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée

Carter : Des voisins d’Henry Peck ont appelé les secours. Ils ont dit avoir vu deux hommes se battre dans son appartement, je dois m’inquiéter.

Finch : (Au téléphone.) La situation a été réglée, tout va bien, lieutenant.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Finch : Merci.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée

Carter : (Raccrochant son téléphone.) Ça à l’air tout sauf réglé.

 

SÉQUENCE – Madison Square ParcPorte DCaméra 114 heures 31 minutes 41 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Pendant qu’Harold et John surveille Peck, celui-ci raccroche son téléphone.

Reese : (S’étant arrêté avec Harold.) Alors, il a posé des questions sur votre Machine et résultat, on veut le tuer. Vous n’avez rien à me dire, Finch ?

Finch : Comme pour tout système informatique, monsieur Reese, le vrai problème, c’est l’erreur humaine. À vrai dire, la Machine n’est pas légale. J’étais sûr que des mesures auraient été prises pour la protéger, mais… (Ils détournent le regard car Peck les a peut-être repérés.) Mais un jour, j’ai découvert que ceux à qui je l’avais confiée étaient bien plus dangereux que je l’avais imaginé.

Henry Peck : (Son téléphone s’étant mis à sonner.) Allô ?

SÉQUENCE – Angle de la 23ème et de la 5èmeCaméra 0214 heures 32 minutes 22 secondes

La Machine reconnaît Alicia se trouvant près d’une cabine téléphonique, car il y a un carré jaune autour d’elle.

Alicia Corwin : Monsieur Peck ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : Alicia Corwin ?

Reese : Corwin. C’est elle, l’Alicia, qu’il voulait voir ? Elle travaillait au Conseil de Sécurité Nationale.

Henry Peck : Allô, vous êtes toujours là ?

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée

Alicia Corwin : Vous avez cherché à me joindre ?

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : Je peux vous voir ?

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée

Alicia Corwin : Non.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : Il y a deux mois, un rapport que j’ai rédigé a été rectifié par votre service.

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée

Henry Peck : (Au téléphone.) Le problème, c’est que ce service a été fermé il y a plus d’un an.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : J’ai besoin de savoir, dites-moi ce que ça signifie. Je veux pouvoir vivre comme avant.

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée

Alicia Corwin : Sibilance.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Henry Peck : OK. Vous avez autre chose à me dire ?

 

EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée

Alicia Corwin : Fuyez.

 

SÉQUENCE – Téléphone 342ACaméra14 heures 33 minutes 03 secondes

Alicia raccroche le téléphone sur le socle. Peck raccroche aussi le sien.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Peck s’en va tandis que John et Harold continue de le suivre.

 

SÉQUENCES – Madison Square ParcZone BCaméra 2314 heures 33 minutes 26 secondes ; Madison Square ParcZone BCaméra 1814 heures 33 minutes 31 secondes ; Madison Square ParcZone BCaméra 914 heures 33 minutes 32 secondes

EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée

Finch : Nous devons le stopper, monsieur Reese. L’empêcher d’en apprendre plus sur la Machine ou sur cette Sibilance dont j’ignore tout. C’est comme un virus qui ne doit pas se répandre. Peck a été contaminé par une idée, mais ça revient au même. Tous ceux à qui il en parle risquent de mourir. Et plus il va se rapprocher de la vérité, plus il va être impossible pour nous de lui sauver la vie.

Reese : Dans ce cas, on a qu’à le conduire en lieu sûr.

Finch : Ce n’est pas aussi simple. Il voudra savoir qui nous sommes. Et s’il le sait, il risque d’autant plus de découvrir la vérité sur la Machine. (Le mouchard a été enlevé.) Il faut trouver le moyen de sauver Herny Peck en protégeant notre identité, il ne doit rien savoir de notre existence. (Dans un écho.) Monsieur Reese, vous m’écoutez ou pas.

Reese : (Trouvant le portable et le mouchard dans une poubelle.) On a un plus gros problème. Il a trouvé le mouchard et nous a faussé compagnie. (Il rejette le mouchard dans la poubelle.)

 

SÉQUENCE – Rivière estWeatherCaméra 1120 heures 11 minutes 04 secondes ; 30ème avenuePoste 23821 heures 18 minutes 03 secondes ; Sud-EstCaméra 1221 heures 19 minutes 16 secondes

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Reese : (Regardant sur les écrans d’ordinateur.) Peck a vidé tout le liquide disponible sur ses comptes. Ses cartes de crédit apparaissent dans des tas de petits hôtels et des épiceries un peu partout dans Manhattan. Il les a sûrement données à des SDF. À la NSA, on a dû lui apprendre à brouiller une piste électronique. Finch, qu’est-ce que ça donne avec son téléphone.

Finch : Malheureusement, ils lui ont aussi appris à griller son portable. (Amenant le portable ainsi qu’un câble.) La mémoire flash est irrécupérable. Qu’est-ce que vous savez de ceux qui le poursuivent ?

Reese : (En se levant.) Un groupe d’élite, trois hommes vraisemblablement. Le flingue de celui-là avait été chambré pour des balles de fusil. Ça traverse le kevlar. Je ne connais qu’une unité qui a ces armes en dotations standard : l’ISA, renseignements et soutien opérationnel. Une unité spécialisée dans les opérations si clandestines qu’officiellement, elle n’existe pas.

Finch : Mieux vaut être les premiers à le trouver.

Reese : Ils vont le traquer comme moi je l’aurais fait. (Pendant qu’Harold s’assoit à son poste de travail.) En tablant d’abord sur ses besoins. Dormir, se cacher et pouvoir rester informé.

Finch : Des hôtels où on paie en liquide et ayant un accès Internet. (Il tape sur son clavier.)

 

SÉQUENCES – BroadwayPoste 43422 heures 40 minutes 46 secondes ; PorteCaméra 0122 heures 40 minutes 48 secondes

INTÉRIEUR – Dans un vanSoirée

Fox : (Au téléphone.) On a eu une petite complication. La cible est toujours en…

 

INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée

Fox : (Au téléphone.) vie.

Conseiller spécial : Je n’appelle pas ça avoir une complication. J’appelle ça échoué.

Fox : (Au téléphone.) Il a un renfort monsieur.

Conseiller spécial : Qui ?

 

INTÉRIEUR – Dans un vanSoirée

Fox : Un inconnu. Un des nôtres ou en tout cas il l’a été un moment. On aura plus l’effet de surprise et on ne pourra plus maquiller ça en accident.

 

INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée

Fox : (Au téléphone.) Quels sont les ordres ?

Conseiller spécial : Employez la méthode radicale. Qu’on en finisse. (Il raccroche.)

 

SÉQUENCES – Weather Cam23B22 heures 7 minutes 42 secondes ; Distributeur automatiqueEntrée 0122 heures 34 minutes 23 secondes ; BroadwayPoste 43222 heures 36 minutes 17 secondes ; Sud-EstCaméra 1222 heures 36 minutes 18 secondes

Finch : (Via un micro.) J’ai une adresse, monsieur Reese.

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Une auberge de jeunesse dans Hell’s Kitchen, je ne sais pas s’il y ait toujours mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’est servi de leur ordinateur. Il n’a absolument rien appris sur Sibilance. Non, mais il a trouvé le brochage pour forcer le lecteur de cartes à l’entrée de son bureau.

 

SÉQUENCE – TourSection 03B22 heures 36 minutes 36 secondes

Finch : (Via un micro.) Je pense que monsieur Peck compte entrer par effraction à la NSA.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée

Henry ouvre le boîtier grâce à une pince, et met la pointe à l’intérieur pour pouvoir ouvrir la porte. Il entre dans la pièce, passe devant la caméra se trouvant dans la cafetière et va vers un ordinateur.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Ça y est, il est entré.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée

John arrive également dans la pièce.

Reese : (À voix basse.) Tout comme moi.

Finch : (Au téléphone.) Alors, je vous serai reconnaissant de l’empêcher d’accéder à de nouvelles informations qui lui seront fatales.

Reese : (Voyant Henry Peck regarder des documents.) Arrêtez-moi si je me trompe, mais si je prends les rapports maintenant, il saura forcément que j’existe.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Je reconnais que la situation est délicate.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée

Finch : (Au téléphone.) Mais vous devez éviter tout contact.

Reese : (En criant.) Peck !

John arrive à temps et pousse Peck au sol alors que les trois hommes commencent à tirer dans la pièce. Un homme demande à l’autre de se déplacer.

Finch : (Au téléphone ; regardant les images sur son écran.) Vous aviez raison, monsieur Reese, ils sont trois.

Reese : (Touchant un homme dans les genoux.) Deux et demi.

Peck prend les documents mais se fait canarder, il tente de les éviter. John continue de tirer avec son arme mais arrive à prendre une d’un des hommes. Les tirs pleuvent de toutes parts et John parvient à s’enfuir tout en continuant de tirer.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Henry Peck : (Voyant un véhicule de police.) Hey, hey ! (Il trouve une bouteille en verre dans une poubelle et la jette sur la voiture. Elle explose sur la vitre. Il va vers la porte passager.) Je suis entré par effraction dans l’immeuble, vous m’arrêtez ?

Policier : (Le plaquant sur le capot.) Mais à quoi est-ce que tu joues, toi ?

Henry Peck : (Voyant un autre policier prendre les documents pendant qu’on lui passe les menottes.) Eh, ne perdait pas ça, c’est des preuves, il faut les garder pour mes aveux.

Policier : Du calme mon gars, du calme. Je vais dire tes droits et après tu avoueras tout ce que tu veux. (Mettant Peck dans la voiture.) Attention à la tête.

John voit Peck être emmené par la police.

 

SÉQUENCE – Entrée des marchesCaméra C23 heures 22 minutes 19 secondes

Reese : (Activant l’oreillette.) Finch, je ne suis pas sûr que ça va vous plaire.

 

La frise chronologique passe de 2012 à 2009.

 

2009

SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0223 heures 38 minutes 11 secondes

Harold est devant les écrans d’ordinateur et Nathan arrive.

Nathan Ingram : C’est bon, tout est prêt. Le transfert d’un point à un autre prendre dix jours.

Finch : Espérons qu’il ne se passe rien de grave dans le monde pendant ces dix jours. (Sur l’un des écrans, les termes « Accès Admin » est mis en surbrillance.)

Nathan Ingram : (Voyant Harold prêt pour appuyer sur un bouton.) Attends. Est-ce qu’on a un plan de secours ?

Finch : Un plan de secours ?

Nathan Ingram : J’ai trouvé Alicia particulièrement nerveuse. Imagine que le gouverne décide de s’en servir de manière abusive, qu’est-ce qu’on fait ?

Finch : Tu les connais, ce sont tes contacts.

Nathan Ingram : Ce sont des êtres humains. À qui ferais-tu assez confiance pour… pour lui confier un tel pouvoir ?

Finch : En dehors de toi, personne. C’est bien pourquoi la Machine a été codée de façon à ce que personne ne puisse s’en servir de manière abusive et de manière générale n’y avoir aucun accès. Elle se met à jour toute seule, s’optimise toute seule, même elle se répare toute seule. Demain, ce sera fini, elle ne pourra plus être modifiée, jamais.

Nathan Ingram : J’ai été moi aussi ingénieur logiciel, je te rappelle, bien avant de devenir ton homme de paille pour le monde des affaires. Je sais qu’aucun système n’est inviolable, ce n’est qu’une affaire de temps. Il faut une entrée de secours pour tout couper si besoin. Et là, c’est notre dernière chance de créer cette entrée.

Finch : Comme ingénieur, tu étais vraiment remarquable, alors tu n’as pas pu oublier, tu sais qu’une petite faille équivaut à une énorme brèche. Une fuite si insignifiante soit elle devient un raz-de-marée. Si on créé un accès de secours à la Machine et que quelqu’un venait à l’apprendre, alors là, ce serait vraiment catastrophique. Nous avons conçu cette Machine, nous devons lui faire confiance. Et laisser faire les choses. (Il appuie sur un bouton pour faire défiler la liste et mettre en surbrillance « Fermeture totale du système ». Il appuie sur un autre bouton et activer la fermeture et tous les serveurs s’éteignent. La Machine est désormais hors ligne. Voyant qu’il est trop tard, Nathan fait une drôle de tête et laisse partir Harold qui transporte une mallette.)

 

SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0223 heures 41 minutes 05 secondes

 

La frise chronologique passe de 2009 à 2012.

 

2012

SÉQUENCES – Passage cloutéCaméra 23823 heures 42 minutes 13 secondes ; Passage cloutéCaméra 23923 heures 42 minutes 14 secondes ; Zone de chargementCaméra D23 heures 42 minutes 21 secondes ; Arrêt de bus 458Caméra 0123 heures 42 minutes 24 secondes ; Salle d’interrogatoire C0323 heures 45 minutes 17 secondes

Policier 1 : (Via un micro.) Bravo 3 à Central, avons arrêté un suspect, nom : Peck, prénom : Henry.

Policier 2 : (Via un micro.) On a un avis de recherche sur lui, emmenez-le au 8ème, au lieutenant Carter.

Henry Peck : (Via un micro.) Il faut que vous m’écoutiez, ils m’ont fait perdre mon boulot…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée

Henry Peck : Ils ont foutu ma vie en l’air. Et je sais à cause de quoi. (Pointant son index sur les documents.) J’en ai la preuve. Là-dedans, il y a six rapports que j’ai rédigés pour la NSA et six comptes-rendus d’opérations basées sur ces rapports. À chaque fois, on a ajouté le nom d’une personne à ce que j’avais écris et à chaque fois, c’est justement grâce à ce nom qu’on a pu empêcher une attaque terroriste. Six sur six. Je ne vois qu’un seul moyen d’obtenir des infos aussi juste avec de la surveillance illégale, mais à une énorme échelle. Et j’ai trouvé ça aussi…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Henry Peck : (Via le micro ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Sibilance, un programme d’audit de l’intranet de la NSA. Un simple contrôle de routine…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée

Henry Peck : … jusqu’à ce qu’ils trouvent des signaux cachés au-delà de la limite de Shannon. Il y aurait dû y avoir que des parasites mais il y avait des données.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Henry Peck : (Via le micro.) Quelqu’un fait sortir discrètement toutes les infos que la NSA peut collecter. Si…

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée

Henry Peck : Si on voulait analyser toutes ces infos cumulées, il faudrait avoir une organisation qui fasse dix fois la nôtre. Humainement, je ne vois pas comm… (Il s’arrête et regarde vers la caméra de surveillance.)

 

SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C0323 heures 49 minutes 15 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée

Henry Peck : (À voix basse ; il comprend qu’il s’est de quoi il retourne.) Oh, bon Dieu, ils l’ont fait. (Après une pause, il reprend une voix normale.) Après le 11 septembre, le gouvernement a voulu mettre en place un système, une Machine, qui suivrait tous nos faits et gestes, afin d’arrêter les terroristes avant qu’ils ne frappent. Il y a eu des essais, des programmes Trailblazer, TIA ou Stellar Wind. À chaque fois, ça était un échec.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Henry Peck : (Via le micro.) Mais si c’est bien ce que je crois alors, ils ont fini par l’avoir cette foutue Machine.

 

SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C0323 heures 49 minutes 15 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée

Henry Peck : Et en ce moment même elle nous regarde. (Peck se remet à regarder vers la caméra de vidéosurveillance. Après une pause, c’est Lionel qui rompt le silence.)

Fusco : OK, vous voulez un truc à boire.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée

Lionel sort de la salle d’interrogatoire et voit Joss Carter.

Carter : Tu as interrogé mon suspect ?

Fusco : Interrogé ton suspect ? Il ne te laisse même pas le temps d’en placer une. Il ne manque que l’entonnoir sur la tête. Arrêté hier pour détention de drogues, ce soir il jette une bouteille sur une patrouille, ce type est cinglé.

John, en tenue de policier, passe à côté de Joss et Lionel qui ne le voient pas. Il se dirige vers la salle d’interrogatoire où se trouve Peck.

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée

Reese : Il faut vite sortir d’ici, Henry. (Il enlève ses menottes.)

Henry Peck : Mais vous êtes qui ?

Henry, sorti de la salle d’interrogatoire par John, prend un portable posé sur une table d’un officier de police. Il a également les documents dans les mains. John jette son képi au sol de l’entrée des locaux de police.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : On peut s’estimer heureux que le lieutenant Fusco ne soit pas du genre à mitrailler de questions ses suspects.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Finch : (Au téléphone.) Mais Peck est plus que jamais en danger.

Henry Peck : Non, mais je suis sérieux, vous êtes qui ?

John brise une glace d’une voiture de taxi.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Peck n’a fait que poser des questions et rien d’autre.

 

INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée

Finch : (Au téléphone.) Il a le droit de retrouver une vie normale. Mais si on veut avoir une chance de la lui rendre…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Il faut détruire tous ces documents et l’empêcher de récolter davantage d’informations.

 

INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée

Henry Peck : (Appelant un numéro à un destinataire inconnu.) Allô, je m’appelle Henry Peck, je suis analyste à la…

Reese : À qui vous téléphonez ?

Henry Peck : Au bureau du conseil spécial...

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Henry Peck : (Via un micro.)…l’agence qui protège les dénonciateurs d’abus.

Finch : Oh, non, vous n’auriez jamais dû le laisser téléphoner, monsieur Reese.

 

INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée

Finch : (Via le téléphone.) Une des rares personnes…

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : …à connaître l’existence de la Machine travaille justement pour cette agence.

 

INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée

Henry Peck : (Voyant John jeter le téléphone par la fenêtre.) Mais qu’est-ce que vous faites ? Notre gouvernement nous espionne, ces gens veulent me tuer pour m’empêcher de parler. Je ne vais quand même pas garder ça pour moi.

Reese : Ces personnes que vous appelez, vous vous trompez sur leur compte. Vous ne pouvez pas en parler. Il n’y a personne de fiable.

 

SÉQUENCE – Arrêt de bus 599QCaméra 0123 heures 50 minutes 35 secondes

Conseiller spécial : Il vient de nous contacter.

 

INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée

Conseiller spécial : Je vous envoie ses coordonnées au moment de l’appel.

Fox : Ça me suffit.

Le conseiller spécial raccroche.

 

SÉQUENCE – Dépassement 456Caméra 2223 heures 50 minutes 50 secondes

Le taxi passe sous un pont alors que l’homme qui veut tuer Peck y est. Il lance une projectile sur la voiture.

INTÉRIEUR – Dans le taxiSoirée

Reese : Baissez vous !

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

L’homme relance un projectile et fait exploser la voiture.

 

SÉQUENCES – Côté porteSectionCaméra 0123 heures 51 minutes 03 secondes ; Côté porteSectionCaméra 0123 heures 51 minutes 08 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

La voiture, ayant percuté un autre véhicule, est en feu. L’homme se dirige vers la voiture où John est inconscient.

 

SÉQUENCE – Côté porteSection Caméra 0123 heures 51 minutes 14 secondes

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

L’homme se dirige tout droit vers la voiture et est prêt à tirer sur Henry Peck lorsque John arrive par derrière. Il arrive à mettre à terre l’homme et en profite pour sortir Henry. L’agent reprend la bagarre en s’en prenant à John. Peck arrive à s’enfuir. L’inconnu sort un couteau et une longue bagarre s’engage. John arrive à retourner le couteau contre l’assaillant.

Reese : Est-ce que tu sais pourquoi on t’a ordonné de le tuer ?

Fox : Je n’ai pas demandé. (L’homme s’écroule et John arrive à se relever.)

Reese : OK, Peck, il faut vite s’en aller. (Activant son oreillette.) Finch, on en n’a pas fini. Cet homme a écrit 78 pages rien que pour un simple excès de vitesse.

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : (Devant la vitre, en train de regarder la photo de Peck.) Je sais, il ne renoncera jamais. De même que ceux qui ont connaissance de la Machine.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée

Reese : Comment on va le sortir de là alors ?

 

INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée

Finch : Un jour, un ami proche m’a montré que même face à une situation inextricable, il y a toujours moyen de trouver une solution appropriée.

 

SÉQUENCE – SudCaméra 0523 heures 52 minutes 41 secondes

 

La frise chronologique passe de 2012 à 2009.

 

2009

SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #021 heure 16 minutes 03 secondes

INTÉRIEUR – Dans les locaux d’IFTNuit

Nathan s’installe devant les écrans d’ordinateur éteints. Il les rallume, activant du même coup la Machine.

SÉQUENCE ­– 35ème étageMoniteur 11 heure 16 minutes 06 secondes

La Machine reconnaît Nathan Ingram puisqu’il a le carré jaune autour de lui, mais son accès est restreint. Il sélection « Accès admin » et accède au fonctionnement de la Machine.

 

SÉQUENCE – 35ème étageSection 1Caméra 11 heure 16 minutes 20 secondes

Il passe d’ « accès restreint » à « accès autorisé » et il arrive à ajouter une nouvelle fonction : « Porte de secours ».

 

La frise chronologique passe de 2009 à 2012.

 

SÉQUENCES – WeatherCaméraNew York 141 heure 22 minutes 19 secondes ; Staten IslandWeatherCaméra 26 heures 23 minutes 03 secondes ; Water StreetTraficCaméra 079 heures 14 minutes 00 seconde ; Arrêt de bus 573Caméra A11 heures 13 minutes 30 secondes ; EntréeSectionCaméra 115 heures 26 minutes 37 secondes ; Distributeur automatiqueSE2785Vaste17 heures 12 minutes 08 secondes ; À l’extérieurStrongZone BCaméra 01

Conseiller spécial : Vos prédécesseurs ont échoué, résultat Peck s’apprête à tout divulguer à la presse. Il doit rencontrer une journaliste demain. Faites-les taire tous les deux.

Homme : Ça sera fait.

EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféJournée

Henry Peck semble attendre quelqu’un mais c’est Harold qui vient s’assoir en face de lui.

Henry Peck : La journaliste ne viendra pas.

Finch : Non, elle ne viendra pas. Elle ne craint rien. Mon associé est en train de s’occuper des assassins qui étaient censés vous tuer, vous comme elle. (Voyant qu’Henry s’apprête à parler.) La réponse à votre question est oui, oui elle existe. En ce moment-même, elle nous observe. Je vous le dis parce que vous me faites penser à moi d’une certaine manière. Et si j’étais dans votre situation, je sais que jamais je n’arrêterai de chercher, jusqu’à ce que je sache. Maintenant, vous savez. Alors, ne posez plus de questions.

Henry Peck : Où est-celle ? Comment ils ont fait ? Je veux dire, il faudrait une ville entière rien que pour entreposer…

Finch : (Le coupant.) Je sais ce que vous ressentez. Vous avez besoin de comprendre. Mais croyez-moi, monsieur Peck, c’est un mystère qu’il ne vaut mieux pas élucider. Je connais les réponses et cela m’a coûté ce qui pour moi compter encore plus que ma propre vie. (Il donne une enveloppe avec des documents à l’intérieur.)

 

SÉQUENCE - À l’extérieurStrongZone BCaméra 0319 heures 03 minutes 15 secondes

Maintenant qu’Henry Peck est au courant pour la Machine, le carré blanc se transforme en carré jaune autour de lui.

 

EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféJournée

Finch : Un passeport et des billets d’avion à votre nouveau nom, de même qu’une carte bancaire attachée à un compte, vous serez à l’abri du besoin. Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt, et aussi dans le mien, vivez votre vie, découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à cours de mystères, je vous recommande le cœur humain.

Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?

Finch : C’est moi qui l’ais conçue. (Harold quitte sa place et s’en va.)

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Raymond Turney : Carter.

Carter : Oui.

Raymond Turney : Tu sais, Peck, celui qui vous a faussé compagnie, on vient de relever ses empreintes sur  un taxi carbonisé à côté d’un macchabée non identifié.

Carter : Est-ce qu’au moins on a une idée d’où il est maintenant ?

Raymond Turney : Dans la nature. (Pendant que Lionel les scrute du regard.) On a retrouvé des papiers cramés dans le taxi. Tout ce qu’on a pu sauver, c’est ça.

Carter ouvre le dossier et prend un sachet plastique où se trouve écrit « Sibilance ». Joss et Lionel se regardent et se dernier passe un appel.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : C’est moi, c’est confirmé pour la DRH, on a trois jours pour se préparer, alors on y va ou pas ?

 

EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée

John se trouve près d’un marchand de boissons chaudes.

Reese : On sera prêt. Je finis ce que je fais et je te rappelle.

 

INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée

Fusco : C’est ça, ouais, comme si tu allais arrêter d’espionner ton mec à lunettes.

 

EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée

Reese : La prochaine fois que tu me vois, il se pourrait que j’aie ton adresse. (Il désactive son oreillette. Il remet son portable dans sa poche.)

Homme : John, votre commande est prête.

John prend un gobelet où il est noté « Sencha Green » et il prend un papier de sa poche où se trouve le numéro noté sous le gobelet.

Reese : Vous êtes tout le temps ici ?

Homme : (Acquiesçant.) Hmm.

John voit une camionnette de livraison où se trouve noté « Boroughs ». Il s’arrête devant les escaliers d’une maison. John va le rejoindre et voit un livreur poser une pile de magazines. Il s’arrête devant la maison.

Reese : Bonjour, Finch.

 

SÉQUENCE – Côté porteSectionCaméra10 heures 17 minutes 15 secondes

EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée

John traverse la rue et commence à monter les escaliers. Il frappe deux fois à la porte. Une femme ouvre.

Grace Hendricks : C’est pourquoi ?

Reese : Je vous demande pardon. (Montrant son badge.) Lieutenant Stills. On nous a appelés pour signaler du tapage à cette adresse.

Grace Hendricks : Du tapage ? Il n’y a personne d’autre que moi.

Reese : Sûrement une vieille dame qui s’inquiète pour rien ou une blague d’un gamin. Nous nous devons de répondre à chaque appel. (Regardant la pile de magazines.) Vous voulez que je les prenne ?

Grace Hendricks : Oui, merci.

John entre dans la maison avec les magazines dans la main. Grace ferme la porte.

Reese : Il doit bien y avoir une cinquantaine d’exemplaires. (Les posant sur une table.) Vous les collectionnez ?

Grace Hendricks : Euh, si on veut, oui. Ils m’en envoient quand c’est un de mes numéros.

Reese : (Voyant un chevalet avec des dessins dessus.) Vous illustrez les couvertures ?

Grace Hendricks : Oui, ça peut paraître très démodé tout ça, aujourd’hui, à l’air du tout numérique, avec l’imprimerie qui disparaît. Pourtant, à chaque fois que je me dis que je ne travaillerais plus jamais, il y a un magazine ou un journal qui m’appelle, alors je dois avoir un ange gardien.

John regarde autour de lui et voit un cadre avec une photo d’Harold et Grace.

Reese : Qui est-ce ?

Grace Hendricks : C’est Harold, mon fiancé.

Reese : Il a l’air d’un chouette type.

Grace Hendricks : Ouais. Très chouette, oui. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je rencontrerai quelqu’un qui me comprenne. Et puis, quand on est tout le temps seul à dessiner, rencontrer quelqu’un, ce n’est pas ce qui a de plus évident. Mais c’est Harold qui est venu à moi. Un jour, je peignais dans Central Park et il y avait cet homme. (John regarde encore la photo du cadre.) On était en janvier, il mangeait une glace et il m’a sourit. Il m’a demandé si j’en voulais une moi aussi.

Reese : Et il vit ici, avec vous ?

Grace Hendricks : (Reprenant le cadre des mains de John.) Non, non, il vivait ici. Je l’ai perdu il y a deux ans, il a eu un accident.

Reese : J’en suis navré.

Pendant qu’elle touche le cadre, émue, John se met à sortir de la maison. Il voit, de loin, Harold qui se trouve sur un banc dans le parc.

 

SÉQUENCE – Washington Square ParcPlazaCaméraZone 110 heures 28 minutes 45 secondes

Reese : (Via un micro.) Bon endroit pour observer.

 

EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée

Reese : Une vue dégagée mais avec assez de mouvement et de distance pour éviter d’être vu.

Finch : (Un gobelet à la main.) J’ai créé une application qui me prévient dès qu’elle se trouve à moins de cent mètres. Je n’ai jamais regretté d’avoir conçu la Machine. Mais je n’ai pas bien réalisé le prix que j’aurais à payer. Je suis doué avec les ordinateurs mais quand aux gens, je veux dire, des gens en dehors de Grace, ils ont toujours été un mystère pour moi. J’ai été incapable de voir jusqu’où ils seraient prêts à aller pour protéger la Machine. Pour en avoir le contrôle. Quand je l’ai finalement compris, il était trop tard. Pour moi. Mais pas pour elle. Si connaître l’existence de la Machine était comme être porteur d’un virus, alors moi je serai le cas numéro zéro. De simplement me côtoyer, elle se trouve elle-même en danger.

Reese : (S’arrêtant avec Harold.) Je suis désolé.

Finch : J’ai eu de la chance. La chance de vivre quatre années d’un grand bonheur. Quand certains n’ont que quatre jours. (Harold quitte John.)

 

SÉQUENCES – Washington Square ParcPlazaZone 910 heures 29 minutes 43 secondes ; Wall Street/NassauPoste 13410 heures 32 minutes 21 secondes ; NYPD Cruiser318 A318 A10 heures 32 minutes 22 secondes

 

Le temps recule du 10 mai 2012 au 09 mai 2012 à 19 heures 03 minutes

SÉQUENCE - À l’extérieurStrongZone BCaméra 0319 heures 03 minutes 34 secondes

Finch : Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt et aussi dans le mien, vivez votre vie. Découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à court de mystères, (via le micro qu’à poser Alicia Corwin sur une table où elle ne se trouve pas loin de Peck et Finch, elle écoute la conversation de manière discrète) je vous recommande le cœur humain.

Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?

Finch : C’est moi qui l’ait conçue.

Alicia Corwin a compris qu’elle avait trouvé l’homme qui a créé la Machine.

Kikavu ?

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