Interview n°14 - Quator

Le magazine TV Guide a interviewé nos quatre acteurs principaux, lors du Comic Con de San Diego 2013.

D'après vous, pourquoi les téléspectateurs ont répondu avec autant d'enthousiasme à Person of Interest ?

Taraji P. Henson (Det. Joss Carter) : ils aiment POI parce c'est une série particulièrement fascinante. Nous avons tous l'impression d'être surveillés - et nous le sommes!

Kevin Chapman (Det. Lionel Fusco ): C'est vrai! Ça vous fait vous poser la question "est-ce que ça peut vraiment arriver?"

Jim Caviezel (John Reese ): Pour moi, tout cela vient de l'écriture. Semaine après semaine l'équipe imagine des histoires pleines d'intrigue, de tension, d'humour et de surprise. 

Michael Emerson (Harold Finch) : Les gens aiment le mystère s'il est cohérent. Ils apprécient également les valeureux justiciers.

Selon vous, notre monde est-il très éloigné de celui dépeint dans la série ?

Emerson: D'après moi, au niveau technologie, nous vivons dans le monde de POI.

Caviezel: Avez-vous remarqué le nombre de fois où vous voyez aux informations qu'un événement complètement inattendu à été filmé par un téléphone portable ou une caméra de sécurité?

Henson: Oui, nos mondes réels et imaginaires ont convergé. La technologie, c'est nous!

Caviezel: Avec nos appareils électroniques, nous transmettons notre localisation et nos activités 24h/24. Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir une machine qui nous prévienne des intentions des gens avant qu'ils n'agissent?

Vous tournez beaucoup en extérieur à New York. C'est comment? Excitant? Exténuant ? Amusant ?

Emerson: Tout ça à la fois. Nous avons tout ce qui fait New York City : les vues à couper le souffle,  les personnages hilarants, les voisins grincheux, toutes les sortes de mauvais temps et une quantité incroyable d'interruptions bruyantes.

Caviezel: Pour les new-yorkais il n'y a pas d'étrangers. Je suis stupéfait par l'aisance avec laquelle ils viennent vous voir pour vous parler de l'épisode de la semaine précédente ou de quelque chose qui leur paraît insensé.

Chapman: Sans rire, un jour Jim et moi étions en train de discuter, un peu en retrait du tournage. Et juste au moment ou le réalisateur dit "action" une petite vieille dame s'est dirigée droit vers nous et m'a bousculé parce que j'étais sur son chemin!

Qui fait le plus l'idiot sur le plateau ?

Emerson: Facile. Mr Chapman est un comédien dans cette vie et dans toutes ses vies antérieures. 

Henson: Ouais, mon pote Chappy. Je ne peux pas le regarder sinon je gâche la scène.

Caviezel: C'est vrai! Il n'a pas honte.

Chapman: Je savais que vous alliez tous dire que c'était moi! Je vous rappelle que Jim sait faire une très bonne imitation de Christopher Walken!

Vos personnages sont tous les quatre malheureux en amour. Comment cela se fait-il ?

Henson: Nous sommes des tristes. Pour une raison ou une autre personne ne reste avec nous. Je pense que nous sommes censés être une équipe.

Caviezel: Avez vous vu ce que nous faisons tous les jours? Qui veut vivre avec ça?

Chapman: Ils sont tous cassés. De plus, aimer demande de la confiance, et c'est une chose avec laquelle nous avons du mal.

Emerson: N'importe quel auteur dramatique vous le dirait, il y a peu d'émotion dans des vies heureuses. C'est une histoire d'extrémistes, et seuls les solitaires peuvent se payer le luxe d'avoir ce genre de vie.

Quel est votre épisode préféré de Person of Interest ?

Emerson: J'ai aimé "Crise d'identité", où Mr Finch est drogué à l'ecstasy - c'était une occasion de le sortir de son cadre, de surprendre l'équipe et moi-même. 

Henson: "Il faut sauver Carter" bien sur! J'ai adoré être sauvée par Jim et il était si gentil avec le fils de Joss.

Chapman: "In Extremis". Il a permis aux téléspectateurs d'en connaître un peu plus sur le passé de Fusco. Comment il a démarré plein de bonne intentions mais a été tiré vers les bas fonds d'une police corrompue sans savoir comment.

Caviezel: Je ne peux pas répondre à cette question. Les autres auteurs me feraient faire des choses  humiliantes et pénibles dans leurs épisodes.

Comment Elias (guest star Enrico Colantoni) a-t'il trouvé sa place dans l'univers POI ?

Henson: Elias est l'éternel problème.

Caviezel: Oui, mais nous avons appris qu'il y a beaucoup à gagner à conjuguer nos efforts avec un chef de la mafia. On s'en sort mieux lorsque c'est Elias qui gère ses affaires à New York que lorsque c'est quelqu'un d'autre.

Emerson: C'est vrai. Cela illustre le nombre de degrés qui existent sur l'échelle entre le bien et le mal. Ce qui, lorsqu'on y pense, fait partie d'un objectif plus large de POI.

Comment imaginez-vous votre personnage à la fin de la série ?

Caviezel: Toujours capable de marcher, avec très peu de cicatrices visibles sur le visage, les membres intacts et pas de blessures à la tête.

Henson: Carter doit se débarrasser de tous les flics ripoux et réorganiser HR.

Emerson: J'espère une fin ambigüe: est-ce que Finch a disparu... Ou s'est-il caché encore plus profondément?

Chapman: Reese informe Mr Finch qu'ils ne peuvent plus continuer leur collaboration. Il va devenir papa - Zoé attend un enfant de lui. Carter tue Root dans une fusillade, est traumatisée et prend un congé. La santé de Mr Finch se dégrade et, sachant que sa fin est proche, il consacre son temps à trouver Grâce et ils vivent tous deux cachés. Il remet la Machine à Fusco qui crée la première Unité de Prévention du Crime de la police de New York et finalement devient commissaire de police.

Caviezel, Henson et Emerson: Ouah!

Source : TV Guide